Ne contons que sur nous avant de nous métamorphoser en graciles volatiles lacustres
L'Ivre III
Chat-pitre 78
Vert-c'est 10
ASSE - (Chapr)OL : 0-1

Cette douzième journée de championnat qui vient de s'écouler était magique, comme un enchantement, un retour à notre enfance. N'avez-vous jamais été bercé par la magie des contes de fées, par les récits fantastiques de héros chevauchant à vive allure, cheveux au vent, par les histoires de princesses délicates et de princes charmants engoncés dans leur moule-machins, qui vécurent natuellement heureux et eurent beaucoup d'enfants (le truc c'est bien qu'ils vécurent d'abord heureux et qu'ensuite ils eurent des enfants) ?...

Pour commencer, il y eut les trois petits cochons, ou plutôt Peggy la cochonne qui s'écroula au milieu de lionceaux comme par magie et qui obtint un non moins magique pénalty.

Ensuite, nous vîmes le gros méchant Loulou Nicollin. Mais, pris la main dans le sac de l'homophobie, les fées se liguèrent contre lui et lui lancèrent un sort : exil au bois de Boulogne, cerné de tarloulouzes, avec interdiction de piper mot.

Et puis, après le grand méchant Loulou, arrive le petit Chapron rouge et bleu et blanc, qui apparaît dans les comptes... pardon les contes de ma mère l'OL.

Il était une fois, un petit Chapron rouge et bleu et blanc. Il allait rendre visite à sa mère-grand à moustaches, celle qui thiriez la chevillette. Il portait dans son panier un carton rouge, un carton jaune et un joli sifflet. Ce panier était empoisonné, et il le réservait aux vilains Stéphanois qu'il rencontrerait sur son chemin.

Son amie la gentille fée Dudu Hamol l'avait bien briefé : "Toto, le Vert, c'est méchant, le rouge et bleu et blanc c'est gentil. Quand un gentil tacle un méchant, tu le félicites, surtout s'il le blesse ou si le méchant s'écroule dans la surface (là, tu peux même sortir au méchant ton carton jaune de ton panier) ".
On sait qu'Ederson aime l'histoire de "la bergère et le ramoneur", même s'il aurait bien aimé nous narrer aussi celle de la petite sirène (pimpon pimpon), mais dans la Pjanic, il s'est fait doubler. Les contes d'Ederson finissent de toutes manières mal, en général, c'est bien connu.

Quant à Roland et moi, nous sommes un peu les vilains petits canards du championnat... enfin surtout lui...
[Intervention de Roland Romeyer habillé en canard avec des cheveux frisés et des lunettes rigolotes]
"Mais, heu !"

Mais qui sait si un jour nous ne deviendrons pas de beaux cygnes nageant sur le lac de l'élite footballistique... enfin surtout moi...
[Intervention de Roland Romeyer habillé en canard avec des cheveux frisés et des lunettes rigolotes]
"Mais, heu !"

Étonnant, non ?