En Avril, les canari-aient jaune en décrochant le titre du club le plus con du mois devant l’ASSE. Ils sont assurés de finir la saison à la 2ème place au classement général…

... Loin derrière Lyon, et loin devant l’ASSE, qui avec 7 points d’avance sur le PSG et 9 sur Marseille semble de son côté bien partie pour asseoir son double séant (co-présidence oblige) sur le podium…

 Il vous reste un vote, un seul, pour en décider autrement. Quelques rappels pour vous guider. A vous de jauger, à vous de juger !


1. Racing Club de Lens

Le couac fut retentissant. Certes plus par la grâce d’une opposition médiocre que par son propre talent, Lens était quasi-assuré d’être le dauphin des vilains, comptant jusqu’à 6 points d’avance sur le 3eme du championnat. Lentement mais sûrement l’avance a fondu et  malgré un calendrier très favorable (réception de Nice, et visite chez le relégué Troyes), les Lensois ont revisité l’infantile équation qui veut que zéro + zéro = la coupe à toto à la place de la ligue du pognon. Dans la foulée, Francis Gillot, Roger Gicquel du 21ème sièce, a préféré rendre son tablier plus maculé de sang que d’or.

2. Olympique Lyonnais

Cette fin de saison fut un long pensum pour Lugdunum. Cherchant en vain à convaincre le monde du ballon rond et les investisseurs que Lyon avait réalisé une formidable saison et allait fêter en grandes pompes ce soporifique titre, Aulas expliquait chaque jour qu’Houiller continuerait sa tâche à Gerbeland malgré je cite de mémoire « toutes les rumeurs immondes et les calomnies dont mon exemplaire club a fait l’objet ». Quelques jours plus tard Houiller s’en allait, confirmant par là que ce club et ce président ne sont pas fréquentables trop longtemps pour qui prétend préserver un peu sa dignité.

3. FC Nantes

Cui cui cui. Les canaris sont cuits. L’improbable attelage Der Zakarian / N’Doram (qui n’est pas sans rappeler le triste précédant Wallemme / Garcia) n’a fait qu’accompagner l’inexorable chute du club en L2. Nantes a coulé en tournant le le dos à ses valeurs, en abandonnant sur le côté ses cadres historiques Da Rocha et Savinaud. Et ne s’est pas épargné une enième secousse avec l’envahissement de la pelouse contre Toulouse. On est bien placé pour le savoir, quand un club de ce calibre sombre, ce n’est pas sans fracas, et en la matière Nantes n’aura pas laissé sa part aux chiens.

4. AS St-Etienne

Question connerie, mai est notre mois fétiche. Alors que certains clubs consacrent toute leur énergie à grapiller quelques places dans la dernière ligne droite, à Sainté, pour se distinguer de la masse, on met le feu en coulisse plutôt qu’au terrain. Avec une figure de style éprouvée, celle de l’entraineur qui vacille sur son trône. Dans un genre plus digne que Baup et plus discret qu’Antonetti, Hasek a donc vécu dans la confusion ses dernières heures sur le banc. Rien n’aura été épargné au peuple vert : les déclarations de Satin l’agent d’Hasek en forme de déterrage de hache de guerre, les interviews aigries d’Ilunga ou Sablé, le silence assourdissant de notre direction, et in fine la mise à l’écart du capitaine, Julien Sablé, qui aurait vraiment mérité une autre sortie.

5. Troyes

Souvent salué pour ses initiatives originales (ah le fameux sandwich offert aux supporters visiteurs…) et pour son beau jeu, Troyes n’aura néanmoins pas tenu plus de deux saisons avant de regoûter aux joies de la Ligue 2. Dans cette lutte sans merci pour ne pas sombrer, les Troyens à défaut de moyens auraient dû pouvoir compter sur une solidarité sans faille. Furlan et son président Gomez en avaient décidé autrement sans qu’on comprenne réellement ce qui les oppose. La bisbille entre l’entraineur et le président aura sans doute eu raison des derniers espoirs du club, Furlan annonçant, alors que le club n’était pas encore condamné, qu’il ne resterait pas dans l’Aube… Il y a sans doute de meilleures façons de jouer sa survie dans l’Elite.

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