Faute de rois, tirons les joueurs, pour sauver, faute de République, l'ASSE
Chat-pitre XII
Une poignée d'imbéciles Verts qui m'écrivent me demandent quelle est l'origine de la fête de l'épiphanie. Fête au cours de laquelle, comme chacun le sait, à part une poignée d'imbéciles Verts qui m'écrivent, nous avons pour coutume de tirer les rois... Ou les joueurs Verts, ça dépend de ce que l'on a sous la main et de ce que l'on souhaite sauver.
C'est simple. l'origine du mot épiphanie vient du grec "épi" qui signifie "tirer" et "phanie" qui signifie "les rois ou tout autre chose qui serait, faute de République, nuisible à l'ASSE".
Pour tirer les rois. Ils nous faut pour commencer des rois. Mais comme nous n'en avons pas à disposition et que nous nous en cognons de sauver la République, nous prendrons des joueurs Verts.
[Loïc Perrin, Jérémie Janot et David Gigliotti se présentent alignés après la douche, assis sur un banc de vestiaire avec un curieux point rouge sur le front]
Il nous faut aussi un fusil mitrailleur de type FMAX67X45. Mais un bon vieux FA-MAS fera l'affaire. D'abord comme chacune le sait, à part sans doute toujours cette poignée d'imbéciles Verts qui m'écrivent, ce fusil d'assaut remplace à lui seul trois armes précédemment utilisées : le fusil semi-automatique MAS Mle.49/56, le pistolet mitrailleur MAT 49 et un certain nombre de fusils mitrailleurs MAC Mle.29. En outre, ça fait carrément plus local.
Il ne nous reste plus qu'à attendre que les joueurs aient prononcé une dernière parole post-vestiairique inoubliable...
Jérémie Janot : "oué là , je vais retrouver ma fômme parce qu'elle vient d'accoucher alors avec les deux zôt' chtiot, ça fait du boulot !"
Loïc Perrin (qui pleure à chaudes larmes) : "Je veux retourner à Périgneux !"
David Gigliotti (qui se protège avec le bras) : "pas taper !"
Et maintenant, pour sauver l'ASSE, tirons les joueurs !
poum !
poum !
poum !
Étonnant, non ?