Devinette : que criaient les supporters Lensois avant 1924 pour encourager le RC Lens ? Allez les Verts !


En 1905, un groupe d’ados balbutient un football naissant en tripotant le cuir sur la « place verte Â» (aujourd’hui, place de la République à Lens). Encouragés par leurs parents, les jeunes créent vite le Racing club de Lens (cela faisait chic, à l’époque, de se donner un nom à consonance anglaise). L’association est officialisée en sous préfecture de Béthune en 1907. Le maillot du RC Lens est alors vert, en référence à la fameuse place, et noir, en référence au charbon, bien sûr…

Il faut attendre 1924 pour que le club devienne sang et or. C’est, parait-il, un clin d’œil à l’époque bien lointaine où la région était sous domination espagnole.

Et il faut attendre la saison 1938-39 pour voir les Chtis jouer leur premier match chez leurs collègues mineurs du Forez (1-1).

Bonne mine

Terrils pour les uns, crassiers pour les autres, les mots sont différents, mais la passion du sous-sol est la même. A Lens comme à Sainté, le foot, c’est sacré.

Le chaudron contre la marmite. Quel que soit le contenant, la soupe est relevée et le spectacle a bonne mine.

Ce ASSE-Lens 2010-2011 sera le 47e de l’histoire. Bilan : 25 victoires vertes, 11 nuls, 10 défaites. 85 buts marqués, 51 encaissés. Parmi les scores marquants, signalons un 6-0 en 1959-60 et un cinglant 2-4 en 1988-89. L’an dernier (1-4) sera volontairement passé sous silence. Sur les 10 dernières saisons, les statistiques ne prêtent guère à la gaudriole : 3 victoires, 4 nuls, 3 défaites.

Bref, samedi, ce ne sera pas une partie de plaisir, sauf côté spectacle. Il se passe toujours des choses entre les deux clubs. En 46 matches, on dénombre juste cinq 0-0, avec, quand même, les trois derniers entre 1992 et 2005…

Les inter-saisons ont été différentes. A Saint-Etienne, on le sait, c’est toujours compliqué. A Lens, c’est facile, ça n’a pas bougé. Les recrutements sont sous contrôle de la DNCG et parmi le groupe de 30 professionnels, aucun n’a trouvé preneur pour le moment. Cependant, avec leur gros retour contre Monaco, de 0-2 à 2-2, les hommes de J.G Wallemmes, notre ancien bi-coach, semblent avoir retrouvé la gniak qui chavire Bollaert ou GG. Méfiance.

Bon, à part cela, respect des traditions oblige, à la mi-temps, on trouvera personne pour affirmer que Les Corons puent !