Tous deux buteurs, Nilsson et Guarin n'ont pas laissé la même impression dans ce match de CFA. Le Colombien fût en effet le meilleur joueur du match ; quant au Suèdois, il a confirmé ses grosses difficultés d'acclimatation...

La feuille de match

CFA, groupe C, 14ème journée. L’Etrat. Saint-Etienne bat Marignane : 2-0

 

Buts : Nilsson (22’) et Guarin (45’)

 

 

-----------------------Moulin-------------------------

--Diawara---Benalouane--Nivaldo----Varrault—

--------------Linganzi-------Causevic-------------

----Guarin-----------Faye-------------Mansaly-----

----------------------Nilsson--------------------------

 

Remplacements : Rivière à la place de Causevic (57’), Benoît à la place de Nivaldo (75’) et Bourrin à la place de Nilsson (78’)

 

Remplaçants non-utliisés : Coulibaly, Lecomte

Nilsson la charge

Jamais JP Primard n’avait eu autant de joueurs pros à sa disposition. La défense en particulier était très expérimentée, avec Nivaldo et Varrault (de retour de blessure) associés au fidèle lieutenant Diawara et aux espoirs Moulin et Benalouane. Devant, Guarin et Nilsson encadraient les jeunes Mansaly et Linganzi.

     La principale surprise au niveau tactique était le positionnement de Lasse Nilsson au poste d’avant-centre, obligeant l’habituel titulaire du poste, Faye, à jouer plus en retrait. Le Suédois se mettait immédiatement en évidence, en frappant mollement alors qu’il était seul face au gardien (6’), puis en croisant trop une belle frappe depuis l’angle de la surface (17’). Mais il ne se décourageait pas, et ouvrait le score suite à un coup-franc excentré de Mansaly repris dans un premier temps par Diawara (1-0, 22’). Dans la foulée, Linganzi était tout près de faire le break, en voyant sa tête passer juste à côté (25’).

Guarin brille

Les promus de Marignane ne réagissaient que trop épisodiquement, et la partie baissait de rythme sous le soleil hivernal de L’Etrat. Les Verts attendaient le contre parfait, et allaient l’obtenir dans les arrêts de jeu : une astucieuse déviation de la tête de Faye envoyait Guarin en duel avec le gardien. Le Colombien réussissait froidement son crochet pour doubler la mise (2-0, 45’).

     Au retour des vestiaires, Causevic, déjà averti, était de plus en plus provoqué par les Provençaux ; pour faire baisser la pression, Primard décidait de le remplacer par Rivière (57’), qui gâchait sur son premier ballon un « caviar Â» de Guarin (58’). Dynamique et fonceur, le Colombien semblait être le seul acteur du match à ne pas être gêné par la pelouse bosselée, contrairement à Nilsson, qui donnait l’impression de vouloir éviter à tout prix les contacts.

     Touché (au genou ?) dans un duel, Nivaldo quittait le terrain à un quart d’heure de la fin, au plus fort de la domination provençale. Saint-Etienne avait depuis longtemps abandonné l’idée de produire du jeu, et du coup Moulin était forcé à deux superbes arrêts dans les dernières minutes. Un lob osé de Benalouane (87’) constituait l’ultime action d’un match finalement peu emballant, que les Stéphanois ont géré assez tranquillement et sérieusement. De façon très « pro Â», quoi…