Depuis la pelouse de Geoffroy-Guichard (photo), Punky nous invite à son tour à connaître un petit peu plus son univers. Merci à lui d'avoir accepté de se prêter au jeu....

Pseudo : PUNKY


Localisation : Beurk-les-Bron, à la périphérie de Beurk-les-Lyon



Premier match à Geoffroy Guichard : Le premier qui me vient à l’esprit est un certain ASSE – Nîmes (les Verts avaient gagné 3 à 0). Je me rappelle d’une supportrice nîmoise qui était debout juste à côté de moi. Elle avait une trompette au son strident et n’arrêtait pas d’encourager Philippe Vercruysse…



Premier souvenir de supporter : Je m’autorise un petit clin d’œil à l’excellent magazine Supp’ Mag. J’avais réussi à convaincre ma mère de m’y abonner alors que je n’avais que 11 ans. Je découpais toutes les photos des supporters verts que je collais dans un « album Â» que j’avais moi même confectionné. Sinon, à la même époque, j’avais réalisé le stade Geoffroy Guichard  en Lego. J’avais découpé des photos de banderoles, de fumigènes et de drapeaux à la gloire de Saint-Étienne pour reproduire le kop nord. Je dois peut être même avoir encore une photo qui traîne dans un vieil album…



Qui t'a fait découvrir ce club ? Je l’ai découvert en jouant au football avec les copains dans la cour de récréation de mon école primaire. C’est là que je pense avoir attraper « le virus Â» du foot et plus particulièrement des Verts. Etant gamin, mon père m’emmenait deux ou trois fois par an au stade mais c’était déjà plus pour me faire plaisir que par véritable passion. Adolescent, mes deux grands pères ont commencé à me faire partager leurs souvenirs des grands matchs auxquels ils avaient eu la chance d’assister.


Joueurs Verts préférés (toutes époques confondues) : Moravcik, Monsieur Kvarme, Aloisio, le Maestro, Janot, Perrin



Autres clubs ou joueurs favoris : sans hésiter je dirais Waddle. C’est le joueur qui a bercé mon enfance et qui m’a fait aimer le football. Un homme avec un cœur gros comme ça, un véritable artiste des terrains. Ces pitreries sur et en dehors du terrain resteront pour moi des moments de pur bonheur.

Ton plus grand souvenir avec l'ASSE : Etant gamin, j’avais pour habitude de suivre les rencontres accroché aux grillages du kop sud, tout en bas à gauche, avec mon meilleur ami à mes côtés. On ne devait même pas avoir 10 ans à cette époque. Un soir de match, alors que Lubomir Moravcik s’apprêtait à tirer un corner, on a crié ensemble son nom. Il a levé la tête, nous a sourit et nous a fait un petit signe de la main. Simplement le souvenir d’un gosse qui a eu la chance de croiser son idole du moment...

Ton match des Verts le plus marquant ? Le 23 [12 !] décembre 1999 et ce fameux 5 – 1 contre l’om. Je me rappelle avoir vu un vieil homme pleurer de joie dans le kop nord. Bien qu’à quelques mètres de moi, je n’ai pas eu l’occasion de lui parler. Je mettrais pourtant ma main à couper qu’il venait à GG depuis de très nombreuses années. Il avait connu toutes les galères du club et le voir comme ça, en larmes, aussi heureux de voir les Verts gagner de la sorte, c’était émotionnellement vraiment intense. A cet instant, les gens autour de lui et moi-même ne pouvions que partager et ressentir sa joie et son bonheur. C’était comme si un lien invisible unissait tout le monde. Il y a vraiment que Geoffroy Guichard pour vous faire vivre des choses comme ça.


Enfiles-tu un maillot de Saint-Étienne quand tu vas au stade ou quand tu regardes le match à la télé ? Si oui, quel maillot ? Je dois avouer que non, je me contente de porter une écharpe aux couleurs du club. Par contre et bien qu’habitant depuis quelques années sur la région lyonnaise, j’arbore fièrement un petit fanion « ASSE Â» dans ma voiture. Fanion que je pense quand même à enlever à chaque fois que je me gare…


Connais-tu par coeur les paroles de la chanson mythique ? Bien sûr. Je suis même capable de jouer l’intro à la guitare.


Carte blanche (quelque chose qui te tient à coeur ? une anecdote ? un coup de gueule ?....). Je tenais à porter un coup de chapeau à ma copine avec qui je partage ma vie depuis bientôt trois ans. Accepter que son homme redescende tous les quinze jours sur Saint-Étienne pour aller voir un match de foot avec ses potes, accepter qu’il réquisitionne tous les jours l’ordinateur pour surfer des heures sur Poteaux Carrés, continuer à tolérer je la cite « ce fanion super moche Â» dans la voiture alors que ça fait plusieurs mois que je lui promets que je vais l’échanger au profit d’une petite « peluche ASSE Â», m’avoir autoriser à afficher le « calendrier ASSE Â» dans un coin de la chambre, être capable de citer onze joueurs de l’asse en moins d’une minute, m’accompagner de temps en temps à Geoffroy Guichard alors que le spectacle n’est pas toujours au rendez-vous... Pour tout ça et pour bien d’autres raisons encore, je tenais à lui dire : je t’aime ma puce.