Chat-pitre 38
L'Ivre II
De nombreux supporters boursouflés d'intelligence vive m'écrivent de leur plume alerte pour décrier certains joueurs.
Extraits :
"Monsieu le praisidan,
Giglioti, il es nulle. Il fo le viré. Disez le à Lolo. Et pourquoi qu'il est parti Feindouno ? Fallé le payait plus chair !"
"Prsdt, c pa ke c super en ce momt. Féfé il é plus lô. Wesh. Et pi fo pô pouc ! Giglioti é Ilan y son nul alor fô lé virer ! C moi ki é déjà écri ke je v siffler si sa continu !"
Chers supporters, avant toute réponse, je vous soumettrai cette énigme :
"Feindouno aime Ilan dans un pré, est s'en vint dans l'autre. Combien y a-t-il d'âne(s) ?"
Oui, je sais, ce n'est pas évident, surtout si il faut compter les lecteurs...
Notre Feindouno, il va pouvoir vivre son rêve monacal maintenant qu'il est au Qatar. De quoi nous plaignons-nous ? C'était son désir le plus cher, en plus du challenge sportif, bien évidemment.
Et ses rêves monacaux se propagent, comme un ouragan, la tempête en lui, jusque chez nous !
Peut être que dans l'autre pré, l'herbe n'était pas si verte puisque à la première occasion, il est revenu dans son pré d'origine saluer ses anciens compagnons d'infortune, notre Féfé.
A commencer par son pote Gomis. Oui, celui qui disait qu'il était trop triste du départ de son copain, qu'il pleurait jour et nuit parce que quand il jouait avec son Pascal, il marquait beaucoup pas de but alors que depuis qu'il n'est plus là , il a marqué très peu de trois buts. Un joueur à baffer quoi !
Même Roland s'exprime mieux depuis que Pascal est parti ! A tel point que les Echos le réclament pour qu'il leur rédige une tribune, Fred Vargas le veut comme nègre et Barack Obama l'appelle pour diriger sa campagne ! Un truc de ouf comme il dit !
Mais restons modestes, même dans les victoires.
- 2-0 quand même ! ça fait ch... la b... si on peut plus en causer !!!
- Roland ! On avait dit que tu parlais bien maintenant !!!
Pascal comme nous mêmes devons tâcher de rester sobres (tu m'écoutes Roland ?!?) afin d'exprimer pleinement cette sérenité monacale qui s'est emparée de nous tous.
Dans un élan ségolénien, j'aurais presque envie de vous crier à tous : "Fra-ter-ni-té".
Mais je vais me retenir...
Étonnant, non ?