Pour un coup qu'on gagne quelque chose, il va falloir qu'on le défende chez le joujou des pétroliers multimilliardaires. Pas de bol : de tenant du titre, nous v'là presque Petit Poucet !


L'EECN du jour sera raccourci : ça ne fait même pas deux mois qu'on a joué le QSG ; Paris n'a pas connu de révolution entre-temps - n'hésitez pas à vous référer à l'EECN43 pour tout complément d'information.

1- Le parcours

Après la frayeur d'une presque-défaite dans le Chaudron, les futurs champions ont réalisé une nouvelle série sans trembler de 5 victoires et 1 nul toutes compétitions confondues. La machine semble inarrêtable...jusqu'à un déplacement à Annecy. Il y a deux semaines jour pour jour, les p'tits gars de Croix de Savoie s'imposent 2-0.

Accident de parcours ? Sans doute. Victorieux largement de Sochaux puis de Rennes, les hommes de Laurent Blanc ont repris leur marche triomphale en championnat ; la seconde défaite de la saison en Ligue des Champions contres Benfica dans un match sans grand enjeu avec une équipe bis semble anecdotique.

Bref, on ne peut pas dire qu'on doute de ses qualités à Paris, et on aurait tort.


2- L’effectif

Les dix rencontres disputées par le PSG depuis la dernière fois l'ont été dans la continuité du début de saison : le onze Sirigu - van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Thiago Motta, Verratti, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi est la formation de base autour de laquelle tricote Laurent Blanc en fonction des matches et des besoins du turn-over, incarné surtout par Marquinhos (défense centrale), Jallet et Digne (latéraux), Rabiot (milieu), Lucas Moura, Menez et Pastore (offensifs). Papus Camara se fait de plus en plus rare ; et on a découvert le jeune Traoré en latéral droit lors du dernier match de C1.

L'équipe possible :
Si on retire Sirigu, Alex, Jallet, Maxwell et Ibrahimovic, absents ce soir, on se dirige vers une équipe :
Douchez - van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva, Digne - Motta, Verratti, Matuidi - Lucas, Cavani, Lavezzi. A moins que Blanc ne décide de laisser du temps de jeu à Menez, Rabiot ou Papus Camara.


3– Souviens-toi la dernière fois

Il y a moins de deux mois, l'ASSE était tout près de l'emporter. Le plan de jeu est parfait : Sainté bloque les offensives parisiennes à merveille, et arrive à exploiter la seule faille du bloc de Laurent Blanc, les côtés. Au fur et à mesure de la première mi-temps, l'ASSE prend la mesure de Paris, et mène logiquement au score. Le début de deuxième période est l'avenant. Rapidement, le second but est marqué - la victoire est promise.

A la 58', Lemoine est expulsé. C'est le tournant du match. A 10, la belle assurance stéphanoise s'effondre ; le PSG entame une attaque-défense qui aboutira à l'égalisation au bout des arrêts de jeu sur un coup de chance. 2-2, le scénario du match était contre nous.