Faisons fi de la chance afin que l'amiral de l'histoire soit sauf... ou presque
L'Ivre III
Chat-pitre 70
Vert-c'est 3
ASSE-USBCO : 0-1


De nombreux supporters boursoufflés de miroir-culture glace m'écrivent pour me demander à quoi pense Roland quand il se regarde dans un miroir. Ne devraient-ils pas plutôt se demander ce que pense le miroir quand il voit Roland ? Un miroir, ça réfléchit... Et finalement, comme vous, je préfère ne pas savoir...

C'est aussi pour cela que je ne vais plus au match, pour ne pas savoir, mon psy me l'a interdit. J'envoie les élus en polos à ma place.
Et c'est mon pauvre Roland qui se coltine les quolibets et viles insultes carcérales.

- Laisse Bernard... Ça ne m'atteint pas. Et j'ai toujours mon miroir sur moi pour me rassurer !
- Fais voir ton miroir...
- Mais qu'à toi alors, hein !
[Roland R. sort un miroir de poche sur lequel est collée une photo de l'Abbé Pierre...]
- Tu crois que ça m'irait bien la barbe Bernard ?

Pourtant, avec un peu de chance... Roland n'aurait pas eu à subir tout cela après le match face à Boulogne sur Mer...
[retour sur Landrin qui sans conclure, pénètre d'un coup sec le bois de Boulogne]

Mais la chance, ce n'est pas la marque de l'ASSE. Nous la fuyons, nous refusons de lui devoir notre salut, ce serait trop facile !
Un certain  Guy R. a fait référence à Napoléon qui choisissait ses généraux sur des critères objectifs, mais il demandait toujours aussi : "A-t-il de la chance ?"
Nous, on préfère miser ailleurs, pour que le nouveau joueur soit en harmonie avec le club et éviter les coups de Trafalgar ! Ainsi, un attaquant qui aura des statistiques du style : un but maxi tous les 25 matches, on prend !

- Bonne recrue aussi ce Nelson !
- Gelson, Roland, Gelson ! Mais on prend aussi l'eau avec lui...

Étonnant, non ?