Mon cœur bat Lens
Je n’ai pas vu Toulouse. Je n’ai pas vu Auxerre. Mauvais supporter, me dis-je. Avant ces quatre points, j’ai vu Marseille et j’ai ressenti le poignard bienfaiteur de Dernis. L’honneur est sauf. L’honneur, notre prochain adversaire, le RCL, semblait l’avoir perdu. Comme si Lens avait chopé une MST (Manque Souvent de Tranchant), issue d’une saison dernière décevante ou d’un début de saison qui sentait trop le Guy roussi.
Alors, j’ai failli entonner, comme beaucoup, le refrain « Qui c’est les meilleurs pour relancer les grabataires, c’est les Verts ! », tant on a le chic (et pas cher) pour donner des points aux grands brûlés de notre championnat. Et puis non. Cette fois, nous n'y sommes pour rien. C’est Monaco, autre équipe à hospitaliser d’urgence, qui nous pique notre rôle favori. Pas grand-chose à redire, en Coupe de la Ligue, Lens, sans fouetter un chat, a mérité sa qualif’, avec notamment un grand Coulibaly (sera-t-il le S. Keita de l’an dernier, mais pas au même poste ?), une paire Kovacevic / Bisevac, qui en fâchera plus d’un cette saison, et un Juju fort moyen… JPP a revu son organisation, passant à un 4-3-3, soluble dans un 4-5-1 quand il faut faire le dos rond. Bref, faudra perf’ Forez. Derrière, Tavla, Nivaldo, Janot et Sall ont intérêt à faire un match propre. Trois matches sans prendre de but, y a un rang à tenir.
Allez (les Verts), je vais laisser parler ma fibre chtie : si c’est 3-3 comme l’an dernier (avec un autre scénario si possible), je signe de suite. J’aime bien Lens, mais faut pas pousser. Oui, mon cœur bat Lens…