Sylvain Kastendeuch, qui sera présent jeudi à Geoffroy-Guichard et dimanche à Saint-Symphorien, nous a livré ses impressions avant cette double confrontation entre ses anciens clubs.
Que deviens-tu Sylvain depuis que tu as quitté l’UNFP l'année dernière 2023 ?
Je suis sur des projets un petit peu privés pour l’instant, sur des choses hors football. Sinon je suis en discussion sur d’autres projets concernant le foot donc en attente présentement. Si tu me le permets, je préfère ne pas développer.
Je ne te le permets pas !
(Rires) Et bien je vais me le permettre alors, en l’état je préfère que ça reste confidentiel.
En tout cas je sais déjà ce que tu feras le 27 juin !
(Sourires). C’est une fierté, un honneur d’avoir été choisi pour porter ce jour-là la flamme olympique. C’est une belle marque de reconnaissance. Je pense que c’est la récompense d’un comportement irréprochable pendant toute ma carrière et après. Je suis très honoré de porter cette flamme à Metz, la ville où j’ai passé le plus de temps et où j’habite toujours. J’ai toujours habité Metz depuis que je suis revenu. Même en travaillant à l’UNFP, je faisais les allers-retours. J’ai été choisi par la Mairie de Metz pour porter le flamme, j’ai hâte d’y être. Ça se passera en centre-ville. Le circuit est connu mais je ne sais pas encore la part qui va m’être attribuée. Il y a encore une part de mystère sur l’endroit et l’heure exacts.
Tout dépend si Jean-Michel Larqué égarera la torche car il est censé porter la flamme à Sainté 5 jours avant toi.
Ce serait mieux qu’il ne la perde pas ! (rires)
C’est lui qui t’a poussé à quitter Sainté en 1993 alors que tu formais une super charnière avec Jean-Pierre Cyprien. Tu lui en veux encore ou cette cicatrice est refermée depuis longtemps ?
C’est refermé depuis longtemps. De toute façon, il faut éviter de vivre avec des regrets ou de la rancœur car ce ne sont pas des moteurs intéressants. Très rapidement, j’ai tourné la page car en effet je subissais complètement la situation. Ce n’était pas mon choix, bien au contraire. Je me sentais très bien à Sainté. On était vraiment sur une pente très ascendante quand la rupture s’est produite. Je suis parti avec un sentiment d’injustice mais en même temps avec le sentiment du devoir accompli.
Par rapport au plan que m’avait proposé André Laurent quand il m’avait recruté, on était dans les temps. J’avais signé 4 ans, je pense que la 4e année aurait certainement été la plus belle. On était sur une progression constante. Je n’en veux pas à Larqué, je pense qu’il a saisi une opportunité à ce moment-là, il a joué sa carte perso. J’ai dû quitter Sainté pour Toulouse et ça m’a permis ensuite de revenir à Metz. C’est pour ça qu’au final je n’ai aucun regret. Mais ce qui est sûr, c’est que les trois ans que j’ai passés chez les Verts sont restés gravés dans la mémoire. Malgré des débuts un peu compliqués collectivement, j’y ai trouvé ce que je cherchais.
Tu as laissé de très bons souvenirs aux supporters stéphanois. Quand tu es revenu à Geoffroy avec les Grenats en 1996 et que tu as marqué devant le Kop Nord un penalty qui condamnait quasiment les Verts à la relégation, tu n’as pas fêté ton but et t’es même excusé des deux mains. Un geste très classe qui tranche avec les chants d’un Loïs Diony ou les chambrages d’un Georges Mikautadze... On n’a pas oublié ton élégance, ton fair-play.
C’est gentil. J’ai toujours mis en avant le comportement, des valeurs comme le respect, la solidarité, le collectif. Les clubs qui m’ont fait confiance le savaient, les supporters le sentaient. Je n’ai jamais pris de carton rouge dans ma carrière alors que je jouais en défense et que j’ai quand même quelques matches en pro à mon actif [577 en L1, Alain Giresse est le seul joueur de champ à en compter davantage, ndp2].
Si Jean-Mimi ne t’avait pas bouté hors de Sainté, vu ton professionnalisme, tu serais encore titulaire aujourd’hui dans la défense stéphanoise et prêt à jouer les barrages contre les Grenats. Même si t’as aujourd’hui 60 ans, je suis sûr que tu ne laisses rien passer !
(Rires) Du coup ça m’aurait permis de passer encore plus de temps à Sainté qu’ici à Metz. On ne réécrit pas l’histoire. Il y a des évènements négatifs qui te conduisent à rebondir et à vivre ensuite d’autres moments positifs. C’est ce que j’ai retrouvé en retournant à Metz après ma saison toulousaine. Ça a correspondu en plus à une bonne période du FC Metz. De 1994 à 2001, il y a eu de bons moments. On a fini vice-champion, on a gagné la Coupe de la Ligue contre Lyon. Aujourd’hui, à l’heure où on se parle, ce n’est ni le palmarès, ni les titres, ni le nombre de matches que j’ai faits qui priment. C’est davantage les rencontres, le fait d’avoir mis en avant des valeurs auxquelles je suis attaché.
Parmi ses valeurs, il y a ta fidélité au FC Metz, que tu es encore allé voir toute la saison à Saint-Symphorien. Cette saison des Grenats a été assez chaotique !
Disons que ça a été un peu les montagnes russes. La saison a démarré par une très lourde défaite à Rennes mais ensuite le FC Metz a connu un bon cycle, avec notamment un nul intéressant contre Marseille et une victoire à Lens. Ensuite il y a eu un cycle de 4 défaites consécutives. Puis une série de 4 matches sans défaite, avec notamment de belles victoires contre Nantes et Lorient et un bon nul à Lyon.
Mais de décembre à février inclus, on a vécu 3 mois terribles : le FC Metz n’a pris qu’un point en 10 matches. Heureusement derrière il y a eu 2 victoires avant une nouvelle rechute. Après il y a eu 2 succès d’affilée. A l’issue de la 30e journée et de la victoire au Havre, Metz était 15e et pouvait espérer se sauver sans avoir besoin de faire les barrages. Mais les 4 dernières journée se sont soldées par autant de défaites. Metz a pourtant mené au score contre Lille, Rennes et à Strasbourg…
Il y a vraiment un sentiment d’inabouti. Il y avait véritablement la place pour se maintenir comme je l’avais dit au président Bernard Serin il y a quelques semaines déjà quand il n’y avait plus beaucoup de confiance. Je sentais qu’ils avaient les moyens d’être mieux que d’autres clubs. J’ai vu quasiment tous les matches de la saison à Saint-Symphorien, je n’ai pas trouvé les Grenats inférieurs à pas mal d’équipes.
Ce qui a permis au FC Metz d’au moins sauver les barrages, c’est le retour de Georges Mikautadze. Avant de partir à l’Ajax à la fin du mercato estival, il avait mis le 2e but messin du nul contre l’OM. Deux jours avant de partir à Amsterdam, c’est lui aussi qui avait inscrit l’unique but de la victoire à Clermont. Depuis qu’il est revenu au FC Metz en début d’année, il a mis 11 buts. Il a notamment été le grand artisan des 2 derniers succès décrochés cette saison par les Grenats. Il a mis en effet un doublé contre Lens avant de donner la victoire à son équipe au Havre. C’est vraiment un joueur décisif et talentueux, doté de grandes qualités techniques. C’est lui qui a porté l’équipe. Il lui a permis de sauver dans un premier temps les barrages.
Y’a que ce joueur né dans la banlieue et formé chez les vilains qui a du talent dans cette équipe ?
Georges est au-dessus du lot mais il y a potentiellement dans cette équipe beaucoup de bons joueurs. Le souci, c’est qu’ils manquent de régularité. Le potentiel, ils l’ont. Quasiment tous les Grenats ont le niveau de la Ligue 1 à mon sens, que ce soit derrière, au milieu ou devant. Mais c’est vrai que le seul joueur qui montre régulièrement le niveau de la Ligue 1, le haut niveau de la Ligue 1 même, c’est Georges. Mais je n’en démords pas, individuellement il y a du bon potentiel dans cette équipe. C’est d’ailleurs pour ça que j’étais optimiste quant à ses chances de s’en tirer sans avoir à passer par les barrages. Il y a quand même beaucoup de joueurs qui ont de belles qualités.
Lesquels par exemple ?
Écoute, si on passe en revue l’équipe, je pense qu’Oukidja fait dans l’ensemble une belle saison. C’est un gardien qui est capable sur quelques matches lui aussi de porter l’équipe et de sauver parfois l’équipe par ses arrêts, en gagnant des points. Le latéral gauche Mathieu Udol, en tant que capitaine, a plutôt bien rempli son rôle. Il y a une charnière de trentenaires que je surveille évidemment avec mon passé à ce poste. Hérelle et Traoré sont des joueurs d’expérience. A droite, ça a été un peu plus irrégulier car Colin s’est partagé le poste avec un ou deux autres joueurs.
Au milieu j’aime bien Lamine Camara. C’est un jeune de 20 ans qui vient de Dakar et qui a un gros potentiel. Devant, il y a Georges, évidemment. Et sur les côtés tu as Sabaly, de temps en temps Jallow et Van den Kerkhof. Il y a aussi un jeune ailier gauche sénégalais qui a gagné du temps de jeu en cette fin de saison, Diallo. Personnellement je trouve que tous ces joueurs ont un potentiel de Ligue 1, ils l’ont prouvé mais hélas - à part Georges bien sûr - de manière un peu trop irrégulière.
Le FC Metz a perdu pas moins de 22 points après avoir ouvert le score cette saison ! Tu les sens friables et vulnérables, ces Grenats ?
Quand on n’est pas à l’intérieur, c’est dur de tirer des enseignements. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont lâché par mal de points en fin de match. A Strasbourg, ils menaient 1-0 à la fin du temps règlementaire et ont pris coup sur coup deux buts dans le temps additionnel. Contre Rennes, ils ont mené deux fois au score mais ont perdu à la 93e. C’est sûr que ça traduit une certaine fébrilité. Plusieurs fois les Grenats n’ont pas réussi à terminer le travail. Ça traduit le fait que collectivement, à un moment donné, ça s’effrite un peu. Ils n’arrivent pas à garder cette belle cohésion en fin de match, ça leur a coûté quelques points et ça les oblige à disputer ces barrages.
Comment caractériserais-tu ce FC Metz sauce Bölöni ?
C'est une équipe qui n’a pas une grosse maîtrise du ballon. C’est un euphémisme car c’est l’équipe qui a eu le moins le ballon. Je crois qu’elle ne l’aura eu que 35% du temps cette saison de L1. Après, je ne sais pas si c’est assumé, si c’est voulu, si c’est préparé, si ce sont les circonstances qui font qu’ils ont aussi peu le ballon. Les Grenats sont plus à l’aise quand ils sont un peu sur un football de transition et qu’ils peuvent placer des contre-attaques, c’est certain ! Subir ne leur fait pas peur. Par contre si l’adversaire laisse le ballon et joue à la messine, c’est plus compliqué. Les Messins ont des difficultés à faire le jeu. Mais bon, c’est un peu le propre des équipes qui doutent au fur et à mesure de la saison…
Tu l’as rappelé, les Grenats ont très mal fini le championnat, ils restent sur une série de 4 défaites consécutives. Tu les sens à même d’inverser cette mauvaise dynamique et de se ressaisir lors des barrages ?
Oui, c’est possible. Cela fait plus de 8 jours que le championnat est fini maintenant. Ils ont certainement dû chercher à se laver les têtes, à se régénérer mentalement et physiquement, un peu comme les Verts l’ont fait après leur défaite à Quevilly et avant leur match de play-off contre Rodez. Les Messins vont aborder ces barrages avec deux petits avantages : ils n’ont pas eu de match de play-off à jouer et ils jouent le match retour à domicile. Les barrages ont été institués comme ça, pour privilégier un peu l’équipe de Ligue 1. Après, Sainté l’a hélas appris à ses dépens il y a deux ans, une équipe de Ligue 2 peut quand même franchir ce barrage. Auxerre l’a fait. Mais je pense que depuis ce match perdu contre Paris, Metz s’est efforcé de retrouver le moral, de remettre les compteurs à zéro et de se créer en interne une dynamique positive.
Ils vont devoir défier une équipe stéphanoise revigorée par son probant succès contre une équipe de Rodez certes bien émoussée. Que t’inspire l’ASSE ? T’as un peu suivi les Verts cette saison ?
Pas qu’un peu, j’ai beaucoup suivi les Verts, j’ai vu pas mal de leurs matches à la télé. Eux aussi ont connu les montagnes russes cette saison. Après avoir perdu leurs deux premiers matches, ils ont été invaincus pendant dix journées. Pendant cette période, en septembre octobre, ils ont gagné beaucoup de matches. Mais ensuite ils ont perdu cinq fois de suite, cette série a d’ailleurs été fatale à Laurent Batlles.
Ils ont fait ensuite fait une superbe remontée. Sous les ordres d’Olivier Dall’Oglio, ils ont dû remporter une douzaine de matches. Mais alors qu’ils avaient pris la 2e place à Angers, ils ont flanché sur la fin en ne prenant que 2 points lors des 3 dernières journées. C’est vraiment dommage qu’ils n’aient pas réussi à décrocher cette montée directe. C’est un peu rageant, les Verts avaient les cartes en mains. Moi ça m’aurait bien arrangé que Metz se maintienne directement et que Sainté monte directement. Pour moi, ça aurait été l’idéal, c’était le scénario rêvé. Malheureusement, les deux clubs se rencontrent…
Quels sont les atouts dont dispose l’ASSE à tes yeux ?
Déjà, il faut dire un mot de l'entraîneur. Olivier Dall’Oglio a réussi à recréer une dynamique en arrivant, ce n’était pas évident quand il est arrivé en décembre. Je pense qu’un gros travail a été effectué. Ce barrage s'annonce très indécis. Il y a des joueurs de qualité dans cet effectif stéphanois. J’ai bien sûr relevé que l’ASSE a fini avec la meilleure défense du championnat. A mon ancien ancien poste, en défense centrale, j’ai noté que l’ASSE dispose de trois joueurs de qualité. Il n’a pas été aligné contre Rodez mais moi j’aime bien quand Briançon est de la partie. Il tient bien son rôle de capitaine et il a un style différent des deux autres, Nadé et Batubinsika. Quand il est avec l’un des deux, quel que soit celui qui l’accompagne, c’est une charnière de qualité. Mais quand Briançon n’est pas là, on se rend compte que c’est aussi solide.
Il y a pas mal d’autres joueurs que j’apprécie du côté de Sainté. Cafaro et Chambost par exemple. Je trouve qu’ils animent pas mal le jeu de leur équipe. Ce sont deux garçons pétillants. Dans cette Ligue 2 qui est parfois bien, bien physique, ils apportent cette note technique, cette fantaisie. J’aime bien aussi Aïmen Moueffek. Quand il est en forme, c’est vraiment un bon élément. Il est très généreux dans les efforts. Dans l’entrejeu, l’ASSE a également des joueurs expérimentés comme Tardieu et Monconduit. Ils stabilisent le milieu et font bien le lien entre la défense et l’attaque. Et devant Sainté a un joueur très performant en la personne d’Irvin Cardona, qui a déjà mis 9 buts depuis qu’il a rejoint le club début janvier. Les Verts ont vraiment une belle équipe qui mérite de faire au moins les barrages.
Pour la 7e fois d’affilée et pour la 8e fois de la saison, les Verts joueront à guichets fermés ce jeudi. Y a-t-il le même engouement du côté des supporters des Grenats ?
Oui, ça va être à guichets fermés ce dimanche à Saint-Symphorien. Forcément, du fait de la capacité respective des stades, il y a aura un peu moins de monde à Metz qu’à Sainté mais ça va être chaud aussi ce dimanche. Les supporters messins seront à fond derrière leur équipe, il y aura une belle mobilisation. Aucun doute là-dessus ! Après, tout va dépendre du match aller. L’ambiance dépendra aussi de ce qui va se passer trois jours plus tôt dans le Chaudron. Ce qui est sûr, c’est que Saint-Symphorien sera archi-plein. Les 26 000 ou 27 000 spectateurs vont faire du bruit, il faut que les Stéphanois s’attendent à une chaude réception.
Quelle sera la clé de ce barrage ? C’est le mental avant tout qui fera la différence ?
Le mental peut jouer, bien sûr, mais je pense que ce sont avant tout le ou les attaquants qui feront la différence. Ce n’est pas très original ce que je vais te dire mais je pense que c’est l’équipe qui parviendra à marquer qui s’imposera.
Metz a son Miko, Sainté a son Cardo, espérons qu’il ne sera pas carbo ! Le fait que les Verts aient eu moins de jours de récupération pour aborder ce barrage, tu penses que ça peut jouer ?
Les Verts auront quand même eu 6 jours pour préparer le barrage aller alors que les Ruthénois ont dû jouer à Sainté 3 jours après leur premier match de play-off contre Paris. Je pense que ce jeudi, les Verts auront de l’énergie suffisante voire débordante. Comme tu l’as souligné, avec le public derrière, ça va pousser. Je pense que c’est plutôt l’enchaînement qui peut être problématique pour Saint-Etienne, le match retour. C’est pour ça que le match aller à mon avis va être le plus décisif. Sainté risque d’arriver à Metz un peu moins frais à cause du cumul des rencontres. En tout cas le match aller va être hyper important.
Si l’issue de ce barrage est incertaine, il ne fait plus guère de doutes que l’ASSE va enfin être officiellement vendue courant juin, fort probablement dès la semaine prochaine. Comme l’avait rapporté à l’époque Le Progrès, tu avais dit à ton ancien président stéphanois André Laurent le 13 juin dernier à la brasserie de Geoffroy-Guichard : "J’ai entendu dire que les actionnaires actuels n’étaient pas forcément décidés à garder coûte que coûte l’A.S. Saint-Étienne. Si cela vous dit président, passez-moi un petit coup de fil et l’on verra ce que l’on peut faire… ou refaire." Le 19 avril dernier, le quotidien régional nous a appris que tu faisais partie d’un projet de rachat de l’ASSE qui avait été retoqué. Qui portait ce projet ? André Laurent, Norodom Ravichak, Olivier Markarian, Santiago Cucci et Michaël Benabou, Hubert Patural, Serge Bueno, Jacques Pauly, Charly Chaker, Timothée Chalamet, Jean-Michel Larqué ?
(Rires) J’ai accompagné assez brièvement un projet mais je ne peux pas en dire plus, ça doit rester confidentiel. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à un moment on n’était pas loin de pouvoir étudier de plus près le dossier. On a échoué à la dernière étape qui était de rentrer dans la data room. Ce qui est sûr c’est que ça m’a intéressé et d’ailleurs ça m’intéresse toujours. Là, il y a une nouvelle équipe qui semble arriver mais je suis toujours libre s’il y a des besoins.
As-tu un avis sur le projet qui a été choisi ?
Il a de très belles références. A la fois le propriétaire et celui qui va porter de manière exécutive le projet ont des références. Larry Tanenbaum a déjà investi dans d’autres sports notamment au Canada avec pas mal de réussite. Le président exécutif, Ivan Gazidis, a été dirigeant à Arsenal et au Milan AC. Il a forcément une belle expérience. C’est prometteur.
Tu es fair-play en affaires comme tu l’étais sur le terrain, Sylvain !
Bien sûr ! Si c’est pour le bien de l’ASSE et que les présidents actuels Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont choisi ce projet-là plutôt que d’autres, c’est qu’ils doivent avoir leurs raisons. Il faut souhaiter que ça fonctionne et que ce projet permettra aux Verts de nourrir de nouvelles ambitions, de rejouer le haut de tableau en Ligue 1 d’ici quelques années et de revivre des aventures européennes. C’est tout le mal que je leur souhaite !
Merci à Sylvain pour sa disponibilité