L'entraîneur auxerrois Christophe Pélissier, qui retrouvera plusieurs de ses anciens joueurs ce samedi soir à l'occasion de la réception des Verts, s'est confié à Poteaux Carrés avant ce match de la 14e journée de L2.


Selon Opta, l’AJA a touché 21 fois les montants en 2023. Vous êtes maudits comme on l’a été sous tes yeux le mercredi 12 mai 1976 ?

Pourtant les poteaux ne sont plus carrés… (sourires) C’est vrai qu’on n’a pas trop de réussite. Ça ne se joue pas à grand-chose, notamment lors de notre dernier match à la maison contre Dunkerque quand on a tapé trois fois sur les barres. Je ne sais pas si c'est une malédiction, il faut espérer que le ballon passe cinq centimètres plus à l’intérieur pour que ça rentre maintenant.

Bakary Sako se cache sans doute derrière tous ces poteaux. Il les avait touchés 10 fois avec Sainté lors de la saison 2011-2012. C’est lui qui fait du spécifique avec tes attaquants en fait, pas Djibril Cissé !

Non, non ! (rires)

Ce manque de réussite explique-t-il que l’AJA n’ait pris qu’un point sur les trois derniers matches ?

Il ne faut pas se cacher derrière ça. Si on n’a pris qu’un point, c’est que l’on est moins performant dans tous les domaines, défensivement comment offensivement. Comme c’est un championnat qui est très difficile, où les équipes sont très proches les unes des autres… On n’a pris qu’un point lors des trois derniers matches alors qu’on avait l’occasion dans la configuration des matches d’en prendre neuf.

C’est comme ça, il faut regarder devant. On dit qu’on est en manque de réussite et paradoxalement on a la meilleure attaque. On se dit que si en plus on avait de la réussite, on aurait marqué encore plus et qu’on aurait plus de points. Il ne faut pas se cacher derrière ça. A l’heure actuelle, ce n’est pas une bonne période pour nous, ça arrive dans une saison. Il faut relever la tête et comme je le dis souvent, se taire et travailler.

Tu sens que ton groupe reste serein et positif malgré la mauvaise passe qu’il traverse ?

Il y a la lecture des matches. Quand on regarde nos trois dernières rencontres, on ne prend qu’un point avec 65% de possession. On frappe plus de 20 fois au but contre Dunkerque, lundi à Guingamp on a frappé 15 fois. A Caen, autant. On se crée beaucoup d’occasions. Si on ne s’en procurait pas, si on ne produisait pas de jeu, on pourrait être inquiet.

Là, on est dans une crise de résultats, c’est évident, par rapport à ce que l’on a fait sur le début de saison. Maintenant, je le savais qu’on aurait des moments difficiles. C’est un groupe qui est en reconstruction. J’étais même surpris qu’on démarre aussi fort au niveau de notre harmonie collective. Ça fait partie des moments où il y a des joueurs qui sont un peu moins bien, des joueurs qui étaient en sélection et qui sont revenus.

C’est un tout. De toute façon, une saison n’est jamais linéaire. Moi ce qui m’importe c’est que l’on garde le contenu de ce que l’on fait à l’heure actuelle, en étant plus efficace dans les deux surfaces. Après, on sait que parfois les résultats… Entre le 1-0 pour soi et le 1-0 contre soi, ça ne se joue à pas grand-chose. A nous de faire tourner les choses dans le bon sens.

Quel bilan dresses-tu de ce premier tiers de saison ?

Le bilan est positif par rapport au contenu, par rapport à ce qu’on fait. Je suis même surpris qu’on ait pu trouver rapidement cette harmonie d’équipe, cette qualité de jeu. Ce premier tiers me convient tout à fait. On se crée beaucoup d’occases, on marque des buts. Et quand on marque des buts, on est souvent récompensé. On sait nos axes de progression, on travaille pour combler nos lacunes.

Avant d’aller gagner 4-1 à Valenciennes lors de la 1ère journée de L2, tu as déclaré en conférence de presse : "L’exemple de Saint-Étienne l’année dernière doit nous alerter. Une équipe avec la qualité de Saint-Étienne a eu du mal à se remettre vite au niveau de Ligue 2. Elle a été performante sur la seconde partie de saison mais ce n’est jamais facile d’évacuer une descente. » Auxerre a mis près de 10 ans pour retrouver l’élite et malgré tes efforts a fait l’ascenseur dans la foulée. L’AJA a-telle mieux digéré que l’ASSE sa descente ? Toi qui n’avais jusqu’alors connu que des réussites dans ta carrière, des montées et/ou des maintiens avec Revel, Luzenac, Amiens et Lorient, comment as-tu vécu ce premier échec ?

La force du club d’Auxerre, c’est qu’il n’y a pas eu du tout de traumatisme. Malheureusement pour Saint-Étienne, les Verts sont descendus au bout du bout à l’issue de ce barrage contre Auxerre justement. Je pense que cette arrivée en Ligue 2 n’a pas été programmée du côté des Verts. Quand je suis arrivé à l’AJA la saison passée après 12 journées de L1, l’AJA était 18e avec 1 point d’avance sur les 2 derniers.

La seconde partie de saison, on a essayé de mettre en place un effectif au goût de la Ligue 1. C’était difficile mais après avoir compté 9 points de retard, on est mort pour un petit point à la fin. On a été à la bagarre jusqu’au bout et au final on termine un point derrière Nantes. Bien sûr tout le monde était déçu qu’on descende mais à la fois le club et moi, on n’a pas vécu ça comme un traumatisme.

Personnellement, je suis arrivé à l’AJA en tant que « pompier de service », cela ne m’était jamais arrivé. Mais là on repart sur un projet. Quand on est reparti, j’ai dit aux joueurs qui restaient : « attention, vous arrivez de la Ligue 1, l’année dernière c’est arrivé à Sainté, tout le monde pensait que ça allait être facile mais si on a le moindre déficit sur le plan mental on se fait punir en Ligue 2 ». J’ai pris l’exemple des Verts qui ont connu une première partie de saison très difficile.

On sait que lorsqu’on descend, il y a des joueurs qui sont là physiquement mais pas mentalement. Ils veulent partir, ci et ça… On a connu ça aussi. C’est pour ça que j’étais surpris qu’on ait pu trouver une harmonie collective assez rapide. Nous, on n’est pas plus fort que les autres. Dans le vestiaire, pendant la préparation, beaucoup de joueurs voulaient partir. Je crois que Laurent a dit que la différence qu’il y avait entre cette année et l’année dernière à l’ASSE, c’est que l’année dernière tout le monde voulait partir et cette année tout le monde voulait rester.

Chez nous aussi, il ne faut pas se mentir, de l’année dernière ceux qui auraient eu l’opportunité de partir en Ligue 1, ils l’auraient saisie. Quand on est coach, il faut prendre ça en considération. Quand pendant la préparation t’as des joueurs qui sont là mais mentalement un peu ailleurs, ce n’est jamais facile à gérer. J’ai de suite alerté et il se trouve que le groupe a été réceptif. Il y a des jeunes qui sont montés du centre et qui ont apporté un peu de dynamisme sur des séances d’entraînement en début de saison. On est arrivé, le club dans son ensemble a bien géré cette situation et ça explique qu’on ait pu démarrer correctement la Ligue 2.

Il y a eu moins de mouvements à l’intersaison de l’AJA cet été qu’à l’ASSE l’été précédent, non ? En tout cas t’as pu garder une ossature de joueurs fiables alors que Lolo a dû quasiment repartir d’une feuille vierge… Quasiment aucun joueur de l’effectif stéphanois actuel n’a connu la descente.

Il ne faut pas oublier quand même qu’à l’AJA, on a eu 17 joueurs qui sont partis. Ce n’est pas rien ! Après, il est vrai qu’on a pu garder l’ossature qu’on voulait garder. Le club a très bien travaillé en ce sens. Un garçon comme Gauthier Hein par exemple était sollicité mais le club a su le garder. Jubal et Gaëtan Perrin, c’est la même chose. C’est l’ensemble du club qui a été performant.

Depuis le début de saison, ton équipe a marqué 2 fois plus de buts que Sainté (25 contre 13) mais en encaissé 2 fois plus (14 contre 7). Ça t’inspire quoi ?

Ça m’inspire qu’on a un jeu porté vers l’avant. Et quand on joue, obligatoirement on s’expose et on se fait punir. C’est à nous de trouver un meilleur équilibre. C’est vrai que d’avoir la meilleure attaque en produisant du jeu, c’est plaisant, le public nous le renvoie bien. Maintenant on sait que dans tous les championnats et en particulier en Ligue 2, les meilleures défenses sont devant. On doit faire mieux là-dessus.

Lors de ta dernière saison lorientaise, et même lors de ta saison dernière à Auxerre, on t’a collé l’étiquette d’un entraîneur peu joueur et défensif. En février dernier, ton prédécesseur Jean-Marc Furlan a déclaré sur le site Ma Ligue 2 : « A Auxerre, il y en a 4-5 qui n’ont pas adhéré au coach qui est arrivé. Ils se sont barrés. C'est le cas de Quentin Bernard, de Gaëtan Charbonnier aussi (…) Gaëtan Charbonnier m’a dit : "Tiens, j’ai regardé le match d’Auxerre à Lorient. Ils ont gagné 1-0 mais c’est une catastrophe ». Es-tu touché par ces critiques ? Cette interview t'a fait mal ?

Pas du tout. Quand on sait de qui ça vient déjà… Bon, on fait abstraction. A un moment donné, il y a toujours un rapport de force qui s’installe. Quand on est en Ligue 1 et un club Auxerre l’année dernière avec l’effectif qu’il y avait. Quand on arrive et qu’on voit qu’ils prennent plusieurs buts tous les week-ends, il faut faire quelque chose. Et c’est en faisant quelque chose qu’on s’est sauvé. Enfin, qu’on a failli se sauver. Cette saison, l’AJA a la meilleure attaque du championnat. Si j’étais un entraîneur défensif… Quand j’étais à Amiens, on marquait des buts. A Lorient quand on est monté, même quand on s’est maintenu. Moffi a mis 15 buts, Wissa a pas mal marqué aussi. On jouait de l’avant.

Tu ne comptais pas sur Gaëtan Charbonnier à Auxerre ?

Je ne l’ai eu que deux ou trois semaines en fait. Dès que je suis arrivé, il m’a fait comprendre qu’il voulait aller sur un autre challenge. Il m’avait parlé d’un challenge au Havre car ça le faisait kiffer de jouer la montée en Ligue 2. Après, je pense qu’il y a d’autres choses qui l’ont finalement amené à Saint-Étienne. Il savait qu’en Ligue 1, ça allait être dur pour lui et que la Ligue 2 allait être un championnat plus propice à ses qualités. Il savait qu’en L1 on allait avoir peu de possession, qu’on allait récupérer le ballon un peu plus bas et évoluer sur du jeu de transition. Il savait que ça ne correspondait pas à ses qualités, il en a d’autres bien sûr. Il est finalement parti à l’ASSE et a contribué au renouveau des Verts, tant mieux pour lui et pour les Verts !

Il a été en effet l’un des premiers artisans du redressement stéphanois la saison passée mais cette saison il est à la peine et tarde à retrouver son niveau. Redoutes-tu de le voir ouvrir son compteur buts à l’occasion de son retour à Auxerre ?

Il n’a pas encore marqué mais il faut parfois du temps pour se remettre de cette blessure. Il a quand même été titularisé 4 ou 5 fois cette saison et Laurent l’a fait entrer quasiment tous les autres matches. Il finira par retrouver le chemin des filets, j’espère juste que ce ne sera pas dès samedi…

Nous on espère que ce sera le cas. A moins que notre salut vienne d’un autre joueur que tu as eu plus longuement sous tes ordres. Lui aussi n’a pas encore marqué cette saison et doit se racheter car sa perte de balle lors du dernier match contre le Paris FC a été lourde de conséquences pour les Verts. Quels souvenirs gardes-tu de Stéphane Diarra ?

Stéphane, c’est un super garçon. On n’a pas eu de chance avec lui à Lorient car il s’est blessé 3 ou 4 fois. C’étaient des blessures musculaires donc ça a été compliqué. Stéphane est un garçon très attachant, très travailleur. Il a beaucoup de qualités de percussion et il doit franchir les étapes. Saint-Étienne, c’est le club idéal pour lui. Il va jouer dans un environnement où il faut que mentalement il soit fort. S’il arrive à franchir ce cap, ses qualités sur le terrain vont faire beaucoup de bien aux Verts.

Cette rencontre de la 14e journée va te permettre de recroiser trois autres de tes anciens joueurs : Léo Pétrot, Thomas Monconduit et Matthieu Dreyer.

Quand on parle d’environnement, je pense que Léo est à point nommé car il a été formé à l’ASSE. Quand on voit son engagement, sa détermination, sa fougue… Lorsqu’on est coach, c’est fabuleux d’avoir un Léo dans son vestiaire ! C’est un joueur très déterminé, très pointilleux dans tout ce qu’il met pour être performant. On parle souvent d’entraînement invisible, Léo est très à cheval là-dessus. C’est très carré, il est très pro. Je suis ravi de sa réussite et très content de l’avoir fait débuter en L1. Je l’ai lancé à Lens où il avait été très bon, et je l’ai à nouveau titularisé une vingtaine de fois cette saison-là.

Léo est un garçon très mature, très agréable à coacher. Je l’ai fait jouer le plus souvent axe gauche dans une défense à trois. Laurent l’a aussi fait jouer à ce poste et le fait jouer latéral gauche depuis qu’il est passé à une défense à quatre. J’avais pensé aussi mettre Léo à ce poste à l’époque où on avait un souci dans ce secteur. Léo sait s’adapter, il joue avec ses qualités. Quel que soit le poste qu’il occupe, on peut compter sur lui. Il y a des joueurs qui sont tellement concentrés et investis qu’ils font un bien énorme à l’équipe, qu’ils jouent dans l’axe ou sur un côté. Il a même marqué du pied droit contre Angers.

Je serai également heureux de revoir Thomas et Matthieu. J’ai partagé beaucoup de choses avec ces deux joueurs. Thomas avait pas mal apporté aux Verts, mais il a été perturbé par des blessures. Je m’attendais à ce qu’il joue davantage mais ce sont des choix de coach, ce n’est pas à moi de les commenter. Thomas reste un compétiteur, je sais qu’il va faire les efforts pour raccrocher les wagons. Il avait débuté la saison comme titulaire, ensuite il a été absent près de deux mois mais j’ai vu qu’il est entré en jeu lors des deux dernières victoires de Sainté, à Laval et contre Angers.

Tu avais titularisé Matthieu, Léo et Thomas la dernière fois que tu as affronté les Verts. Comme tu peux t’en douter, ce match est un épouvantable souvenir pour tous les supporters stéphanois.

Le fameux 6-2 ? C’est un match un peu fou car les Verts menaient 2-0 à la 40e minute. Denis Bouanga avait ouvert le score en début de match, Arnaud Nordin avait mis le but du break en milieu de première période. Il y a parfois des matches où il se passe des choses qui ne s’expliquent pas. On sent que le match nous échappe mais on renverse la table. Tout nous a réussi ce soir-là. Ce large et renversant succès a été pour nous le déclencheur du maintien, c’est clair !

Ce match fait partie des plus dingues de ma carrière d’entraîneur, c’est sûr. Mais le plus fou, c’est peut-être celui où on a battu le PSG 3-2. Paris menait 2-1 à 10 minutes de la fin mais on arrache la victoire dans le temps additionnel. Le score est moins spectaculaire que la victoire face aux Verts, mais on a renversé une très grosse équipe, celle des Neymar, Mbappé, Di Maria, Icardi et compagnie. J’ai bien aimé aussi le match qu’on a gagné avec Auxerre contre Lyon alors que l’OL menait à la mi-temps.

Nous aussi on l’a bien aimé ce match, davantage que celui du 8 avril 2022, je ne te le cache pas ! Perso je ne me suis toujours pas remis de ce 6-2. Tu t’attends au même résultat ce samedi soir à l’Abbé Deschamps ?

Ce serait très étonnant quand même ! On veut renouer avec la victoire, Saint-Etienne aussi après son petit faux-pas contre Paris. Chaque équipe va mettre le maximum de concentration, d’engagement, de détermination. Je m’attends à un match très disputé mais on ne sait pas ce qui va se passer. Parfois, des matches deviennent fous, parfois ils sont fermés. C’est difficile de se projeter.

L’ASSE fait partie des équipes qui visent la montée au même titre que 7 ou 8 autres équipes. On sait ce que représente l’ASSE dans le championnat français mais ça ne fait pas tout. Par rapport à l’année dernière, les Verts ont pris je trouve beaucoup de maturité dans leur jeu. Ils concèdent très peu d’occasions, prennent très peu de buts. Ce sont souvent les très bonnes recettes pour monter...

Laurent fait du bon travail, c’est quelqu’un que j’apprécie. On s’est côtoyé à Toulouse et je connais surtout bien son papa Gérard. Laurent a traversé des périodes compliquées à Sainté mais laisser travailler sur la durée les entraîneurs, c’est souvent gage de réussite. Cette saison l’ASSE est dans la course. J’ai connu aussi des moments difficiles à Lorient. Il y a des moments où tu ne vois pas le bout du tunnel et où tu parviens ensuite à enchaîner de bons résultats. Quand un club est patient, derrière en général les résultats suivent.

Le match de ce samedi oppose-t-il les deux principaux favoris pour la montée en L1 ?

Non, je me méfie de cette expression « favoris pour la montée. » Le quatrième reçoit le troisième, on n'a fait qu'un tiers de la saison. A la fin du championnat, la réalité du classement est là et on a ce que l’on mérite. On se concentre sur nous, on s’efforce d’être performants dans ce que l’on fait, on essaye d’être plus efficace dans tous les domaines. La réalité du moment, c’est qu’on reste sur trois matches sans victoire et que l’on a hâte de renouer avec le succès, si possible dès ce samedi. Que ce soit Saint-Etienne, Dunkerque, Quevilly ou Bastia, il faut prendre tous les adversaires avec la même concentration et la même humilité. On sait que contre Saint-Etienne ce sera dur mais c’est le cas aussi contre les autres équipes.

Après la triste défaite des Verts contre Paris, Lolo Batlles a évoqué un manque de jus et s’est demandé s’il avait bien fait de reconduire le onze qui avait battu Angers 5 jours plus tôt. C’est cette fois ton équipe qui aura deux journées de récup en moins. Tu vas faire tourner du coup ?

C’est vrai qu’on va à notre tour jouer le samedi après avoir joué lundi. Sachant que nous on a joué à Guingamp lundi, on est rentré dans la nuit donc le moindre temps de récupération se fait sans doute un petit peu plus sentir. C’est dommageable mais c’est pour tout le monde pareil, il faut s’adapter à la télé. Avec le staff on réfléchit sur le onze qu’on va aligner contre les Verts, on prendra la décision sur les joueurs concernés la veille du match. On espère avoir les forces nécessaires pour gagner samedi.

 

Merci à Christophe pour sa disponibilité