De retour à L'Etrat ce vendredi pour affronter son club formateur, le gardien de Bourg-Péronnas Anthony Maisonnial s'est confié à Poteaux Carrés.


Comment abordes-tu ton retour à la maison, Maiso ?

C’est un plaisir de revenir à L’Etrat pour jouer ce match contre Saint-Etienne. Je vais revoir quelques têtes que je connais. Je suis resté en contact Mickaël Nadé, Mahdi Camara. Avec Arnaud Nordin aussi mais il ne sera pas là vu qu’il est actuellement en équipe de France olympique. L’Etrat, ça va me rappeler plein de souvenirs, forcément car j’ai porté le maillot vert du CM2 jusqu’à mes 20 ans. Je garde de bons souvenirs de pas mal de coachs. J’ai pas mal de contacts avec Mickaël Dumas. J’arrive aussi à avoir de temps en temps Lionel Vaillant au téléphone. C’est avec lui que j’ai été champion de France U13 deux années de suite, la première j’étais surclassé et la seconde c’était avec les gars de ma génération 1996. Du coup j’ai aussi des nouvelles de Gilles Rodriguez.

Tu viens d'évoquer Mahdi, que t'inspire le parcours de celui qui est désormais capitaine de l’équipe première de l’ASSE ?

Je suis très content pour lui. C’est quelqu’un qui a toujours su travailler alors qu’à l’époque où j’étais là il ne s’entraînait même pas avec les pros. Je suis heureux de voir qu’il est récompensé de ses efforts. Mahdi, c’est un guerrier ! Il savait ce qu’il voulait, il était déterminé à rejoindre les pros. Il a tout donné pour y arriver. Il avait cet esprit de travail qui était au-dessus de beaucoup. Ça marche bien pour lui aussi parce qu’il est tombé sur un coach qui lui a fait confiance. On sent que Claude Puel compte beaucoup sur lui. Mahdi lui a rendu sur le terrain la confiance accordée par son coach.

Tu es sûr de jouer une mi-temps ce vendredi contre l’ASSE. Tu aurais pu affronter Sainté en Coupe de France mais René Girard à peine arrivé au Paris FC avait modifié la hiérarchie des gardiens en L2 et ne t’avait même pas convoqué pour ce match de prestige contre les Verts qui te tenait particulièrement à cœur. As-tu digéré cette éviction ?

Franchement, depuis que j’ai quitté Saint-Etienne, j’ai connu plusieurs épisodes difficiles. Il y a eu bien sûr mon passage au FC Sion, on a déjà eu l’occasion d’en parler longuement. En ce qui concerne mon expérience au PFC… Avant que Girard arrive, ça se passait plutôt bien pour moi. J’avais commencé à jouer à Bollaert fin septembre et j’avais enchaîné jusqu’à Noël. C’est sûr qu’on n’avait pas les bons résultats mais dans l’efficacité personnelle, c’était plutôt intéressant.

Un nouveau coach est arrivé, il a décidé de remettre les plus anciens sur le terrain. Les choix d’entraîneur, qu’on les comprenne ou pas, ça ne change pas grand-chose. Cette période n’a pas été évidente à vivre car j’avais le sentiment que pour moi, ça y est, ça avait vraiment démarré. J’avais joué 11 matches d’affilée en L2. Peut-être que si un autre coach que Girard était arrivé, j’aurais continué à jouer. Mais il y a eu ce choix de coach et j’ai dû me faire une raison.

Mentalement t’as dû accuser le coup. T’as un peu lâché à ce moment-là ou tu t’es accroché ?

Même si j’ai perdu ma place dans les buts au Paris FC, j’ai continué de me battre à l’entraînement. Malgré ce que peuvent dire les gens, je suis un travailleur, je suis un compétiteur. C’est sûr que des choses ne se sont pas très bien passées pour moi depuis que j’ai quitté l’ASSE. Mais on sait très bien que dans une carrière, tout ne peut pas être toujours tout rose. Pour moi les tout débuts s’étaient très bien passés à Saint-Etienne.

Après il y a eu des choix d’entraîneur, j’ai pensé que prendre une autre direction était la meilleure chose pour moi. Peut-être que ça a été une erreur mais j’ai 23 ans, pas 29. J’espère faire une très bonne saison en National 1 avec Bourg-en-Bresse.

T’as l’impression que ce club est à-même de relancer ta carrière ?

Oui, je sais qu’il y a un vrai projet dans ce club qui a l’ambition d’évoluer à un niveau supérieur. Pour moi c’est excitant de faire partie de ce projet. En plus ça me permet de me rapprocher un peu de la famille. Bourg-en-Bresse, c’est pas loin de Saint-Etienne. La mentalité ici est assez proche de ce que je connais à Sainté. Cet été en plus il y a eu un vrai recrutement. Le groupe vit extrêmement bien.

Tu penses qu'un jour un joueur nous déclarera tout de go : « le groupe vit très mal ».

(Rires) Non mais je t’assure qu’à Bourg tout le monde s’entend vraiment très bien. Ce n’est pas qu’une formule. Après, ce n’est que la prépa, on verra ce que ça va donner sur le long terme. On a une douzaine de recrues, tout le monde s’est bien intégré. Humainement, je n’ai jamais vu un groupe comme ça. Je prends énormément de plaisir même si le club évolue en 3e division. Bien évidemment, j’espère sans aucune prétention retrouver le niveau supérieur le plus rapidement possible.

Arrivé à Bourg en début d’année, tu as joué 5 matches de N1. Cette nouvelle saison, tu penses t’installer pour de bon en gardien numéro un ?

Je pars pour jouer, c’est pour ça que je suis venu ici. A la base j’étais venu pour jouer dès le mois de décembre, mais il y a eu des choses qui ont été compliquées à gérer en interne. Mais là je pars vraiment pour jouer, il y a un staff qui me fait réellement confiance, comme à l’époque où Macha Bazdarevic entraînait le Paris FC. À moi de leur rendre cette confiance.

David Venditelli n’était pas favorable à ce que tu quittes l’ASSE si tôt. Avec le recul, regrettes-tu d’avoir quitté Sainté à 20 ans ?

Pour être très honnête avec toi, je ne regrette pas. Regretter, c’est un verbe beaucoup trop fort. On s’interroge aujourd’hui sur mon choix car ça ne s’est pas bien passé pour moi en Suisse. Ça devait se passer comme ça, ça s’est passé. Ça n’a pas été une étape évidente. Aujourd’hui tout ça est derrière moi, je regarde devant. Il faut remettre les choses dans leur contexte. À l’époque où je suis parti, c’était Gasset le coach. Stéphane Ruffier était là encore pour longtemps, personne ne pouvait le bouger.

Depuis il y a eu des circonstances qui ont fait que c’est parti en cacahuètes. Moi j’ai suivi ça de très loin. J’entends dire parfois « t’aurais pas dû partir. » Mais il y a trois ans, personne ne pensait que ça allait se terminer comme ça avec Ruffier. Personne. Je n’ai pas de regret. J’ai connu des mésaventures en Suisse comme au Paris FC mais ça m’a donné des leçons de vie. Je n’ai pas de regret. Après, est-ce que ça a été le meilleur choix ? C’est possible que non. Mais pas de là à avoir des regrets.

Tu as à peine joué 20 matches officiel depuis 3 ans que tu as quitté Sainté. Pour toi qui as été international des U16 aux U20, ça doit être frustrant. Tu dois avoir hâte de faire une saison pleine maintenant !

C’est sûr, j’espère de tout cœur que c’est pour cette saison avec Bourg-Péronnas. J’avais besoin de retrouver un staff qui soit vraiment derrière moi, qui me soutienne. J’avais connu ça à Paris à l’époque de Bazdarevic mais je n’ai pas connu ça en Suisse. J’ai le sentiment que j’ai retrouvé ça à Bourg, c’est pour ça que je suis heureux d’être dans ce club aujourd’hui. En plus ça me permet de retrouver Sainté ce vendredi.

Ce sera votre troisième match de prépa. Tu as participé aux deux premiers en tant que titulaire et tu n’as pris qu’un but (lors de ta demi-heure contre les vilains). Tu as gardé ta cage inviolée la mi-temps que tu as joué lors de votre net et récent succès contre Dijon.

C’est bien ça ! Contre les Verts je vais encore jouer la première mi-temps.

Es-tu resté un peu supporter des Verts ?

Oui, quelque part je suis resté vert. Je l’étais avant de rejoindre le club à 9 ou 10 ans et je le suis resté. Je reste identifié comme étant un Stéphanois, je peux d’ailleurs te donner un exemple récent qui illustre ce que je te dis. Tu l’as rappelé, on a joué notre premier match de préparation contre l’OL. Pendant 30 minutes d’échauffement, je me suis fait insulter par les Lyonnais. Ils ne m’aiment pas, c’est réciproque.

Avant de porter le maillot de l’ASSE, j’étais supporter des Verts. Bien évidemment, j’ai toujours Saint-Etienne dans ma tête. Quand je le peux, je regarde les matches des Verts. Je ne regarde pas beaucoup le foot à la télé, mais je fais une exception quand c’est Sainté ou quand il y a des très gros matches. J’aime bien regarder les matches des Verts avec des amis ou avec la famille.

L’ASSE vient d’enchaîner deux saisons difficiles, ça t’inspire quoi ?

Je pense que ces deux saisons éprouvantes vont faire grandir les joueurs, surtout les nombreux jeunes sur lesquels s’appuie Claude Puel. Tous ces jeunes Verts ont grandi à une vitesse incroyable car ils ont été dans la galère. Quand tu t’en sors, tu ressors deux fois plus fort. C’est peut-être pour ça d’ailleurs que Mahdi dont on parlait au début de notre entretien a pris une telle ampleur dans le groupe. C'est un guerrier, la merde il l’a connue. Mahdi a su s’adapter et aujourd’hui il est devenu une pièce importante dans le dispositif de Claude Puel.

L’entraîneur des Verts fait jouer beaucoup de jeunes. Tu vois ça d’un œil positif ? Ne manque-t-il pas maintenant quelques cadres expérimentés à cette équipe ?

Je suis très content pour les nombreux jeunes qui ont leur chance avec Claude Puel. Moi j’aurais aimé que ça se passe comme ça à l’époque. Maintenant, c’est vraiment que ce serait bien qu’il y ait quelques cadres pour les accompagner, les guider, les faire grandir. Je ne suis pas coach, je n’ai pas la prétention de l’être, je te donne juste mon avis : je pense qu’il faut veiller à un bon dosage entre jeunes joueurs et joueurs chevronnés. Une équipe avec quasiment que des jeunes, ce n’est pas forcément l’idéal. Il n’en demeure pas moins que la formation est fondamentale, c’est l’avenir de Saint-Etienne.

Dans le monde du foot actuel, beaucoup de clubs misent sur le développement des jeunes. Moi ça me réjouis de voir autant de joueurs formés au club faire leur trou en équipe première de l’ASSE. Tu vois, nous, quand on jouait les derbys, on n’en pas perdu tant que ça, mais il n’y avait pas beaucoup de Stéphanois qui sortaient alors que des Lyonnais, il y en avait beaucoup. C’est pour ça que le projet mené actuellement à Sainté est une bonne chose pour le club, pour le centre et pour les jeunes qui veulent rejoindre l’ASSE. Ils savent qu’avec Claude Puel ils peuvent avoir leur chance à un moment donné.

Quels jeunes stéphanois t’ont particulièrement plu ces deux dernières saisons ?

Je ne le connaissais pas du tout mais j’ai beaucoup aimé Yvann Maçon. C’est une belle trouvaille. Il s’est très vite adapté à la Ligue 1. Je ne crois pas qu’il soit passé par un centre de formation, Sainté est allé le chercher à Dunkerque en National. Il a connu une ascension fulgurante en quelques mois, au point de se retrouver en équipe de France. C’est dommage qu’il se soit fait les croisés avec les Bleuets, j’espère qu’il s’en est bien remis et qu’il va faire une grosse saison.

Un autre joueur que j’apprécie beaucoup, c’est Lucas Gourna-Douath. C’est déjà fort ce qu’il fait et il a encore une belle marge de progression. Il a 17 ans et dès sa première saison en L1, il a fait une trentaine d’apparitions, près de la moitié comme titulaire. Il est promis à un très bel avenir. Toujours au milieu de terrain et dans un autre registre, j’aime beaucoup Yvan Neyou. Lui aussi c’est une bonne pioche, quand tu penses que les Verts sont allés le chercher dans l’équipe B de Braga. Un jeune joueur qui m’a surpris aussi c’est Aïmen Moueffek. Il avait fait un sacré match lors de la victoire au Vélodrome, ça m’avait marqué !

J’en oublie certainement mais tu vois, franchement, je suis très content pour tous ces jeunes. Parfois des gens me disent : « tu dois avoir les boules de voir ce qui se passe actuellement avec les jeunes à l’ASSE ». Ces gens ne me connaissent pas pour penser ça ! Je ne suis pas quelqu’un d’envieux, bien au contraire ! Le bonheur des gens ne me contrarie pas, tant mieux pour eux !

Beaucoup d’évènements se sont produits la saison dernière à Sainté au poste de gardien de but. Comment as-tu vécu le licenciement de Stéphane Ruffier ?

J’ai suivi ça de très loin, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé. Mais bien évidemment, la nouvelle de son licenciement ne m’a pas laissé insensible. Je trouve ça extrêmement regrettable que ça se soit terminé comme ça. Il n’y a pas beaucoup de joueurs de mon époque qui ont pu faire des prestations aussi fortes que ce qu’il a pu faire. Steph a énormément apporté au club. Après, il avait son caractère, c’est une certitude. Mais il a vraiment beaucoup apporté à l’ASSE. Toutes les saisons où Sainté a été européen, il y a largement contribué. Ce qu’il a fait pendant toutes ces années, c’est loin d’être anodin. C’est vraiment triste que son aventure chez les Verts se soit terminée comme ça. Franchement, ça m’a fait chier pour lui. Virer comme ça un gardien de ce niveau-là…

Ça a été tendu à un moment entre vous deux, non ?

C’est vrai. Lui avait son caractère, j’ai le mien aussi. Je suis quelqu’un de très gentil mais pour que je respecte il faut qu’on me respecte aussi. Je savais très bien que je n’avais rien prouvé dans le foot ou quoi que ce soit, mais il y a quand même un respect à avoir. C’est pas parce qu’il avait 400 matches qu’on pouvait me chier sur la gueule. Beaucoup en sont restés à cette épisode-là alors que la donne a changé après l’altercation qu’on a eue. Steph, c’est vraiment devenu à mes yeux un bon mec.

Mes deux dernières années à l’ASSE, j’ai vraiment kiffé travailler avec lui. C’est pour ça que ça m’a surpris que ça se soit mal terminé pour lui à Sainté. Moi j’ai découvert un nouveau Steph et c’est cette image que je garde de lui. Pour moi il avait vraiment changé. On allait parfois manger ensemble, on discutait beaucoup. C’est pour ça que ça m’a vraiment fait chier qu’on l’ait licencié. Après, qu’est-ce que tu veux, le football est parfois comme ça. Le football oublie vite, j’ai envie de dire...

C’est Jessy qui lui a succédé à un poste de numéro un très inhabituel pour lui.

Déjà être gardien numéro un à Saint-Etienne, c’est pas évident. Mais alors passer juste après Ruffier… Ceux qui arriveront dans trois ou quatre ans, ce sera autre chose. Mais passer après Steph… C’est vraiment pas évident, surtout dans la situation sportive de Saint-Etienne. Jessy a été promu numéro un par Claude Puel, il a été excellent en finale de Coupe de France et a ensuite réalisé un très bon de début de saison à l’image de l’équipe. Après c’est devenu un peu plus compliqué. Pas seulement pour lui, pas du tout. C’est toute l’équipe qui a plongé et enchaîné une très longue série sans victoire.

Malheureusement, j’ai connu ça, quand t’es en bas, y’a rien qui va. Tu prends un but sur un poteau rentrant alors que quand t’es en haut le poteau aurait été sortant. Il y a parfois une accumulation de choses contraires, c’est comme ça, c’est le football. Moi je considère que mine de rien, Jessy s’en est pas mal sorti. Je pense que dans sa carrière il a eu des opportunités de jouer dans d’autres clubs mais il a préféré rester à Sainté. C’est un choix de sa part. Les évènements ont fait qu’il s’est retrouvé numéro un, il a assumé au mieux. Jessy, c’est quelqu’un de bien.

Il s’est blessé, Stefan Bajic aussi, et au final c’est Etienne Green qui aura gardé les cages stéphanoises les huit derniers matches de la saison et qui sera très probablement reconduit comme titulaire cette saison. Peux-tu nous donner ton avis sur ce gardien âgé de deux ans de moins que toi ?

J’ai côtoyé Etienne à l’ASSE, il a toujours eu un comportement exemplaire. Il a une remarquable mentalité, il a travaillé. Peu d’entraîneurs ont cru en lui, il a peu joué dans les équipes de jeunes. Je suis ravi de ce qui lui arrive, contrairement à ce que pensent certaines personnes qui me prêtent de mauvaises pensées. Récemment j’ai regardé un match de l’Euro avec des amis au restaurant, j’ai croisé quelqu’un qui m’a dit : « tu vois, lui il joue, je suis sûr que t’es énervé, tu vois si t’étais resté, je suis sûr que t’aurais joué. »

Mais ce n’est pas du tout ce que je ressens, je vois les choses de façon complètement différente ! Etienne est un gardien qui a toujours su mettre sa langue dans sa poche, qui a toujours travaillé. Il a été sérieux, c’est quelqu’un qui travaillait bien à l’école. C’est super ce qui lui arrive, il le mérite. Comme j’ai dit à cette personne qui m’a interpellé, tant mieux qu’Etienne soit bon, moi ça me fait plaisir de voir un enfant du club dans les buts de l’équipe première de l’ASSE !

Etienne n’est pas né ici car je crois qu’il est natif de Colchester en Angleterre. Mais il est dans la région stéphanoise depuis qu’il est petit. Il a rejoint le club peu ou prou au même âge que moi, ça fait plus de dix ans qu’il défend les couleurs de l’ASSE. Je pense que ça fait plaisir aux supporters de voir qu’un gars du cru, passé par l’école de foot et ayant grandi au club se retrouve titulaire en L1 avec les Verts.

Etienne vit une belle histoire. Je me souviens que j’avais des spécifiques avec lui avant d’intégrer les pros et de travailler avec Fabrice Grange. Je me souviens qu’Etienne montrait des choses intéressantes à l’entraînement, il avait des qualités athlétiques, il est grand. Mais c’est vrai qu’il ne jouait quasiment pas. Il doit forcément savourer d’autant plus ce qui lui arrive depuis quelques mois.

Etienne l’a démontré dès son premier match en pro, il a une grosse qualité, c’est sa tranquillité. Dans la situation délicate où se retrouvait Saint-Etienne, il y avait besoin d’avoir un gardien tranquille, calme, apaisé. Ce n’était pas évident de débuter dans un tel contexte. Il a parfaitement réussi ses débuts à Nîmes, et derrière il a enchaîné. Bravo à lui ! Il a montré de quoi il était capable. Si Claude Puel le reconduit, c’est qu’il a confiance en lui. J’espère que ça va bien se passer pour lui s’il est confirmé cette saison comme gardien titulaire. Et si d’aventure ça se passe moins bien, je lui souhaite d’être assez fort pour rebondir derrière.

 

Merci à Anthony pour sa disponibilité