A l'aube de la nouvelle saison, avant de repartir sur les terrains prestigieux de France mais aussi de Décines, il faut d'abord bien terminer l'exercice précédent. Les Poteaux d'Or constituent ainsi un excellent point final pour cette saison de longue haleine. Buts, satisfactions, déceptions, déclarations, échecs, réussites et polémiques à n'en plus finir : tout est dans le très attendu palmarès 2023-2024...



Trophée "Michel Platini" du Meilleur Joueur de la saison

1. Gautier Larsonneur (85%)
2. Irvin Cardona (11%)
3. Mickaël Nadé (2%)

S'il est déjà arrivé de voir des joueurs remporter plusieurs Poteaux d'Or lors d'une même saison ou encore deux fois le même Poteaux d'Or sur plusieurs saisons, Gautier Larsonneur établit un nouveau standard : c'est le premier joueur à remporter le trophée de la meilleure recrue puis celui du meilleur joueur l'année suivante !

L'an dernier, il avait déjà pris place sur le podium du trophée Platini, derrière l'imbattable Krasso et Niels Nkounkou avec qui il avait partagé le trophée Aubameyang de la meilleure recrue. Cette saison, il a éteint la concurrence et seul Irvin Cardona, qui se consolera autrement (voir plus bas) lui a été préféré pour 11% des votants.

Les autres, exceptés quelques inconditionnels hardcore de Mickaël Nadé, de Dylan Chambost et d'Aïmen Moueffek (pas de kink-shame ici) ont tous témoigné leur admiration au dernier rempart des verts et lui attribuent le plus convoité de tous les Poteaux d'Or : le Trophée Platini avec 85% des voix.
Ne reste plus qu'à décrocher le trophée Lopez l'an prochain pour un triplé historique ! Pour le trophée du meilleur but en revanche, on va peut-être se faire une raison...

 

Trophée "Pierre-Emerick Aubameyang" de la Meilleure Recrue de la saison
1. Irvin Cardona (77%)
2. Olivier Dall'Oglio (16%)

3. Dylan Batubinsika (3%)

Vous souvenez-vous du match contre Troyes en février dernier ? Cette belle victoire 5-0 dans un Chaudron qui ne s'y attendait pas ? Ce soir-là, qui aurait pu prévoir ? Car Irvin Cardona, entré en jeu à la 65e minute pour son 5e match en Vert, avait alors tout raté. Après 3 titularisations infructueuses, l'ancien Brestois avait déjà perdu sa place de titulaire et même lancé dans un contexte idéal (les Verts venaient d'inscrire le but du 4-0), il avait fait montre d'une absence flagrante de confiance face au but et manqué d'alourdir une marque qui ne demandait que ca.

Olivier Dall'Oglio (seul nominé à lui avoir fait un peu concurrence avec 16% des voix) l'avait peut-être prédit lui. Lui témoignant à nouveau sa confiance le samedi suivant à Angers, il n'avait pas eu à attendre longtemps pour en recueillir les fruits : Cardona inscrivait son premier but à la 42e minute avant de récidiver deux minutes plus tard. Le début d'une série à sensations... La suite, c'est Annecy, Auxerre, Bastia, Valenciennes, Bordeaux, Rodez, Metz... Dix buts, dont certains déjà mythiques qu'il aura marqué autant que les esprits et par son empreinte. En fait, la dernière recrue du mercato d'hiver à avoir autant impressionné n'était autre que le premier détenteur du trophée qui porte aujourd'hui son nom : Pierre-Émerick Aubameyang.

 

Trophée "Stade de France" du meilleur moment de la saison
1. Les arrêts de jeu d'ASSE-Bordeaux durant lesquelles la terre a tremblé sous le Chaudron (39%)
2. Les trois rencontres de folie contre Rodez puis Metz pour la remontée des Verts en L1 (26%)
3. La vente du club aux Canadiens de Kilmer Sports (ENFIN !) (20%)

Depuis longtemps qu'on l'attendait... Nominée depuis plusieurs éditions dans le trophée "Mauvaise Blague" au point de l'emporter l'année dernière, la fameuse vente du club qu'on osait même plus éspérer a eu lieu et c'est donc sans discussion qu'elle... ***relit ses fiches***  qu'elle décroche la 3e place du trophée "Stade de France" ???!!!
Qu'à cela ne tienne, il est vrai que les Verts retrouvent la L1 après une saison indescriptible, notamment lors des playoffs/barrages contre Rodez et Metz donc c'est logiquement que cette conclusion idyllique dans une ambiance de folie obtient la maj... ***lit son prompteur*** sec... seconde place...?

Oui, seconde place car avec 39% des voix, c'est la fin du match contre Bordeaux qui remporte le convoité trophée du meilleur moment de cette saison. Il est vrai que le peuple vert a connu ce soir d'avril l'une de ces soirées qui vous font revenir en arrière avec les larmes aux yeux. Sept minutes incandescentes entre le sauvetage d'Anthony Briançon et le coup de sifflet final, durant lesquelles le football est entré dans une autre dimension et le Chaudron en éruption.
Il y avait le 20 avril 2013 au Stade de France, soir du dernier titre des Verts à ce jour. Il y aura désormais le 20 avril 2024, le soir où la terre à tremblé sous le Chaudron...

 

Trophée "Araujo Ilan" du plus beau but de la saison
1. Irvin Cardona (2e but) contre Bordeaux (92%)
2. Ibrahima Wadji contre Metz (3%)
3. Yvann Maçon contre Troyes (3%)

Chaque année voit son petit débat sur la définition du beau. Et vas-y que le plus beau but c'est une frappe de loin en pleine lucarne, non pas d'accord un beau but c'est avant tout collectif, non vous y connaissez rien, le beau but c'est d'abord le contexte qui le définit et gnagnagna ça n'en finit jamais...
Sauf que cette année, incroyable : un but a réuni tous ces critères en même temps. Un but splendide, inscrit grâce à un geste technique de haute volée, totalement improbable, à l'issue d'un mouvement collectif remarquable, au moment le plus critique du match... et qui offre la victoire !
Pas étonnant que la merveille d'Irvin Cardona remporte le trophée Ilan avec 92% des voix au point de s'afficher sur Times Square ! Contrairement à ASSE-Bordeaux, qu'il a conclu de la façon la plus épique possible, il n'y a pas eu match.
Pourtant, le but de Wadji contre Metz au terme d'un barrage fort en émotions, avait les armes pour faire concurrence au lob de Cardona. Mais rien n'y a fait, pas même la splendide lucarne de Maçon contre Troyes : ce soir face à Bordeaux soufflait le vent du mythe, le fumet de l'instant qui restera à tout jamais dans les mémoires du peuple vert...

 

Trophée "ASSE-OM 99" du meilleur match de la saison
1. ASSE 2-1 Bordeaux (32%)
2. Angers 0-3 ASSE  (26%)
3. Metz 2-2 ASSE (9%)

Vous savez, je suis abonné à Geoffroy-Guichard depuis plus de 25 ans donc des matches de l'ASSE, j'en ai vu des centaines. Des bons, des mauvais, des oubliables, des catastrophiques et des mémorables. Chaque saison, je n'en rate qu'un ou deux, grand maximum.
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Vous voyez où je veux en venir ?
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OUIIIIIIIII, J'AI RATÉ ASSE-BORDEAUX CETTE SAISON !!! LE SEUL, L'UNIQUE ASSE-BORDEAUX que j'ai du suivre au fond de la campagne bressane avec un smartphone branché sur lequipe.fr et une connexion 3G capricieuse (Bourg-Péronnas, toi même tu sais)...
Alors je ne peux que vous croire, vous messieurs les chanceux qui avez assisté à ce match légendaire au stade, à la TV, au bar ou que sais-je encore, dans les conditions du direct et avez pu soufrir, rager, espérer puis vibrer comme rarement le peuple vert a eu l'occasion de le faire ces derniers temps, quand, avec 32% de vos voix, vous proclamez cet ASSE-Bordeaux d'anthologie comme LE match de la saison.
Il est malgré tout talonné, non pas par le déjà culte barrage retour à Metz qui ne décroche étonnamment que 9% des voix mais par une véritable démonstration de football (à laquelle j'ai pu assister par contre, merci de vous en soucier) à Angers, éparpillé façon puzzle dans son antre de Raymond-Kopa par Irvin Cardona et une équipe stéphanoise en pleine résurrection. Ce soir-là, on s'est dit que les Verts pouvaient le faire et cela méritait bien 26% des votes. La seule différence avec ASSE-Bordeaux, c'est que là on s'est dit que les Verts ALLAIENT le faire.

 

Trophée "Christian Lopez" du geste qui sauve
1. Dennis Appiah contre Metz (67%)
2. Gautier Larsonneur contre Caen (11%)
3. Léo Pétrot contre Angers et Anthony Briançon contre Bordeaux (9%)

Connaissez-vous les biais cognitifs, ces déviations de la logique qui nous éloignent naturellement de la pensée rationnelle ? Les Poteaux d'Or en contiennent de nombreux exemples et la victoire de Dennis Appiah avec un score écrasant de 67% semble y être liée en partie.
Entendons-nous bien : en taclant courageusement et désespérément le Messin Arthur Atta à la 108e minute, Dennis Appiah a réussi le genre de geste qui reste dans la mémoire collective pour sa justesse et son importance.
Mais a-t-il plus sauvé la patrie verte que Gautier Larsonneur plus tôt dans le match et dans la saison ? Notamment face à Caen où il parvient à préserver le 1-0 précocement acquis d'un arrêt sculptural en fin de match ? Seuls 11% des votants pensent que oui.
A-t'il été plus déterminé que Léo Pétrot empêchant Loïs Diony d'inscrire un expected goal à 0,999999xG ? Plus décisif qu'Anthony Briançon revenu du diable vauvert pour couper une contre-attaque assassine avant qu'Irvin Cardona ne fasse exploser le Chaudron et les Girondins de Bordeaux ? D'autres 9% le pensent aussi.
Mais le biais de récence, qui favorise les évènements récents, a sans doute permis au défenseur stéphanois de décrocher le trophée Christian Lopez avec une avance qui ne souffre d'aucune discussion.
Enfin si, du coup, elle souffre de cette discussion-ci... Mais uniquement pour souligner à quel point Dennis, comme tous les autres nominés, nous ont sauvés chacun à leur façon. On ne l'oubliera jamais les gars !

 

Trophée "Ipswich" du match le plus pourri de la saison
1. Dunkerque 1-0 ASSE (26%)
2. ASSE 0-1 Nîmes (25%)
3. Auxerre 5-2 ASSE (19%)

Chaque année à la même époque, revient le maronnier préféré des électeurs des Poteaux d'Or: "Mais c'est quoi exactement la définition d'un match pourri ?"
Alors s'affrontent les Déroutistes (adeptes des grosses branlées au tableau d'affichage) et les Endormistes (qui défendent plutôt les matches ennuyeux) avec parfois quelques interventions de plus rares Classementistes (pour qui seules les conséquences au classement comptent) ou des Petits Poucistes (qu'on ne retrouve qu'après les piteuses éliminations en Coupe).
Cette année pourtant, même si les groupes historiques font toujours de beaux scores avec un très honorable 19% pour les Déroutistes et une belle poussée des Petits Poucistes avec 25% des voix, l'élection a vu la victoire suprise d'une faction peu habituée à jouer les premier rôles : les Scandalistes, une faction extrêmiste qui ne jure que par les matches perdus à cause de faits de jeu, ont reçu le soutien des Endormistes et des Classementistes pour porter le match à Dunkerque au sommet avec 26% des voix !
Une coalition un peu surprenante mais ce match ennuyeux au possible entre deux formations larguées et au niveau technique lamentable s'est sublimé par son twist final : un corner sifflé à tort offrant le seul but du match aux Nordistes. Un pot-pourri gagnant donc, qui pourrait complètement changer le paysage électoral du trophée Ipswich pour les années à venir...

 

Trophée "Timothée Kolodziejczak" de la boulette qui restera dans les mémoires
1. Étienne Green contre Quevilly (30%)
2. Mickaël Nadé contre Bordeaux (30%)
3. Gaëtan Charbonnier contre Grenoble (15%)

Ce n'est jamais facile de choisir entre ses deux enfants, surtout quand ils font des bêtises plus grosses qu'eux. D'un côté, le benjamin plutôt capable bien que pas spécialement doué et sujet à de grosses sautes de concentration, de l'autre le cadet récidiviste en gros manque de confiance qui veut tellement bien faire qu'il va forcément mal faire à un moment ou à un autre. On les aime autant l'un que l'autre mais on sait qu'il va falloir trancher et là, le peuple potonaute a tranché : c'est Étienne Green qui sera puni.
Il faut dire que son premier retour avait été franchement médiocre malgré de bons débuts contre Angers mais on pouvait lui trouver l'excuse du contexte. En revanche, les affreux ratés de Green à Quevilly lors du match (alors) le plus décisif de la saison lui ont au moins permis d'attraper de justesse une distinction cette saison (à défaut d'un ballon aérien): le trophée Kolodziejczak avec 30% des suffrages.
De justesse car c'est d'une (!) voix que le jeune portier devance son collègue et ami formé au club Mickaël Nadé, auteur du plus spectaculaire pétage de plomb de la décennie face à Bordeaux, parvenant à se faire stupidement expulser en une minute et ce, au pire moment. Mais la victoire finale et ses excuses sincères l'ont peut-être (un peu) grâcié au yeux des votants.
Ah oui, et l'aîné au fait ? Ben lui, comme d'habitude, il a suscité de grosses attentes à la rentrée (ASSE-Grenoble), a tout gâché dès le premier examen (penalty) et s'est fait envoyer en pension (à Bastia) dès le second trimestre. Et avec une note qui n'excède pas les 15%, ce ne sera pas suffisant pour éviter le redoublement, M. Charbonnier !

 

Trophée "Corentin Tolisso" de l'ennemi qui nous veut du bien
1. Pape Amadou Diallo de Metz (56%)
2. Toute la ligne défensive de Bastia (14%)

3. Toute la ligne défensive de Quevilly (11%)

Ils s'y sont pourtant mis à plusieurs cette année, rendant grâce à la dimension collective du football mais même avec les meilleurs automatismes du monde, on ne peut pas lutter contre les génies. Car oui, le geste de Pape Amadou Diallo en ce soir de juin à Metz semblait sans grande ambition. Une petite semelle de rien du tout, placée discrètement en début de match, rien de spectaculaire...
Mais la précision du geste, l'opportunisme du moment et surtout le timing de faire ça sous les yeux de la VAR, c'est cà qui sépare les bourrins des génies. Et son expulsion précoce, qui a entraîné son équipe dans les abîmes physiques des prolongations lui vaut un trophée Corentin Tolisso, bien mérité avec 56% des voix.
Les défenses bastiaises et rouennaises ont pourtant lutté avec tout ce qu'elles avaient (placements erratiques, fautes débiles dans la surface, passes à l'adversaire), rien n'y a fait. Le peuple vert est connaisseur, il sait reconnaître le mérite quand il le voit.

 

Trophée "Jean-Michel Aulas" de la plus belle tête à claque de la saison
1. Albert Riera (Bordeaux) pour son very bad trip: "Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas" (24%)
2. Le public bastiais et sa performance comique de lancer de ballons sur la pelouse pour empêcher les contre-attaques (22%)
3. La Commission de Discipline de la LFP pour sa politique Shadok de la répression des tribunes (20%)

Sans déconner, comment voulez-vous commenter une déclaration pareille en essayant d'être plus drôle que l'original ? "Cette défaite est difficile à expliquer. Tout le match, on se sentait supérieurs. (...) A la mi-temps, le score aurait dû être de 4-0 pour nous. Ce soir, pour moi, on était mieux qu'eux. Albert a dit, on a perdu mais on était mieux qu'eux. Vous pouvez l'écrire en gros. Tout ce qui est sur le terrain reste sur le terrain. Tout ce qui se passe à Las Vegas reste à Las Vegas"
Devant un parterre de journaliste mi-amusé mi-gêné, le coach bordelais Albert Riera s'est alors assuré le trophée de la plus belle tête à claques malgré une concurrence acharnée du public bastiais (dont les tentatives d'arrêt du match ont plus fait pitié qu'elles n'ont vraiment énervé), de la commission de discipline de la LFP (qui a plus une tête à gnons) et même de Georges Mikautadze (qui a pourtant une tête de Lyonnais). Un trophée mérité avec 24% des voix quand même dont on suspecte fortement de nombreux supporters bordelais de s'être inscrits exprès sur Poteaux-Carrés pour voter pour leur propre coach !

 

Trophée "Clément Turpin" des pires moments arbitraux de la saison
1. M. Brisard et sa VAR infernale lors de Metz-ASSE (49%)
2. M. Legat et ses assistants lors d'Ajaccio-ASSE (31%)
3. M. Taleb et ses assistants lors de Dunkerque-ASSE (11%)

On ne le voyait plus, on ne l'entendait plus et elle ne nous avait pas manquée. Et bien, elle est de retour quand même !
La VAR n'a été activée cette saison que pour deux matches de l'ASSE (les barrages) et cela a suffi à crisper la plupart des supporters quant à ses conséquences. Car oui, le foot c'est des émotions et M. Brisard, l'arbitre du rocambolesque match retour à Metz nous aura fait ressentir tout l'éventail que la VAR a à nous offrir : espoir, frustration, fausse joie, déception, colère.... C'est d'ailleurs comme cà qu'il a obtenu le trophée Clément Turpin avec 46% des voix !
Alors que M. Legat à Ajaccio ou M. Taleb à Dunkerque, respectivement 2e et 3e, eux n'avaient pas la VAR dans leur entreprise de sabotage. Même si on se doute que la mauvaise foi de l'un et les contraintes d'utilisation de l'autre les auraient de toutes façon empêchés de l'utiliser.
C'est cà qui est beau avec la VAR : même l'absence de VAR, c'est encore de la VAR...

 

Trophée "Steed Malbranque" de la plus mauvaise blague de la saison
1. Le terrible enchaînement Guingamp-Rodez-Quevilly en fin de championnat (35%)
2. La bagarre entre MF et GA à Rodez et les huis clos à GG qui en ont découlé (25%)
3. Le sabotage organisé de la Coupe de France avec sa compo folklorique contre Nîmes (13%)

Il n'y avait que des potentiels gagnants parmi les nominés à ce trophée. D'habitude, il y a toujours des laissés pour compte, des événements dont tout le monde se fiche avec le recul et qui n'obtiennent guère plus qu'une ou deux voix. Mais cette fois non : même le pauvre Stéphane Diarra et sa saison calamiteuse a obtenu 4 voix, soit quand même 4 fois plus que le nombre de personnes qui se souviendront de son passage à Sainté dans 15 ans.
Les voix des votants se sont en effet dispersées entre l'improbable commémoration foirée des 90 ans face au Paris FC, la blessure interminable d'Ibrahima Wadji ou encore les nombreux décès de grandes personnalités du passé de l'ASSE... Et finalement, entre la honte ressentie lors de la piteuse élimination en Coupe de France face à Nîmes et la colère qu'inspira la bagarre entre MF et GA à Rodez, c'est finalement... le soulagement a posteriori qui aura guidé les potonautes avec 35% des voix.
Car en se vautrant lamentablement dans la dernière ligne droite face à Guingamp, Rodez et (surtout) Quevilly, les Verts ont fait la plus mauvaise blague qu'ils pouvaient faire à leurs supporters. Mais en se rattrapant au terme de trois matches déjà mythiques contre Rodez et Metz et en décrochant de haute lutte leur sésame pour la L1, ils auront transformé ce mauvais souvenir en simple... mauvaise blague ! 

 

Toute l'équipe de Poteaux-Carrés.com remercie les personnes qui ont fait leur devoir potonaute en participant par leur vote à cette édition 2023-24 des Poteaux d'Or.