Dagostino wrote:Kishizo wrote:Je dois être fatigué car je ne retrouve pas ce soir le barème de sanction pour les fautes commises sur le net.
Une bonne âme charitable ne pourrait pas me filer un lien

Seules les fautes commises sur le terrain sont comptabilisées.

Je confesse de ne pas toujours savoir placer les mots dans le bon ordre. petit canaillou
Nos modérateurs feraient ils de bons arbitres ?
Le texte en question était à rechercher sur le site de la FFF et non de la Lfp :
https://www.fff.fr/static/uploads/media ... dbc763.pdf
C'est à la fin et il y a tout plein de nouveaux tableaux sur les sanctions concernant l'acte de brutalité. Une différence est faite entre la faute hors action de jeu et celle en action de jeu, ce qui laisse bien entendre qu'une brutalité peut-être commise dans une action de jeu.
La faute de Tolisso lors du derby m'était apparue comme une brutalité. L'intention sans équivoque était de faire mal à l'adversaire et la logique du Président de la commission se réfugiant sur la qualification de faute grossière pour justifier de la faible sanction me paraît toujours très contestable. Dans l'état d'esprit sa faute était une brutalité, il a reconnu lui-même qu'elle ne devait pas se voir sur un terrain de foot. Il a complètement pété un plomb et sa faute n'était pas d'un simple engagement excessif mais plutôt une détermination à blesser l'adversaire.
La logique m'échappe peut-être mais alors dans ce cas s'ils souhaitent placer leur commission au delà de tout soupçon d'arbitraire et nous permettre de comprendre leurs jurisprudences, ils doivent mettre en ligne l'intégralité des Pv d'assemblées et ne pas se contenter comme aujourd'hui de donner les décisions. Pourquoi cacher les argumentations conduisant à leurs décisions ? Quand il y a ignorance, il y a doute, vive la transparence. S'il y a une cohérence à trouver alors il n'y a rien à cacher.
La question de la qualification, faute grossière ou brutalité, était capitale car de sanctions bien différentes mais elle semble avoir pris du plomb dans l'aile. Si je comprends bien l'intérêt est à présent moindre dans une hypothèse. En cas de blessure relevant d'une faute grossière, le texte oriente vers les sanctions de l'acte de brutalité.
Si cette faute occasionne une blessure, à tout le moins observée par un arbitre, le joueur fautif
est passible de l’une des sanctions figurant à l’article 13 du présent barème.
A mon sens, ce n'est pas la bonne manière de procéder. Que la durée de l'indisponibilité du joueur blessé soit une circonstance aggravante dans le cadre de la sanction découlant de la qualification, oui, mais cette totale confusion revient à juger plus des conséquences que du fait générateur.
Pour prendre un exemple du droit pénal, la distinction faute grossière et brutalité me fait penser à la distinction entre un homicide volontaire ou non volontaire. Je prends ma voiture et retrouve l'amant de ma femme à un passage pour piétons, je fonce et l'écrabouille couic. Un autre automobiliste aura trop picolé et ne verra pas le piéton traversant, l'écrabouille et même couic. Les deux cas sont blâmables mais différemment, une volonté délibérée dans un cas, le manquement à une obligation de sécurité légale dans l'autre. Le résultat sur la victime sera le même, la mort. La sanction sera pour autant différente.
Je ne suis pas très rassuré pour Ktc
