Quand a l'extrait, c'était plus pour votre justification de pensée "anarchiste de droite" de Audiard qui m'y a fait repensé. Anarchiste oui, de droite, j'en doute.Marat Izmailov wrote:> Ulysse42
Vous savez, Ulysse, je suis de ceux qui préfèrent la forme au fond. Je préfère donc voir dans cet extrait la performance de Gabin - parfait dans le rôle de Beaufort - et la précision de l'écriture que le fond de son discours, anecdotique, facile, entendu et relativement plat.
La ville de Saint-Etienne
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Heureux qui comme Ulysse a vu 100 paysages, et puis a retrouvé, après maintes traversées, le pays des vertes années. Par un petit matin d'été, quand le soleil vous chante au cœur qu'elle est belle la liberté
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Marat Izmailov
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
> Ulysse42
La lâcheté, c'est un thème littéraire très répandu. C'est le genre de sujet qui démontre la supériorité de la littérature, sa faculté à nuancer, à fouiller dans les tréfonds de l'âme humaine, alors que l'analyse politique ne sait qu'établir des schémas, des manichéismes, des indignations, des jugements moraux. Dieu que Sartre était meilleur romancier que penseur politique...
Je suis content de moi, j'ai retrouvé cette phrase d'Audiard enfouie dans ma mémoire qui illustre à merveille mon propos :
On est raccord, alors - vous auriez dû le voir : il y a quelques messages de cela sur ce fil, j'ai écrit "je ne suis pas la bouche qui convient à ces oreilles, comme dirait l'autre".^^Pour Nietzsche ça tombe bien je viens de finir "Ainsi parlait Zarathoustra".
La lâcheté, c'est un thème littéraire très répandu. C'est le genre de sujet qui démontre la supériorité de la littérature, sa faculté à nuancer, à fouiller dans les tréfonds de l'âme humaine, alors que l'analyse politique ne sait qu'établir des schémas, des manichéismes, des indignations, des jugements moraux. Dieu que Sartre était meilleur romancier que penseur politique...
On inscrit généralement Audiard dans la lignée des anarchistes de droite à mon sens, car il est dans la stricte lignée de la mouvance littéraire de Hussards. Songez au Singe en Hiver, adaptation d'un roman du - très bon - Antoine Blondin. Le mouvement des Hussards, c'est la liberté de ton, une droite intrépide (justement), antigaulliste, sachant manier une langue pointue et le parler populaire. Une droite qui se moquait de tout, et surtout de la lourdeur des idéologies et de la morale ambiante - fussent-elles nationaliste ou socialiste.justification de pensée "anarchiste de droite" de Audiard qui m'y a fait repensé. Anarchiste oui, de droite, j'en doute.
Je suis content de moi, j'ai retrouvé cette phrase d'Audiard enfouie dans ma mémoire qui illustre à merveille mon propos :
Car, ce qui me séduit dans le droite, ce sont ses écrivains. Montherlant, Morand et Giono, Jacques Perret et Marcel Aymé. Je suis toujours attiré par la déconnante, et la droite déconne. Les hurluberlus, les mabouls, on ne le trouve qu’à droite. La droite est braque, il ne faut jamais l’oublier. A gauche, c’est du sérieux. Ils pensent ce qu’ils disent et, c’est le moins qu’on puisse dire, ils ne sont pas très indulgents avec les idées des autres. Je n’ai jamais entendu Marcel Aymé porter des jugements sur le reste de l’humanité, ni demander des sanctions ou des châtiments.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Merci. Dans ce topic qui a un peu dérivé, il y a deux enseignants qui ont évoqué la politicisation de l'éducation nationale avec circonspection. C'est curieux de voir à quel point les stéréotypes ont a vie dure. Ce n'est pas une plaisanterie et ça me désole quelque peu, mais il faut bien l'admettre, le schéma: "vieux prof barbu de gauche" est devenu l'exception.Marat Izmailov wrote:> rems
J'ai cessé de m'intéresser aux questions de sociologie électorale depuis des années, et j'ai la flemme de chercher les dernières études sur le sujet.
Je prendrais donc votre bonne foi en compte, et ne remettrai pas en question vos chiffres.
Article du monde que je te retranscris là:Marat Izmailov wrote:
(Juste une précision : d'où sortez-vous les chiffres pour le privé ?)
Privé-public, un vrai clivage
Quand on additionne les intentions de vote Front de gauche et PS, on arrive à 61% dans l'enseignement public et à 31 % dans le privé. Les enseignants du privé partagent équitablement leurs voix entre François Bayrou (29 %), Nicolas Sarkozy (28 %) et François Hollande (27 %). Au second tour, ils voteraient à 54 % en faveur de M. Hollande, contre 83 % dans le public. Les enseignants du privé ont moins peur de M. Sarkozy et de ses propositions que ceux du public. L'autonomie, ils la vivent déjà au quotidien puisque leurs chefs d'établissement disposent de cette marge de manœuvre et choisissent déjà leurs enseignants.
"Le clivage entre le privé et le public a toujours structuré le paysage éducatif français. Pendant des années, le PS et le PC se sont partagé le vote des enseignants du public, le PC recueillant jusqu'à 25 % du vote des instits, et l'enseignement privé, lui, votant plus largement à droite", rappelle l'historien Claude Lelièvre. A quoi Jérôme Fourquet ajoute que "les profs du privé votent comme les Français" et que "la vraie spécificité, dans ce pays, ce sont les enseignants du public". L'écart de comportement entre ces deux catégories lui fait ajouter qu'elles répondent tout simplement "comme deux professions différentes".
A noter que la part des enseignants dans le privé c'est 18%. C'est marrant comment chez vous, 18% est une part négligeable et 20% une part significative... question de bonne foi?
C'est parti. On est donc relativement élevé par rapport au reste de la population active mais on peut aussi dire: ridiculement bas par rapport aux cheminots, incroyablement haut par rapport au secteur privé de la grande distribution, pathétiquement médiocre par rapport au taux allemand, etc...Marat Izmailov wrote: 20% quand le reste de la population est à 8,5% - encore une fois, je prends vos chiffres, mon souvenir ne coincide pas exactement avec ceux-ci, m'enfin, on est dans cet ordre de grandeur : le terme "relativement élevé" est donc parfaitement adapté.
Et surtout, lamentablement bas par rapport au nombre de non-syndiqués!
Il faut donc choisir un groupe de référence, ce que tu n'avais pas fait. Par conséquent, j'ai opté pour le groupe de référence "la population active française". De même, j'estime, à titre personnel, qu'une caractéristique rassemblant 20% d'une profession ne la caractérise justement pas. Sinon, puisqu'il y a 20% d'hommes dans le primaire, doit-on dire que l'enseignement primaire est masculin?
C'est pour vous faire plaisir, une démonstration par l'absurde de votre discours.
On va reprendre pour nos législatives: 100 enseignants: 40 non-votants, 28 PS-Verts, 6 FdG, 2 Extreme Gauche, 16 UMP, 4 Modem et 2 FN.Marat Izmailov wrote: Les chiffres que vous-même avancez... valident ce "stéréotype", à savoir une pregnance d'une politisation ancrée à gauche nettement plus élevée que dans la population générale. Vous excellez dans l'absurde.
Quelle est la caractéristique principale de ce groupe? La gauche? La sous-représentation de la droite?
Non. C'est la part de l'abstention et la dispersion. Peut-on appeler ça un groupe politisé? Gauchisant?
Sans rire, c'est un groupe homogène ça? Vous avez deux chances sur 3 de tomber sur quelqu'un qui n'est pas du même bord que vous ou pire, qui n'en a rien à secouer!
Et finalement, si on le rapproche des scores de la société française, la seule vraie grosse différence, c'est la sous-représentation du FN.
Après une telle énormité, je me tiens les côtes et j'attends: des exemples, des exemples, des exemples!Marat Izmailov wrote:
Cette extrapolation est parfaitement idiote (l'éducation pour les "masses" s'est faite - et souvent mieux - avant l'éducation nationale, à côté d'elle, et lui survivra), mais, au fond, l'idée ne me déplaît pas.
J'ai hâte de voir quelle société s'est élevée de manière homogène et brillante sans système éducatif public. J'ai hâte d'apprendre quel modèle anarchiste a germé à grande échelle sans qu'on ne le remarque!
Mais non! C'était pour faire sortir le loup du bois badabeu!Marat Izmailov wrote: Absurde au carré. Dans une première partie vous nous donnez des chiffres prouvant la "gauchitude" du corps enseignant en avançant que cette idée et un mythe, et dans un second temps vous dites que les valeurs professorales sont des valeurs de gauche. Bon, passons.
Bilan, Vertigogo, tel le rapace affamé qu'il est, s'est jeté sur l'occasion est a dépeint avec foi combien les valeurs que je décrivais étaient celles de la droite et même de l'extrême-droite. Vous apportez de l'eau à mon moulin! Z'êtes pas au niveau les gars...
Pour finir, et ce sera ma conclusion: on ne peut plus définir un groupe aussi complexe que celui des enseignant. Il y a vieux socle de gauche (comme je l'indiquais, les anciens sont plus politisés, plus syndiqués et le taux de syndicalisation des retraités est supérieur à celui des actifs!) mais les générations qui suivent sont bien moins engagées et impliquées. Le modèle que l'on a connu dans les 80s a tendance à disparaître. Il y a plusieurs raisons invoquées comme la féminisation de la profession, la perte de l'aspect sacrée de la mission d'enseignant, l'ancrage dans une société plus individualiste, la pression insidieuse de la hiérarchie, etc... etc...
Pour ma part, je ne pense pas que les enseignants soient si influents que cela dans la société (pour mémoire, un enfant de CM1 passe plus de temps devant la télé que devant son prof, ça recadre l'influence du prof, ça). Mais l'inverse par contre...
PS: pour le reste, c'est très intéressant toutes les références, très riche, continuez!
PS2: Navré pour le sujet du topic.
Dans chaque cœur, à chaque printemps, il y a un vert différent.
Bienvenu chez moi: https://lesenfantsdeplatin.wordpress.com/
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
De quoi es-tu prof et quel est ta tendance politique, Rems ?
Les convictions politiques des deux enseignants s'étant montrés sceptiques sont un grand mystère pour moi, je l'avoue...
Les convictions politiques des deux enseignants s'étant montrés sceptiques sont un grand mystère pour moi, je l'avoue...
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Je garde le souvenir assez vague d'une grande pauvreté intellectuelle de "L'existentialisme est un humanisme". Ceci dit, l'avantage, c'est que je peux le relire, pour voir, cela ne me prendra guère qu'une petite demi-heure.Ulysse42 wrote:C'est surtout un trait politique en général, je taquinaisMarat Izmailov wrote: ... Sinon, se poser en victime, c'est bien un trait partagé à droite et à gauche. La psychologie nous renseignera plus que la politique là-dessus - et le philosophe-psychologue qu'est Nietzsche mieux encore.Pour Nietzsche ça tombe bien je viens de finir "Ainsi parlait Zarathoustra". Mais je trouve que Sartre l'a très bien défini dans "L’existentialisme est un humanisme", tout le passage sur les salauds et les lâches. Pas besoin d'aller chercher chez nos amis allemands ce qu'on fait très bien en France.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Il y a bien OP et Rouge, mais sont pas sceptiques eux. ^^vertigogo wrote:De quoi es-tu prof et quel est ta tendance politique, Rems ?
Les convictions politiques des deux enseignants s'étant montrés sceptiques sont un grand mystère pour moi, je l'avoue...
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
C'est sûr qu'on est représentatifs à fond. Cursus identique, âge similaire, minorité visible, on forme un beau panel de 2!Naar wrote:Il y a bien OP et Rouge, mais sont pas sceptiques eux. ^^vertigogo wrote:De quoi es-tu prof et quel est ta tendance politique, Rems ?
Les convictions politiques des deux enseignants s'étant montrés sceptiques sont un grand mystère pour moi, je l'avoue...
(Mais tu remarqueras qu'on n'a pas été repérés par tout le monde)
Dans chaque cœur, à chaque printemps, il y a un vert différent.
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Disons que c'est un heureux hasard, alors, et j'aime bien le hasard.rems wrote:C'est sûr qu'on est représentatifs à fond. Cursus identique, âge similaire, minorité visible, on forme un beau panel de 2!Naar wrote:Il y a bien OP et Rouge, mais sont pas sceptiques eux. ^^vertigogo wrote:De quoi es-tu prof et quel est ta tendance politique, Rems ?
Les convictions politiques des deux enseignants s'étant montrés sceptiques sont un grand mystère pour moi, je l'avoue...![]()
(Mais tu remarqueras qu'on n'a pas été repérés par tout le monde)
Pour le reste, ton intervention n'est au fond que vaticination pour noyer le poisson. Tu ne fais que reprendre les chiffres de l'étude que j'ai moi-même avancée pour justifier mon propos et qui, on pourra la tourner dans tous les sens, démontre bien une forte coloration idéologique du corps enseignant public par rapport à la population totale. S'agit-il d'une forte coloration ou d'une très forte coloration? L'intérêt de ce débat me semble faible. Tu peux réduire l'échantillon total à 100, 50 ou à 10 enseignants, ça réduira le nombre de représentants de chaque tendances, certes, mais les proportions resteront toujours les mêmes. Ces tendances ne sont d'ailleurs pas homogènes. Certaines matières sont ainsi complètement phagocytées à différents niveaux par des idéologies politiques, parfois mêmes des idéologies extrêmes. En particulier certaines matières qui me sont chères et dans lesquelles un biais idéologique peut avoir une forte influence sur l'enseignement lui-même : lettres, philo, psycho. Cela ne me dérange pas d'un point de vue moral, comme l'évoquait Marat, mais d'un point de vue purement pratique. Ces orientations idéologiques débilitantes désservent ces matières tout en affaiblissant la qualité générale de l'enseignement. Cela fait partie des arguments favorisant l'essor de l'enseignement privé, ce que je regrette. S'il apparaît que l'évolution actuelle semble conduire à une plus grande pluralité d'opinions, je m'en réjouis. Il est en même temps heureux qu'il y ait moins d'enseignants communistes aujourd'hui que dans les années 50 !
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LE MARQUIS
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Marat Izmailov wrote:Un régime qui veut éduquer, veut avant tout orienter. On en retrouve les traces de manière très explicite dans les discours des républicains de la troisième république ; il s'agissait d'extraire de l'emprise intellectuelle de l'Eglise les jeunes gens des campagnes, dont l'instruction était admirablement organisée par le personnel ecclésial. Il ne s'agissait pas d'inventer l'éducation pour tous, mais de mettre sur pied une autre idéologie, de gagner la bataille culturelle - comme dirait Gramsci. Le nazisme ne déroge évidemment pas à la règle.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Je fais un total hors sujet juste pour redonner son vrai sens à ce beau mot de vaticination que j'aime beaucoupvertigogo wrote:Pour le reste, ton intervention n'est au fond que vaticination pour noyer le poisson.
VATICINATION, subst. fém.
Littéraire
A. ? Action de prophétiser. Synon. oracle, prédiction, prophétie.Les vaticinations des prophètes. Il avait présente à l'esprit la vaticination de Merlin, qui disait: « Un prince nommé Arthur (...) doit conquérir Angleterre, et (...) la repeuplera du lignage breton » (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 202).
B. ? Souvent péj. Prédiction emphatique ou prétentieuse. Lugubres vaticinations. Une vaticination redoutable qui annoncerait la fin des fins (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 240).Hier soir, entendu quelqu'un faire des vaticinations sur la politique internationale, genre ennuyeux (Green, Journal, 1941, p. 64).
Prononc.: [vatisinasj? ?]. Étymol. et Hist. 1512 « oracle, prophétie » (J. Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule, I, 34, éd. J. Stecher, p. 261). Empr. au lat.vaticinatio « action de prédire l'avenir », « oracle, prophétie », dér. de vaticinari (v. vaticiner). Fréq. abs. littér.: 16.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
+1LE MARQUIS wrote:Marat Izmailov wrote:Un régime qui veut éduquer, veut avant tout orienter. On en retrouve les traces de manière très explicite dans les discours des républicains de la troisième république ; il s'agissait d'extraire de l'emprise intellectuelle de l'Eglise les jeunes gens des campagnes, dont l'instruction était admirablement organisée par le personnel ecclésial. Il ne s'agissait pas d'inventer l'éducation pour tous, mais de mettre sur pied une autre idéologie, de gagner la bataille culturelle - comme dirait Gramsci. Le nazisme ne déroge évidemment pas à la règle.![]()
M'enfin bon plus c'est gros plus ça passe ...
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osvaldopiazzolla
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Non.Naar wrote:Et c'est une sacrée surprise. ^^Marat Izmailov wrote:J'ai préféré ne pas la sortir celle-là. Vous êtes plus intrépide que moi, Vertigogo.vertigogo wrote:Les nazis aspiraient indubitablement à un mieux être collectif, un peu trop sans doute. L'éducation de la jeunesse les préoccupaient également beaucoup. Ceci dit, dans national-socialisme, il y a socialisme, on va donc peut-être pouvoir retomber sur nos pattes et sauver tes "valeurs de gauche", Rems.
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
L'ESC Saint-Etienne perd son grade de master
L'école de commerce de Saint-Etienne vient officiellement de perdre son grade de master, après parution au Bulletin Officiel le 23 août dernier. Media Etudiant vous en dit plus sur cette nouvelle, rapportée par e-orientations.com.
Grade de master retiré : Une première
L'ESC Saint-Etienne vient de perdre son grade de master. C'est la première fois dans le milieu des Grandes Ecoles qu'une telle décision est prise. Ce n'est toutefois pas une surprise, puisque la CEFDG (Commission d'évaluation des formations et des diplômes de gestion) avait rendu un avis négatif sur cette formation. Les élèves de classe prépa semblaient également préparés à cette nouvelle, puisqu'ils ne sont que 2 cette année à s'être présentés en première année.
Pourquoi une telle sanction ? La décision de la CEFDG de supprimer ce grade master tient au fait que beaucoup de reproches lui ont été fait. On l'a accusé notamment d'être trop peu sélectif à l'entrée, de ne pas dispenser assez de cours aux étudiants...
Le master toujours délivré aux étudiants actuels
Bien entendu, les étudiants qui sont déjà en master, c'est-à-dire en 2ème et 3ème année du parcours, décrocheront bien leur diplôme à la fin de leur cursus. En revanche, les inscrits de cette année et ceux des années à venir sont pleinement concernés par cette mesure. Dans ce cas, ils suivront le cursus master proposé par l'école sans être certain de décrocher le diplôme aux termes de 3 années de formation...
L'ESC Saint-Etienne peut, toutefois, patienter 6 mois pour demander à ce que ce grade de master lui soit attribué à nouveau. Franck Bournois, président de la CEFDG, a d'ailleurs expliqué au site Educpro que cela était tout à fait possible, si l'école parvenait à progresser. A suivre, donc.
http://www.mediaetudiant.fr" onclick="window.open(this.href);return false;
L'école de commerce de Saint-Etienne vient officiellement de perdre son grade de master, après parution au Bulletin Officiel le 23 août dernier. Media Etudiant vous en dit plus sur cette nouvelle, rapportée par e-orientations.com.
Grade de master retiré : Une première
L'ESC Saint-Etienne vient de perdre son grade de master. C'est la première fois dans le milieu des Grandes Ecoles qu'une telle décision est prise. Ce n'est toutefois pas une surprise, puisque la CEFDG (Commission d'évaluation des formations et des diplômes de gestion) avait rendu un avis négatif sur cette formation. Les élèves de classe prépa semblaient également préparés à cette nouvelle, puisqu'ils ne sont que 2 cette année à s'être présentés en première année.
Pourquoi une telle sanction ? La décision de la CEFDG de supprimer ce grade master tient au fait que beaucoup de reproches lui ont été fait. On l'a accusé notamment d'être trop peu sélectif à l'entrée, de ne pas dispenser assez de cours aux étudiants...
Le master toujours délivré aux étudiants actuels
Bien entendu, les étudiants qui sont déjà en master, c'est-à-dire en 2ème et 3ème année du parcours, décrocheront bien leur diplôme à la fin de leur cursus. En revanche, les inscrits de cette année et ceux des années à venir sont pleinement concernés par cette mesure. Dans ce cas, ils suivront le cursus master proposé par l'école sans être certain de décrocher le diplôme aux termes de 3 années de formation...
L'ESC Saint-Etienne peut, toutefois, patienter 6 mois pour demander à ce que ce grade de master lui soit attribué à nouveau. Franck Bournois, président de la CEFDG, a d'ailleurs expliqué au site Educpro que cela était tout à fait possible, si l'école parvenait à progresser. A suivre, donc.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion" (Saint-Augustin)
"Allez les Verts !" (Saint-Etienne)
"Allez les Verts !" (Saint-Etienne)
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Philippe Hurdebourcq (directeur par intérim de l'ESC Saint-Étienne) : «En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master»
La CEFDG (Commission d’évaluation des formations et des diplômes de gestion) a émis un avis négatif sur le renouvellement du grade de master pour le programme grande école de l’ESC Saint-Étienne.
Il s’agit d’une première depuis la création de cette commission, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’école si cet avis était confirmé par arrêté ministériel – la CEDFG n’est en effet qu’une instance consultative. Dans l'univers concurrentiel des écoles de management, les candidats et leurs familles sont en effet très sensibles à ces labels distinctifs, d’autant que le grade de master est considéré comme le sésame pour faire partie des «grandes écoles».
Philippe Hurdebourcq, directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Étienne et de l’école par intérim, compte apporter des réponses rapides aux réserves de la commission, afin de que le ministère puisse décider à l’aune de ces changements.
La CEFDG a émis un avis négatif sur le renouvellement de votre grade de master. Avez-vous été surpris ?
Oui, et d’ailleurs cet avis n’aurait jamais dû être rendu public. En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master. La position de la commission, que je respecte tout à fait, n’est que consultative. C’est le ministre qui, après une présentation devant le CNESER [Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche] [au début de l'été, ndlr], va décider par arrêté de nous renouveler ou pas notre grade. Dans les jours qui viennent, nous comptons bien apporter des réponses et retravailler notre dossier. Entre la présentation devant la commission, en mars, et aujourd’hui, nous avons déjà effectué des réformes. Nous avons de nombreux arguments à faire valoir, ce que nous n’avons sans doute pas assez fait dans le dossier.
Que vous reproche la «commission Bournois» ?
La maquette pédagogique leur convenait tout à fait. De même, la commission a salué des avancées en termes académique, avec des publications d’articles. Toutefois, elle estime que le nombre d’heures assurées par les enseignants permanents n’est pas suffisant. D’autres critiques portent sur notre manque de sélectivité à l’entrée. On nous reproche aussi de n’avoir pas été assez précis sur notre plan stratégique et notre financement, et sur nos objectifs de collaboration renforcée avec l’université Jean-Monnet.
Vous estimez donc que ces critiques ne sont plus d’actualité ?
De moins en moins, car nous les avions anticipées. Depuis deux mois, nous avons commencé à faire évoluer le plan de charge des professeurs permanents. Nous avons aussi avancé dans notre collaboration avec l’université. Et puis, nous comptons mieux faire valoir notre positionnement original autour du management du secteur industriel, très en phase avec notre territoire et avec la volonté de réindustrialisation du pays. Nous avons par ailleurs noué des partenariats avec l’ENISE et l’École des mines de Saint-Étienne, que nous n’avons sans doute pas assez mis en avant.
Si le ministère décidait de suivre l’avis de la commission, comme il l’a d'ailleurs toujours fait jusqu’ici, que se passerait-il ?
Cela aurait des répercussions dramatiques, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour les enseignants de notre école, pour l’organisation des concours communs auxquels nous participons…. Ce serait une décision lourde de conséquences pour le ministre !
Jessica Gourdon
Philippe Hurdebourcq (directeur par intérim de l'ESC Saint-Étienne) : «En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master»
La CEFDG (Commission d’évaluation des formations et des diplômes de gestion) a émis un avis négatif sur le renouvellement du grade de master pour le programme grande école de l’ESC Saint-Étienne.
Il s’agit d’une première depuis la création de cette commission, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’école si cet avis était confirmé par arrêté ministériel – la CEDFG n’est en effet qu’une instance consultative. Dans l'univers concurrentiel des écoles de management, les candidats et leurs familles sont en effet très sensibles à ces labels distinctifs, d’autant que le grade de master est considéré comme le sésame pour faire partie des «grandes écoles».
Philippe Hurdebourcq, directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Étienne et de l’école par intérim, compte apporter des réponses rapides aux réserves de la commission, afin de que le ministère puisse décider à l’aune de ces changements.
La CEFDG a émis un avis négatif sur le renouvellement de votre grade de master. Avez-vous été surpris ?
Oui, et d’ailleurs cet avis n’aurait jamais dû être rendu public. En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master. La position de la commission, que je respecte tout à fait, n’est que consultative. C’est le ministre qui, après une présentation devant le CNESER [Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche] [au début de l'été, ndlr], va décider par arrêté de nous renouveler ou pas notre grade. Dans les jours qui viennent, nous comptons bien apporter des réponses et retravailler notre dossier. Entre la présentation devant la commission, en mars, et aujourd’hui, nous avons déjà effectué des réformes. Nous avons de nombreux arguments à faire valoir, ce que nous n’avons sans doute pas assez fait dans le dossier.
Que vous reproche la «commission Bournois» ?
La maquette pédagogique leur convenait tout à fait. De même, la commission a salué des avancées en termes académique, avec des publications d’articles. Toutefois, elle estime que le nombre d’heures assurées par les enseignants permanents n’est pas suffisant. D’autres critiques portent sur notre manque de sélectivité à l’entrée. On nous reproche aussi de n’avoir pas été assez précis sur notre plan stratégique et notre financement, et sur nos objectifs de collaboration renforcée avec l’université Jean-Monnet.
Vous estimez donc que ces critiques ne sont plus d’actualité ?
De moins en moins, car nous les avions anticipées. Depuis deux mois, nous avons commencé à faire évoluer le plan de charge des professeurs permanents. Nous avons aussi avancé dans notre collaboration avec l’université. Et puis, nous comptons mieux faire valoir notre positionnement original autour du management du secteur industriel, très en phase avec notre territoire et avec la volonté de réindustrialisation du pays. Nous avons par ailleurs noué des partenariats avec l’ENISE et l’École des mines de Saint-Étienne, que nous n’avons sans doute pas assez mis en avant.
Si le ministère décidait de suivre l’avis de la commission, comme il l’a d'ailleurs toujours fait jusqu’ici, que se passerait-il ?
Cela aurait des répercussions dramatiques, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour les enseignants de notre école, pour l’organisation des concours communs auxquels nous participons…. Ce serait une décision lourde de conséquences pour le ministre !
Jessica Gourdon
Source : http://www.educpros.fr" onclick="window.open(this.href);return false;
La CEFDG (Commission d’évaluation des formations et des diplômes de gestion) a émis un avis négatif sur le renouvellement du grade de master pour le programme grande école de l’ESC Saint-Étienne.
Il s’agit d’une première depuis la création de cette commission, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’école si cet avis était confirmé par arrêté ministériel – la CEDFG n’est en effet qu’une instance consultative. Dans l'univers concurrentiel des écoles de management, les candidats et leurs familles sont en effet très sensibles à ces labels distinctifs, d’autant que le grade de master est considéré comme le sésame pour faire partie des «grandes écoles».
Philippe Hurdebourcq, directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Étienne et de l’école par intérim, compte apporter des réponses rapides aux réserves de la commission, afin de que le ministère puisse décider à l’aune de ces changements.
La CEFDG a émis un avis négatif sur le renouvellement de votre grade de master. Avez-vous été surpris ?
Oui, et d’ailleurs cet avis n’aurait jamais dû être rendu public. En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master. La position de la commission, que je respecte tout à fait, n’est que consultative. C’est le ministre qui, après une présentation devant le CNESER [Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche] [au début de l'été, ndlr], va décider par arrêté de nous renouveler ou pas notre grade. Dans les jours qui viennent, nous comptons bien apporter des réponses et retravailler notre dossier. Entre la présentation devant la commission, en mars, et aujourd’hui, nous avons déjà effectué des réformes. Nous avons de nombreux arguments à faire valoir, ce que nous n’avons sans doute pas assez fait dans le dossier.
Que vous reproche la «commission Bournois» ?
La maquette pédagogique leur convenait tout à fait. De même, la commission a salué des avancées en termes académique, avec des publications d’articles. Toutefois, elle estime que le nombre d’heures assurées par les enseignants permanents n’est pas suffisant. D’autres critiques portent sur notre manque de sélectivité à l’entrée. On nous reproche aussi de n’avoir pas été assez précis sur notre plan stratégique et notre financement, et sur nos objectifs de collaboration renforcée avec l’université Jean-Monnet.
Vous estimez donc que ces critiques ne sont plus d’actualité ?
De moins en moins, car nous les avions anticipées. Depuis deux mois, nous avons commencé à faire évoluer le plan de charge des professeurs permanents. Nous avons aussi avancé dans notre collaboration avec l’université. Et puis, nous comptons mieux faire valoir notre positionnement original autour du management du secteur industriel, très en phase avec notre territoire et avec la volonté de réindustrialisation du pays. Nous avons par ailleurs noué des partenariats avec l’ENISE et l’École des mines de Saint-Étienne, que nous n’avons sans doute pas assez mis en avant.
Si le ministère décidait de suivre l’avis de la commission, comme il l’a d'ailleurs toujours fait jusqu’ici, que se passerait-il ?
Cela aurait des répercussions dramatiques, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour les enseignants de notre école, pour l’organisation des concours communs auxquels nous participons…. Ce serait une décision lourde de conséquences pour le ministre !
Jessica Gourdon
Philippe Hurdebourcq (directeur par intérim de l'ESC Saint-Étienne) : «En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master»
La CEFDG (Commission d’évaluation des formations et des diplômes de gestion) a émis un avis négatif sur le renouvellement du grade de master pour le programme grande école de l’ESC Saint-Étienne.
Il s’agit d’une première depuis la création de cette commission, qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’école si cet avis était confirmé par arrêté ministériel – la CEDFG n’est en effet qu’une instance consultative. Dans l'univers concurrentiel des écoles de management, les candidats et leurs familles sont en effet très sensibles à ces labels distinctifs, d’autant que le grade de master est considéré comme le sésame pour faire partie des «grandes écoles».
Philippe Hurdebourcq, directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Étienne et de l’école par intérim, compte apporter des réponses rapides aux réserves de la commission, afin de que le ministère puisse décider à l’aune de ces changements.
La CEFDG a émis un avis négatif sur le renouvellement de votre grade de master. Avez-vous été surpris ?
Oui, et d’ailleurs cet avis n’aurait jamais dû être rendu public. En aucun cas, nous considérons avoir perdu le grade de master. La position de la commission, que je respecte tout à fait, n’est que consultative. C’est le ministre qui, après une présentation devant le CNESER [Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche] [au début de l'été, ndlr], va décider par arrêté de nous renouveler ou pas notre grade. Dans les jours qui viennent, nous comptons bien apporter des réponses et retravailler notre dossier. Entre la présentation devant la commission, en mars, et aujourd’hui, nous avons déjà effectué des réformes. Nous avons de nombreux arguments à faire valoir, ce que nous n’avons sans doute pas assez fait dans le dossier.
Que vous reproche la «commission Bournois» ?
La maquette pédagogique leur convenait tout à fait. De même, la commission a salué des avancées en termes académique, avec des publications d’articles. Toutefois, elle estime que le nombre d’heures assurées par les enseignants permanents n’est pas suffisant. D’autres critiques portent sur notre manque de sélectivité à l’entrée. On nous reproche aussi de n’avoir pas été assez précis sur notre plan stratégique et notre financement, et sur nos objectifs de collaboration renforcée avec l’université Jean-Monnet.
Vous estimez donc que ces critiques ne sont plus d’actualité ?
De moins en moins, car nous les avions anticipées. Depuis deux mois, nous avons commencé à faire évoluer le plan de charge des professeurs permanents. Nous avons aussi avancé dans notre collaboration avec l’université. Et puis, nous comptons mieux faire valoir notre positionnement original autour du management du secteur industriel, très en phase avec notre territoire et avec la volonté de réindustrialisation du pays. Nous avons par ailleurs noué des partenariats avec l’ENISE et l’École des mines de Saint-Étienne, que nous n’avons sans doute pas assez mis en avant.
Si le ministère décidait de suivre l’avis de la commission, comme il l’a d'ailleurs toujours fait jusqu’ici, que se passerait-il ?
Cela aurait des répercussions dramatiques, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour les enseignants de notre école, pour l’organisation des concours communs auxquels nous participons…. Ce serait une décision lourde de conséquences pour le ministre !
Jessica Gourdon
Source : http://www.educpros.fr" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
SUR ZOOM D'ICI :
Saint-Etienne: une des villes les moins dynamiques de France
Le palmarès 2012 des agglomérations les plus dynamiques par le Journal des Entreprises, consacre Toulouse, Montpellier, Rennes et Nantes. Saint-Etienne arrive en bas des différents classements, sauf pour l'évolution du salaire moyen et le nombre de jeunes entreprises.
Les -
- Saint-Etienne est 29e sur 31 en terme de population (évolution 1999-2008)
- 30e en terme d'emploi (évolution 1999-2008), devant Mulhouse et derrière Béthune
- 26e pour l'emploi des cadres. 28e en terme d'attractivité (part de la population arrivée d'une autre région depuis cinq ans)
- 27e pour la formation (part de la population non-scolarisée de 15 ans ou plus ayant au moins bac un pro ou général)
- 27e sur 29 concernant le PIB par habitant en 2010
Les +
- 17e pour le nombre d'entreprises de un à cinq ans en 2008, pour mille habitants. Devant Dijon, Nancy, Angers, Clermont-Ferrand
- 28e pour son parc de logements de moins de 18 ans 6e sur le critère de l’évolution du salaire net horaire moyen (évolution entre 2004 et 2009)
http://www.zoomdici.fr/actualite/Saint- ... 82a80322b7
Saint-Etienne: une des villes les moins dynamiques de France
Le palmarès 2012 des agglomérations les plus dynamiques par le Journal des Entreprises, consacre Toulouse, Montpellier, Rennes et Nantes. Saint-Etienne arrive en bas des différents classements, sauf pour l'évolution du salaire moyen et le nombre de jeunes entreprises.
Les -
- Saint-Etienne est 29e sur 31 en terme de population (évolution 1999-2008)
- 30e en terme d'emploi (évolution 1999-2008), devant Mulhouse et derrière Béthune
- 26e pour l'emploi des cadres. 28e en terme d'attractivité (part de la population arrivée d'une autre région depuis cinq ans)
- 27e pour la formation (part de la population non-scolarisée de 15 ans ou plus ayant au moins bac un pro ou général)
- 27e sur 29 concernant le PIB par habitant en 2010
Les +
- 17e pour le nombre d'entreprises de un à cinq ans en 2008, pour mille habitants. Devant Dijon, Nancy, Angers, Clermont-Ferrand
- 28e pour son parc de logements de moins de 18 ans 6e sur le critère de l’évolution du salaire net horaire moyen (évolution entre 2004 et 2009)
http://www.zoomdici.fr/actualite/Saint- ... 82a80322b7
Si tu me cherches, je suis là : [url=http://maps.google.fr/maps?f=q&hl=fr&geocode=&q=licata&sll=47.15984,2.988281&sspn=12.955782,26.806641&ie=UTF8&ll=37.359242,13.993835&spn=1.892694,3.35083&z=9]mais il est ou ???[/url]
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Si il y a des personnes en recherche d'emploi dans la Loire et alentours, Le Progrès d'aujourd'hui à un dossier intitulé "135 entreprises qui recrutent en Rhône Alpes", j'ai feuilleté ça vite fait à midi, ça peux être utile.
Il y a aussi l'article sur leur site mais payant :
http://www.leprogres.fr/economie/2012/0 ... -recrutent
Il y a aussi l'article sur leur site mais payant :
http://www.leprogres.fr/economie/2012/0 ... -recrutent
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Heureux qui comme Ulysse a vu 100 paysages, et puis a retrouvé, après maintes traversées, le pays des vertes années. Par un petit matin d'été, quand le soleil vous chante au cœur qu'elle est belle la liberté
-
Vertigoal42
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Allez 2 petites "infos"
- Je vous signale la sortie sur la Loire d'un nouveau magazine mensuel qui s'intitule "Nouvelles Loire". C'est un généraliste d'une centaine de pages qui traite de très nombreux sujets sur le territoire ligérien.
Le n°1 est en vente tandis que le n°0 doit encore être dispo qqpart !!
- La seconde chose (liée à la 1e car c'est là que je l'ai appris ^^), c'est pour vous faire découvrir un super site internet crée par des étudiants stéphanois. Ca s'appelle Incredibox et ca permet de faire soi même son propre mix de musique grâce à des sons mis à disposition. C'est super sympa et ca s'passe ici !!
- Je vous signale la sortie sur la Loire d'un nouveau magazine mensuel qui s'intitule "Nouvelles Loire". C'est un généraliste d'une centaine de pages qui traite de très nombreux sujets sur le territoire ligérien.
Le n°1 est en vente tandis que le n°0 doit encore être dispo qqpart !!
- La seconde chose (liée à la 1e car c'est là que je l'ai appris ^^), c'est pour vous faire découvrir un super site internet crée par des étudiants stéphanois. Ca s'appelle Incredibox et ca permet de faire soi même son propre mix de musique grâce à des sons mis à disposition. C'est super sympa et ca s'passe ici !!
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Au fait, il y avait quelques images sympa de la retenue de Grangent, hier, dans le Des racines et des ailes consacré à la Loire (le fleuve). Pour ceux que ça intéresse de le voir en replay, c'est à la fin du 1er reportage consacré à la 1ère partie du fleuve (surtout en Haute Loire, plutôt sympa aussi).
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Je ne l'ai pas vu,vertigogo wrote:Au fait, il y avait quelques images sympa de la retenue de Grangent, hier, dans le Des racines et des ailes consacré à la Loire (le fleuve). Pour ceux que ça intéresse de le voir en replay, c'est à la fin du 1er reportage consacré à la 1ère partie du fleuve (surtout en Haute Loire, plutôt sympa aussi).
mais juste sur Grangent, ça avait été vraiment sympa quand il l'avait vidé il y a 10 ou 20 ans,
on pouvait remarcher sur le pont du chemin de fer voire prendre le tunnel,
c'était sympa
[i][size=50]Je suis Charlie[/size][/i]
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Pas d'acc.Marat Izmailov wrote:Un régime qui veut éduquer, veut avant tout orienter. On en retrouve les traces de manière très explicite dans les discours des républicains de la troisième république ; il s'agissait d'extraire de l'emprise intellectuelle de l'Eglise les jeunes gens des campagnes, dont l'instruction était admirablement organisée par le personnel ecclésial. Il ne s'agissait pas d'inventer l'éducation pour tous, mais de mettre sur pied une autre idéologie, de gagner la bataille culturelle - comme dirait Gramsci. Le nazisme ne déroge évidemment pas à la règle.
Moi qui m'intéresse particulièrement à la Chine, on retrouve la même logique dans le mouvement d'éducation populaire de Mao.
Mais quel rapport avec je sujet du topic, cela, même le Petit Livre Rouge ne le dira pas.^^
> Vertigogo & Naar (ravi de vous revoir dans les parages, vous)
... Pour paraphraser rem's et son style flamboyant, intrépide est une valeur de droite.^^
Au contraire, les campagnes étaient bcp plus athées que les villes.
Du mot "paysan", d'ailleurs, venant ethymologiquement de "païen".
Florent, qui se la pête.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Anarchiste de droite.Ulysse42 wrote:Quand a l'extrait, c'était plus pour votre justification de pensée "anarchiste de droite" de Audiard qui m'y a fait repensé. Anarchiste oui, de droite, j'en doute.Marat Izmailov wrote:> Ulysse42
Vous savez, Ulysse, je suis de ceux qui préfèrent la forme au fond. Je préfère donc voir dans cet extrait la performance de Gabin - parfait dans le rôle de Beaufort - et la précision de l'écriture que le fond de son discours, anecdotique, facile, entendu et relativement plat.
Comme Laurent Gerra.
Ca craint.
florent, taquin.
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Les 5 métropoles où il fait bon vivre (et leurs atouts) :
1 - Rennes : pour la sécurité et la famille.
2 - Saint-Etienne : championne du logement, médaille d'argent pour la sécurité.
3 - Bordeaux : pour la qualité de ses soins.
4 - Toulouse : mention spéciale pour l'emploi.
5 - Nantes : l'alchimie de la famille, de l'emploi et des transports
http://www.lavieimmo.com/prix-immobilie ... picks=true" onclick="window.open(this.href);return false;
Comme quoi
1 - Rennes : pour la sécurité et la famille.
2 - Saint-Etienne : championne du logement, médaille d'argent pour la sécurité.
3 - Bordeaux : pour la qualité de ses soins.
4 - Toulouse : mention spéciale pour l'emploi.
5 - Nantes : l'alchimie de la famille, de l'emploi et des transports
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Comme quoi
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Ouais enfin quand on lit que Clermont est championne grace à son soleil,mick42 wrote:Les 5 métropoles où il fait bon vivre (et leurs atouts) :
1 - Rennes : pour la sécurité et la famille.
2 - Saint-Etienne : championne du logement, médaille d'argent pour la sécurité.
3 - Bordeaux : pour la qualité de ses soins.
4 - Toulouse : mention spéciale pour l'emploi.
5 - Nantes : l'alchimie de la famille, de l'emploi et des transports
http://www.lavieimmo.com/prix-immobilie ... picks=true" onclick="window.open(this.href);return false;
Comme quoi
on peut douter de l'objectivité du classement, je ne dis pas qu'il y pleut tout le temps, mais bon il y a d'autres villes avant ...
[i][size=50]Je suis Charlie[/size][/i]
Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Medaille d'argent pour la securité a sainté
Sainté il y a beaucoup de petite delinquant je trouve
Sainté il y a beaucoup de petite delinquant je trouve
TOUS À MONACO
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Vertigoal42
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Re: La mort à petit feu de Saint-Etienne... ?
Oula toi tu vas avoir des problèmes !Yvann42 wrote:Medaille d'argent pour la securité a sainté![]()
![]()
Sainté il y a beaucoup de petite delinquant je trouve
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."