Je confirme, ça dépote et on est obligé de passer un bon moment. Ceci dit, je suis un peu sceptique depuis le départ d'Ivan.AzAtHoTh wrote:Les Fatals Picards au Fil samedi soir...
Je trouve leur nouvel album moins bon que le dernier mais bon sur scène normalement ça déchire !
http://www.youtube.com/watch?v=1OopWpPNSwc" onclick="window.open(this.href);return false;
Live! live! live!
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Re: Live! live! live!
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Re: Live! live! live!
Moué, pas top ce morceau. Mais ils ont les moyens de "se taper" Dave !pitchdobrasil wrote:Je confirme, ça dépote et on est obligé de passer un bon moment. Ceci dit, je suis un peu sceptique depuis le départ d'Ivan.AzAtHoTh wrote:Les Fatals Picards au Fil samedi soir...
Je trouve leur nouvel album moins bon que le dernier mais bon sur scène normalement ça déchire !
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L'Europe, l'Europe, ce machin qui nous fait tant de bien !
Re: Live! live! live!
THIN LIZZY : Paris , Bataclan , 26/1/11
Thin Lizzy et moi , c'est un peu comme un vieux couple : nous sommes inséparables. Depuis plus de 30 ans , j'écoute leurs albums avec toujours autant de plaisir et d'émotion.
Et donc , sans aucun album (chose que pour ma part , je ne souhaite pas) à leur actif , le groupe revenait sur la France et ce , après leur passage-éclair au Festival Confluences à Montereau le 9 juin 2007. Le retour de Brian Downey aux futs au sein du groupe me ravissait au plus haut point car j'ai toujours pensé que contrairement à certains batteurs bourrins à la Alridge , il possédait cette subtilité qui fait défaut à bon nombre de batteurs aujourd'hui.
C'est donc vers 15h que je décide de prendre la route , oui je sais , c'est tôt mais déjà dès le matin, la circulation merdait et ce , en partie due à deux poids lourds qui s'étaient vautrés en plein milieu de l'autoroute A4 provoquant sur tout le réseau alentour une merde monstre.
Par conséquent , je décidai de prendre suffisamment d'avance pour aller dans un premier temps , chercher l'ami Blacky (au sortir d'une sieste manifestement pas si réparatrice que ça) puis dans un second temps , pour arriver relativement tôt de façon à sonder l'atmosphère des premiers badauds qui arrivent au compte-goutte. La Punto a fait entre-temps effectué un U-Turn magistral pour choper une place de parking GRATUITE et ce , sous le contrôle de Blacky qui prit très au sérieux son rôle de régulateur de la circulation : "Eh , ******* , barre-toi , cette place est pour nous !!!!"
C'est donc dans une ambiance très "sereine" que nous prenons le chemin du Bataclan. La devanture très minimaliste laisse apparaître tout de même le nom du groupe sur un panneau lumineux accompagné de celui de la première partie Suoersuckers ("Les Supersuceurs": tout un programme). Comme d'habitude , compte de ce naturel qui me pousse à discuter du groupe avec des fans qui , comme moi , les écoutent depuis très longtemps. A ce propos , je fais la connaissance de Mark qui les a vus 36 fois (en Angleterre , bien sûr) principalement à Birmingham ou à Wolverhampton et ce depuis très exactement le 18 septembre 1979 où il les vit en compagnie de Midge Ure (aussi membre d'Ultravox).
Le Phil se dirige direct vers le côté droit de la scène , Blacky préférant lui monter au balcon. Les Supersuckers entrent en scène et délivrent leur punk -rock râgeur qui , je le reconnais , me gonfle assez vite mais bon Thin Lizzy n'a jamais été très loin du milieu punk puisqu'il faut se rappeler l'épisode Greedies ( groupe de Downey , Lynott , Gorham , Steve Jones et Paul Cook )en 1978. Il existe d'ailleurs des prestations télé très sympas.
Au bout de 3/4 d'heure , les Supersuckers plient ENFIN bagage (désolé pour les admirateurs mais je me suis fait chier comme un rat mort sur cette première partie) . Mais là , les choses sérieuses vont véritablement commencer. Les lumières s'éteignent et c'est Are You Ready qui déboule à un train d'enfer , le son est puissant et la voix de Warwick se veut être dans le ton du grand Phil. En revanche , l'on n'entend pas bien Campbell , celui-ci étant supplanté par la basse de Mendoza qui , sans temps mort , entame Waiting For An Alibi dans une version à réveiller un moine en méditation transcendentale. Scott nous tape dans les mains , Downey malheureusement masqué par sa foutue cymbale de gauche , n'apparaît que très épisodiquement et Wharton ne cesse de sourire et d'exhorter le public. Qui dit Waiting For An Alibi dit forcément Jailbreak juste derrière. La sirène de police retentit tandis que l'immense logo THIN LIZZY clignote de couleurs différentes. Une version vraiment décapante de Jailbreak. La voix de Warwick est bien en place mais il manque tout de même un grand quelque chose , un je ne sais quoi qui fait d'une personne qu'elle a de l'aura. Il assure , cependant sa fonction efficacement. Trois toms basses sont disposées sur le devant dans la scène. Nul doute que c'est Do Anything You Want To extrait de Black Rose qui va être revisité suivi comme sur la tournée 79 de Don't Believe A Word interprété dans une version très dépouillée.
L'éclectisme s'est avéré être un souci permanent chez Lizzy. En effet , Dancing In the Moonlight , à tonalité jazzy, remporte toujours un franc succès , à ceci près qu'hier soir , il ne pouvait pas y avoir le solo de saxo du regretté John Earle de la Grand Parade. Franc succès garanti lorsque comme dans la plupart des concerts de Lizzy , il est enchainé à Massacre qui constitue l'un de mes cinq morceaux préférés du groupe. Quelle version , mes amis , même si le chant de Warwick est un peu léger sur ce titre !!!!!!!!!
Les lumières s'éteignent donnant une atmosphère apocalytique à la scène grâce aussi à l'intro inquiétante à souhait de notre ami Darren Wharton annoncent la venue d'un Angel Of Death qui se révèlera superbe. Warwick ira même jusqu'à reprendre le gimmick de Lynott sur la partie parlée. Lui montrant le programme du Renegade Tour '81 , Gorham me jettera un petit regard malicieux. La déception concernera le titre suivant à savoir Still In Love With You interprété par Wharton mais qui , lors de ce concert parisien , sentit qu'il n'était pas très en voix pour l'interpréter. Etonnant quand on sait que Wharton le reprit fort bien sur l'un de ses albums avec Dare , en l'occurrence sur Calm Before The Storm paru en 1998. Warwick prit le relais avec brio.
Premier succès d'estime de Lizzy , Whiskey In The Jar se devait d'être interprété. D'ailleurs , à ce propos , sur la fin de tournée 79 avec Midge Ure , Dave Flett et Scott Gorham aux guitares , Lynott ne cessait de chambrer les deux derniers cités en s'écriant : " Dave can't play it , Scott can't play it but Midge can play it". Ce titre symbolisant l'Irlande dans toute sa grandeur éthylique est interprété dans une version étirée , le public répétant d'un seul homme le fameux "Whack For My Daddy ohhhh". Le titre suivant Emerald , issu de Jailbreak , est un hommage vibrant à cette "celtitude" chère à Lynott et qui transparaitra encore davantage sur le titre Black Rose sur l'album du même nom en 1979. J'adore ce titre et force est d'avouer que le solo qui tue d'un Robertson manque quelque peu mais Campbell s'en tire bien. A noter que je ne suis pas particulièrement méchant avec les "pièces rapportées" du groupe car autant le dire , Campbell , Warwick (pour lequel j'étais véritablement sceptique) et Mendoza (dont le son de basse me gênera tout au long du concert) font ce qu'il y a à faire. Mark ne veut d'ailleurs pas que je les acclame. lol!
La surprise de ce concert viendra sans doute de l'interprétation de Wild One extrait de Fighting. A ma connaissance depuis la tournée 75 captée par l'excellent live UK Tour '75 , il n'a été plus interprété live. Après un bref solo de Gorham , le riff dévastateur de Sha La La assomme la salle. Brian Downey s'illustre sur son solo de batterie bien percutant , analogue à celui qui figure sur Live And Dangerous. Dommage qu'il n'y ait pas eu les gyrophares au dessus de son kit. Seul le logo THIN LIZZY clignotait de mille feux. Pour son solo de batterie subsistaient deux options : soit il le faisait après Sha La La soit après Bad Reputation.
Allez hop , c'est au tour de Cowboy Song dont on sait pertinemment que ça débouchera immanquablement sur The Boys Are Back In Town , l'hymne imparable souvent utilisé dans des films guerriers. Je l'ai entendu dans US Navy Seals avec Charlie Sheen et plus récemment dans The Expendables , le tout dernier récent film de Sylvester Stallone. La version est bonne , excellente même , bluffé que je suis sur ce titre , par notre ami Warwick. On enchaine sur Rosalie , une cover de Bob Seger , il convient de le préciser, qui a permis en son temps de faire connaître le combo, même si l'on sait que le groupe bénéficiera d'un certain statut grâce bien évidemment à l'album suivant Jailbreak d'où sera issu The Boys Are Back In Town. Juste derrière le kit de Downey , on aperçoit Nicko McBrain , en train de faire le zouave. Agréable surprise mais bon , on aurait aimé une p'tite jam sur un titre de Lizzy. Sachant qu'Iron Maiden sur un B side a déjà repris du Lizzy , en l'occurrence Massacre , on aurait pu espérer quelque chose de ce côté-là. La présence de McBrain était due au fait que le groupe était en pleine répétition pour la tournée en cours dans des studios situés à Bondy.
Le groupe sort de scène pour revenir quasiment juste après pour attaquer Bad Reputation. D'ailleurs de cet album , j'aimerais bien qu'ils nous ressortent un p'tit Opium Trail mitonné aux p'tits oignons.
Black Rose conclut ce magnifique set. Quand on sait que ce titre évoque la légende du preux Cuchulainn qui , il faut le savoir , fut un héros qui s'illustra dans de nombreuses batailles. Ainsi , il fut omniprésent dans l'esprit et certains titres de Lynott. Des héros éphémères comme Jimi Hendrix ou même Jimi Morrisson ont toujours été fondamentaux dans la définition même du mot. Lynott était conscient du fait qu'il ne mourrait pas vieux. Et d'ailleurs , ce bon vieux Jim Fitzpatrick , dessinateur de certains albums de Lizzy , le confirma dans une émission consacrée en son temps à Lizzy , programmée sur Canal Jimmy.
Are You Ready
Waiting For An Alibi
Jailbreak
Do Anything You Want To
Don't Believe A Word
Dancing In The Moonlight
Massacre
Angel Of Death
Still In Love With You
Whiskey In The Jar
Emerald
Wild One
Sha La La
Cowboy Sog
The Boys Are Back In Town
Rosalie
Bad Reputation
Black Rose
L'idée de ressortir dans le froid ne me réjouissait guère plus que cela et donc en compagnie de Blacky , Ponpon , Mark , nous décidons donc de faire le pied de grue A L'INTERIEUR pour essayer de "choper" les musiciens. Blacky et Ponpon s'éclipsent quelques minutes pour aller prendre quelques tofs avec l'ami McBrain qui vient de sortir. Après une heure d'attente , le sieur Wharton se présente , le sourire radieux aux lèvres et se propose donc de se livrer aux dédicaces de rigueur de tickets , cds et MES VINYLS (albums et maxis) qui l'effraient quelque peu. Blacky mitraille seulement au figuré.
Je me permets de demander à Darren si la rumeur d'un nouvel album est fondée , rumeur qu'il va me démentir au plus vite , conscient du fait que Thin Lizzy ne veut plus rien produire de nouveau sous ce nom-là. Une bonne demi-heure plus tard , Wharton se retire. Nous rentrons de nouveau dans la salle , espérant malgré tout , voir surgir Gorham et Downey et ce , pendant une bonne vingtaine de minutes à la suite de quoi , le personnel du Bataclan nous demande gentiment de bien vouloir sortir au plus vite. Attendant cette fois-ci dans le froid encore une bonne demi-heure voire peut-être plus , nous décidons de lever le camp car s'élève dans la nuit le fameux "Ils sont partis" qui tue. Putain, ça faisait plus de 30 ans que j'attendais ça et merde point de Scott Gorham , point de Brian Downey mais bon , nous aurons eu le privilège de voir le sieur Wharton et sa gentillesse légendaire.
Thin Lizzy et moi , c'est un peu comme un vieux couple : nous sommes inséparables. Depuis plus de 30 ans , j'écoute leurs albums avec toujours autant de plaisir et d'émotion.
Et donc , sans aucun album (chose que pour ma part , je ne souhaite pas) à leur actif , le groupe revenait sur la France et ce , après leur passage-éclair au Festival Confluences à Montereau le 9 juin 2007. Le retour de Brian Downey aux futs au sein du groupe me ravissait au plus haut point car j'ai toujours pensé que contrairement à certains batteurs bourrins à la Alridge , il possédait cette subtilité qui fait défaut à bon nombre de batteurs aujourd'hui.
C'est donc vers 15h que je décide de prendre la route , oui je sais , c'est tôt mais déjà dès le matin, la circulation merdait et ce , en partie due à deux poids lourds qui s'étaient vautrés en plein milieu de l'autoroute A4 provoquant sur tout le réseau alentour une merde monstre.
Par conséquent , je décidai de prendre suffisamment d'avance pour aller dans un premier temps , chercher l'ami Blacky (au sortir d'une sieste manifestement pas si réparatrice que ça) puis dans un second temps , pour arriver relativement tôt de façon à sonder l'atmosphère des premiers badauds qui arrivent au compte-goutte. La Punto a fait entre-temps effectué un U-Turn magistral pour choper une place de parking GRATUITE et ce , sous le contrôle de Blacky qui prit très au sérieux son rôle de régulateur de la circulation : "Eh , ******* , barre-toi , cette place est pour nous !!!!"
C'est donc dans une ambiance très "sereine" que nous prenons le chemin du Bataclan. La devanture très minimaliste laisse apparaître tout de même le nom du groupe sur un panneau lumineux accompagné de celui de la première partie Suoersuckers ("Les Supersuceurs": tout un programme). Comme d'habitude , compte de ce naturel qui me pousse à discuter du groupe avec des fans qui , comme moi , les écoutent depuis très longtemps. A ce propos , je fais la connaissance de Mark qui les a vus 36 fois (en Angleterre , bien sûr) principalement à Birmingham ou à Wolverhampton et ce depuis très exactement le 18 septembre 1979 où il les vit en compagnie de Midge Ure (aussi membre d'Ultravox).
Le Phil se dirige direct vers le côté droit de la scène , Blacky préférant lui monter au balcon. Les Supersuckers entrent en scène et délivrent leur punk -rock râgeur qui , je le reconnais , me gonfle assez vite mais bon Thin Lizzy n'a jamais été très loin du milieu punk puisqu'il faut se rappeler l'épisode Greedies ( groupe de Downey , Lynott , Gorham , Steve Jones et Paul Cook )en 1978. Il existe d'ailleurs des prestations télé très sympas.
Au bout de 3/4 d'heure , les Supersuckers plient ENFIN bagage (désolé pour les admirateurs mais je me suis fait chier comme un rat mort sur cette première partie) . Mais là , les choses sérieuses vont véritablement commencer. Les lumières s'éteignent et c'est Are You Ready qui déboule à un train d'enfer , le son est puissant et la voix de Warwick se veut être dans le ton du grand Phil. En revanche , l'on n'entend pas bien Campbell , celui-ci étant supplanté par la basse de Mendoza qui , sans temps mort , entame Waiting For An Alibi dans une version à réveiller un moine en méditation transcendentale. Scott nous tape dans les mains , Downey malheureusement masqué par sa foutue cymbale de gauche , n'apparaît que très épisodiquement et Wharton ne cesse de sourire et d'exhorter le public. Qui dit Waiting For An Alibi dit forcément Jailbreak juste derrière. La sirène de police retentit tandis que l'immense logo THIN LIZZY clignote de couleurs différentes. Une version vraiment décapante de Jailbreak. La voix de Warwick est bien en place mais il manque tout de même un grand quelque chose , un je ne sais quoi qui fait d'une personne qu'elle a de l'aura. Il assure , cependant sa fonction efficacement. Trois toms basses sont disposées sur le devant dans la scène. Nul doute que c'est Do Anything You Want To extrait de Black Rose qui va être revisité suivi comme sur la tournée 79 de Don't Believe A Word interprété dans une version très dépouillée.
L'éclectisme s'est avéré être un souci permanent chez Lizzy. En effet , Dancing In the Moonlight , à tonalité jazzy, remporte toujours un franc succès , à ceci près qu'hier soir , il ne pouvait pas y avoir le solo de saxo du regretté John Earle de la Grand Parade. Franc succès garanti lorsque comme dans la plupart des concerts de Lizzy , il est enchainé à Massacre qui constitue l'un de mes cinq morceaux préférés du groupe. Quelle version , mes amis , même si le chant de Warwick est un peu léger sur ce titre !!!!!!!!!
Les lumières s'éteignent donnant une atmosphère apocalytique à la scène grâce aussi à l'intro inquiétante à souhait de notre ami Darren Wharton annoncent la venue d'un Angel Of Death qui se révèlera superbe. Warwick ira même jusqu'à reprendre le gimmick de Lynott sur la partie parlée. Lui montrant le programme du Renegade Tour '81 , Gorham me jettera un petit regard malicieux. La déception concernera le titre suivant à savoir Still In Love With You interprété par Wharton mais qui , lors de ce concert parisien , sentit qu'il n'était pas très en voix pour l'interpréter. Etonnant quand on sait que Wharton le reprit fort bien sur l'un de ses albums avec Dare , en l'occurrence sur Calm Before The Storm paru en 1998. Warwick prit le relais avec brio.
Premier succès d'estime de Lizzy , Whiskey In The Jar se devait d'être interprété. D'ailleurs , à ce propos , sur la fin de tournée 79 avec Midge Ure , Dave Flett et Scott Gorham aux guitares , Lynott ne cessait de chambrer les deux derniers cités en s'écriant : " Dave can't play it , Scott can't play it but Midge can play it". Ce titre symbolisant l'Irlande dans toute sa grandeur éthylique est interprété dans une version étirée , le public répétant d'un seul homme le fameux "Whack For My Daddy ohhhh". Le titre suivant Emerald , issu de Jailbreak , est un hommage vibrant à cette "celtitude" chère à Lynott et qui transparaitra encore davantage sur le titre Black Rose sur l'album du même nom en 1979. J'adore ce titre et force est d'avouer que le solo qui tue d'un Robertson manque quelque peu mais Campbell s'en tire bien. A noter que je ne suis pas particulièrement méchant avec les "pièces rapportées" du groupe car autant le dire , Campbell , Warwick (pour lequel j'étais véritablement sceptique) et Mendoza (dont le son de basse me gênera tout au long du concert) font ce qu'il y a à faire. Mark ne veut d'ailleurs pas que je les acclame. lol!
La surprise de ce concert viendra sans doute de l'interprétation de Wild One extrait de Fighting. A ma connaissance depuis la tournée 75 captée par l'excellent live UK Tour '75 , il n'a été plus interprété live. Après un bref solo de Gorham , le riff dévastateur de Sha La La assomme la salle. Brian Downey s'illustre sur son solo de batterie bien percutant , analogue à celui qui figure sur Live And Dangerous. Dommage qu'il n'y ait pas eu les gyrophares au dessus de son kit. Seul le logo THIN LIZZY clignotait de mille feux. Pour son solo de batterie subsistaient deux options : soit il le faisait après Sha La La soit après Bad Reputation.
Allez hop , c'est au tour de Cowboy Song dont on sait pertinemment que ça débouchera immanquablement sur The Boys Are Back In Town , l'hymne imparable souvent utilisé dans des films guerriers. Je l'ai entendu dans US Navy Seals avec Charlie Sheen et plus récemment dans The Expendables , le tout dernier récent film de Sylvester Stallone. La version est bonne , excellente même , bluffé que je suis sur ce titre , par notre ami Warwick. On enchaine sur Rosalie , une cover de Bob Seger , il convient de le préciser, qui a permis en son temps de faire connaître le combo, même si l'on sait que le groupe bénéficiera d'un certain statut grâce bien évidemment à l'album suivant Jailbreak d'où sera issu The Boys Are Back In Town. Juste derrière le kit de Downey , on aperçoit Nicko McBrain , en train de faire le zouave. Agréable surprise mais bon , on aurait aimé une p'tite jam sur un titre de Lizzy. Sachant qu'Iron Maiden sur un B side a déjà repris du Lizzy , en l'occurrence Massacre , on aurait pu espérer quelque chose de ce côté-là. La présence de McBrain était due au fait que le groupe était en pleine répétition pour la tournée en cours dans des studios situés à Bondy.
Le groupe sort de scène pour revenir quasiment juste après pour attaquer Bad Reputation. D'ailleurs de cet album , j'aimerais bien qu'ils nous ressortent un p'tit Opium Trail mitonné aux p'tits oignons.
Black Rose conclut ce magnifique set. Quand on sait que ce titre évoque la légende du preux Cuchulainn qui , il faut le savoir , fut un héros qui s'illustra dans de nombreuses batailles. Ainsi , il fut omniprésent dans l'esprit et certains titres de Lynott. Des héros éphémères comme Jimi Hendrix ou même Jimi Morrisson ont toujours été fondamentaux dans la définition même du mot. Lynott était conscient du fait qu'il ne mourrait pas vieux. Et d'ailleurs , ce bon vieux Jim Fitzpatrick , dessinateur de certains albums de Lizzy , le confirma dans une émission consacrée en son temps à Lizzy , programmée sur Canal Jimmy.
Are You Ready
Waiting For An Alibi
Jailbreak
Do Anything You Want To
Don't Believe A Word
Dancing In The Moonlight
Massacre
Angel Of Death
Still In Love With You
Whiskey In The Jar
Emerald
Wild One
Sha La La
Cowboy Sog
The Boys Are Back In Town
Rosalie
Bad Reputation
Black Rose
L'idée de ressortir dans le froid ne me réjouissait guère plus que cela et donc en compagnie de Blacky , Ponpon , Mark , nous décidons donc de faire le pied de grue A L'INTERIEUR pour essayer de "choper" les musiciens. Blacky et Ponpon s'éclipsent quelques minutes pour aller prendre quelques tofs avec l'ami McBrain qui vient de sortir. Après une heure d'attente , le sieur Wharton se présente , le sourire radieux aux lèvres et se propose donc de se livrer aux dédicaces de rigueur de tickets , cds et MES VINYLS (albums et maxis) qui l'effraient quelque peu. Blacky mitraille seulement au figuré.
Je me permets de demander à Darren si la rumeur d'un nouvel album est fondée , rumeur qu'il va me démentir au plus vite , conscient du fait que Thin Lizzy ne veut plus rien produire de nouveau sous ce nom-là. Une bonne demi-heure plus tard , Wharton se retire. Nous rentrons de nouveau dans la salle , espérant malgré tout , voir surgir Gorham et Downey et ce , pendant une bonne vingtaine de minutes à la suite de quoi , le personnel du Bataclan nous demande gentiment de bien vouloir sortir au plus vite. Attendant cette fois-ci dans le froid encore une bonne demi-heure voire peut-être plus , nous décidons de lever le camp car s'élève dans la nuit le fameux "Ils sont partis" qui tue. Putain, ça faisait plus de 30 ans que j'attendais ça et merde point de Scott Gorham , point de Brian Downey mais bon , nous aurons eu le privilège de voir le sieur Wharton et sa gentillesse légendaire.
Re: Live! live! live!
Le concert de Jamiroquai qui devait avoir lieu aujourd'hui a été annulé à la halle tony garnier, suite à une chute mortel d'un technicien dans la matinée.
Pourtant que la montagne est belle, Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? .............vive l'ardeche.................
Re: Live! live! live!
C'est quoi ce résumé baclé ?Phil wrote:THIN LIZZY : Paris , Bataclan , 26/1/11
Thin Lizzy et moi , c'est un peu comme un vieux couple : nous sommes inséparables. Depuis plus de 30 ans , j'écoute leurs albums avec toujours autant de plaisir et d'émotion.
Et donc , sans aucun album (chose que pour ma part , je ne souhaite pas) à leur actif , le groupe revenait sur la France et ce , après leur passage-éclair au Festival Confluences à Montereau le 9 juin 2007. Le retour de Brian Downey aux futs au sein du groupe me ravissait au plus haut point car j'ai toujours pensé que contrairement à certains batteurs bourrins à la Alridge , il possédait cette subtilité qui fait défaut à bon nombre de batteurs aujourd'hui.
C'est donc vers 15h que je décide de prendre la route , oui je sais , c'est tôt mais déjà dès le matin, la circulation merdait et ce , en partie due à deux poids lourds qui s'étaient vautrés en plein milieu de l'autoroute A4 provoquant sur tout le réseau alentour une merde monstre.
Par conséquent , je décidai de prendre suffisamment d'avance pour aller dans un premier temps , chercher l'ami Blacky (au sortir d'une sieste manifestement pas si réparatrice que ça) puis dans un second temps , pour arriver relativement tôt de façon à sonder l'atmosphère des premiers badauds qui arrivent au compte-goutte. La Punto a fait entre-temps effectué un U-Turn magistral pour choper une place de parking GRATUITE et ce , sous le contrôle de Blacky qui prit très au sérieux son rôle de régulateur de la circulation : "Eh , ******* , barre-toi , cette place est pour nous !!!!"
C'est donc dans une ambiance très "sereine" que nous prenons le chemin du Bataclan. La devanture très minimaliste laisse apparaître tout de même le nom du groupe sur un panneau lumineux accompagné de celui de la première partie Suoersuckers ("Les Supersuceurs": tout un programme). Comme d'habitude , compte de ce naturel qui me pousse à discuter du groupe avec des fans qui , comme moi , les écoutent depuis très longtemps. A ce propos , je fais la connaissance de Mark qui les a vus 36 fois (en Angleterre , bien sûr) principalement à Birmingham ou à Wolverhampton et ce depuis très exactement le 18 septembre 1979 où il les vit en compagnie de Midge Ure (aussi membre d'Ultravox).
Le Phil se dirige direct vers le côté droit de la scène , Blacky préférant lui monter au balcon. Les Supersuckers entrent en scène et délivrent leur punk -rock râgeur qui , je le reconnais , me gonfle assez vite mais bon Thin Lizzy n'a jamais été très loin du milieu punk puisqu'il faut se rappeler l'épisode Greedies ( groupe de Downey , Lynott , Gorham , Steve Jones et Paul Cook )en 1978. Il existe d'ailleurs des prestations télé très sympas.
Au bout de 3/4 d'heure , les Supersuckers plient ENFIN bagage (désolé pour les admirateurs mais je me suis fait chier comme un rat mort sur cette première partie) . Mais là , les choses sérieuses vont véritablement commencer. Les lumières s'éteignent et c'est Are You Ready qui déboule à un train d'enfer , le son est puissant et la voix de Warwick se veut être dans le ton du grand Phil. En revanche , l'on n'entend pas bien Campbell , celui-ci étant supplanté par la basse de Mendoza qui , sans temps mort , entame Waiting For An Alibi dans une version à réveiller un moine en méditation transcendentale. Scott nous tape dans les mains , Downey malheureusement masqué par sa foutue cymbale de gauche , n'apparaît que très épisodiquement et Wharton ne cesse de sourire et d'exhorter le public. Qui dit Waiting For An Alibi dit forcément Jailbreak juste derrière. La sirène de police retentit tandis que l'immense logo THIN LIZZY clignote de couleurs différentes. Une version vraiment décapante de Jailbreak. La voix de Warwick est bien en place mais il manque tout de même un grand quelque chose , un je ne sais quoi qui fait d'une personne qu'elle a de l'aura. Il assure , cependant sa fonction efficacement. Trois toms basses sont disposées sur le devant dans la scène. Nul doute que c'est Do Anything You Want To extrait de Black Rose qui va être revisité suivi comme sur la tournée 79 de Don't Believe A Word interprété dans une version très dépouillée.
L'éclectisme s'est avéré être un souci permanent chez Lizzy. En effet , Dancing In the Moonlight , à tonalité jazzy, remporte toujours un franc succès , à ceci près qu'hier soir , il ne pouvait pas y avoir le solo de saxo du regretté John Earle de la Grand Parade. Franc succès garanti lorsque comme dans la plupart des concerts de Lizzy , il est enchainé à Massacre qui constitue l'un de mes cinq morceaux préférés du groupe. Quelle version , mes amis , même si le chant de Warwick est un peu léger sur ce titre !!!!!!!!!
Les lumières s'éteignent donnant une atmosphère apocalytique à la scène grâce aussi à l'intro inquiétante à souhait de notre ami Darren Wharton annoncent la venue d'un Angel Of Death qui se révèlera superbe. Warwick ira même jusqu'à reprendre le gimmick de Lynott sur la partie parlée. Lui montrant le programme du Renegade Tour '81 , Gorham me jettera un petit regard malicieux. La déception concernera le titre suivant à savoir Still In Love With You interprété par Wharton mais qui , lors de ce concert parisien , sentit qu'il n'était pas très en voix pour l'interpréter. Etonnant quand on sait que Wharton le reprit fort bien sur l'un de ses albums avec Dare , en l'occurrence sur Calm Before The Storm paru en 1998. Warwick prit le relais avec brio.
Premier succès d'estime de Lizzy , Whiskey In The Jar se devait d'être interprété. D'ailleurs , à ce propos , sur la fin de tournée 79 avec Midge Ure , Dave Flett et Scott Gorham aux guitares , Lynott ne cessait de chambrer les deux derniers cités en s'écriant : " Dave can't play it , Scott can't play it but Midge can play it". Ce titre symbolisant l'Irlande dans toute sa grandeur éthylique est interprété dans une version étirée , le public répétant d'un seul homme le fameux "Whack For My Daddy ohhhh". Le titre suivant Emerald , issu de Jailbreak , est un hommage vibrant à cette "celtitude" chère à Lynott et qui transparaitra encore davantage sur le titre Black Rose sur l'album du même nom en 1979. J'adore ce titre et force est d'avouer que le solo qui tue d'un Robertson manque quelque peu mais Campbell s'en tire bien. A noter que je ne suis pas particulièrement méchant avec les "pièces rapportées" du groupe car autant le dire , Campbell , Warwick (pour lequel j'étais véritablement sceptique) et Mendoza (dont le son de basse me gênera tout au long du concert) font ce qu'il y a à faire. Mark ne veut d'ailleurs pas que je les acclame. lol!
La surprise de ce concert viendra sans doute de l'interprétation de Wild One extrait de Fighting. A ma connaissance depuis la tournée 75 captée par l'excellent live UK Tour '75 , il n'a été plus interprété live. Après un bref solo de Gorham , le riff dévastateur de Sha La La assomme la salle. Brian Downey s'illustre sur son solo de batterie bien percutant , analogue à celui qui figure sur Live And Dangerous. Dommage qu'il n'y ait pas eu les gyrophares au dessus de son kit. Seul le logo THIN LIZZY clignotait de mille feux. Pour son solo de batterie subsistaient deux options : soit il le faisait après Sha La La soit après Bad Reputation.
Allez hop , c'est au tour de Cowboy Song dont on sait pertinemment que ça débouchera immanquablement sur The Boys Are Back In Town , l'hymne imparable souvent utilisé dans des films guerriers. Je l'ai entendu dans US Navy Seals avec Charlie Sheen et plus récemment dans The Expendables , le tout dernier récent film de Sylvester Stallone. La version est bonne , excellente même , bluffé que je suis sur ce titre , par notre ami Warwick. On enchaine sur Rosalie , une cover de Bob Seger , il convient de le préciser, qui a permis en son temps de faire connaître le combo, même si l'on sait que le groupe bénéficiera d'un certain statut grâce bien évidemment à l'album suivant Jailbreak d'où sera issu The Boys Are Back In Town. Juste derrière le kit de Downey , on aperçoit Nicko McBrain , en train de faire le zouave. Agréable surprise mais bon , on aurait aimé une p'tite jam sur un titre de Lizzy. Sachant qu'Iron Maiden sur un B side a déjà repris du Lizzy , en l'occurrence Massacre , on aurait pu espérer quelque chose de ce côté-là. La présence de McBrain était due au fait que le groupe était en pleine répétition pour la tournée en cours dans des studios situés à Bondy.
Le groupe sort de scène pour revenir quasiment juste après pour attaquer Bad Reputation. D'ailleurs de cet album , j'aimerais bien qu'ils nous ressortent un p'tit Opium Trail mitonné aux p'tits oignons.
Black Rose conclut ce magnifique set. Quand on sait que ce titre évoque la légende du preux Cuchulainn qui , il faut le savoir , fut un héros qui s'illustra dans de nombreuses batailles. Ainsi , il fut omniprésent dans l'esprit et certains titres de Lynott. Des héros éphémères comme Jimi Hendrix ou même Jimi Morrisson ont toujours été fondamentaux dans la définition même du mot. Lynott était conscient du fait qu'il ne mourrait pas vieux. Et d'ailleurs , ce bon vieux Jim Fitzpatrick , dessinateur de certains albums de Lizzy , le confirma dans une émission consacrée en son temps à Lizzy , programmée sur Canal Jimmy.
Are You Ready
Waiting For An Alibi
Jailbreak
Do Anything You Want To
Don't Believe A Word
Dancing In The Moonlight
Massacre
Angel Of Death
Still In Love With You
Whiskey In The Jar
Emerald
Wild One
Sha La La
Cowboy Sog
The Boys Are Back In Town
Rosalie
Bad Reputation
Black Rose
L'idée de ressortir dans le froid ne me réjouissait guère plus que cela et donc en compagnie de Blacky , Ponpon , Mark , nous décidons donc de faire le pied de grue A L'INTERIEUR pour essayer de "choper" les musiciens. Blacky et Ponpon s'éclipsent quelques minutes pour aller prendre quelques tofs avec l'ami McBrain qui vient de sortir. Après une heure d'attente , le sieur Wharton se présente , le sourire radieux aux lèvres et se propose donc de se livrer aux dédicaces de rigueur de tickets , cds et MES VINYLS (albums et maxis) qui l'effraient quelque peu. Blacky mitraille seulement au figuré.
Je me permets de demander à Darren si la rumeur d'un nouvel album est fondée , rumeur qu'il va me démentir au plus vite , conscient du fait que Thin Lizzy ne veut plus rien produire de nouveau sous ce nom-là. Une bonne demi-heure plus tard , Wharton se retire. Nous rentrons de nouveau dans la salle , espérant malgré tout , voir surgir Gorham et Downey et ce , pendant une bonne vingtaine de minutes à la suite de quoi , le personnel du Bataclan nous demande gentiment de bien vouloir sortir au plus vite. Attendant cette fois-ci dans le froid encore une bonne demi-heure voire peut-être plus , nous décidons de lever le camp car s'élève dans la nuit le fameux "Ils sont partis" qui tue. Putain, ça faisait plus de 30 ans que j'attendais ça et merde point de Scott Gorham , point de Brian Downey mais bon , nous aurons eu le privilège de voir le sieur Wharton et sa gentillesse légendaire.
Nous serons champions de France car nous sommes les premiers, nous serons champions de France car nous sommes les Stéphanois
[media]https://media.giphy.com/media/dXioubI5naw1yiO9PZ/source.gif[/media]
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Re: Live! live! live!
Il est vrai que bâcler s'avère être , quelque chose de récurrent , chez moi.
Re: Live! live! live!
whisky in the jar!! je l'ai toujours adorée celle-là, et même toutes les reprises, c'est vraiment une chanson d'ivrogne
Re: Live! live! live!
FARID MEDJANE : Noisy le Sec , Complexe Paul Langevin , 24/3/11
C'est donc en ce jeudi soir un peu frisquet , il convient de l'avouer que je me rends au show de batterie organisé par Farid Medjane (ex-batteur de Trust de retour dans la ville qui l'a vu grandir) sous couvert d'une association caritative , Aujourd'hui vers demain, qui se propose notamment d'aider les jeunes en difficulté. J'aperçois en coulisses Farid qui tape la discute avec ses amis , demande au vigile si je peux aller saluer l'illustre batteur qui m'accueille à bras ouverts lorsqu'il m'aperçoit. Après quelques minutes passés en sa compagnie , ne voulant pas trop le déranger , je prends congé , Farid me disant que nous nous retrouverons après le concert.
La soirée débute avec deux humoristes dont le Comte de Bouderbala (qui m'a bien fait rire) puis des chorégraphies , ma foi, très jolies grâce à la danseuse Amel. Une petite heure après le début des festivités , Farid monte sur scène en compagnie d'un ami bassiste pour délivrer des impros de haute volée. A lui seul , Farid assure le show grâce à ses pitreries en tout genre comme par exemple s'extraire de son kit de batterie pour venir taper sur un siège d'un spectateur médusé ou même encore demander à des enfants du premier rang de venir participer au show.
Ensuite alors que l'ami bassiste quitte momentanément la scène , Moho (ex-guitariste de Trust) rejoint Farid pour une jam endiablée qui durera sur 3-4 morceaux où l'on reconnaitra un passage de Smoke On The Water. Les deux compères sont visiblement heureux de rejouer ensemble quoiqu'à priori , ils s'étaient retrouvés lors d'une session radio sur RMC pour le Moscato Show où ils avaient délivré une version apocalytique d'Antisocial.
Antisocial réclamé à corps et à cris par le public est interprété par un pote qui , vocalement , s'en sort très bien.
C'est ainsi que le show se termine , Farid , très disponible et très convivial , s'exécute ensuite aux autographes de rigueur , l'appareil photo de ma fille en profitant pour me signifier que les accus sont à plat.
Malgré ce petit désagrément , ce fut une soirée éminemment sympathique pour un musicien qui l'est tout autant.
C'est donc en ce jeudi soir un peu frisquet , il convient de l'avouer que je me rends au show de batterie organisé par Farid Medjane (ex-batteur de Trust de retour dans la ville qui l'a vu grandir) sous couvert d'une association caritative , Aujourd'hui vers demain, qui se propose notamment d'aider les jeunes en difficulté. J'aperçois en coulisses Farid qui tape la discute avec ses amis , demande au vigile si je peux aller saluer l'illustre batteur qui m'accueille à bras ouverts lorsqu'il m'aperçoit. Après quelques minutes passés en sa compagnie , ne voulant pas trop le déranger , je prends congé , Farid me disant que nous nous retrouverons après le concert.
La soirée débute avec deux humoristes dont le Comte de Bouderbala (qui m'a bien fait rire) puis des chorégraphies , ma foi, très jolies grâce à la danseuse Amel. Une petite heure après le début des festivités , Farid monte sur scène en compagnie d'un ami bassiste pour délivrer des impros de haute volée. A lui seul , Farid assure le show grâce à ses pitreries en tout genre comme par exemple s'extraire de son kit de batterie pour venir taper sur un siège d'un spectateur médusé ou même encore demander à des enfants du premier rang de venir participer au show.
Ensuite alors que l'ami bassiste quitte momentanément la scène , Moho (ex-guitariste de Trust) rejoint Farid pour une jam endiablée qui durera sur 3-4 morceaux où l'on reconnaitra un passage de Smoke On The Water. Les deux compères sont visiblement heureux de rejouer ensemble quoiqu'à priori , ils s'étaient retrouvés lors d'une session radio sur RMC pour le Moscato Show où ils avaient délivré une version apocalytique d'Antisocial.
Antisocial réclamé à corps et à cris par le public est interprété par un pote qui , vocalement , s'en sort très bien.
C'est ainsi que le show se termine , Farid , très disponible et très convivial , s'exécute ensuite aux autographes de rigueur , l'appareil photo de ma fille en profitant pour me signifier que les accus sont à plat.
Malgré ce petit désagrément , ce fut une soirée éminemment sympathique pour un musicien qui l'est tout autant.
Last edited by Phil on 27 Mar 2011, 13:08, edited 1 time in total.
Re: Live! live! live!
Avec un peu de retard, très rapide compte rendu du concert des Tetes raides vendredi dernier au Transbordeur.
La part belle laissée à leur dernier album et aux très vieux morceaux (ginette / gino), sinon toujours très bon sur scène car enragé, engagé, nettement plus rock que musette, et une sensation de rage matinée de jubilation, très communicative. A voir et revoir.
Je sens que je ne perdrai pas le Fil en Juin
La part belle laissée à leur dernier album et aux très vieux morceaux (ginette / gino), sinon toujours très bon sur scène car enragé, engagé, nettement plus rock que musette, et une sensation de rage matinée de jubilation, très communicative. A voir et revoir.
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I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
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Re: Live! live! live!
Ca reviens sur Sainté???Parasar wrote:Avec un peu de retard, très rapide compte rendu du concert des Tetes raides vendredi dernier au Transbordeur.
La part belle laissée à leur dernier album et aux très vieux morceaux (ginette / gino), sinon toujours très bon sur scène car enragé, engagé, nettement plus rock que musette, et une sensation de rage matinée de jubilation, très communicative. A voir et revoir.
Je sens que je ne perdrai pas le Fil en Juin
T'aurais les dates?
Mon dernier concert d'eux à la "maison" date du dernier siècle au Mistral...après un passage au Château Lacour.
Faut que je me régénère....
[b]L'important c'est l'essentiel.JJ 17/01/12[/b]
Re: Live! live! live!
En fait c'est au zenith dans le cadre de Paroles et musique, le vendredi 2 ou 3 Juin.
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Re: Live! live! live!
ok merci....Parasar wrote:En fait c'est au zenith dans le cadre de Paroles et musique, le vendredi 2 ou 3 Juin.
faut que je me bouge alors
[b]L'important c'est l'essentiel.JJ 17/01/12[/b]
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Re: Live! live! live!
Arctic Monkeys le 1er Juillet aux nuits de fourviéres
Re: Live! live! live!
Voilà qui est intéressant.GreenFloyd wrote:Arctic Monkeys le 1er Juillet aux nuits de fourviéres
Néanmoins, j'avais été un poil déçu lors de leur venue au transbo en 2006 (je crois).
Autant je les trouve très bons sur disques, autant en live je les avais trouvé un peu légers, manquant d'envergure. On va dire qu'ils étaient encore jeunes.
Si cette nouvelle est malgré tout confirmée, je pense que je me laisserai tenter pour juger de leurs progrès.
Ce qui serait top, c'est qu'en première partie on puisse voir par exemple "The Bewitched Hands", et là je dirais banco à coup sûr.
Nous serons champions de France car nous sommes les premiers, nous serons champions de France car nous sommes les Stéphanois
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Re: Live! live! live!
Week End Metallique dans l'Est
avec pour commencer MANOWAR le 25-03-2011 à la St Jakob Halle de Bâle
Setlist:
Manowar
Death Tone
Metal Daze
Shell Shock
Dark Avenger
Battle Hymn
Fast Taker
Sun of Death
(guitar solo)
Brothers of Metal Pt. 1
Kill With Power
Metal Warriors
Heart of Steel
(intro in german)
William's Tale
Fighting the World
The Gods Made Heavy Metal
Sons of Odin
Call to Arms
Hail and Kill
Sign of the Hammer
House of Death
Kings of Metal
King of Kings
Warriors of the World United
Black Wind, Fire and Steel
The Crown And The Ring
Concert puissant devant une foule venue des 4 coins d'Europe. Un seul regret, le son qui a été mauvais, voir très mauvais durant une grande partie du concert . Mais Manowar reste un très grand goupe de métal
Le lendemain Colmar - le Grillen - TANKARD - EVIL ONE + un groupe dont j'ai oublié le nom mais c'est pas grave, c'était mauvais.
J'y étais allé pour voir Tankard, et je suis resté scotché par Evil One. J'ai beaucoup aimé la prestation de ce groupe.
Pas de Setlist, mais des photos en ligne plus tard
avec pour commencer MANOWAR le 25-03-2011 à la St Jakob Halle de Bâle
Setlist:
Manowar
Death Tone
Metal Daze
Shell Shock
Dark Avenger
Battle Hymn
Fast Taker
Sun of Death
(guitar solo)
Brothers of Metal Pt. 1
Kill With Power
Metal Warriors
Heart of Steel
(intro in german)
William's Tale
Fighting the World
The Gods Made Heavy Metal
Sons of Odin
Call to Arms
Hail and Kill
Sign of the Hammer
House of Death
Kings of Metal
King of Kings
Warriors of the World United
Black Wind, Fire and Steel
The Crown And The Ring
Concert puissant devant une foule venue des 4 coins d'Europe. Un seul regret, le son qui a été mauvais, voir très mauvais durant une grande partie du concert . Mais Manowar reste un très grand goupe de métal
Le lendemain Colmar - le Grillen - TANKARD - EVIL ONE + un groupe dont j'ai oublié le nom mais c'est pas grave, c'était mauvais.
J'y étais allé pour voir Tankard, et je suis resté scotché par Evil One. J'ai beaucoup aimé la prestation de ce groupe.
Pas de Setlist, mais des photos en ligne plus tard
Chambres d'Hôtes en Alsace : [url=http://www.laigle67.fr]www.laigle67.fr[/url]
Re: Live! live! live!
L'album est prévu pour le 6 juin avec 12 nouveaux titres.Vert|treV wrote:Voilà qui est intéressant.GreenFloyd wrote:Arctic Monkeys le 1er Juillet aux nuits de fourviéres
Néanmoins, j'avais été un poil déçu lors de leur venue au transbo en 2006 (je crois).
Autant je les trouve très bons sur disques, autant en live je les avais trouvé un peu légers, manquant d'envergure. On va dire qu'ils étaient encore jeunes.
Si cette nouvelle est malgré tout confirmée, je pense que je me laisserai tenter pour juger de leurs progrès.
Ce qui serait top, c'est qu'en première partie on puisse voir par exemple "The Bewitched Hands", et là je dirais banco à coup sûr.
La tournée US mentionne la présence en première partie de The Vaccines.
Pour l'Europe, wait and see ?
Nous serons champions de France car nous sommes les premiers, nous serons champions de France car nous sommes les Stéphanois
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Re: Live! live! live!
Euh , ça vous dirait des chroniques de vieux concerts rédigées par mes soins , genre Iron Maiden à l'Espace Balard en 1984 ?
Last edited by Phil on 30 Mar 2011, 07:23, edited 1 time in total.
Re: Live! live! live!
ouiPhil wrote:Euh , ça vous dirait des chroniques de vieux concerts genre Iron Maiden à l'Espace Balard en 1984 ?
Re: Live! live! live!
IRON MAIDEN : Paris , Espace Balard , 29/10/84
Le souvenir de ce concert restera à jamais gravé dans ma mémoire , tant il fut intense de bout en bout .
En ce 29 octobre 1984 glacial ( il y avait encore des saisons en ce temps - là ) Iron Maiden fit une halte à Paris sous le modeste châpiteau de l' Espace Balard pour la tournée la plus monumentale que le groupe ait réalisée à savoir le World Slavery Tour . Cette tournée couvrit plus de 200 dates au terme duquel le combo sortit épuisé , harassé . Des rumeurs de split ont même circulé à l' époque .
Après une première partie assurée par Mötley Crüe qui assura un show sans surprises , le discours de Churchill se fit entendre pour annoncer l' entrée en scène du groupe . Aces high entama les hostilités . Le public déchaîné se déplaçait latéralement , ressemblant au mythique Kop de Liverpool des années 70 . Le combo s' embarque dans une interprétation hallucinante de 2 minutes to midnight . C'est à se demander si le groupe sera en mesure de tenir ce rythme infernal pendant près de 2 heures . Eh bien oui . Bruce annonce The Trooper interprété dans une ambiance de délire indescriptible . Le refrain contenant les célèbres AAHH , AHHH, AHHH se verra renforcé par un rôt biérisé du plus bel effet chez mon voisin de droite , laissant diffuser des effluves pour le moins odorantes . Y a des choses qui marquent .
On poursuit toujours dans le répertoire de Piece of mind puisque le groupe s' attèle à l' interprétation de Revelations . Ce soir - là , ce fut dantesque car Steve Harris , visiblement déchainé avec sa désormais basse bleue exhorte le public à headbanguer comme un seul homme , ce qui fut fait dans la minute qui suivit . Les crinières se balançaient de haut en bas , laissant ainsi échapper des milliers de goutellettes de sueur . Mais non , ce n'est pas sale !!!
L' enchainement avec Flight of Icarus ( premier single de Piece of mind ) fut imparable .
Bruce , dans un français quasi impeccable , exposa ses raisons pour lesquelles le groupe s' était attelé à composer le morceau qui allait suivre à savoir Rime of the Ancient Mariner ( l' histoire d' un albatros épris de liberté) . Ce titre éminemment long ( peut - être en est - ce la cause ? ) n'est plus interprété aujourd'hui , ce qui est fort dommage d' ailleurs .Le break ( passage inspiré d' un poème de Samuel Taylor Coleridge ) durant lequel Harris délivre ses accords que tout bassiste de hard - rock s' évertue à reproduire , fut ponctué d' un évènement particulièrement cocasse . En effet , les lumières s' éteignirent subitement , ce qui amplifia l' aspect mystérieux de ce morceau et de fines goutelettes de sueur commencèrent à nous tomber dessus . On se serait crû en pleine mousson asiatique !!!
Après ce long morceau qui fit état de la puissance vocale de Bruce , notamment sur le passage final , le groupe interpréta le seul instrumental du nouvel album à savoir Losfer words . Ce fut somme toute une version analogue à celle figurant sur l' album .
Ayant à coeur de défendre son nouvel album sur scène et plus particulièrement à Paris , où l' accueil s'est toujours révélé des plus chaleureux , le groupe se mit à jouer Powerslave dans une ambiance de feu .
Le morceau dévia ensuite sur un solo très inspiré de Dave Murray .
L' introduction ultra - célèbre de The number of the beast se fit entendre et à ce moment présent , le public devint FOU , une attitude comparable à celle du Kop du Liverpool F.C dans les années 70 .
A cet instant - là , les classiques s' enchainèrent au pied levé : Hallowed be thy name pour commencer dans une atmosphère limite orgiaque ( non , je plaisante ) où Bruce , en forme comme jamais réalisa une performance vocale remarquable puis 22 Acacia Avenue puis Iron Maiden , les 2 titres ayant été interprétés dans des versions magnifiques .
Le groupe prit congé pendant quelques minutes .
Bruce se chargea de présenter les membres dans une ambiance dont je vous laisse seuls juges puis nous gratifia du titre suprême de meilleur public du monde ( " Vous êtes les meilleurs ") Quel démagogue ce Bruce !!!
Run to the hills fut ensuite interprété avec maestria nous permettant de nous égosiller une fois de plus . Running free incita notre ami vocaliste à nous faire participer activement , ce que nous fîmes avec coeur . Le concert s' acheva sur une version somme toute assez classique de Sanctuary mais efficace clôturant un gig exceptionnel .Le bootleg The Power of Paris est là pour me le rappeler .
Le souvenir de ce concert restera à jamais gravé dans ma mémoire , tant il fut intense de bout en bout .
En ce 29 octobre 1984 glacial ( il y avait encore des saisons en ce temps - là ) Iron Maiden fit une halte à Paris sous le modeste châpiteau de l' Espace Balard pour la tournée la plus monumentale que le groupe ait réalisée à savoir le World Slavery Tour . Cette tournée couvrit plus de 200 dates au terme duquel le combo sortit épuisé , harassé . Des rumeurs de split ont même circulé à l' époque .
Après une première partie assurée par Mötley Crüe qui assura un show sans surprises , le discours de Churchill se fit entendre pour annoncer l' entrée en scène du groupe . Aces high entama les hostilités . Le public déchaîné se déplaçait latéralement , ressemblant au mythique Kop de Liverpool des années 70 . Le combo s' embarque dans une interprétation hallucinante de 2 minutes to midnight . C'est à se demander si le groupe sera en mesure de tenir ce rythme infernal pendant près de 2 heures . Eh bien oui . Bruce annonce The Trooper interprété dans une ambiance de délire indescriptible . Le refrain contenant les célèbres AAHH , AHHH, AHHH se verra renforcé par un rôt biérisé du plus bel effet chez mon voisin de droite , laissant diffuser des effluves pour le moins odorantes . Y a des choses qui marquent .
On poursuit toujours dans le répertoire de Piece of mind puisque le groupe s' attèle à l' interprétation de Revelations . Ce soir - là , ce fut dantesque car Steve Harris , visiblement déchainé avec sa désormais basse bleue exhorte le public à headbanguer comme un seul homme , ce qui fut fait dans la minute qui suivit . Les crinières se balançaient de haut en bas , laissant ainsi échapper des milliers de goutellettes de sueur . Mais non , ce n'est pas sale !!!
L' enchainement avec Flight of Icarus ( premier single de Piece of mind ) fut imparable .
Bruce , dans un français quasi impeccable , exposa ses raisons pour lesquelles le groupe s' était attelé à composer le morceau qui allait suivre à savoir Rime of the Ancient Mariner ( l' histoire d' un albatros épris de liberté) . Ce titre éminemment long ( peut - être en est - ce la cause ? ) n'est plus interprété aujourd'hui , ce qui est fort dommage d' ailleurs .Le break ( passage inspiré d' un poème de Samuel Taylor Coleridge ) durant lequel Harris délivre ses accords que tout bassiste de hard - rock s' évertue à reproduire , fut ponctué d' un évènement particulièrement cocasse . En effet , les lumières s' éteignirent subitement , ce qui amplifia l' aspect mystérieux de ce morceau et de fines goutelettes de sueur commencèrent à nous tomber dessus . On se serait crû en pleine mousson asiatique !!!
Après ce long morceau qui fit état de la puissance vocale de Bruce , notamment sur le passage final , le groupe interpréta le seul instrumental du nouvel album à savoir Losfer words . Ce fut somme toute une version analogue à celle figurant sur l' album .
Ayant à coeur de défendre son nouvel album sur scène et plus particulièrement à Paris , où l' accueil s'est toujours révélé des plus chaleureux , le groupe se mit à jouer Powerslave dans une ambiance de feu .
Le morceau dévia ensuite sur un solo très inspiré de Dave Murray .
L' introduction ultra - célèbre de The number of the beast se fit entendre et à ce moment présent , le public devint FOU , une attitude comparable à celle du Kop du Liverpool F.C dans les années 70 .
A cet instant - là , les classiques s' enchainèrent au pied levé : Hallowed be thy name pour commencer dans une atmosphère limite orgiaque ( non , je plaisante ) où Bruce , en forme comme jamais réalisa une performance vocale remarquable puis 22 Acacia Avenue puis Iron Maiden , les 2 titres ayant été interprétés dans des versions magnifiques .
Le groupe prit congé pendant quelques minutes .
Bruce se chargea de présenter les membres dans une ambiance dont je vous laisse seuls juges puis nous gratifia du titre suprême de meilleur public du monde ( " Vous êtes les meilleurs ") Quel démagogue ce Bruce !!!
Run to the hills fut ensuite interprété avec maestria nous permettant de nous égosiller une fois de plus . Running free incita notre ami vocaliste à nous faire participer activement , ce que nous fîmes avec coeur . Le concert s' acheva sur une version somme toute assez classique de Sanctuary mais efficace clôturant un gig exceptionnel .Le bootleg The Power of Paris est là pour me le rappeler .
Re: Live! live! live!
bien phil, ils sont tout prets tes compte-rendu
iron maiden, j'ai decrocher apres "the seven son of the seven son" par contre tout ce qui est antecedent , c'est vraiment du lourd (phantom of the opera,hallowed be thy name,the rime of the ancient mariner,powerslave,two minutes to midnight,22,acacia avenue,aces high,the flight of icarus...)
iron maiden, j'ai decrocher apres "the seven son of the seven son" par contre tout ce qui est antecedent , c'est vraiment du lourd (phantom of the opera,hallowed be thy name,the rime of the ancient mariner,powerslave,two minutes to midnight,22,acacia avenue,aces high,the flight of icarus...)
Re: Live! live! live!
Le programme des nuits de fourvière est sorti avec à noter :
- Agnes Obel le 27 juin
- Arctic monkeys le 11 juillet
- Beirut et Moriarty le 18 juillet
- Two door cinema club et the Do le 23 juillet
- Paolo Conté le 27 juillet (moi j'aime bien )
- Et surtout Lou Reed le 26 juillet!!!
- Agnes Obel le 27 juin
- Arctic monkeys le 11 juillet
- Beirut et Moriarty le 18 juillet
- Two door cinema club et the Do le 23 juillet
- Paolo Conté le 27 juillet (moi j'aime bien )
- Et surtout Lou Reed le 26 juillet!!!
"Les succès ne justifient pas la philosophie de l’équipe... Le hasard joue un rôle immense. L'important ce ne sont pas les résultats mais le procédé et c'est sur ce procédé qu'il faut juger le travail d'un entraineur" Juanma Lillo
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Re: Live! live! live!
ticket pour les Arctic Monkeys le 11 Juillet acheté !
Re: Live! live! live!
Je vais probablement aller voir Brian Setzer fin juin.
Re: Live! live! live!
WHITESNAKE : Live at the Taverne des Billards , 30/11/06
Bon , ça y est nous les avons vus . Deux mois plus tôt ,je m' étais rendu sur ce lieu mythique qu'est l'Olympia puisque que j'avais assisté au concert de Blackmore's Night .
En effet , la Taverne des Billards se situe à l' intérieur même de l' Olympia , en annexe en quelque sorte .
Attendant devant la célèbre entrée dans un froid glacial , des copains du Forum Purple me rejoignent et d' entrée de jeu nous commençons à épiloguer sur le double album live Live in the shadow of the blues . Chacun y va de sa critique ou plutôt de ses impressions personnelles .
Peu avant 20h 45 , le Cov' et Doug Aldritch traversent le célèbre couloir bercés par la musique de Phoenix qui se produit sur la main - stage ce soir - là . Les vivas se font entendre pour les accueillir .
Nous nous acheminons vers la Taverne des Billards et puis au détour du long couloir , je croise Doug à qui je serre la main très chaleureusement et lui souhaite "bonne chance" pour ce mini concert acoustique .
La salle est magnifique . Ornée de statues baroques , celle - ci comporte un plafond qui est exceptionnellement haut ( probablement pour une meilleure acoustique des .............................boules de billard ) .Une petite scène , intime et conviviale se profile à l' autre extrémité de la pièce .
Les deux compères finissent par apparaître , montent sur scène et semblent visiblement détendus .
Give me all all your love entame le set . Le Cov ' est en voix et cela s' entend : voix chaude gorgée de feeling . La version est magnifique . A la fin de ce morceau , le vocaliste précise que nous pourrons nous livrer à un jeu de s - réponses .S' ensuit Ain' t gonna cry no more , morceau qu' il n' a pas interprété depuis fort longtemps . Chantée magnifiquement , cette chanson prend un autre essor en acoustique .
Visiblement très détendu ainsi que que je vous en ai fait part précédemment ,le Cov' pose une qui va ravir le public ( " What do you want to hear ? " : que voulez vous entendre ? ) Ce à quoi un des copains ,qui n' était pas référencé sur la liste des invités et qui a donc pu rentrer , s' écrie " Northwinds ".David s' éxécute en délivrant une version chargée d' émotion .
Le David réitère sa et je prends les devants puis m' écrie "Blindman" . Faisant mine de ne pas s' en souvenir ( " I don't remember that song ) , il m' invite à fredonner la première phrase de la chanson qu' il poursuit dans la seconde . Grand moment d' émotion pour le Philou qui probablement , ne s' en remettra jamais . La chanson est interprétée avec feeling et maestria . Le Doug s' était arrêté de jouer , tant la voix du sieur Coverdale était claire et bluesy .
Prenant une seconde pause après ce moment inoubliable , il invite son auditoire à lui poser quelques s . L' une d' elles attrait aux thèmes abordés dans ses chansons . Le Cov' répond qu' il est vivement préoccupé par les problèmes liés à l' environnement mais qu' il ne se sent pas suffisamment investi pour dénoncer quoi que ce soit ou faire de Whitesnake un groupe " politique". Cependant , il avoue aimer les arbres de cette planète ( "I love fucking trees" : équivoque , non ? )
Ayant aussi précisé au départ que le récent double album live constituait le terme d' un chapître , le Cov' accompagné de son fidèle comparse ( sérieux comme un premier de la classe), interprète 2 nouveaux titres All I want is you puis Dog dans des versions dépouillées ( c'est de l' unplugged ) . Oserais - je dire que ces nouveaus titres ne m' ont guère plus convaincu que cela sur le live ? Là , encore , les 2 titres semblent transcendés par l' interprétation acoustique qui en est faite .
Les accords de Here I Go again résonnent aussitôt ce qui offre au public l' occasion de participer activement et de chanter avec verve ce titre magnifique . David achève le set et sort de scène , accompagné par Doug .
Quelques minutes plus tard , les 2 compères reviennent sous les applaudissements nourris afin de se livrer à la traditionnelle séance de dédicace , le tout châpeauté par Olivier Garnier , responsable de Replica Records et SPV France , label du groupe .Me reconnaissant , Doug m' invite et signe le livret intérieur du Live in the shadow of the blues , me salue et me resserre la main très chaleueusement . Je me dirige vers David qui me signe le Live in Paris 1975 , ce qui me permet de lui poser la suivante : " Was it good memory ? YeSSSSSSSSSSs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! " Puis lorsque je propose à David de dédicacer Ready and willing ( vinyl d' origine) , le vigile intervient et tente de me dissuader . Le Cov 'se saisit alors de mon vinyl , le signe puis me salue à la japonaise en mettant ses mains devant lui . Après une poignée de main très chaleureuse , je prends congé et lui souhaite bonne chance pour la suite .
Ce fut donc magique et ce sera inoubliable , notamment grace à Blindman .
Bon , ça y est nous les avons vus . Deux mois plus tôt ,je m' étais rendu sur ce lieu mythique qu'est l'Olympia puisque que j'avais assisté au concert de Blackmore's Night .
En effet , la Taverne des Billards se situe à l' intérieur même de l' Olympia , en annexe en quelque sorte .
Attendant devant la célèbre entrée dans un froid glacial , des copains du Forum Purple me rejoignent et d' entrée de jeu nous commençons à épiloguer sur le double album live Live in the shadow of the blues . Chacun y va de sa critique ou plutôt de ses impressions personnelles .
Peu avant 20h 45 , le Cov' et Doug Aldritch traversent le célèbre couloir bercés par la musique de Phoenix qui se produit sur la main - stage ce soir - là . Les vivas se font entendre pour les accueillir .
Nous nous acheminons vers la Taverne des Billards et puis au détour du long couloir , je croise Doug à qui je serre la main très chaleureusement et lui souhaite "bonne chance" pour ce mini concert acoustique .
La salle est magnifique . Ornée de statues baroques , celle - ci comporte un plafond qui est exceptionnellement haut ( probablement pour une meilleure acoustique des .............................boules de billard ) .Une petite scène , intime et conviviale se profile à l' autre extrémité de la pièce .
Les deux compères finissent par apparaître , montent sur scène et semblent visiblement détendus .
Give me all all your love entame le set . Le Cov ' est en voix et cela s' entend : voix chaude gorgée de feeling . La version est magnifique . A la fin de ce morceau , le vocaliste précise que nous pourrons nous livrer à un jeu de s - réponses .S' ensuit Ain' t gonna cry no more , morceau qu' il n' a pas interprété depuis fort longtemps . Chantée magnifiquement , cette chanson prend un autre essor en acoustique .
Visiblement très détendu ainsi que que je vous en ai fait part précédemment ,le Cov' pose une qui va ravir le public ( " What do you want to hear ? " : que voulez vous entendre ? ) Ce à quoi un des copains ,qui n' était pas référencé sur la liste des invités et qui a donc pu rentrer , s' écrie " Northwinds ".David s' éxécute en délivrant une version chargée d' émotion .
Le David réitère sa et je prends les devants puis m' écrie "Blindman" . Faisant mine de ne pas s' en souvenir ( " I don't remember that song ) , il m' invite à fredonner la première phrase de la chanson qu' il poursuit dans la seconde . Grand moment d' émotion pour le Philou qui probablement , ne s' en remettra jamais . La chanson est interprétée avec feeling et maestria . Le Doug s' était arrêté de jouer , tant la voix du sieur Coverdale était claire et bluesy .
Prenant une seconde pause après ce moment inoubliable , il invite son auditoire à lui poser quelques s . L' une d' elles attrait aux thèmes abordés dans ses chansons . Le Cov' répond qu' il est vivement préoccupé par les problèmes liés à l' environnement mais qu' il ne se sent pas suffisamment investi pour dénoncer quoi que ce soit ou faire de Whitesnake un groupe " politique". Cependant , il avoue aimer les arbres de cette planète ( "I love fucking trees" : équivoque , non ? )
Ayant aussi précisé au départ que le récent double album live constituait le terme d' un chapître , le Cov' accompagné de son fidèle comparse ( sérieux comme un premier de la classe), interprète 2 nouveaux titres All I want is you puis Dog dans des versions dépouillées ( c'est de l' unplugged ) . Oserais - je dire que ces nouveaus titres ne m' ont guère plus convaincu que cela sur le live ? Là , encore , les 2 titres semblent transcendés par l' interprétation acoustique qui en est faite .
Les accords de Here I Go again résonnent aussitôt ce qui offre au public l' occasion de participer activement et de chanter avec verve ce titre magnifique . David achève le set et sort de scène , accompagné par Doug .
Quelques minutes plus tard , les 2 compères reviennent sous les applaudissements nourris afin de se livrer à la traditionnelle séance de dédicace , le tout châpeauté par Olivier Garnier , responsable de Replica Records et SPV France , label du groupe .Me reconnaissant , Doug m' invite et signe le livret intérieur du Live in the shadow of the blues , me salue et me resserre la main très chaleueusement . Je me dirige vers David qui me signe le Live in Paris 1975 , ce qui me permet de lui poser la suivante : " Was it good memory ? YeSSSSSSSSSSs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! " Puis lorsque je propose à David de dédicacer Ready and willing ( vinyl d' origine) , le vigile intervient et tente de me dissuader . Le Cov 'se saisit alors de mon vinyl , le signe puis me salue à la japonaise en mettant ses mains devant lui . Après une poignée de main très chaleureuse , je prends congé et lui souhaite bonne chance pour la suite .
Ce fut donc magique et ce sera inoubliable , notamment grace à Blindman .
Re: Live! live! live!
Franck, pour Lou Reed, j'en suis
I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...
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