deiphobos wrote:Matrick wrote:deiphobos wrote:Matrick wrote:Question,
faut-il rajouter les 2.078€ aux 35.000 € par habitant de la dette française,
ou est-ce que c'est inclus?
ça ferait toujours 6% d'économisé
C'est pas compris je crois
Quid alors de la dette du conseil général, du département et de la région ?
Ben que finalement, devoir 35 ou 50 k€,
ça reste de l'impossible, ça ne change pas grand chose, trop énorme
Pour moi puisque ce sont des budgets différents, tout s'additionne.
Ce qu'il faut regarder c'est le délais théorique de remboursement de la dette (c'est à dire sans contracter de nouvel emprunt). Les stéphanois sont endettés pour le prochain quart de siècle ce qui est énorme (comparable à la durée de remboursement d'un prêt immobilier ce que l'on ne fait en général qu'une seule fois dans sa vie).
On peut trouver les investissements justifiés ou pas, ça je peux le comprendre. Je n'arrive pas à comprendre que certains s'évertuent à trouver cette dette "acceptable"
Contrairement à "certains", je n'aime pas me faire un avis sur une question sans avoir les données précises sur celle-ci. Je ne connais pas la situation financière de la ville, je ne sais pas si sa dette est "acceptable". ça ne signifie rien de connaître le montant de sa dette si on ne connait pas sa capacité d'endettement, le montant de ses revenus et de ses actifs.
Ton propos est que l'investissement "Euro 2016" est un mauvais investissement pour la ville (là encore, je n'en suis pas sûr, je ne suis pas non plus sûr du contraire), le débat sur la dette n'est que périphérique.
Moi, j'aime cette ville, je me bats pour elle et je continuerai de le faire. Je ne crois pas qu'elle ait aujourd'hui besoin d'une politique misérabiliste où on décrète a priori qu'il faut cesser tout investissement sous prétexte que la ville serait en faillite, pour la laisser mourir tranquillement dans son coin.
Pour la ville comme pour le club, il faut de l'ambition et une politique intelligente pour y parvenir, pas se complaire dans un complexe d'infériorité facile mais absurde, fait de renoncement et de ressentiment.