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Le Progrès :
A Lyon, pourquoi rien ne bouge autour du grand stade de l'OL
Entre manifestations d'opposants le 25 septembre et déclarations rassurantes de Gérard Collomb, président du Grand Lyon, que devient le projet de Grand Stade de l'OL sur le site du Grand Montout à Décines ?
« Il va droit dans le mur », estiment en chœur les opposants. « À tous les niveaux de l'État, l'ensemble des spécialistes estiment que ce n'est pas un projet réalisable car les dessertes ne correspondent pas. Il est donc logique qu'il n'avance pas » lance le député UMP, Philippe Meunier.
Les opposants constatent également que la déclaration d'intérêt général du projet tarde à venir du ministère des Sports, alors que la salle de sports de Nanterre et le stade Bollaert de Lens ont déjà profité de cette nouvelle procédure. Le préfet a transmis le dossier lyonnais, avec l'avis favorable de huit des onze communes concernées, au début de l'été. « Je ne vois pas comment cette déclaration peut venir », confie Philippe Meunier.
Les promoteurs du projet d'OL land n'affichent pas d'inquiétudes. « Notre avant-projet a été validé, la phase de projet est lancée et nos équipes ont travaillé tout l'été », annonce Patrick Iliou. « On est totalement dans le timing annoncé ». À savoir les dix-sept enquêtes d'utilité publique en mars, un permis de construire pour juillet, un début des travaux en septembre 2011 pour une livraison en décembre 2013. Un calendrier quand même très serré.
« Si les enquêtes d'utilité publique sont faites en mars, le Grand Lyon et l'OL perdent encore du temps », assure d'ailleurs Étienne Tête. Dans la coulisse, ils sont même un certain nombre à se demander pourquoi le Grand Lyon a reculé cette échéance -les dossiers sont au menu de la session de novembre-. « On a choisi de faire les treize enquêtes en même temps plutôt que de faire d'abord celle sur la révision du PLU pour qu'on ne nous accuse plus de morceler le projet », rétorque le Grand Lyon. Qui attend par ailleurs la loi prévue par le Gouvernement pour favoriser l'organisation de l'Euro 2016.
Euro 2016 : Saint-Etienne et le lobbying
« Un Comité de promotion de St-Etienne constitué de personnalités reconnues et d'ambassadeurs d'opinion » dit le communiqué. Rien que ça. Maurice Vincent, président de Saint-Etienne Métropole est en tout cas sur de son coup, puisqu'il a décidé de lancer en grande pompe le dit comité, ce soir, avant le coup d'envoi d'ASSE-Montpellier, dans les salons de Geoffroy-Guichard. Ces ambassadeurs d'opinion n'auront pas d'autres missions que de vendre les atouts stéphanois, en vue de l'organisation de matches de l'Euro 2016 dans le Forez. Rappelons que quatre projets sont aujourd'hui sur le bureau de Maurice Vincent en vue des travaux de rénovation et d'agrandissement du chaudron ; projets qui prévoient entre autre une nouvelle couverture du stade et la fermeture des virages. Portant la capacité d'accueil à 42 000 places pour un montant maximum de 70 millions d'euros.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion" (Saint-Augustin)
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