Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
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Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
http://www.ps3gen.fr/insolite-nouveau-j ... -6966.html" onclick="window.open(this.href);return false;
NON A LA VIDÉO
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
En ce moment, dans la babasse Sony:
L'opus de rock Band dedié aux Beatles est plus qu'une extension dithyrambique, c'est une vraie plongée dans l'univers des Fab four. Seuls 45 titres se pressent dans la galette (et manquent certains des plus connus tels que "All you need is love" ou "Penny Lane") mais chaque lieu de concert, chaque chanson, chaque bonus est présenté avec originalité, soin et amour. Les onirismes notamment, délires psychédéliques thématisés pour chaque chanson créée en studio (et il y en a eu beaucoup) sont particulièrement savoureux
Le 5e opus de Guitar Hero est sorti en même temps que son concurrent Rock Band Beatles et se veut moins thématique, plus généraliste et plus complet. Pari réussi avec une refonte du système de progression. Plus d'argent: seules les étoiles (donc la performance) comptent. De même, les créateurs du jeu ont rajouté des petites infos pour chaque chanson et surtout des défis instrumentaux rapportant des étoiles supplémentaires pour les plus acharnés.
Niveau playlist, rien à dire, il y a de tout et surtout du bon, plus quelques personnages jouables tels que Bellamy, Cobain, Cash et Santana...
L'opus de rock Band dedié aux Beatles est plus qu'une extension dithyrambique, c'est une vraie plongée dans l'univers des Fab four. Seuls 45 titres se pressent dans la galette (et manquent certains des plus connus tels que "All you need is love" ou "Penny Lane") mais chaque lieu de concert, chaque chanson, chaque bonus est présenté avec originalité, soin et amour. Les onirismes notamment, délires psychédéliques thématisés pour chaque chanson créée en studio (et il y en a eu beaucoup) sont particulièrement savoureux
Le 5e opus de Guitar Hero est sorti en même temps que son concurrent Rock Band Beatles et se veut moins thématique, plus généraliste et plus complet. Pari réussi avec une refonte du système de progression. Plus d'argent: seules les étoiles (donc la performance) comptent. De même, les créateurs du jeu ont rajouté des petites infos pour chaque chanson et surtout des défis instrumentaux rapportant des étoiles supplémentaires pour les plus acharnés.
Niveau playlist, rien à dire, il y a de tout et surtout du bon, plus quelques personnages jouables tels que Bellamy, Cobain, Cash et Santana...
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Un truc INCROYABLE dans ma console la.....
Ce jeu est un claque monumentale. Jamais vu d'aussi beaux graphismes. La mise en scène est excellente.
Un fabuleux jeu d'action-aventure.
Ce jeu est un claque monumentale. Jamais vu d'aussi beaux graphismes. La mise en scène est excellente.
Un fabuleux jeu d'action-aventure.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Danish le Survivant wrote:Encore plus fort: Kurt Cobain revient d'entre les morts dans le futur GH 5.
Mais vous ne pouvez pas le laisser tranquille ?
Who ate all the pies?
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Pour ma part, je squatte la démo de Fifa10, en attendant de prendre le jeu complet ...
Ca ressemble à une grosse mise à jour de fifa09, mais le nouveau système de dribbles change tout !
Ca ressemble à une grosse mise à jour de fifa09, mais le nouveau système de dribbles change tout !
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Non, je lui fais même jouer du bon JoviDissident wrote:Danish le Survivant wrote:Encore plus fort: Kurt Cobain revient d'entre les morts dans le futur GH 5.
Mais vous ne pouvez pas le laisser tranquille ?
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Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
je ne lache plus mon fifa10, un bon mode carrière y'a que ça de vrai! vraiment énorme
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Fifa 10 sur xbox360 aussi en ce moment avec mes fils, un régal.
Faut être un peu plus vigilant que sur le 9 car les passes et les tirs désormais faut bien les ajuster, et les contacts, les tacles etc... ça change quand même et c'est tant mieux car c'est plus réaliste.
Faut être un peu plus vigilant que sur le 9 car les passes et les tirs désormais faut bien les ajuster, et les contacts, les tacles etc... ça change quand même et c'est tant mieux car c'est plus réaliste.
J'aime le foot mais seulement parce que les verts existent.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Il est prévu que je l'acquiers sous peu celui làdav78 wrote:Un truc INCROYABLE dans ma console la.....
Ce jeu est un claque monumentale. Jamais vu d'aussi beaux graphismes. La mise en scène est excellente.
Un fabuleux jeu d'action-aventure.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Après moultes hésitations entre PES et Fifa, dans ma console :
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Je suis très intéressé par tes éventuels commentaires sur ce jeu ^^ (tout comme ceux qui l'ont aussi déjà acheté sur Xbox 360)Gillesr1 wrote:Après moultes hésitations entre PES et Fifa, dans ma console :
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Je ne l'ai acheté qu'il y a 2 jours mais mes réactions à chaud sont qu'il est très bien fait mais que j'ai du mal a avoir autant de plaisir à y jouer qu'à PES.
Il faut dire que je suis fan inconditionnel de PES depuis bien longtemps alors bon, je me donne un peu plus de temps pour me faire une opinion et pour mieux maitriser Fifa.
Il faut dire que je suis fan inconditionnel de PES depuis bien longtemps alors bon, je me donne un peu plus de temps pour me faire une opinion et pour mieux maitriser Fifa.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Sinon, j'ai testé (très rapidement, juste une mi-temps à micromania) PES 2010. Difficile de me faire un avis tranché en jouant si peu (en plus le match, déjà commencé, que j'ai joué était en mode facile, donc peu révélateur), mais j'ai quand même trouvé qu'il était moins facile à prendre en main que Fifa. Un truc qui m'a perturbé, c'est le joystick analogique droit... Il m'a fallu du temps pour comprendre qu'il fallait que je presse la gâchette gauche pour faire des dribbles avec (sinon ça envoie le ballon devant...). Sinon il est beau, on sent quand même que des progrès ont été fait depuis PES2008 (je me base sur celui-là, vu que c'est le dernier que j'ai acheté). Mais Fifa 10 m'a quand même fait une meilleure impression. A confirmer en téléchargeant la démo de PES 2010 à mon retour de vacances.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
FIFA10!depuis hier , avec 3 semaines de retard pour les continents US .... pfff, zont qu a aimer le soccer
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Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
fifa 2010 qui pour moi est depuis trois ans maintenant la référence en simulation de foot et bien uncharted2! tout ca sur ps3
sur la wii , c'est le dernier opus Tiger Woods .
sur la wii , c'est le dernier opus Tiger Woods .
Ici c'est le lagon !!
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Pour compléter cela je commence à me faire au gameplay de Fifa qui est de plus en plus intéressant avec la maitrise qui s'améliore....dur dur de cadrer quand on est en full manuel !Gillesr1 wrote:Je ne l'ai acheté qu'il y a 2 jours mais mes réactions à chaud sont qu'il est très bien fait mais que j'ai du mal a avoir autant de plaisir à y jouer qu'à PES.
Il faut dire que je suis fan inconditionnel de PES depuis bien longtemps alors bon, je me donne un peu plus de temps pour me faire une opinion et pour mieux maitriser Fifa.
Le gros + c'est que les phases de jeu sont vraiment réalistes.
Ca manque par contre le fait de pouvoir mettre des gros pétrons....les tirs sont globalement plus "mous" dans Fifa je trouve.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Question : si on achète PES 10 au R-U, est-ce que je pourrais l'avoir en français sur ma PS 3 ?
[img]http://img28.imageshack.us/img28/796/bansfuy.jpg[/img]
[color=#408080]"Si tu penses que la vie est un distributeur automatique où tu mets de la vertu et que du bonheur ressort, alors, tu seras probablement déçu."[/color]
[color=#408080]"Si tu penses que la vie est un distributeur automatique où tu mets de la vertu et que du bonheur ressort, alors, tu seras probablement déçu."[/color]
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
J'ai eu FIFA09 sur play.com et il n'y a pas la version française des commentaires, mais franchement, ça manque pas. Surtout quand on voit les diff de prix. Pour PES comme c'est pas le même éditeur j'avoue que je ne m'avancerai pas .
Pour le fifa10 j'ai pris la version en france car mon fils la voulait rapido et on avait des offres chez micromania, sinon j'aurais repris en UK sans problème.
Pour le fifa10 j'ai pris la version en france car mon fils la voulait rapido et on avait des offres chez micromania, sinon j'aurais repris en UK sans problème.
J'aime le foot mais seulement parce que les verts existent.
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
En général, il n'y a aucun souci, les versions sont localisées sur le continent européen: un jeu anglais doit marcher sans problème en France
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Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
y'a un site qui répertorie les compatibilités ou non de jeux imports UK. Des que je remets la main dessus, je vous le file
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Bon bah j'ai voulu faire plaisir à ma gamine en lui offrant ça....
résultat, je risque de plus toucher à mes jeux PS3 pendant un petit moment....
résultat, je risque de plus toucher à mes jeux PS3 pendant un petit moment....
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Un article étonnant des Cahiers du football sur la guerre FIFA-PES
http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3383" onclick="window.open(this.href);return false;
FIFA-PES, L'OM-PSG DES JEUX VIDÉOS?
William Audureau - vendredi 6 novembre 2009
Les éditeurs des deux simulations reines et les journalistes français ont tissé des relations ambiguës. Entre coups de cœur et coups de Jarnac, récit d’un ménage à trois que tous ont voulu, mais qu’aucun ne maîtrise.
Extraits de "FIFA-PES, un drôle de classico médiatique", in Les Cahiers du Jeu Vidéo #2 – Football Stories. En librairie, éditions Pix’n Love, 172p, 14 euros (lire plus bas).
---------------------
À la fin des années 90, et en dépit d’une réputation de plus en plus délétère, "FIFA" passe pour la simulation référence. Sa force de frappe commerciale, bien sûr, mais aussi son rythme qui lui permet de progresser annuellement, souvent par petites touches, lui confèrent une image singulière. Celle d’une série qui préfère frustrer le joueur, pour lui vendre une meilleure version l’année d’après. "Décidément, il faudra attendre la version 99 pour (peut-être?) atteindre le sans faute auquel ce Coupe du monde semblait promis", résume ainsi Joypad en mai 98, évoquant, parmi tant d’autres, "quelques défauts de maniabilité qui montrent [que FIFA] est encore perfectible".
FIFA 94 et ISS Pro Evolution 2
Les prémisses d’une rivalité
Son assise médiatique, EA la doit alors, pour beaucoup, à la renommée encore modeste de la série des International Superstar Soccer, ancêtres de PES. Non pas que la qualité leur fasse défaut, à l’image d’un ISS 64 plébiscité par la presse et les joueurs ("Une majorité d’entre vous l’a élu meilleur jeu de football tous supports confondus", écrit GamePlay 64 en mai 1998). Mais elle est pénalisée par les écarts de niveau entre versions Nintendo 64 et PlayStation (imputables à l’inégal talent des deux studios en charge de la série, KCEO et KCET), par l’irrégularité de leur rythme de parution (parfois deux par an, parfois aucun), et enfin par le monopole de FIFA, depuis 1996 et jusqu’en 2000, sur la licence FIFPro (qui permet d’exploiter les noms des joueurs professionnels).
Régularité des sorties, droits d’utilisation des noms des joueurs pros, identité de la série… À quelques mois de la Coupe du monde en France, Konami avait en effet pris du retard. Mais sous l’impulsion de son studio le plus doué, KCET, et d’un homme, Shingo Takatsuka, l’éditeur s’attelle à le combler très rapidement. Et grâce à ISS Pro et surtout ISS Pro Evolution, renverse la situation en moins de deux ans.
"De 1993 à 1999, les magazines ont consacré l’hégémonie des FIFA, la série des ISS n’en étant qu'à ses balbutiements", résume l’actuel chef de produit de la série chez Electronics Arts, Antoine Cohet. Jusqu’au printemps 1999, rien ne laisse imaginer un possible retournement de tendance, d’autant que les journalistes se laissent berner par le nom du nouvel opus de Konami, ISS Pro Evolution. "On parle bien d’évolution et non de révolution. (…) Il y avait trop peu de différences techniques entre ISS Pro et ISS 98", rappelle ainsi froidement Joypad en juillet-août 99. Mais six mois plus tard, au moment du test, le magazine réalise un volte-face impressionnant. "Autant être franc, après avoir goûté à ISS Pro Evolution, il est assez difficile d’apprécier le titre d’EA Sports", assène le magazine. Une nouvelle ère vient de commencer.
(…)
2005-2006, la consécration de PES
Le succès galopant de PES prend peu à peu une dimension imprévue. Il accompagne en effet le développement du marché des jeux de football, secondaire il y a dix ans, majeur aujourd’hui. "En résumant, insiste Cécile Caminades de Konami, nous sommes passés d'un simple jeu vidéo à une véritable simulation footballistique, (...) considérée aujourd’hui comme un véritable sport virtuel. Elle est également révélée par les médias comme un phénomène culturel et de société". La consécration arrive à partir de 2006, lorsque les grands médias s’emparent de son succès. Ainsi du quotidien national Aujourd’hui en France/Le Parisien, qui consacre le 10 octobre une large place à la sortie de PES 6, dans un article intitulé "Un million d’accros l’attendent aujourd’hui". Il y est décrit par les journalistes généralistes comme le premier bien culturel vendu. Un abus de langage: le DVD de Harry Potter s’est en fait mieux vendu en volume, mais du fait de son prix trois fois moins élevé, a généré moins de chiffre d'affaires au total. Qu’importe: l’événement est dans le titre.
Pourtant, c’est véritablement depuis le soudain rééquilibrage de qualité entre les deux jeux, fin 2007, que la presse trouve sa plus grande légitimité à les comparer. "Le duel FIFA-PES n’en finit plus, écrit ainsi Play3-live.com le 23 septembre 2008. En effet, après le retournement de situation exceptionnel qui s'est passé l'année dernière à l'occasion de la sortie de FIFA 08 et de PES 2008, la sortie des deux nouvelles simulations de foot incontournables sur console ne cesse de faire couler de l'encre". Les rédacteurs n’hésitent à jouer des métaphores footballistiques. "PES 2009 vs FIFA 2009: le match", titre 20minutes.fr en octobre 2008. "FIFA tacle, PES contre-attaque" pour Play4ever dans son test de PES 2009. La surenchère pousse même certains sites à user de la métaphore guerrière. Même le blog hi-tech de LCI, pourtant généraliste, y va ainsi d’un théâtral "PES contre FIFA, la guerre du foot aura bien lieu".
(…)
À qui profite le match?
Après avoir longtemps bénéficié de l’influence de ce classico médiatique, l’éditeur de PES en passe pour l’initiateur. "Durant des années, sachant que son jeu était meilleur, Konami a cherché la confrontation: bien que PES sortait chaque année un mois après FIFA, l'éditeur prenait soin d'envoyer les versions tests à la presse un mois en avance", se rappelle Julien Van de Steene, journaliste spécialisé et rédacteur en chef de JeuxVidéo Magazine de 2006 à 2009. Une analyse qu’EA accepte volontiers de corroborer. "Konami a cultivé cette opposition, ce PSG-OM du foot virtuel, pendant sa belle période, pour se valoriser. Pour rentrer dans le lard d’EA", estime-t-on chez l’éditeur de FIFA.
Mais la position de l’éditeur américain n’est qu’à peine plus pacifiste. "Même aujourd’hui où l’on a repris le dessus, on n’a pas envie de se taper le torse de fierté", assure d’abord Antoine Cohet, le chef de produit EA Sports, avant de se féliciter, sans peur de la contradiction, que le "phénomène de revirement, qu’on a vu avec ISS Pro Evolution en 2000, s’est reproduit à l’identique en 2007, en faveur de FIFA". Quitte à s’approprier les résultats d’un choc médiatique que l’éditeur prétend ne pas rechercher: "La presse spécialisée a porté aux nues cet opus [FIFA 08], en le notant mieux que son concurrent, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de six ans". "La presse plus généraliste, plus grand public, a été un plus lente à consacrer la passation de pouvoir entre PES et FIFA, reconnaît toutefois Antoine Cohet. C’est seulement avec FIFA: 2009 que des magazines comme Métro ou L’Equipe Magazine ont évoqué le retour en force de la série d’EA". Après tant d’années dans l’ombre de PES, au moins reconnaîtra-t-on à l’éditeur le droit de se payer de sa patience!
Ce classico médiatique, Konami, lui, ne le cautionne pas, ou plus. "Je ferai le parallèle avec la sortie de nouvelles consoles, explique Cécile Caminades. Les médias parlent souvent de 'guerre' des consoles et nous retrouvons cette notion par rapport aux sorties de FIFA et PES. Ce n’est pas pour autant que Konami attise et met en avant ce côté 'guerre'. Nous prônons d’autres valeurs telles que le fair-play, la plaisir de jeu, le loisir". Et d’estimer que "ce sont plutôt les médias qui entretiennent ce mythe et cette compétition entre les deux éditeurs". Après deux années 2007 et 2008 électriques, ponctuée de comparatifs volcaniques, Konami préfère d’ailleurs faire acte de sagesse. "Parfois, les différences culturelles, l’appréhension des jeux, du côté simulation, etc. peuvent être marquées et créer un décalage. Plus nous vendons de jeux, plus les fans sont nombreux, plus les exigences sont fortes. La passion parle d’elle-même et les réactions peuvent être exagérées dans un sens ou dans l’autre".
Un clasico médiatique
Au jeu du poker menteur, difficile d’identifier le véritable responsable de cette médiatisation, où les critiques acerbes des journalistes envers PES sont à la hauteur de la passion qu’il a longtemps suscitée. Le jeu de Konami semble subir le même destin que Lyon en 2008-2009: à mesure qu’il devient faillible, c’est la sévérité des jugements qui l’enfonce et le coule. FIFA n’avait guère eu droit à meilleur traitement il y a dix ans, mais l’audience cumulée de la presse et des sites web, ainsi que le marché du jeu de football, n’avaient pas encore cette envergure. S’il semble que Konami ait volontiers profité du clasico médiatique entre FIFA et PES, l’éditeur a en même temps adoubé une presse exigeante, fougueuse et regardante. Une presse elle-même emportée dans son allant, sa passion et ses audiences, et qui surjoue d’une métaphore footballistique, le match, voire militaire, la guerre, sans se demander si elles font vraiment sens. Enfin FIFA, qui marche sur l’eau depuis deux ans, ne voit pas encore le danger de la stagnation qui le guette, et les journalistes snipers qui ont leur arme déjà chargée, le tiennent en joue et n’auront plus qu’à tirer.
(…)
On parle d’un PSG-OM du jeu vidéo? L’expression collerait davantage à Kick Off et Sensible Soccer, ces deux vieilles écoles qui n’impressionnent plus depuis longtemps, mais qui ont marqué les mémoires, et continuent de mimer leur vieille rivalité sur un mode inoffensif (lire aussi "Match truqué"). Non, FIFA-PES, ce serait plutôt Bordeaux-Lyon, soit le retour soudain du champion de France 1999, grâce à un jeu à la fois physique et léché, mais dont on se demande s'il a les reins pour durer, face au lion blessé et vieillissant, celui dont on se délecte du déclin, partagé entre la jouissance d’une icône qui tombe, d’un grand chelem qui finit, et l’attachement nostalgique au plus beau jeu du milieu des années 2000.
Pour l'amour du jeu
Les Cahiers du jeu vidéo sont une série d’ouvrages réalisés autour d’un thème précis qui propose une vision panoramique, rafraîchissante, et critique du média. Son credo? Une plongée dans la game culture à travers des articles de fond très vastes qui enquêtent sur ses multiples facettes culturelles: art, idéologie, histoire, pop culture, géopolitique, consommation… Le but? Comprendre pourquoi les jeux nous amusent, démonter leur architecture et dévoiler les nombreux fils qui la relient à notre vie quotidienne.
Ce second numéro (le premier Opus était consacré à la guerre) s’amuse à prendre du recul. Recul historique, d’abord, avec une rétrospective des tout, tout, tout premiers jeux de foot, dans les années 70 et 80; un hommage à l’influence de Kick Off sur les dernières simulations sorties; et l’analyse des bugs et techniques de chaque PES par l’ex-champion du monde Bruce Grannec. Plus en profondeur, les Cahiers du Jeu Vidéo essaient de mettre en lumière l’obsession de la télévision dans les simulations, l’ambiguïté des relations entre FIFA, PES et les médias, ou encore le poids paradoxal de l’argent dans l’e-sport. Enfin, les Cahiers du Jeu Vidéo donnent leur place aux articles décalés, insolents ou saugrenus. Ils s’appellent par exemple "Carton rouge mon amour", "les Frankenstein de Konami" ou encore "Le bug de l’an 2002".
En bonus, les Cahiers du football y sont allés de quelques lucarnes, ainsi que de trois articles dont un inédit: L'art subtil du commentaire sportif dans les jeux vidéos. En tout, près d’une quinzaine d’articles, d’angles, ou d’analyses différentes. Quinze histoires de football, tout simplement, pour faire chauffer les mimines en attendant les manettes.
Les Cahiers du Jeu Vidéo #2 – Football Stories. En librairie, éditions Pix’n Love, 172p, 14 euros
http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3383" onclick="window.open(this.href);return false;
FIFA-PES, L'OM-PSG DES JEUX VIDÉOS?
William Audureau - vendredi 6 novembre 2009
Les éditeurs des deux simulations reines et les journalistes français ont tissé des relations ambiguës. Entre coups de cœur et coups de Jarnac, récit d’un ménage à trois que tous ont voulu, mais qu’aucun ne maîtrise.
Extraits de "FIFA-PES, un drôle de classico médiatique", in Les Cahiers du Jeu Vidéo #2 – Football Stories. En librairie, éditions Pix’n Love, 172p, 14 euros (lire plus bas).
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À la fin des années 90, et en dépit d’une réputation de plus en plus délétère, "FIFA" passe pour la simulation référence. Sa force de frappe commerciale, bien sûr, mais aussi son rythme qui lui permet de progresser annuellement, souvent par petites touches, lui confèrent une image singulière. Celle d’une série qui préfère frustrer le joueur, pour lui vendre une meilleure version l’année d’après. "Décidément, il faudra attendre la version 99 pour (peut-être?) atteindre le sans faute auquel ce Coupe du monde semblait promis", résume ainsi Joypad en mai 98, évoquant, parmi tant d’autres, "quelques défauts de maniabilité qui montrent [que FIFA] est encore perfectible".
FIFA 94 et ISS Pro Evolution 2
Les prémisses d’une rivalité
Son assise médiatique, EA la doit alors, pour beaucoup, à la renommée encore modeste de la série des International Superstar Soccer, ancêtres de PES. Non pas que la qualité leur fasse défaut, à l’image d’un ISS 64 plébiscité par la presse et les joueurs ("Une majorité d’entre vous l’a élu meilleur jeu de football tous supports confondus", écrit GamePlay 64 en mai 1998). Mais elle est pénalisée par les écarts de niveau entre versions Nintendo 64 et PlayStation (imputables à l’inégal talent des deux studios en charge de la série, KCEO et KCET), par l’irrégularité de leur rythme de parution (parfois deux par an, parfois aucun), et enfin par le monopole de FIFA, depuis 1996 et jusqu’en 2000, sur la licence FIFPro (qui permet d’exploiter les noms des joueurs professionnels).
Régularité des sorties, droits d’utilisation des noms des joueurs pros, identité de la série… À quelques mois de la Coupe du monde en France, Konami avait en effet pris du retard. Mais sous l’impulsion de son studio le plus doué, KCET, et d’un homme, Shingo Takatsuka, l’éditeur s’attelle à le combler très rapidement. Et grâce à ISS Pro et surtout ISS Pro Evolution, renverse la situation en moins de deux ans.
"De 1993 à 1999, les magazines ont consacré l’hégémonie des FIFA, la série des ISS n’en étant qu'à ses balbutiements", résume l’actuel chef de produit de la série chez Electronics Arts, Antoine Cohet. Jusqu’au printemps 1999, rien ne laisse imaginer un possible retournement de tendance, d’autant que les journalistes se laissent berner par le nom du nouvel opus de Konami, ISS Pro Evolution. "On parle bien d’évolution et non de révolution. (…) Il y avait trop peu de différences techniques entre ISS Pro et ISS 98", rappelle ainsi froidement Joypad en juillet-août 99. Mais six mois plus tard, au moment du test, le magazine réalise un volte-face impressionnant. "Autant être franc, après avoir goûté à ISS Pro Evolution, il est assez difficile d’apprécier le titre d’EA Sports", assène le magazine. Une nouvelle ère vient de commencer.
(…)
2005-2006, la consécration de PES
Le succès galopant de PES prend peu à peu une dimension imprévue. Il accompagne en effet le développement du marché des jeux de football, secondaire il y a dix ans, majeur aujourd’hui. "En résumant, insiste Cécile Caminades de Konami, nous sommes passés d'un simple jeu vidéo à une véritable simulation footballistique, (...) considérée aujourd’hui comme un véritable sport virtuel. Elle est également révélée par les médias comme un phénomène culturel et de société". La consécration arrive à partir de 2006, lorsque les grands médias s’emparent de son succès. Ainsi du quotidien national Aujourd’hui en France/Le Parisien, qui consacre le 10 octobre une large place à la sortie de PES 6, dans un article intitulé "Un million d’accros l’attendent aujourd’hui". Il y est décrit par les journalistes généralistes comme le premier bien culturel vendu. Un abus de langage: le DVD de Harry Potter s’est en fait mieux vendu en volume, mais du fait de son prix trois fois moins élevé, a généré moins de chiffre d'affaires au total. Qu’importe: l’événement est dans le titre.
Pourtant, c’est véritablement depuis le soudain rééquilibrage de qualité entre les deux jeux, fin 2007, que la presse trouve sa plus grande légitimité à les comparer. "Le duel FIFA-PES n’en finit plus, écrit ainsi Play3-live.com le 23 septembre 2008. En effet, après le retournement de situation exceptionnel qui s'est passé l'année dernière à l'occasion de la sortie de FIFA 08 et de PES 2008, la sortie des deux nouvelles simulations de foot incontournables sur console ne cesse de faire couler de l'encre". Les rédacteurs n’hésitent à jouer des métaphores footballistiques. "PES 2009 vs FIFA 2009: le match", titre 20minutes.fr en octobre 2008. "FIFA tacle, PES contre-attaque" pour Play4ever dans son test de PES 2009. La surenchère pousse même certains sites à user de la métaphore guerrière. Même le blog hi-tech de LCI, pourtant généraliste, y va ainsi d’un théâtral "PES contre FIFA, la guerre du foot aura bien lieu".
(…)
À qui profite le match?
Après avoir longtemps bénéficié de l’influence de ce classico médiatique, l’éditeur de PES en passe pour l’initiateur. "Durant des années, sachant que son jeu était meilleur, Konami a cherché la confrontation: bien que PES sortait chaque année un mois après FIFA, l'éditeur prenait soin d'envoyer les versions tests à la presse un mois en avance", se rappelle Julien Van de Steene, journaliste spécialisé et rédacteur en chef de JeuxVidéo Magazine de 2006 à 2009. Une analyse qu’EA accepte volontiers de corroborer. "Konami a cultivé cette opposition, ce PSG-OM du foot virtuel, pendant sa belle période, pour se valoriser. Pour rentrer dans le lard d’EA", estime-t-on chez l’éditeur de FIFA.
Mais la position de l’éditeur américain n’est qu’à peine plus pacifiste. "Même aujourd’hui où l’on a repris le dessus, on n’a pas envie de se taper le torse de fierté", assure d’abord Antoine Cohet, le chef de produit EA Sports, avant de se féliciter, sans peur de la contradiction, que le "phénomène de revirement, qu’on a vu avec ISS Pro Evolution en 2000, s’est reproduit à l’identique en 2007, en faveur de FIFA". Quitte à s’approprier les résultats d’un choc médiatique que l’éditeur prétend ne pas rechercher: "La presse spécialisée a porté aux nues cet opus [FIFA 08], en le notant mieux que son concurrent, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de six ans". "La presse plus généraliste, plus grand public, a été un plus lente à consacrer la passation de pouvoir entre PES et FIFA, reconnaît toutefois Antoine Cohet. C’est seulement avec FIFA: 2009 que des magazines comme Métro ou L’Equipe Magazine ont évoqué le retour en force de la série d’EA". Après tant d’années dans l’ombre de PES, au moins reconnaîtra-t-on à l’éditeur le droit de se payer de sa patience!
Ce classico médiatique, Konami, lui, ne le cautionne pas, ou plus. "Je ferai le parallèle avec la sortie de nouvelles consoles, explique Cécile Caminades. Les médias parlent souvent de 'guerre' des consoles et nous retrouvons cette notion par rapport aux sorties de FIFA et PES. Ce n’est pas pour autant que Konami attise et met en avant ce côté 'guerre'. Nous prônons d’autres valeurs telles que le fair-play, la plaisir de jeu, le loisir". Et d’estimer que "ce sont plutôt les médias qui entretiennent ce mythe et cette compétition entre les deux éditeurs". Après deux années 2007 et 2008 électriques, ponctuée de comparatifs volcaniques, Konami préfère d’ailleurs faire acte de sagesse. "Parfois, les différences culturelles, l’appréhension des jeux, du côté simulation, etc. peuvent être marquées et créer un décalage. Plus nous vendons de jeux, plus les fans sont nombreux, plus les exigences sont fortes. La passion parle d’elle-même et les réactions peuvent être exagérées dans un sens ou dans l’autre".
Un clasico médiatique
Au jeu du poker menteur, difficile d’identifier le véritable responsable de cette médiatisation, où les critiques acerbes des journalistes envers PES sont à la hauteur de la passion qu’il a longtemps suscitée. Le jeu de Konami semble subir le même destin que Lyon en 2008-2009: à mesure qu’il devient faillible, c’est la sévérité des jugements qui l’enfonce et le coule. FIFA n’avait guère eu droit à meilleur traitement il y a dix ans, mais l’audience cumulée de la presse et des sites web, ainsi que le marché du jeu de football, n’avaient pas encore cette envergure. S’il semble que Konami ait volontiers profité du clasico médiatique entre FIFA et PES, l’éditeur a en même temps adoubé une presse exigeante, fougueuse et regardante. Une presse elle-même emportée dans son allant, sa passion et ses audiences, et qui surjoue d’une métaphore footballistique, le match, voire militaire, la guerre, sans se demander si elles font vraiment sens. Enfin FIFA, qui marche sur l’eau depuis deux ans, ne voit pas encore le danger de la stagnation qui le guette, et les journalistes snipers qui ont leur arme déjà chargée, le tiennent en joue et n’auront plus qu’à tirer.
(…)
On parle d’un PSG-OM du jeu vidéo? L’expression collerait davantage à Kick Off et Sensible Soccer, ces deux vieilles écoles qui n’impressionnent plus depuis longtemps, mais qui ont marqué les mémoires, et continuent de mimer leur vieille rivalité sur un mode inoffensif (lire aussi "Match truqué"). Non, FIFA-PES, ce serait plutôt Bordeaux-Lyon, soit le retour soudain du champion de France 1999, grâce à un jeu à la fois physique et léché, mais dont on se demande s'il a les reins pour durer, face au lion blessé et vieillissant, celui dont on se délecte du déclin, partagé entre la jouissance d’une icône qui tombe, d’un grand chelem qui finit, et l’attachement nostalgique au plus beau jeu du milieu des années 2000.
Pour l'amour du jeu
Les Cahiers du jeu vidéo sont une série d’ouvrages réalisés autour d’un thème précis qui propose une vision panoramique, rafraîchissante, et critique du média. Son credo? Une plongée dans la game culture à travers des articles de fond très vastes qui enquêtent sur ses multiples facettes culturelles: art, idéologie, histoire, pop culture, géopolitique, consommation… Le but? Comprendre pourquoi les jeux nous amusent, démonter leur architecture et dévoiler les nombreux fils qui la relient à notre vie quotidienne.
Ce second numéro (le premier Opus était consacré à la guerre) s’amuse à prendre du recul. Recul historique, d’abord, avec une rétrospective des tout, tout, tout premiers jeux de foot, dans les années 70 et 80; un hommage à l’influence de Kick Off sur les dernières simulations sorties; et l’analyse des bugs et techniques de chaque PES par l’ex-champion du monde Bruce Grannec. Plus en profondeur, les Cahiers du Jeu Vidéo essaient de mettre en lumière l’obsession de la télévision dans les simulations, l’ambiguïté des relations entre FIFA, PES et les médias, ou encore le poids paradoxal de l’argent dans l’e-sport. Enfin, les Cahiers du Jeu Vidéo donnent leur place aux articles décalés, insolents ou saugrenus. Ils s’appellent par exemple "Carton rouge mon amour", "les Frankenstein de Konami" ou encore "Le bug de l’an 2002".
En bonus, les Cahiers du football y sont allés de quelques lucarnes, ainsi que de trois articles dont un inédit: L'art subtil du commentaire sportif dans les jeux vidéos. En tout, près d’une quinzaine d’articles, d’angles, ou d’analyses différentes. Quinze histoires de football, tout simplement, pour faire chauffer les mimines en attendant les manettes.
Les Cahiers du Jeu Vidéo #2 – Football Stories. En librairie, éditions Pix’n Love, 172p, 14 euros
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Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
Des jeux qui ne sortiront jamais:
Mortal Kombat vs. Donkey Kong
Grand Theft Auto vs. Frogger
Contra vs. Duck Hunt
Mortal Kombat vs. Donkey Kong
Grand Theft Auto vs. Frogger
Contra vs. Duck Hunt
Re: Y'a quoi dans votre console de jeux là maintenant ??
En ce moment, sur mon nouveau PC portable:
CALL OF JUAREZ: BOUND IN BLOOD
Ce jeu a déjà un an mais fait suite à l'excellent FPS ambiance western: Call of Juarez sorti en 2006.
Dans ce jeu se déroulant dans l'ouest sauvage de la fin du 19e siècle, nous faisions connaissance avec le vieux révérend mi-frappadingue, mi-assassin Ray McCall et sa cible: le jeune Billy, qu'il soupçonne de l'incendie de la ferme de ses parents ainsi que de leur meurtre.
Dans ce second opus, il s'agit de la préquelle de l'histoire. 30 ans plus tôt, en pleine guerre de Sécession, Ray et Thomas McCall désertent les camps confédérés pour sauver leur maison et leur famille. Ils vont peu à peu devenir des hors-la-loi et partir à la recherche d'un trésor mexicain qui risque bien de les déchirer.
Si le jeu joue la carte du réalisme à travers ses superbes graphismes, la physique et l'aspect général du jeu, il n'en demeure pas moins extrêmement fun à jouer avec ses duels et combats au pistolet, ses folles chevauchées et son extraordinaire ambiance western. Le système de duel a été amélioré et est relativement immersif. En gros, la main du joueur est contrôlé à la souris. A vous de la bouger dès la sonnerie du clocher pour la rabattre vers le pistolet et la rediriger vers votre adversaire pour faire feu avant lui...
Tous les lieux typiques du Far West sont représentés dans un scénario très scripté mais complètement addictif : le saloon enfumé, la ville fantôme, la prison fédérale, la banque prise d’assaut par des brigands, l'attaque indienne, les ruines aztèques du Mexique, la Géorgie ravagée par la guerre civile, le désert de l’Arizona etc...
Un FPS très bien construit, avec plusieurs styles de jeu (Ray est un bourrin pataud mais relativement fort au corps à corps alors que Thomas est un véritable sniper furtif), de nombreuses armes, une histoire prenante, des graphismes enchanteurs. Pour qui aime les westerns, c'est un must.
CALL OF JUAREZ: BOUND IN BLOOD
Ce jeu a déjà un an mais fait suite à l'excellent FPS ambiance western: Call of Juarez sorti en 2006.
Dans ce jeu se déroulant dans l'ouest sauvage de la fin du 19e siècle, nous faisions connaissance avec le vieux révérend mi-frappadingue, mi-assassin Ray McCall et sa cible: le jeune Billy, qu'il soupçonne de l'incendie de la ferme de ses parents ainsi que de leur meurtre.
Dans ce second opus, il s'agit de la préquelle de l'histoire. 30 ans plus tôt, en pleine guerre de Sécession, Ray et Thomas McCall désertent les camps confédérés pour sauver leur maison et leur famille. Ils vont peu à peu devenir des hors-la-loi et partir à la recherche d'un trésor mexicain qui risque bien de les déchirer.
Si le jeu joue la carte du réalisme à travers ses superbes graphismes, la physique et l'aspect général du jeu, il n'en demeure pas moins extrêmement fun à jouer avec ses duels et combats au pistolet, ses folles chevauchées et son extraordinaire ambiance western. Le système de duel a été amélioré et est relativement immersif. En gros, la main du joueur est contrôlé à la souris. A vous de la bouger dès la sonnerie du clocher pour la rabattre vers le pistolet et la rediriger vers votre adversaire pour faire feu avant lui...
Tous les lieux typiques du Far West sont représentés dans un scénario très scripté mais complètement addictif : le saloon enfumé, la ville fantôme, la prison fédérale, la banque prise d’assaut par des brigands, l'attaque indienne, les ruines aztèques du Mexique, la Géorgie ravagée par la guerre civile, le désert de l’Arizona etc...
Un FPS très bien construit, avec plusieurs styles de jeu (Ray est un bourrin pataud mais relativement fort au corps à corps alors que Thomas est un véritable sniper furtif), de nombreuses armes, une histoire prenante, des graphismes enchanteurs. Pour qui aime les westerns, c'est un must.