Ils se sentent insultés dans le monde entier. Sûrement un peu moins en France d’ailleurs, plutôt bien lotis.
Sinon ça se passe au niveau européen maintenant, vu les investissements.
Lors du dernier sommet européen, les États dits frugaux – Danemark, Autriche, Pays-Bas, Suède – ont rechigné à augmenter le budget européen plafonné à 80 milliards d'euros sur sept ans dans la proposition de Charles Michel. Dans l'idéal, quel serait le montant d'un budget de la recherche ambitieux pour l'Europe pour les sept ans à venir ?
La Commission européenne a proposé que le nouveau programme européen pour la recherche et l’innovation — Horizon Europe — soit doté d’un budget de 100 milliards d’euros. La raison en est très simple : les investissements dans la recherche et l’innovation sont des investissements dans notre avenir. Les initiatives ambitieuses que nous avons prises au niveau européen ne peuvent être menées qu’avec l’aide de la recherche et de l’innovation. L’innovation est au cœur de la nouvelle stratégie industrielle européenne, par exemple. Et elle est bien entendu essentielle pour la lutte contre le coronavirus. Nous avons réussi, en un temps record, à mobiliser, à travers Horizon 2020 et l’industrie pharmaceutique, près de 140 millions d’euros pour financer la recherche sur le coronavirus. Nous parlons de possibles résultats concrets et rapides : de meilleurs tests diagnostiques, de nouveaux traitements, la mise au point de nouveaux vaccins qui seront utilisés pour la prévention et le traitement. Dans le contexte actuel, il n’existe pas de meilleur exemple que la R & I [recherche et innovation, NDLR] pour relever les défis sociétaux les plus importants.