Ils sont les seuls entraîneurs français à avoir emmené un club français en finale de la C1
Ils l’ont perdue tous les deux
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Ils sont les seuls entraîneurs français à avoir emmené un club français en finale de la C1
on l'a échappé bel avec les sardines.
Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Ok au temps pour moi : je viens de relire tout le thread et la bonne réponse à la question est sortie des quotes et donc j'ai cru que la réponse "finale C1 perdue" était la bonne. D'où monétonnement qu'on oublie DD (en élargissant évidemment aux autres clubs que l'ASSE)
En 1815 la Belgique ne faisait déjà plus partie de le France depuis 1813 !rouge wrote: ↑26 Feb 2020, 20:41Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Merci de cette précision je pensais que c’était après Waterloonyme wrote: ↑27 Feb 2020, 14:36En 1815 la Belgique ne faisait déjà plus partie de le France depuis 1813 !rouge wrote: ↑26 Feb 2020, 20:41Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Willem Frederik van Oranje-Nassau Hollandais était prince souverain des Pays-Bas de 1813 à 1815, puis roi des Pays-Bas .. C'est son fils qui commandait les forces Hollando-belges qui servaient dans l'armée de Wellington à Mont-Saint-Jean !
c'est à dire qu'en revenant de l'île d'elbe, il a pas trop eu le temlps de reconquérir toute l'europe en un moisrouge wrote: ↑27 Feb 2020, 15:05Merci de cette précision je pensais que c’était après Waterloonyme wrote: ↑27 Feb 2020, 14:36En 1815 la Belgique ne faisait déjà plus partie de le France depuis 1813 !rouge wrote: ↑26 Feb 2020, 20:41Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Willem Frederik van Oranje-Nassau Hollandais était prince souverain des Pays-Bas de 1813 à 1815, puis roi des Pays-Bas .. C'est son fils qui commandait les forces Hollando-belges qui servaient dans l'armée de Wellington à Mont-Saint-Jean !
Cent jours=1 mois ? OP expert comptable.osvaldopiazzolla wrote: ↑27 Feb 2020, 15:13c'est à dire qu'en revenant de l'île d'elbe, il a pas trop eu le temlps de reconquérir toute l'europe en un moisrouge wrote: ↑27 Feb 2020, 15:05Merci de cette précision je pensais que c’était après Waterloonyme wrote: ↑27 Feb 2020, 14:36En 1815 la Belgique ne faisait déjà plus partie de le France depuis 1813 !rouge wrote: ↑26 Feb 2020, 20:41Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Willem Frederik van Oranje-Nassau Hollandais était prince souverain des Pays-Bas de 1813 à 1815, puis roi des Pays-Bas .. C'est son fils qui commandait les forces Hollando-belges qui servaient dans l'armée de Wellington à Mont-Saint-Jean !
Pas de souci :-)Grizzli wrote: ↑27 Feb 2020, 09:40Ok au temps pour moi : je viens de relire tout le thread et la bonne réponse à la question est sortie des quotes et donc j'ai cru que la réponse "finale C1 perdue" était la bonne. D'où monétonnement qu'on oublie DD (en élargissant évidemment aux autres clubs que l'ASSE)
J’avais zappé DD
Waterloo ? Connais pas ce mot ! Pas dans mon vocabulaire ! Lol ! Pour moi c'est Mont-Saint-Jean !rouge wrote: ↑27 Feb 2020, 15:05Merci de cette précision je pensais que c’était après Waterloonyme wrote: ↑27 Feb 2020, 14:36En 1815 la Belgique ne faisait déjà plus partie de le France depuis 1813 !rouge wrote: ↑26 Feb 2020, 20:41Et oui depuis 1815 la Belgique ne fait plus partie de la Franceguinnesstime wrote: ↑26 Feb 2020, 13:50on l'a échappé bel avec les sardines.
Willem Frederik van Oranje-Nassau Hollandais était prince souverain des Pays-Bas de 1813 à 1815, puis roi des Pays-Bas .. C'est son fils qui commandait les forces Hollando-belges qui servaient dans l'armée de Wellington à Mont-Saint-Jean !
Intéressant Couramiaud et Herbin a toujours dit qu'il regrettait sa periode de joueur, qu'il prenait moins de plaisir en tant qu'entraîneur.Couramiaud Poitevin wrote: ↑27 Feb 2020, 21:52Je ne pense pas que Robert Herbin ait été un grand entraîneur.
On a eu a Sainté des entraîneurs exceptionnels, novateur, géniaux, qui furent Snella et Batteux. Mon analyse, c'est qu'Herbin a profité des acquis mis en place par eux pour mener avec un authentique talent de meneur d'homme cette épopée européenne, et c'est tout. Pour le reste, pour l'innovation tactique, la gestion de groupe, je ne le trouve pas terrible du tout.
Par contre, c'était un grand joueur, complètement raccord avec les valeurs d'abnégation et de sacrifice qui sont traditionnellement celle de notre club. Un joueur de devoir, mais talentueux. Sa carrière a été limitée par une grave blessure. Relisez l'interview donnée pour ses 80 balais, et vous verrez comme moi qu'il est toujours un joueur, dans sa tête, et pas un entraineur.
http://www.poteaux-carres.com/potin-P80 ... -vert.html
Ce sont les circonstances qui ont lui ont fait vivre une telle réussite à ses débuts d’entraîneur. Batteux avait tout mis en place (le suivi médical, la préparation physique, la formation des jeunes,..), et il quitte le club suite à l'affaire Carnus-Bosquier ou Rocher nous fait perdre bêtement un titre de champion qui était acquis.
Pour la suite, Rocher veut avoir la main sur le club, donc il nomme un jeunot, Herbin, entraîneur, alors qu'il est encore joueur, c'est un peu comme Roro avec Sablé en 10 fois pire, (imaginez Roro sur le banc de touche à chaque match comme faisait Rocher !) En plus, Herbin est grandement assisté (disons borduré) par Curkovik pour la mise en place tactique, et par Garonnaire pour le recrutement. Tout ce qu'il a a faire, c'est tirer un max de l'équipe, grâce à la vigueur de sa jeunesse et ses qualités de rigueur. L'équipe ? un groupe de jeune formés ensemble, pêchus et talentueux, sans être géniaux avec quelques vieux briscard pour encadrer. Herbin il drive tout ça avec se rigueur et sa gnaque, c'est une espèce de grand frère autoritaire qui mène son équipe avec d'autant plus de vigueur qu'il aurait du être avec eux sur le terrain. Comme tout a été mis en place par Batteux et Rocher, l'équipe est sur des rails.
Herbin est juste l'homme qu'il faut pour tirer un maximum de ce groupe parfaitement homogène, et c'est la réussite presque totale.
Ensuite, le groupe se disloque, il faudrait créer autre chose, mais Herbin n'y arrive pas, malgré des recrutements de haut niveau. Ce n'est pas entièrement de sa faute, mais, il a eu des occasions diverses, ensuite, et il n'a rien prouvé de probant. Et les témoignages de joueurs ne plaident pas en sa faveur, deux exemples ;
http://www.poteaux-carres.com/potin-P83 ... nnees.html
Une réaction très con !
et
https://www.sofoot.com/laurent-paganell ... 33648.html
un désastre sur le plan humain.
Bref, je retiens le magnifique joueur de la meilleure équipe de l'ASSE de tout les temps, et ensuite, le formidable meneur d'homme, une sorte d’entraîneur-joueur qui ne jouait pas (et encore !, voir ici https://www.sofoot.com/robert-herbin-ou ... 15660.html),
mais pas un vrai grand entraîneur.
Un autre qui a su autrement tirer parti des leçons de Batteux et lui-même devenir un entraîneur légendaire, c'est Jacquet.
en total désaccord avec ça qu'il ait préféré être joueur n'a aucun rapport avec son talent d'entraineur tissu d’âneriesCouramiaud Poitevin wrote: ↑27 Feb 2020, 21:52Je ne pense pas que Robert Herbin ait été un grand entraîneur.
On a eu a Sainté des entraîneurs exceptionnels, novateur, géniaux, qui furent Snella et Batteux. Mon analyse, c'est qu'Herbin a profité des acquis mis en place par eux pour mener avec un authentique talent de meneur d'homme cette épopée européenne, et c'est tout. Pour le reste, pour l'innovation tactique, la gestion de groupe, je ne le trouve pas terrible du tout.
Par contre, c'était un grand joueur, complètement raccord avec les valeurs d'abnégation et de sacrifice qui sont traditionnellement celle de notre club. Un joueur de devoir, mais talentueux. Sa carrière a été limitée par une grave blessure. Relisez l'interview donnée pour ses 80 balais, et vous verrez comme moi qu'il est toujours un joueur, dans sa tête, et pas un entraineur.
http://www.poteaux-carres.com/potin-P80 ... -vert.html
Ce sont les circonstances qui ont lui ont fait vivre une telle réussite à ses débuts d’entraîneur. Batteux avait tout mis en place (le suivi médical, la préparation physique, la formation des jeunes,..), et il quitte le club suite à l'affaire Carnus-Bosquier ou Rocher nous fait perdre bêtement un titre de champion qui était acquis.
Pour la suite, Rocher veut avoir la main sur le club, donc il nomme un jeunot, Herbin, entraîneur, alors qu'il est encore joueur, c'est un peu comme Roro avec Sablé en 10 fois pire, (imaginez Roro sur le banc de touche à chaque match comme faisait Rocher !) En plus, Herbin est grandement assisté (disons borduré) par Curkovik pour la mise en place tactique, et par Garonnaire pour le recrutement. Tout ce qu'il a a faire, c'est tirer un max de l'équipe, grâce à la vigueur de sa jeunesse et ses qualités de rigueur. L'équipe ? un groupe de jeune formés ensemble, pêchus et talentueux, sans être géniaux avec quelques vieux briscard pour encadrer. Herbin il drive tout ça avec se rigueur et sa gnaque, c'est une espèce de grand frère autoritaire qui mène son équipe avec d'autant plus de vigueur qu'il aurait du être avec eux sur le terrain. Comme tout a été mis en place par Batteux et Rocher, l'équipe est sur des rails.
Herbin est juste l'homme qu'il faut pour tirer un maximum de ce groupe parfaitement homogène, et c'est la réussite presque totale.
Ensuite, le groupe se disloque, il faudrait créer autre chose, mais Herbin n'y arrive pas, malgré des recrutements de haut niveau. Ce n'est pas entièrement de sa faute, mais, il a eu des occasions diverses, ensuite, et il n'a rien prouvé de probant. Et les témoignages de joueurs ne plaident pas en sa faveur, deux exemples ;
http://www.poteaux-carres.com/potin-P83 ... nnees.html
Une réaction très con !
et
https://www.sofoot.com/laurent-paganell ... 33648.html
un désastre sur le plan humain.
Bref, je retiens le magnifique joueur de la meilleure équipe de l'ASSE de tout les temps, et ensuite, le formidable meneur d'homme, une sorte d’entraîneur-joueur qui ne jouait pas (et encore !, voir ici https://www.sofoot.com/robert-herbin-ou ... 15660.html),
mais pas un vrai grand entraîneur.
Un autre qui a su autrement tirer parti des leçons de Batteux et lui-même devenir un entraîneur légendaire, c'est Jacquet.
Je persiste et je signe. Saint Etienne 76, c'était une fusée à deux étages : Batteux qui a tout mis en place pour faire décoller la fusée, et ensuite Herbin qui avait la jeunesse, la fougue et la rigueur pour finir le travail et propulser l'équipe aux plus haut sommets.
Plutôt souvent en phase avec toi pas sur cette action j'ai suivi l'ASSE avant la finale de 1976 Maitre Herbin a su évoluer comme le football des seventiesCouramiaud Poitevin wrote: ↑28 Feb 2020, 15:25Je persiste et je signe. Saint Etienne 76, c'était une fusée à deux étages : Batteux qui a tout mis en place pour faire décoller la fusée, et ensuite Herbin qui avait la jeunesse, la fougue et la rigueur pour finir le travail et propulser l'équipe aux plus haut sommets.
Forcément, tout le monde a regardé la finale sans chercher à comprendre la somme de travail de fond accomplie depuis des années, et tout le monde crédite toute la réussite au gars qui est sur le banc, qui en plus est parfaitement télégénique : jeune, viril, et avec une une touffe rousse et frisée qui le rend unique et immédiatement identifiable par le profane.
C'est peut-être ce qui va se rejouer à l'ASSE, si tout va bien : Puel est en train de tout rebâtir, il se cogne en ce moment le travail de remettre les esprits à l'endroit (voir affaire Ruffier), il va poser les bases du fonctionnement qui va permettre au club à la fois d'être performant et d'être financé par la vente de ses jeunes au moment idéal.
Une fois que tout sera en place, il pourra laisser la place à un battant plus jeune plein d'énergie qui aura pu se former à ses côté, par exemple Sablé, qui communiquera son énergie à un collectif déjà installé.
Un jour, on jouera brillamment la Champion's League, et ce jour là, ce sera Sablé sur le banc.
Puel sera déjà ailleurs depuis longtemps.
C'est ce qui c'est passé avec Herbin et Batteux.
Il y a des points sur lesquels nous sommes d'accord :rouge wrote: ↑28 Feb 2020, 17:35
Plutôt souvent en phase avec toi pas sur cette action j'ai suivi l'ASSE avant la finale de 1976 Maitre Herbin a su évoluer comme le football des seventies
Un livre a te conseiller On m'appelle le Sphinx
Livre de Jacques Murgue
Désolé du ton de mon message je te prie de bien vouloir m’excuser
On ne touche pas à une légende
Excellent bouquin, je confirme, surtout lorsque l’on a pas vécu l’épopée, comme moi.Couramiaud Poitevin wrote: ↑28 Feb 2020, 17:59- Le livre on m'appelle le sphinx est le meilleur que j'ai lu sur les Verts (le seul que j'ai gardé).
Mais justement . Quand tu lis le livre, tu la vis, c'est ça sa force.forézien wrote: ↑28 Feb 2020, 18:36Excellent bouquin, je confirme, surtout lorsque l’on a pas vécu l’épopée, comme moi.Couramiaud Poitevin wrote: ↑28 Feb 2020, 17:59- Le livre on m'appelle le sphinx est le meilleur que j'ai lu sur les Verts (le seul que j'ai gardé).
J'espère que tu me pardonneras de ne pas être tout à fait d'accord avec toi sur un point : la fusée à 2 étages Batteux-Herbin. Une fusée pour qu'elle fonctionne, il lui faut 3 étages. Le 1er qui va lui permettre de s'extirper de sa plate-forme de lancement, un 2e pour quitter l'atmosphère et un 3e pour atteindre le point fixé dans l'espace pour mettre en orbite un satellite. À Sainté c'est Jean Snella qui a tout mis en place pour préparer le lancement de la fusée (premier titre en 1957, remontée de D2 en 63 et 2e titre de Champion de France dans la foulée en 64), Albert Batteux n'a fait que se glisser dans les habits de Snella, avec lequel d'ailleurs il était en totale harmonie (voir leur complicité à la tête de l'EdF pour l'épopée suédoise de 58). Jean Snella a vraiment révolutionné le football stéphanois à partir de 1956, et Albert Batteux en faisait de même en parallèle du côté de Reims. C'est d'ailleurs en raison de cette identité de conception que Snella a murmuré/ suggéré à l'oreille de R.Rocher le nom de Batteux. Quant à Herbin, s'il a pris la suite, c'est pas du tout pour l'image qu'il donnait, mais parce qu'il était en quelque sorte l'héritier naturel de Jean et d'Albert, qu'il a eu tous les deux comme entraineur (il est arrivé du Cavigal de Nice -club formateur qui n'avait pas de section au-delà des Juniors- et a tout de suite joué), et qu'après 14 années au plus haut niveau, et les séquelles de la grave blessure subie à la CDM 66 (merci Nobby Stiles ), il était temps de donner une autre tournure à sa carrière.Couramiaud Poitevin wrote: ↑28 Feb 2020, 15:25Je persiste et je signe. Saint Etienne 76, c'était une fusée à deux étages : Batteux qui a tout mis en place pour faire décoller la fusée, et ensuite Herbin qui avait la jeunesse, la fougue et la rigueur pour finir le travail et propulser l'équipe aux plus haut sommets.
Forcément, tout le monde a regardé la finale sans chercher à comprendre la somme de travail de fond accomplie depuis des années, et tout le monde crédite toute la réussite au gars qui est sur le banc, qui en plus est parfaitement télégénique : jeune, viril, et avec une une touffe rousse et frisée qui le rend unique et immédiatement identifiable par le profane.
C'est peut-être ce qui va se rejouer à l'ASSE, si tout va bien : Puel est en train de tout rebâtir, il se cogne en ce moment le travail de remettre les esprits à l'endroit (voir affaire Ruffier), il va poser les bases du fonctionnement qui va permettre au club à la fois d'être performant et d'être financé par la vente de ses jeunes au moment idéal.
Une fois que tout sera en place, il pourra laisser la place à un battant plus jeune plein d'énergie qui aura pu se former à ses côté, par exemple Sablé, qui communiquera son énergie à un collectif déjà installé.
Un jour, on jouera brillamment la Champion's League, et ce jour là, ce sera Sablé sur le banc.
Puel sera déjà ailleurs depuis longtemps.
C'est ce qui c'est passé avec Herbin et Batteux.
Je trouve ta présentation des faits remarquable. Je souscris entièrement à ta fusée à trois étage, moi j'avais un peu simplifié pour ne pas faire trop long, mais, à plusieurs Potos, on va rendre au mieux la réalité de cette histoire.Chaac wrote: ↑28 Feb 2020, 19:36
J'espère que tu me pardonneras de ne pas être tout à fait d'accord avec toi sur un point : la fusée à 2 étages Batteux-Herbin. Une fusée pour qu'elle fonctionne, il lui faut 3 étages. Le 1er qui va lui permettre de s'extirper de sa plate-forme de lancement, un 2e pour quitter l'atmosphère et un 3e pour atteindre le point fixé dans l'espace pour mettre en orbite un satellite. À Sainté c'est Jean Snella qui a tout mis en place pour préparer le lancement de la fusée (premier titre en 1957, remontée de D2 en 63 et 2e titre de Champion de France dans la foulée en 64), Albert Batteux n'a fait que se glisser dans les habits de Snella, avec lequel d'ailleurs il était en totale harmonie (voir leur complicité à la tête de l'EdF pour l'épopée suédoise de 58). Jean Snella a vraiment révolutionné le football stéphanois à partir de 1956, et Albert Batteux en faisait de même en parallèle du côté de Reims. C'est d'ailleurs en raison de cette identité de conception que Snella a murmuré/ suggéré à l'oreille de R.Rocher le nom de Batteux. Quant à Herbin, s'il a pris la suite, c'est pas du tout pour l'image qu'il donnait, mais parce qu'il était en quelque sorte l'héritier naturel de Jean et d'Albert, qu'il a eu tous les deux comme entraineur (il est arrivé du Cavigal de Nice -club formateur qui n'avait pas de section au-delà des Juniors- et a tout de suite joué), et qu'après 14 années au plus haut niveau, et les séquelles de la grave blessure subie à la CDM 66 (merci Nobby Stiles ), il était temps de donner une autre tournure à sa carrière.
Un dernier point : ce n'est pas parce qu'il n'a pas réussi hors de Sainté, qu'il n'est pas un grand entraineur. Matt Busby (MU), Bill Shankly (Liverpool), Brian Clough (Not.Forest), Sir Alex ... (liste non-exhaustive !), avant lui ont été les légendaires entraineurs d'un seul club, et pour les aficionados de ces clubs ils sont à tout jamais GRANDS.
A noter quand meme, que Clough a aussi gagner le titre avec Derby County et Sir Alex a meme gagner une Coupe d'Europe (1983) avec Aberdeen !Chaac wrote: ↑28 Feb 2020, 19:36J'espère que tu me pardonneras de ne pas être tout à fait d'accord avec toi sur un point : la fusée à 2 étages Batteux-Herbin. Une fusée pour qu'elle fonctionne, il lui faut 3 étages. Le 1er qui va lui permettre de s'extirper de sa plate-forme de lancement, un 2e pour quitter l'atmosphère et un 3e pour atteindre le point fixé dans l'espace pour mettre en orbite un satellite. À Sainté c'est Jean Snella qui a tout mis en place pour préparer le lancement de la fusée (premier titre en 1957, remontée de D2 en 63 et 2e titre de Champion de France dans la foulée en 64), Albert Batteux n'a fait que se glisser dans les habits de Snella, avec lequel d'ailleurs il était en totale harmonie (voir leur complicité à la tête de l'EdF pour l'épopée suédoise de 58). Jean Snella a vraiment révolutionné le football stéphanois à partir de 1956, et Albert Batteux en faisait de même en parallèle du côté de Reims. C'est d'ailleurs en raison de cette identité de conception que Snella a murmuré/ suggéré à l'oreille de R.Rocher le nom de Batteux. Quant à Herbin, s'il a pris la suite, c'est pas du tout pour l'image qu'il donnait, mais parce qu'il était en quelque sorte l'héritier naturel de Jean et d'Albert, qu'il a eu tous les deux comme entraineur (il est arrivé du Cavigal de Nice -club formateur qui n'avait pas de section au-delà des Juniors- et a tout de suite joué), et qu'après 14 années au plus haut niveau, et les séquelles de la grave blessure subie à la CDM 66 (merci Nobby Stiles ), il était temps de donner une autre tournure à sa carrière.Couramiaud Poitevin wrote: ↑28 Feb 2020, 15:25Je persiste et je signe. Saint Etienne 76, c'était une fusée à deux étages : Batteux qui a tout mis en place pour faire décoller la fusée, et ensuite Herbin qui avait la jeunesse, la fougue et la rigueur pour finir le travail et propulser l'équipe aux plus haut sommets.
Forcément, tout le monde a regardé la finale sans chercher à comprendre la somme de travail de fond accomplie depuis des années, et tout le monde crédite toute la réussite au gars qui est sur le banc, qui en plus est parfaitement télégénique : jeune, viril, et avec une une touffe rousse et frisée qui le rend unique et immédiatement identifiable par le profane.
C'est peut-être ce qui va se rejouer à l'ASSE, si tout va bien : Puel est en train de tout rebâtir, il se cogne en ce moment le travail de remettre les esprits à l'endroit (voir affaire Ruffier), il va poser les bases du fonctionnement qui va permettre au club à la fois d'être performant et d'être financé par la vente de ses jeunes au moment idéal.
Une fois que tout sera en place, il pourra laisser la place à un battant plus jeune plein d'énergie qui aura pu se former à ses côté, par exemple Sablé, qui communiquera son énergie à un collectif déjà installé.
Un jour, on jouera brillamment la Champion's League, et ce jour là, ce sera Sablé sur le banc.
Puel sera déjà ailleurs depuis longtemps.
C'est ce qui c'est passé avec Herbin et Batteux.
Un dernier point : ce n'est pas parce qu'il n'a pas réussi hors de Sainté, qu'il n'est pas un grand entraineur. Matt Busby (MU), Bill Shankly (Liverpool), Brian Clough (Not.Forest), Sir Alex ... (liste non-exhaustive !), avant lui ont été les légendaires entraineurs d'un seul club, et pour les aficionados de ces clubs ils sont à tout jamais GRANDS.