N'oublions pas non plus que nous changeons d'ère économique avec l'apparition, pour faire simple, d'appareils qui remplacent petit à petit l'être humain en bout de chaîne, commerciale ou industrielle.Keiran wrote: ↑07 Nov 2019, 11:30C'est là qu'une question se pose. Doit-on abaisser les dépenses ou augmenter les recettes ?Michel-Ange wrote: ↑07 Nov 2019, 10:28Oui, c'est ce que je dis par ailleurs. En France, aujourd'hui, la dette n'est pas du tout une préoccupation du gouvernement ; on ne respecte même pas les critères européens sur le déficit. Nous ne sommes pas du tout dans une politique d'austérité, ni même de rigueur.Keiran wrote: ↑07 Nov 2019, 10:20
C'est surtout que comparé à d'autres pays au PIB et à la santé financière relativement comparable à la notre, notre dette est le cadet de nos soucis et n'empechera pas à moyen voir à long terme ( a l'échelle d'un état) qu'on nous prête à l'avenir. Cela permettant de faire les investissements nécessaires à la relance (relances qui ont marché dans des pays aux économies relativement comparables aux notres), et ainsi pouvoir rembourser plus facilement, plus tard, sans avoir à rogner sur des nécessités d'ordre social et sociétales
Ceci dit, ne nous leurrons pas : la dette sert essentiellement à financer nos dépenses courantes et pas à investir. D'ailleurs, quand on a spécifiquement emprunté pour investir, sous Sarkozy (le Grand Emprunt), c'était exceptionnel et on l'a bien fait savoir (il en reste aujourd'hui le SGPI, qui demeure une instance intéressante).
En France, le plus grand revenu de l'Etat provient de la TVA, donc de la consommation. Or, avec un taux de chômage officiel de 8% auxquels s'ajoutent radiés, inactifs et autres précaires (je suis au chômage depuis 3mois, je peux vous dire que la politique de radiation ou visant à ne plus vous faire entrer dans les chiffres est très agressive), eh bien ta consommation est en berne, donc tes revenus de TVA aussi.
Donc si a cela tu ajoutes des surpressions de postes dans fonction publique "pour faire des économies", c'est aussi une nouvelle différence qui s'installe dans l'entrée de TVA et autres impôts/cotisations.
Bref, le serpend qui se mord la queue.
Et si nous ne sommes pas complètement dans la rigueur (mais on s'en inspire pas mal), je te l'accorde, on n'est pas non plus dans une franche relance, du coup l'argent investi ne sert peu ou prou à rien, car insuffisant, et est, au final gaché, ce qui est encore pire.
En trente ans, dans ma boîte bon nombre de métiers ont disparu. Remplacés en majeure partie par des "machines" ou bien délocalisés.
Bonne chance à toi pour tes recherches.