latornade wrote:
Exemple : tu trouves encore un éditorialiste ou un journal avec une ligne ouvertement pro-macron aujourd'hui ? Ben non, maintenant qu'il est à -30
Dans les émissions politiques télévisées qui passent aux heures de grande écoute (sur
Cnews, BFM-TV, C dans l'air) et qui restent sans doute qu'on le veuille ou non le moyen n°1 de suivre un peu la vie politique pour pas mal d'électeurs, on ne voit pas vraiment Macron se faire malmener....
Les éditorialistes, spécialistes, sondeurs et journalistes qui interviennent dans ces émissions et que les gens écoutent, ou sont forcés d'écouter chaque jour puisque ce sont toujours les mêmes, ne tiennent pas vraiment un discours hostile à Macron : les Jeudy, Barbier, Elkrief, Cayrol, Lechypre, Waintraub, Brunet, Neumann, Leclerc, Dassier, etc etc, restent de fidèles et dévoués chiens de garde même avec des sondages en baisse et de mauvais chiffres économiques pour Macron. Ils gardent par contre tout leur mordant pour décrédibiliser les opposants.
Il ne faut pas oublier que le candidat de droite modérée (ou présumée modérée car je ne crois pas que le président actuel soit un modéré, en particulier dans le domaine social), que ce soit Macron ou son clone, sera comme tous les 5 ans
leur candidat pour 2022. Et en France la présidentielle, là encore qu'on le veuille ou non, c'est la seule échéance électorale qui compte vraiment.
Ils savent que tout le monde s'en tape des résultats des élections européennes ou des régionales, que nombreux sont les exemples de partis défaits à toutes les élections intermédiaires qui ont remporté la présidentielle suivante, et que les municipales s'envisagent souvent dans un contexte plus local que national : l'élection où il faut absolument que le candidat du système politico-économico-médiatique gagne, c'est la présidentielle, ils le savent et leur travail de sape de tous les jours sert à ça.
[i]"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"[/i] (Mark Twain).