Ce que je retiens de ce message, c'est qu'à Geoffroy Guichard, c'est l'exploit permanent :
inconnuvert wrote: On bande tous dans GG lorsqu’on chante tous.
Je dois vous faire un aveu, ça,
c'est un truc que je n'ai jamais réussi à faire : chanter et bander à la fois. Et vous ? En êtes-vous capable ? Peut-être ne nous êtes-vous jamais posé la question ?
C'est Noël, on a un peu de temps devant nous, et je vous propose de tenter l'expérience. Vous allez me suivre : je vais d'abord vous faire bander, ensuite je vais vous faire chanter, et après, on fera le bilan : êtes vous capable de faire les deux à la fois ? Attention, c'est parti...
En cette veille de Noël, vous marchez dans les rues froides de votre ville, avec toute la fatigue de l'année qui pèse vos épaules. Vous allez chercher le pain, en slalommant entre les crottes de chien... voilà que vos yeux tombent sur un téléphone portable tombé par terre. Un numéro est scotché derrière.
Vous composez ce numéro, et une douce voix vous réponds. Oui, elle a perdu son téléphone tout à l'heure, elle habite à deux rues, pouvez-vous lui ramener ?
Voilà, vous sonnez à l'interphone, vous montez au deuxième, et vous êtes devant la porte de Ghislaine Germain. Elle ouvre, et c'est d'abord la douceur de son intérieur, qui contraste avec le froid de la rue, que vous remarquez. Justement, elle allait prendre le thé, Ghislaine, et elle vous propose d'entrer.
Elle vous met tout de suite à l'aise, Ghislaine, son appartement est comme un îlot de douceur dans le gris de l'hiver, elles vous demande déjà de ne pas l'appeler Ghislaine , mais GG, comme tout le monde. Elle vous nourrit de thé et d'oranges précieuses qui viennent de Chine.
Maintenant, vous la regardez mieux. Elle est douce et gironde. Sa peau est dorée, et vous êtes sûr qu'elle a le gout de la cannelle. Elle a un petit corsage ajusté, une jupe bien tendue sur des seins et des fesses aussi rondes que ses oranges.
Vous êtes dans le canapé, maintenant, à écouter ses disques. Sa tête s'alanguit sur votre épaule.. Ses mouvements dévoilent un peu plus de peau, dans l'échancrure du corsage, la jupe remonte un peu sur les cuisses, maintenant, vous voudriez toucher, mais vous n'auriez osé pas si une douce main ne s'était posée sur la votre pour la guider dans ses découvertes. Vous vous laissez aller, maintenant, vos lèvres sur son cou, les deux mains pleines de cette chair frémissante. Et juste au moment où vous voulez lui dire que vous n'avez pas d'amour à lui donner, elle vous entraîne dans ses ondes et elle laisse la rivière répondre que vous êtes son amant depuis toujours.
Vous y êtes, les poteaux ? Vous n’avez jamais si bien mérité votre nom de poteau ?
Et bien maintenant, chantez avec moi :
« petit papa Noël, quand tu descendra du ciel... »
Alors ? Conclusion ?
Pour moi, c’est encore raté. Je ne serais jamais un ultra : chanter et bander à la fois, je ne peux définitivement pas le faire.