bfb2 wrote:Résultat, Galtier sentant un petit peu le vent tourner, ne se sentant plus franchement soutenu par les "têtes grises" des médias, sentant le discours changer aussi chez les supporters, est parti de lui même. On passera sur l'épisode tragi comique de Garcia (plus tragique que comique quand même), en même pas 6 mois, on trouve maintenant d'autres yaka fokon, les yaka virer la direction, les fokon leur mette la pression avec des banderolles débiles. Là, je parle essentiellement de nous, les supporters, tous les médias qui passaient leur temps à dézinguer le jeu pratiqué sous Galtier, soutenaient que l'ASS devait suivre un autre modèle, sont passés à d'autres sujets et je peux vous annoncer qu'il n'y en a pas un qui versera une larme si on descend en L2. Ils seront passés à autre chose, comme lors de notre dernière descente qui s'est faite dans l'anonymat médiatique.
Tu devrais relire l'interview de Galtier dans la Gazzetta dello Sport pour comprendre les raisons de ses envies d'ailleurs. Il est quand même le mieux placé pour connaître les raisons de son envie de se barrer. Les médias et les supporters n'y sont pour rien, son souhait était de connaître un club de plus haut niveau à l'étranger, l'Asse ne lui semblant plus pouvoir progresser. On ne peut que lui donner raison sur ce point, de l'intérieur il voyait que le club n'avançait pas et que nos deux zozos se reposaient sur son unique force de travail.
J'étais de ceux souhaitant le départ de Galtier en fin de saison suite au match de Bâle pour la simple raison que ce dernier n'avait plus la motivation entière tournée vers le club, il avait déjà un pied dehors. A l'époque nous avons raté les derniers matchs de championnat suite à l'élimination de Bâle qui comble de notre malheur s'est déroulée dans une circonstance bien particulière. Un coup rude pour Galtier car son équipe et lui-même ont pu donner l'impression d'un manque d'expérience. Les images du retournement de situation en fin de match alors que notre coach courrait quelques instants avant le long de la touche pour fêter la qualification avec un joueur de manière prématurée ont du être largement diffusées à l'étranger. Son plan de carrière passant par l'Italie, c'était une catastrophe. Difficile pour lui, qui avait déjà des étoiles dans les yeux d'exercer son talent dans un plus grand club, de revenir au gagne pain courant du championnat dans un club qu'il pensait quitter en fin de saison. De même pour les joueurs qui sentaient bien la fin d'un cycle et que d'autres viendraient prendre leur place pour l'avenir, le ressort était cassé.
Je ne suis pas du tout tacticien mais assez bon observateur et on ne me fera pas croire que l'équipe n'a pas terminé le championnat en roue libre avec un entraineur et des joueurs déjà en vacances alors que nous avions sauf erreur encore une chance mathématique de jouer la troisième place. A ce moment, il fallait une tierce personne pour tenter de remotiver tout ce beau petit monde. Romeyer était on ne sait où, Caïazzo ne le remplacera pas se bornant à nous apprendre plus tard le burn out du premier. Rocheteau également aux abonnés absents, ce qui me faisait écrire à l'époque qu'il ne fallait pas me parler de lui comme d'un directeur sportif, j'apprécie le personnage mais il n'a pas le profil exigé par ce rôle.
Le point signifiant le début de notre dégringolade se situe là à mon sens. Un entraineur devenu la planche de salut à un club incapable de se projeter dans l'avenir, l'immobilisme est rassurant mais rarement profitable. Lorsque tout le monde commence à rechercher son propre intérêt plutôt que celui du club, la chute est assurée. On refait une nouvelle saison dans une configuration identique et aux mêmes causes les mêmes effets, quasi un copié collé avec une élimination sans gloire si ce n'est celle de nos supporters en europa league. Le pire est que le grand renouvellement de l'effectif a commencé avec un entraineur que l'on sait vouloir partir ce qu'il va finir par faire. Réussir une belle europa league et plaire à l'étranger était la seule chose le retenant encore.
Il n'a toujours pas la proposition qu'il attendait mais bien conscient de la profonde décadence du club, réserve reléguée, équipe féminine reléguée, à qui le tour ? Il sait que son départ laissera voir qu'il était l'homme qui faisait les résultats de l'Asse. Il doit juste être patient et se taire pendant qu'Oscar Garcia surfe sur une certaine réussite s'apparentant à un choc psychologique, le club et les joueurs se sont vus plus beaux qu'ils n'étaient avec leur bel hidalgo. Nous avons eu un tout petit moment de gloire avec notre début de saison. Seulement sans doute que cette réussite est un peu montée à la tête de Roro, un club toujours fort sans Galtier, la martingale du club se serait donc lui. Pétage de plomb égocentrique, parle de lui à la troisième personne, le seul président, interférence dans le vestiaire... L'espagnol déjà conscient de la valeur de son effectif et du feu de paille du début de saison, car la nouveauté de l'effet kiss cool ne dure qu'un temps, prend la décision de se barrer présageant du désastre annoncé. Roro se trouve seul et nous pauvres diables, seuls avec lui
Galtier fort opportunément peut ressortir du bois avec la bonne excuse de venir parler de l'Asse, de revenir il n'est pas fou, il n'en a aucune intention. Il peut se présenter à nouveau dans la posture de l'homme qui faisait l'Asse et rappeler puisqu'on lui pose la question qu'il souhaite encore entrainer mais qu'il attend un projet sérieux. Une grande partie du job d'un entraineur pro est de maîtriser son image et il le fait bien.
Galtier est plus intelligent que nos deux zozos réunis c'est un fait, mais cela ne change pas le problème qu'il n'a plus envie de l'Asse.
Les deux zozos ont encore envie mais nous non, la vie est compliquée
Pour l'anecdote car je vois que tu ne mets pas le dernier e de l'Asse, souvent mangé oralement, une fois j'ai choqué une cousine de Dijon qui croyait que je lui parlais des SS allemands depuis je fais attention avec la SS
