Al Greendaø wrote:alexioninho wrote:Viva hate wrote:Machiavel wrote:Fourina wrote:latornade wrote:Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.
Churchill.
Fourina, ils ont donc arrêté des Français pour faire plaisirs à l'occupant pour protéger des Français ?
ton prof d'histoire c'est Faurisson ?
C'est censé prouver quoi ?
C'est une blague ? Ce document est la preuve que la police et Vichy sont des acteurs actifs dans la rafle du Vel d'hiv.
On sait très bien que c'est la police française qui a organisé (sous l'étroite pression de l'occupant allemand) la rafle du Vel d'hiv.
Il n'y a guère que toi qui ne le savait pas, visiblement. Ce document prouve simplement que ce sont les juifs de nationalité étrangère qui ont été raflés, pour sauver les juifs français.
Vous en avez pas un peu marre de bassiner les gens avec ça, sans déconner ?
Non. EN tout cas pas tant qu'il y a aura un parti en France qui veut réécrire l'histoire. Et justement, les propos de l'héritière (elle porte bien ce surnom) ce jour, montre que le lien Vichy - OAS - FN n'a pas été rompu. Elle est l'héritière de ce passé. Son parti en porte encore la trace. Les exemples sont nombreux.
Mais que vient foutre l'OAS entre Vichy et le FN? Avec le FN je vois le rapport puisqu'une partie de l'OAS s'est retrouvée dans le FN. Mais avec Vichy j'attend tes explications...
Quant au rapport entre l'OAS et la révision historique là aussi je suis preneur de développement. Parler de l'OAS dans le cadre d'une discussion sur la déportation juive... Là c'est royal, Ségolène!
Pour quelqu'un qui n'aime pas "réécrire" l'histoire, tu sembles prendre beaucoup de liberté avec elle...
Il y a un lien historique entre Vichy, l'OAS et le FN qui représente l'histoire de l'extrême droite.
Le lien historique entre Vichy et le FN est évident. Voici un portrait des fondateurs du FN extrait du Point :
http://www.lepoint.fr/actualites-politi ... 17/0/62572
Léon Gaultier. Cet ancien lieutenant Waffen SS a fondé une maison de disques, la SERP, avec Le Pen en 1963. Il fut membre du conseil national du FN dès sa création, en 1972.
André Dufraisse. Ex-membre du Parti populaire français et de la Légion des volontaires français (LVF), c'est à son engagement sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand qu'il dut son surnom de « Tonton Panzer ». Membre du bureau politique du Front national de 1972 à sa mort, chargé du recrutement des chefs d'entreprise, André Dufraisse fut aussi le compagnon de Martine Lehideux, actuelle présidente du groupe FN au conseil régional d'Ile-de-France, elle-même nièce de François Lehideux, ministre de l'Industrie de Pétain. A la mort de « Tonton Panzer » en 1994, Le Pen prononça sur le parvis de l'église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet un bref hommage au défunt, avec lequel il avait milité depuis 1956.
François Brigneau. Cet ancien milicien, qui connut les geôles de Fresnes au temps de Brasillach, fut vice-président du FN à sa création. Editorialiste de National Hebdo , condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale, il a pris ses distances au moment de la scission mégrétiste.
Roland Goguillot, alias Roland Gaucher, s'occupa pendant la guerre des jeunesses du RNP de Marcel Déat, qu'il suivit à Sigmaringen en 1944. A la Libération, il prit le pseudonyme de Roland Gaucher. Journaliste à Minute , Gaucher-Goguillot fut fondateur en 1972, puis membre du bureau politique du Front. Grand spécialiste du PCF, il a sensibilisé Le Pen à l'efficacité des techniques militantes communistes. Il sera conseiller régional FN de Franche-Comté et directeur de National Hebdo jusqu'en 1993.
Pierre Bousquet, premier trésorier du FN, décédé en 1991, était un ancien caporal de la division Charlemagne.
Victor Barthélemy, secrétaire général du Front national de 1973 à 1978, décédé en 1985, fut le secrétaire de Jacques Doriot, chef du PPF. Il a été membre du comité central de la Légion des volontaires français (LVF).
Gilbert Gilles fut de tous les combats de l'extrême droite. Aujourd'hui retraité et auteur de livres sur la Seconde Guerre mondiale, il ne cache rien de son passé : « J'ai été à la Waffen SS et adjudant de la division Charlemagne, j'ai combattu en Ukraine du Nord et purgé quatre ans et demi de prison pour appartenance à l'OAS : nous avions fait sauter les pylônes à haute tension à Sarcelles un jour où de Gaulle devait y faire un discours. » En 1984, Gilbert Gilles devint le chargé de mission de Le Pen (qu'il tutoie) afin de récolter des fonds en Afrique, mais fut écarté par Jean-Pierre Stirbois.
Jolie portrait de famille, Non Tu imagineras facilement qu'en 58 tous ces mecs ne sont pas Gaulliste. Ils représentent la France qui a collaboré avec l?Allemagne par idéologie (ce n'est pas le cas de tout le pays). Quand De Gaulle arrive au pouvoir en sauveur de l'Algérie Françaises, beaucoup son sceptiques. Mais quand le Général fait le choix raisonnable de l'indépendance, il le vivent comme un trahison .... Et là c'est, tout le monde se déchaine contre lui avec tentatives d'attentats ...
Jean Marie le Pen est le symbole de ce lien qui regroupe les combats anti nationaux de l'extrême droite Française.. Intellectuellement proche de Vichy et des anciens collabos, il est en 1965 le directeur de campagne de l'avocat TIixier Vignancourt, candidat de l'extrême droite à la Présidentielle ... Qui est alors Tixier Vignancourt ? L'und es avocats de l'OAS ...
Un si petit monde non ?