balbo wrote:
Aussi con que cela puisse paraître, sans dire l'inverse je vais dire exactement le contraire. Le problème de Galtier c'est justement ce que tu soulignes. En visant au maximum le minimum on a au mieux le minimum et sinon on pleure sur des "détails" car on n'est pas passé si loin... Ah ça, avec des "si"... "Si machin ne s'était pas blessé"... "Si machin l'avait mise au fond"... "Si l'arbitre avait sifflé"... "Si la pelouse était verte"... et même des fois "si le public ne nous mettait pas trop la pression"... On serait champions dis donc, c'est ballot.
Perso je n'ai qu'un seul "Si", c'est "Si on avait eu un entraîneur plus ouvert que Galtier". C'est mon avis qu'avec un autre entraîneur que Galtier on aurait pu avoir au moins une qualification en ligue des Champions lors des 4 dernières années, car un nombre record de grosses équipes ainsi que toutes les équipes moyennes mangeaient leur pain noir économique alors que nous surnagions grâce à la bonne gestion de père de famille de Roro. Malheureusement sans machine à remonter le temps Le temps on ne le saura jamais, et une grosse partie de supporters stéphanois a à mon grand regret été lobotomisées par son gourou au point d'oublier que tant qu'on n'est pas premier on peut toujours faire mieux. Quand on n'a pas l'envie de faire mieux on commence déjà à régresser, et on en a la preuve aujourd'hui. Oui on ne claque pas du cul pour le maintien youpi trop de la balle, et pourtant les supporters sont divisés au lieu d'être heureux ce qui devrait pourtant être le plus important pour tout le monde.
Ce que tu dis n'est ni l'inverse, ni le contraire. C'est un tout autre sujet.
Il est évident qu'un autre entraîneur aurait pu avoir des meilleurs résultats avec le groupe / les moyens à sa disposition et dans le contexte particulier de nos adversaires que tu mentionnes. Tout comme il est évident qu'un autre entraîneur aurait pu avoir pire résultats. On ne le saura jamais pour le passé.
Je suis d'accord avec toi, Galtier a tendance de viser le minimum nécessaire ou de s'adapter à l'adversaire dans le sens de "ils sont plus forts que nous, alors on va les empêcher de jouer et chercher le nul". Le dernier exemple que j'ai en tête est le match à domicile contre Mainz - on savait qu'un 0-0 nous qualifiera. On a quand-même essayer de jouer et on a fait une première demi-heure de très haut niveau, mais comme on n'a pas concrétisé, on a visé le minimum nécessaire : le 0-0. Et on l'a obtenu - objectif atteint, mais sans la manière, d'où le mécontentement.
Sans être un fin psychologue, je dirais que Galtier préfère s'appuyer sur ses bases, en hésitant de sortir de sa zone de confort. Et quand il sort, si ça se passe pas bien et vite, il revient à ce qu'il maîtrise, quand il a des doutes, il se retranche dans ses points forts. Il sait faire déjouer un adversaire, il sait mettre en place un équipe chiante à jouer. Alors si ça lui suffit d'un point de vue comptable, il va s'appuyer sur ça. En essayant de faire un peu plus (première demi-heure contre Mainz), mais pas jusqu'au bout.
En ce qui concerne le fait de traiter une grande partie des supporters Verts de "lobotomisés", je préfère ne pas répondre...