Dans le foot moderne, les joueurs ne peuvent pas tenir un rythme de matchs intenses tous les trois jours sans souffler de temps en temps. Une rotation des titulaires est en général mise en place, mais à quelle fréquence faut-il faire tourner et comment s'assurer que la cohésion de l'équipe reste maintenue ? Voici l'approche envisagée par les Verts lors de la saison 2015-16.
Pour répondre aux interrogations que tu poses, il n'y aurait qu'une seule solution : la comparaison avec d'autres clubs et/ou d'autres saisons des Verts (et notamment la saison d'avant, la seule récente avec des poules de C3).
C'est bon, j'ai ramassé les données pour les Verts 2014-15 et pour FC Seville 2015-16, seulement pour les 3 périodes chargées de la phase aller, donc les 7, 6 et 9 matchs tous les 3 jours entre les trêves internationales.
Merci ! On voit quand même que parmi les joueurs qui ne tournent guère, les blessures et les méformes finissent par arriver : Gameiro ou Ricky, les latéraux (au moins 1 sur 2), c'est marquant.
Il y a un constat que je trouve très intéressant dans l'entrejeu de Séville : aux côtés de Krychowiak inamovible, N'Zonzi joue les périodes 1 et 3, alors qu'en période 2, c'est Iborra qui est le titulaire.
Ça peut peut-être inciter à réfléchir non pas à un turn-over "à la semaine" (2 matches joués + 1 de repos), mais un turn-over à la période.
Olaf wrote:Il y a un constat que je trouve très intéressant dans l'entrejeu de Séville : aux côtés de Krychowiak inamovible, N'Zonzi joue les périodes 1 et 3, alors qu'en période 2, c'est Iborra qui est le titulaire.
Ça peut peut-être inciter à réfléchir non pas à un turn-over "à la semaine" (2 matches joués + 1 de repos), mais un turn-over à la période.
Surtout qu'il est pas blessé à cette période, N'Zonzi a remplacé Iborra dans tous les matchs sauf un (blessé? suspendu?) pour 15-20 min de jeu. Après, ils ont aussi fait pas mal des mauvais résultats sur cette période, donc peut-être que N'Zonzi est redevenu titulaire parce que Iborra ne donnait pas satisfaction? C'est difficile à dire, je n'ai pas suivi cette équipe de près.
