Donc quand les acquis sociaux sont tirés vers le bas, alors tout le monde doit dire amen... Si tout le monde était dans la rue, peut être que les acquis sociaux ne dégringoleraient pas pour tout le monde, et encore heureux qu'il y ait des corps de métier dans la rue car sinon, on y serait déjà revenu au début de l'industrialisation avec des semaines à 45 heures et plus, le travail des enfants, les salaires de misère... On y va tout droit sous couvert d'efforts demandé à tous mais pour sauver quoi... le système économique qu'on a déjà sauvé il y a dix ans... Pendant que des milliards sont détournés dans des paradis fiscaux par des grands groupes, qu'on exonère les grandes entreprises organisatrices de l'euro d'impots...SP42 wrote:Je trouve ton post tellement vrai et lucide, honnête. Mais quand j'entends certain dire qu'ils défendent les intérêts communs ... Mais laissez-moi rire ! Depuis quand ? Quand il a fallu dire aux cheminots (c'est un exemple) qu'il faudrait bosser plus, et qu'il n'y avait pas de raison qu'ils partent à la retraite plus tôt alors qu'on demande à tout le monde de faire des efforts et cotiser plus pour payer les retraites... Vous avez vu les réactions ? Et j'aurais pu prendre plein d'autres exemples. La réalité est que chacun défend son bout de pain ... et peu importe les autresalexioninho wrote:Tous ça me fait penser à une société bien divisée ..
Chacun s'accroche à son statut, ses privilèges tout en regardant jalousement son voisin ...
SI l'art de la guerre veut que l'on divise pour mieux régner, il me semble que la mission est réussie ...
Mais non, les salauds de l'histoire c'est ceux qui font grève, c'est les cheminots...
Quel monde va-t-on laissé à nos enfants, ça fait peur... la propagande télévisuelle fonctionnant à merveille...