Cas typique du manque de réflexion des sociétés rapides, ou personne n'a le temps de réfléchir, et encore moins en terme de temps longs.SP42 wrote:Vous croyez vraiment que les gens sont dans des démarches collectives ? La réalité est qu’on est dans un monde ultra individuel, qu’une génération a scié la branche sur laquelle elle était assise et la branche est tombée sur la gueule des générations futures… Le problème des retraites, des régimes spéciaux, la lutte de certains pour garder leurs régimes spéciaux et partir à la retraite avant tout le monde… Chacun joue pour sa gueule malheureusement
Il est évident pourtant que la logique individualiste est complètement soluble dans la notion de solidarité collective, elle est même consubstantielle. Depuis les temps immémoriaux l'humain est un animal grégaire. Même aujourd'hui ou l'accumulation d'argent (travail stocké) et la béquille de l'état(état providence) permettent d'éviter d'être sympa avec son voisin, éviter de l'aider si il en a besoin, éviter d'avoir à faire l'effort de civilité permettant la vie en société. Il est difficile voir impossible d'être heureux à long terme que pour soi et ses proches, c'est à dire qu'il est impossible d'être heureux au milieu de gens malheureux.
Le bonheur ne se vit pas seul, il se partage, et sur le long terme il doit se partager largement pour ne pas tourner à l'ennui.
Il est en ce sens il peut être une démarche complètement individualiste aussi, d'aider ton voisin pour qu'il soit bien, et que l'idée de lui vienne pas de te piquer ce que tu as.
Il peut être aussi complètement individualiste d'aider ton voisin si sa maison s'est écroulé, car tu te dis qu'un jour si ta maison s'écroule, tu seras content qu'il vienne d'aider.
Etc.
Tous ces mécanismes sont ancrés en nous par des millénaires d'évolution et de survie. En de rares occasions, l'humain a été confronté à de courtes périodes ou il a été déconnecté de son principe de survie, la chute a été abruptes, (toutes les grandes civilisation, une fois devenue opulentes ont sombré rapidement, proche de nous Rome, voir la période de la renaissance Renaissance pour une minorité bourgeoise). IL n'y a que depuis 1950 environ que les petits français, dans leur enfance n'ont pas un rôle primordial dans la survie de leur famille. Nous sommes en ce sens, je le pense, clairement dans une période de déclin rapide, une période ou peu de personnes n'ont conscience d'un besoin vital de solidarité pour assurer la survie à moyen/long terme.....même si ce doit être la survie de leur propre tronche