Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la lecture de Dostoïevski ou à qui la lecture des pavés peut faire peur, n'hésitez pas à piocher dans ces merveilles :lulu wrote:Sympa vos commentaires les gars.Petrus wrote:Crimes et Châtiments, j'ai adoré, je l'ai dévoré en 2 jours. C'est avant tout un roman, avec une dimension énorme sur la conscience humaine et ses contradictions.Olaf wrote:Faut que je le relise aussi. A l'époque, j'ai l'impression de l'avoir mal lu, ou en tout cas pas au bon moment.Petrus wrote:Pour moi c'est le plus grand de tous. Les Frères Karamazov, c'est ma bible. J'ai pris une claque gigantesque lorsque je l'ai lu. Il y'a un avant et un après dans ma vie intellectuelle.Olaf wrote:Je relis Crime et Châtiment pour la première fois depuis 7 ans, je crois. Eh ben, c'est vraiment pas un p'tit auteur, le Dostoïevski. Au moins un qui n'a pas usurpé sa réputation
Les Frères Karamazov, cela va encore plus loin . Sous prétexte de résoudre une énigme "policière", Dostoïevski met à poil l'espèce humaine, dans toutes ses diversités ( symbolisées par les 3 frères, le père, le bâtard et les femmes). Bref, c'est avant tout un essai. La narration le prouve du reste. Dostoiëvski mène ses héros comme un chef d'orchestre et pilote la narration.
Depuis que j'ai lu cette oeuvre, je n'ai cessé d'être ni de gauche ni de droite.
Après, c'est sûr que c'est pas une oeuvre qui se lit sur la plage je pense. La meilleure façon de le savourer est de s'isoler une semaine dans une jasserie ou un buron (ou à gerland )
Bon tout ça c'est parceque que Loïc Perrin n'a pas encore sortie son autobiographie
- "Souvenirs de la maison des morts", son récit de ses années de bagne qui expliquent en bonne partie le Dostoïevski qui produira tant de chef-d’œuvres, après les années 1850.
- "La Douce" et "Carnets du Sous-sol", qui se ressemblent par beaucoup d'aspects. Une exploration de l'univers mental de deux pauvres hères torturés et mégalomaniaques.
- Pour ceux qui s'intéressent à l'aspect plus politique de Dostoïevski et son travail littéraire, le "Journal d'un Écrivain" (qui contient certaines nouvelles, d'ailleurs) est passionnant.