Quel est le but de ton intervention ?osvaldopiazzolla wrote:Moubrak Ramdan à tous ! on va manger toute la nuit!
[HS] Politique, social et autres débats de sociétés
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Attirer des messages de potonautes interloqués pour ensuite dire "Regardez j'ai piégé des nazis, ils sont racistes, ouin ouin" à mon avis.Platoche wrote:Quel est le but de ton intervention ?osvaldopiazzolla wrote:Moubrak Ramdan à tous ! on va manger toute la nuit!
KirmiziMavi wrote:Nous devrions et ne devrions pas manger cheval. Ceci est très important.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
@ Marat :
Tout à fait d'accord sur le fait, qu'il ne faut rien imposer par l'idéologie. C'est la limite irrémédiable de toutes les utopies : elles oublient qu'entre le départ et l'arrivée il y a un chemin, et que c'est le chemin qui compte.
En revanche, outiller un changement par une réflexion théorique et une affirmation de valeurs, est je pense faire œuvre utile, tant que la réflexion ne devient pas dogme.
Le fait d'ostraciser ceux qui s'écartent est une tendance humaine assez fondamentale, qu'on retrouve à mon avis suffisamment partout (et y compris dans les boîtes "classiques") pour n'en faire pas un grief particulier aux formes de travail coopératives/collaboratives/associatives/cequ'onveuten-ives.
L'âme au travail : je ne voulais pas du tout parler de carrière (m'intéresse guère, d'ailleurs, à titre personnel, de faire une carrière au sens où tu l'évoques), seulement des conséquences et du temps perdu à se concentrer des heures durant sur une tâche ennuyeuse/inutile/insensée. Au contraire : si je suis fan en théorie de l'idée d'un revenu minimum d'existence, c'est qu'il peut permettre de s'exonérer de l'obligation d'aller faire un truc qui ne te plait pas juste pour avoir de l'argent, au lieu de te consacrer à ce dont tu as envie.
Et enfin, pas besoin de mythes ou de Dieux pour aimer ou créer, c'est même beaucoup mieux sans ! Au contraire : mythes et Dieux sont des outils bien pratiques pour utiliser les penchants naturels de chacun à l'amour et à la création, vers la domination d'une élite. D'ailleurs, la Nation n'est qu'un mythe parmi d'autres.
Tout à fait d'accord sur le fait, qu'il ne faut rien imposer par l'idéologie. C'est la limite irrémédiable de toutes les utopies : elles oublient qu'entre le départ et l'arrivée il y a un chemin, et que c'est le chemin qui compte.
En revanche, outiller un changement par une réflexion théorique et une affirmation de valeurs, est je pense faire œuvre utile, tant que la réflexion ne devient pas dogme.
Le fait d'ostraciser ceux qui s'écartent est une tendance humaine assez fondamentale, qu'on retrouve à mon avis suffisamment partout (et y compris dans les boîtes "classiques") pour n'en faire pas un grief particulier aux formes de travail coopératives/collaboratives/associatives/cequ'onveuten-ives.
L'âme au travail : je ne voulais pas du tout parler de carrière (m'intéresse guère, d'ailleurs, à titre personnel, de faire une carrière au sens où tu l'évoques), seulement des conséquences et du temps perdu à se concentrer des heures durant sur une tâche ennuyeuse/inutile/insensée. Au contraire : si je suis fan en théorie de l'idée d'un revenu minimum d'existence, c'est qu'il peut permettre de s'exonérer de l'obligation d'aller faire un truc qui ne te plait pas juste pour avoir de l'argent, au lieu de te consacrer à ce dont tu as envie.
Et enfin, pas besoin de mythes ou de Dieux pour aimer ou créer, c'est même beaucoup mieux sans ! Au contraire : mythes et Dieux sont des outils bien pratiques pour utiliser les penchants naturels de chacun à l'amour et à la création, vers la domination d'une élite. D'ailleurs, la Nation n'est qu'un mythe parmi d'autres.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
@Kishizo : j'ose beaucoup, c'est même à ça qu'on me reconnait J'ai eu un petit mouvement d'humeur, je suis un peu sur les nerfs ces temps-ci
Sur la question précise de la voiture, quelle est son utilité, dans le fond ? De se déplacer. N'y a-t-il pas d'autres possibilités ? Si.
- du transport en commun
- du transport partagé
- du transport individuel moins coûteux (dans tous les sens du terme)
- moins de déplacement, grâce aux techniques de communication à distance
- le déplacement des professionnels et des marchandises vers les clients, et pas l'inverse
- la relocalisation des lieux de vie, de vente et de production, pour éviter d'avoir à se déplacer autant
Toutes solutions qui ont leurs avantages et leurs inconvénients, qui appellent toutes des trésors d'innovation et de réadaptation permanente, mais également soulèvent des questions connexes profondes... Tu commences à tirer le tricot par un fil, mais vite tu le désagrèges...
Le retour à des exemples du passé n'est pas là pour affirmer "c'était mieux avant", mais pour dire : "ça s'est pas toujours passé comme on connait, les choses sont d'ailleurs arrivées où elles en sont aujourd'hui un peu par hasard, et pas du tout parce que c'était forcément les meilleures choses à faire ; avant ils avaient d'autres solutions qu'étaient peut-être pas si mal ; est-ce qu'on aurait pas quelque chose à en tirer pour mieux faire demain ?".
Pourquoi ce n'est pas comparable avec les fumis : l'impact environnemental des fumis n'a aucune commune mesure avec celui de la voiture
Tu parles de désertification rurale ; mais c'est justement l'essor de la société industrielle, qui a accouché (entre autres...) de la voiture de masse, et qui a provoqué cette désertification. La voiture est un besoin créé de toutes pièces pour permettre de produire, de vendre et donc de faire du blé. C'est comme de regretter la disparition des petits commerçants, tout en défendant bec et ongles les hypermarchés. Ça me semble totalement contradictoire.
PS : Des vacances avec Marat, je pense que c'est lui qui n'en voudrait pas de toute façon, on le dérangerait trop
Sur la question précise de la voiture, quelle est son utilité, dans le fond ? De se déplacer. N'y a-t-il pas d'autres possibilités ? Si.
- du transport en commun
- du transport partagé
- du transport individuel moins coûteux (dans tous les sens du terme)
- moins de déplacement, grâce aux techniques de communication à distance
- le déplacement des professionnels et des marchandises vers les clients, et pas l'inverse
- la relocalisation des lieux de vie, de vente et de production, pour éviter d'avoir à se déplacer autant
Toutes solutions qui ont leurs avantages et leurs inconvénients, qui appellent toutes des trésors d'innovation et de réadaptation permanente, mais également soulèvent des questions connexes profondes... Tu commences à tirer le tricot par un fil, mais vite tu le désagrèges...
Le retour à des exemples du passé n'est pas là pour affirmer "c'était mieux avant", mais pour dire : "ça s'est pas toujours passé comme on connait, les choses sont d'ailleurs arrivées où elles en sont aujourd'hui un peu par hasard, et pas du tout parce que c'était forcément les meilleures choses à faire ; avant ils avaient d'autres solutions qu'étaient peut-être pas si mal ; est-ce qu'on aurait pas quelque chose à en tirer pour mieux faire demain ?".
Pourquoi ce n'est pas comparable avec les fumis : l'impact environnemental des fumis n'a aucune commune mesure avec celui de la voiture
Tu parles de désertification rurale ; mais c'est justement l'essor de la société industrielle, qui a accouché (entre autres...) de la voiture de masse, et qui a provoqué cette désertification. La voiture est un besoin créé de toutes pièces pour permettre de produire, de vendre et donc de faire du blé. C'est comme de regretter la disparition des petits commerçants, tout en défendant bec et ongles les hypermarchés. Ça me semble totalement contradictoire.
PS : Des vacances avec Marat, je pense que c'est lui qui n'en voudrait pas de toute façon, on le dérangerait trop
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
C'est vrai. Et puis, nous apprécions tous les trois le débat : on risque de passer les vacances à discutailler sur notre future destination, sans jamais pouvoir choisir. Ce serait dommage.PS : Des vacances avec Marat, je pense que c'est lui qui n'en voudrait pas de toute façon, on le dérangerait trop
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Souhaiter un bon Ramadan à tout le monde. Et celui de la tienne?Platoche wrote:Quel est le but de ton intervention ?osvaldopiazzolla wrote:Moubrak Ramdan à tous ! on va manger toute la nuit!
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Le ramadan, en français, ne prend pas encore de majuscule.osvaldopiazzolla wrote:Souhaiter un bon Ramadan à tout le monde. Et celui de la tienne?Platoche wrote:Quel est le but de ton intervention ?osvaldopiazzolla wrote:Moubrak Ramdan à tous ! on va manger toute la nuit!
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Je n'ai pas pu rebondir sur l'un des points de l'une de tes précédentes démonstrations.Marat Izmailov wrote:C'est vrai. Et puis, nous apprécions tous les trois le débat : on risque de passer les vacances à discutailler sur notre future destination, sans jamais pouvoir choisir. Ce serait dommage.PS : Des vacances avec Marat, je pense que c'est lui qui n'en voudrait pas de toute façon, on le dérangerait trop
Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction. Tu dis grosso modo, que les travailleurs d'aujourd'hui ne tiendraient pas une journée d'usine s'il y a 50 ou 100 ans.
Ok, c'est sans doute vrai. Physiquement, moralement... Mais le travail a changé.
- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
- la concurrence entre travailleurs est aujourd'hui très rude. Même dans le publique...
- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
- la culpabilité: en 1950, quand ça n'allait pas, l'ouvrier avait les outils intellectuel pour désigner un ennemis, et donc, se syndiquer, agir, s'unir avec les collègues. Aujourd'hui, tout est fait pour que le salarié développe un sentiment de culpabilité. Un mal être. Une souffrance. (L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
Last edited by On rit Point (Mick) on 23 Jun 2015, 06:47, edited 1 time in total.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Bah je ne suis pas compliqué, je me refuse seulement à la dernière destination, celle avec laquelle on ne négocie pas...Marat Izmailov wrote:C'est vrai. Et puis, nous apprécions tous les trois le débat : on risque de passer les vacances à discutailler sur notre future destination, sans jamais pouvoir choisir. Ce serait dommage.PS : Des vacances avec Marat, je pense que c'est lui qui n'en voudrait pas de toute façon, on le dérangerait trop
Chacun de nous pourrait proposer trois cartes postales et on tir au sort !!
Y a un dauphin à Carnac zou allons à sa recherche
D'un goût douteux mais il faut bien remarquer une certaine cohérence artistique
cela doit se trouver en Vendée, toutes ces rayures me plaisent épileptique rock n roll
Pas de rebus caché juste google image et c'est mon choix
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Tooty, tu me parais sévèrement burnouté!Mick wrote: Tu évoques le brurn out.
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
On s'est tous retenus pourtant , bonne Sainte-Audrey à tous !Super Friteuse wrote:Attirer des messages de potonautes interloqués pour ensuite dire "Regardez j'ai piégé des nazis, ils sont racistes, ouin ouin" à mon avis.Platoche wrote:Quel est le but de ton intervention ?osvaldopiazzolla wrote:Moubrak Ramdan à tous ! on va manger toute la nuit!
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
C'est surtout qu'écrire avec un Ipad, qui insiste pour ne pas te laisser le choix sur l'orthographe d'un mot, c'est franchement pénible.osvaldopiazzolla wrote:Tooty, tu me parais sévèrement burnouté!Mick wrote: Tu évoques le brurn out.
"Quand je rêve que je baise, je me réveille toujours trop tôt! Alors que je me réveille toujours trop tard quand je rêve que je pisse" Le Sneiper
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
L'Auvergne a quelques arguments que les autres destinations n'ont pas.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
C'est plus des arguments à ce niveau là, ça devrait plutôt être du patrimoine mondial de l'unesco !!Olaf wrote:L'Auvergne a quelques arguments que les autres destinations n'ont pas.
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qui est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
Last edited by Marat Izmailov on 23 Jun 2015, 20:27, edited 2 times in total.
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
j'en ai la lave aux lèvres.Borotj42 wrote:C'est plus des arguments à ce niveau là, ça devrait plutôt être du patrimoine mondial de l'unesco !!Olaf wrote:L'Auvergne a quelques arguments que les autres destinations n'ont pas.
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
T'en fréquentes beaucoup des ouvrières de l'industrie alimentaire ?Marat Izmailov wrote:Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup de moins désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qu'est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
[size=85][url=http://www.faucon.net][b]du bruit à dessein[/b] \ [b]une image qui m'enchante[/b] \ [b]grenouille en trompette[/b][/url][/size]
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Ça m'est arrivé, oui. Ceci dit, ce type d'argument est spécieux : je ne fréquente pas de Sélénites, cela ne m'empêche pourtant pas d'avoir quelques notions sur la Lune.GreenPeace wrote:T'en fréquentes beaucoup des ouvrières de l'industrie alimentaire ?Marat Izmailov wrote:Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup de moins désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qu'est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Pour connaître les blagues qui font rire les sélénites, c'est quand même plus faciles de les fréquenter.Marat Izmailov wrote:Ça m'est arrivé, oui. Ceci dit, ce type d'argument est spécieux : je ne fréquente pas de Sélénites, cela ne m'empêche pourtant pas d'avoir quelques notions sur la Lune.GreenPeace wrote:T'en fréquentes beaucoup des ouvrières de l'industrie alimentaire ?Marat Izmailov wrote:Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup de moins désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qu'est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
On connait souvent très mal ce qu'on fréquente, par manque de mise en perspective. Mais, pour le coup, je viens d'un milieu d'ouvriers.GreenPeace wrote:Pour connaître les blagues qui font rire les sélénites, c'est quand même plus faciles de les fréquenter.Marat Izmailov wrote:Ça m'est arrivé, oui. Ceci dit, ce type d'argument est spécieux : je ne fréquente pas de Sélénites, cela ne m'empêche pourtant pas d'avoir quelques notions sur la Lune.GreenPeace wrote:T'en fréquentes beaucoup des ouvrières de l'industrie alimentaire ?Marat Izmailov wrote:Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup de moins désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qu'est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
http://www.francetvinfo.fr/france/greve ... 57961.html
Sinon on parle du comportement scandaleux des chauffeurs de taxi partout en France qui en plus d'être en grande majorité désagréables et hors de prix se comportent comme des délinquants.
Pour moi les taxis c'est terminé vive la concurrence qui défonce les monopoles
Sinon on parle du comportement scandaleux des chauffeurs de taxi partout en France qui en plus d'être en grande majorité désagréables et hors de prix se comportent comme des délinquants.
Pour moi les taxis c'est terminé vive la concurrence qui défonce les monopoles
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Et bien tu as du faire un long parcours pour que leurs sujets de rigolade te soient aujourd'hui aussi étrangers que les vannes en vogue sur la lune.Marat Izmailov wrote:On connait souvent très mal ce qu'on fréquente, par manque de mise en perspective. Mais, pour le coup, je viens d'un milieu d'ouvriers.GreenPeace wrote:Pour connaître les blagues qui font rire les sélénites, c'est quand même plus faciles de les fréquenter.Marat Izmailov wrote:Ça m'est arrivé, oui. Ceci dit, ce type d'argument est spécieux : je ne fréquente pas de Sélénites, cela ne m'empêche pourtant pas d'avoir quelques notions sur la Lune.GreenPeace wrote:T'en fréquentes beaucoup des ouvrières de l'industrie alimentaire ?Marat Izmailov wrote:Mick,
Cela tombe bien, c'est le but de la manœuvre !Tu évoques le burn out. Le problème me paraît complexe et ta simplification, trop raccourcie pour ne pas faire l'objet d'une contradiction.
C'est une réalité, oui, toutefois assez marginale. Qui plus est, la frange concernée par ce rythme de travail est conditionnée depuis sa prime jeunesse et son passage dans de bonnes écoles de commerce à celui-ci. L'on rencontre d'ailleurs assez peu de cas de "burn out" chez les jeunes auditeurs financiers d'E&Y, pour une raison assez simple : ils ont été formés pour cela. Ils ne tiendront pas ce rythme 30 ans et le savent fort bien. S'ils "s'adonnent à ce genre d'exploitation", en contrepartie d'une grassouillette rémunération, c'est parce qu'ils le veulent bien. Et beaucoup de moins désireraient être à leur place (ce n'est absolument pas mon cas, en revanche).- Aujourd'hui, en France, dans certains corps de métier, des milliers de travailleurs (quand il ne sont pas stagiaires...) bossent presque 24h/24 dimanches compris. Des sociétés comme Ernst and Young, la BNP... S'adonnent à ce genre d'exploitation totalement scandaleuse.
C'est vrai. Un libéral te répondrait très logiquement que l'absence de malléabilité est justement la cause de ces situations ubuesques. Quant à moi, je dirais que nul n'est tenu de conserver un emploi qui ne lui sied pas.- Parlons du publique: la fonction publique est si peu "malléable" que des centaines de fonctionnaires souffrent d'exercer des métiers qui n'ont plus aucune pertinence.
- c'est aussi vrai dans les très grosses boîtes.
C'est vrai, mais là encore seule une petite partie des actifs est concernée par ce phénomène. Il s'agit bien d'une aliénation, certes, parfois gaiement consentie par le salarié lui-même qui y voit un moyen de combler une vie personnelle peu valorisante. Il est à noter que nombre de grandes entreprises signent des chartes et des appels à limiter ces dérives (ces bonnes intentions sont-elles efficaces, je ne pense pas).- Internet, le mail, le téléphone portable qu'on te donne au boulot: tout le temps connecté... Et l'immédiateté... Tout doit se faire tout de suite. La vie privé... De moins en moins.
Là, tu as bien raison. Le novlangue entrepreneurial et managérial est d'une bêtise peu commune, elle concurrence allégrement celui de l'université. Mais quiconque qui dispose d'un peu de bon sens ou d'un peu de culture classique sait parfaitement remettre à sa place ce lexique.(L'utilisation massive du champ lexical du domaine sportif aidant... Le contremaître devient le coach, les collègues devient une équipe, le règlement devient le projet, l'objectif... Etc)
Oh, je ne le nie pas. Je dis simplement que le critère de ce qu'est supportable ou non varie d'une époque à l'autre, d'une classe sociale à l'autre, d'une personne à l'autre. Je dis simplement qu'évoquer le burn out à une ouvrière de l'industrie alimentaire la ferait doucement - et légitimement - rigoler.Je pourrais te citer un paquet d'autres trucs qui rendent le travail insupportable pour pas mal de monde...
[size=85][url=http://www.faucon.net][b]du bruit à dessein[/b] \ [b]une image qui m'enchante[/b] \ [b]grenouille en trompette[/b][/url][/size]
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Jonathan, on t'aime, on t'adore, ne pars pas, tu es magique!
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Marat Izmailov wrote:http://fr.sputniknews.com/international ... 51061.htmlosvaldopiazzolla wrote:http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/ ... r-la-lune/
Très bon site que ce Sputniknews avec quelques articles fameux notamment sur la pêche du brochet à Astrakhan ou sur la rivière Yama.