marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
Olaf wrote:Rien ne vaut les burgers de restaurant ou de brasserie. Alors ouais, c'est plus cher. Mais il y en suffit d'un pour plus avoir faim, et en termes de goût, c'est juste incomparable. Mieux vaut faire deux fois plus la cuisine, mais mieux rentabiliser son argent
Perso, c'est encore mieux de se les faire soi même, même si ca demande un peu de synchronisation, il n'y a vraiment rien de sorcier
Aussi. C'est très simple, et c'est très bon
J'en ai déja parlé ici mais au cas ou ... Génération crousty à Montplaisir : des burgers maison avec que des produits frais y compris le pain qui vient d'une boulangerie et les frites maison cuites dans de la graisse de boeuf comme chez les chtis. C'est sur le parking de dia et ils livrent.
Ca fait quelques temps que je veux me frotter à la réalisation maison des buns. C'est très rare que je garde des steak hachés 100% nature, en général je les fais façon kofté! A tester aussi: les autres viandes hachées (veau, agneau ) qu'il est interessant parfois de mélanger.
Une de mes recettes favorites :
Bun, steak haché d'agneau, légumes grillés (courgettes, poivrons), concombre, olives (de Nyons! of course), chèvre frais assaisonné (poivre, thym, origan, basilic...)
J'en suis pas au point de faire mes buns quand même
Ma recette c'est:
- du pain burger façon Brasserie
- steak haché de boucher
- une galette de pomme de terre
- du leerdammer ou du gouda au cumin
- de la sauce samouraï
- des oignons frits
- Eventuellement une feuille de laitue iceberg mais pas de tomate, restons sérieux
Je grille légèrement le pain puis j'assemble une fois la viande prête et au four pendant 1-2 minutes pour faire fondre le fromage et garder au chaud.
Danish wrote:
DellArte, c'est une blague mais bon, c'est pas pire que Pasta Nina
D'ailleurs, quelqu'un sait ce qu'ils sont devenus Pasta Nina à Sainté ?
Définitivement fermé?
Ben... C'est devenu Dell'Arte à Villars justement !
Et perso, je ne vais pas pleurer cette chaîne. Manger des pâtes standard dans des couverts en plastique, ca va 5 minutes...
Edit: quoique Google Maps indique un restaurant rue Tournefort, à deux pas du stade mais le Google Street (en date de mai dernier) ne montre rien
Non, ce que je voulais dire, c'est : est ce que quelq'un sait si Pasta Nina exsite toujours à Sainté ?
Ils avaient quitté Montravel pour s'installer en ville vers place neuve, puis plus rien.
Ben justement, il y en aurait un rue Tournefort, a priori.
Mais si c'est le cas, c'est très récent car en mai 2014, il n'y était pas... Ou alors à l'inverse ca fait belle lurette qu'il n'y est plus et leur site n'est pas à jour.
marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
Qu'est-ce qu'on y mange dans un resto basque ?
S'ils ont du Jurançon, du Madiran et surtout de l'Irouleguy
Et il s'appelle comment ce nouveau resto ?
marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
Qu'est-ce qu'on y mange dans un resto basque ?
S'ils ont du Jurançon, du Madiran et surtout de l'Irouleguy
Et il s'appelle comment ce nouveau resto ?
Le Café Basque.
[size=95]"The natural state of a football fan is bitter disappointment, no matter what the score."[/size]
marion wrote:
Sinon, on parlait l'autre jour du Caffé de Sienne qui a déménagé : l'ancien Caffé de Sienne est donc devenu un restau Basque apparemment.
Ce sont les mêmes propriétaires. Ils ont déménagé le Caffé et Sienne et ouvert à la place le resto basque (donc vous pouvez y aller les yeux fermés, niveau qualité c'est top).
Qu'est-ce qu'on y mange dans un resto basque ?
S'ils ont du Jurançon, du Madiran et surtout de l'Irouleguy
Et il s'appelle comment ce nouveau resto ?
L'article du Monde :
Le ciel est bas mais l’impression de grisaille, presque poisseuse, ne vient pas de là. Dans ce quartier
de Saint-Etienne, ce sont les immeubles délabrés qui donnent le bourdon. Les façades sont comme couvertes de suie. Là, des cabanes surplombent le dernier étage d’une construction. Ailleurs, c’est un empilement de bâtiments dé crépis au détour d’un escalier. Ici, à quelques pas du palais de justice, dans ce qu’on appelle la Tarentaize, l’un des quartiers déshérités de la commune, même les arrière cours abritent des bâtisses qui tombent en ruine. Armeville, l’autre nom de la cité de Manufrance, semble être restée « pau vre ville », la capitale des taudis.
Avec un taux de 22 % de pauvreté, bien audelà de la moyenne nationale (14 %), Saint-Etienne est l’illustration du phénomène des centres villes pauvres dont l’INSEE, dans son portrait social paru le 19 novembre, a souligné la persistance. « Saint-Etienne est dans la situation, fréquente, où c’est la couronne qui a les revenus les plus élevés, ensuite la banlieue, puis la ville centre. Les quartiers classés prioritaires par la politique de la ville sont dans la ville », explique Jean-Michel Floch, auteur de l’étude. La deuxième grande ville de Rhône Alpes est même classée dans le premier tiers des villes pauvres de l’Hexagone par le Centre d’observation et de mesure des politiques d’action sociale (Compas).
Rénovation homéopathique
« Ici, c’est le Barbès de Sainté [sur nom de Saint-Etienne] », explique Hamza Ould Mohamed, responsable de jeunesse, en montrant les multiples kebabs et commerces arabes. Comme Beaubrun, autre quartier pauvre et abimé, la Tarentaize a accueilli les vagues successives d’immigration algérienne et marocaine venues travailler dans les mines et les hauts fourneaux. Il y a bien quelques HLM issus d’une tentative de rénovation dans les années 1980 mais, eux aussi, construits à la va vite, font grise mine. Comme si les taudis modernes avaient remplacé les anciens.
Un peu plus loin, c’est encore une autre zone du centre ville, Crêt de Roc, qui abrite d’autres dé laissés urbains. A l’opposé se trouve un autre quartier dégradé, Jacquart. « Le tout fait comme un croissant de pauvreté qui est tou ours là, autour de l’hôtel de ville », constate Jean-Noel Blanc, sociologue urbaniste à la retraite.
Le patronat, comme la bourgeoisie locale se sont peu investis dans l’immobilier. La ville « de l’arme, du cycle et du ruban »,
Le quartier de Beaubrun, à Saint-Etienne. ROMAIN ETIENNE/ITEM POUR « LE MONDE »
chantée par Bernard Lavilliers, a donc grossi en logeant ses travailleurs – mineurs, ouvriers de l’armement ou passementiers – dans des immeubles de rapport que les petits propriétaires faisaient pousser vite et mal. Dans les années 1960, on batit de gros ses cités sur les collines. Le centre ville est laissé en l’état.
Ces quartiers de miséreux, mal entretenus, sont restés en l’état, accueillant toujours les plus modestes. Des Stéphanois qui vivent avec un revenu médian compris
entre 7 900 et 10 300 euros par an, soit entre 650 et 850 euros par mois. Qui viennent l’été aux distributions de nourriture de la mairie ou font la queue au centre communal d’action social pour un coup de pouce. « La pauvreté va avec la dégradation de l’habitat », admet Caroline Lannoy, responsable de la politique de la ville. Quelques tentatives de rénovation homéopathiques ont été faites dans les années 1980.
Dans cette ville frappée par la crise industrielle, l’urgence était
ailleurs : il fallait sauver l’emploi, amputé de dizaines de milliers de postes avec la fermeture des mines et des usines dans les années 1980 1990. Et tenter de redonner vie à cette ville qui a perdu 20 000 habitants entre 1990 et 1999. En plus de la perte d’emploi, on assiste à un exode des classes moyennes vers la banlieue – Andrézieux, Feurs, SaintGalmier... – où l’on peut s’acheter un logement avec un jardin à 50 kilomètres de Lyon.
« Un affinage social par le bas »
En 2007, l’Etat crée un établisse ment public d’aménagement (EPA) dont la mission est centrée sur la revitalisation économique de la cité industrielle. Quartier d’affaires autour de la gare, centre commercial, création d’entreprises : les réalisations élaborées à coups de ZAC (zone d’aménagement concerté) sont tournées vers les populations que l’on veut attirer. « Notre cœur de cible n’est pas la pauvreté », explique Pascal Hornung, son directeur.
Les municipalités successives ont pris la même orientation.
Dans cette ville frappée par la crise industrielle, l’urgence portait sur la sauvegarde de l’emploi, et non la rénovation urbaine
L’EPA a délaissé son rôle dans les quartiers anciens et la ville s’est centrée sur les réalisations d’architectes de renom, comme le Zénith ou la Cité du design. « Les équipes ont laissé place à une logique libérale qui a vu s’opérer un affinage social par le bas, à l’américaine. Les Blancs et les classes moyennes s’en sont allées, laissant ces quartiers aux pauvres immigrés », souligne Christel Morel Journel, géographe à l’université de SaintEtienne.
Ensuite, ni les HLM ni les logements privés dégradés n’ont été jugés dignes de faire l’objet d’investissements. La vacance et l’insalubrité les ont précipités dans le délabrement et les quartiers se sont enfoncés dans la pauvreté. La municipalité a bien pris quelques déclarations d’utilité publique pour forcer les propriétaires à faire des travaux mais peu d’entre eux l’ont fait.
Aujourd’hui encore, la nouvelle municipalité table sur les nouveaux habitants qu’elle veut attirer : « Je veux relancer l’attractivité pour donner aux classes moyennes l’envie de revenir », plaide le maire UMP Gael Per driau qui assure « passer beaucoup de temps avec les promoteurs pour les convaincre ». Quelques uns ont investi mais ils l’ont fait dans les quartiers moins abimés. Pas à la Tarentaize qui compte encore à elle seule 50 immeubles insalubres. La ville garde donc son paysage urbain balafré. « On est dans une ville qui souffre mais on ne peut pas dire ça à une population durant trente ans », reconnait Florent Pigeon, ancien élu à l’urbanisme de la précédente municipalité.
sylvia zapp
Suite de l'article :
Une vidéosurveillance renforcée
Le maire UMP de Saint-Etienne veut nettoyer le centre-ville de ses marginaux. Gaël Perdriau a annoncé, lundi 1er décembre, le dou- blement de la centaine de caméras de vidéosurveillance de la ville, ainsi que l’armement des policiers municipaux. Un des moyens, selon lui, pour améliorer le cadre de vie et rendre la ville plus at- trayante. « Il y a un climat en centre-ville, où ce sont surtout des po- pulations marginales qui occupent l’espace public, ce qui repousse les familles », argumente-t-il. Les policiers municipaux seront équi- pés, jour et nuit, d’un pistolet à impulsion électrique de type Taser. Une centaine d’agents viendra renforcer les effectifs actuels. Enfin, la mairie va prendre un arrêté afin d’interdire les chiens non tenus en laisse, la mendicité agressive et la musique à fort volume.