Et pourtant je me souviens encore de mon réveil plein d'espoir le lendemain du match aller. Un 0-0 ALEX térieur ça se prenait.
Et puis Geoffroy bondé, le feu dans les tribunes, serrés comme des sardines en kop, pas de doute, la magie devait opérer.
Hélas, une telle incapacité à marquer, hélas cette joie insolente des sups du Racing placés en Henri Point. Et ces sups en pleurs à la fin du match, et les verts à genoux tous sur la pelouse. Notre plus triste mort. Pire encore que les deux autres descentes de 95 et 2001.
Un match fondateur de beaucoup de choses, et d'abord de cette idée de malédiction, et pourtant quelques semaines après la renaissance, des bleu bites qui allaient aligner la plus longue série d'invincibilité verte qu'il m'ait été donné de savourer. 22, 23 matchs peu importe, on renversait tout sur notre passage, avant comme un cruel bégaiement de l'histoire, de se vautrer une nouvelle fois, sur un match couperet en fin de saison, en barrages encore, contre Rennes cette fois-ci, sur le même score, au même endroit.

I'm waiting for my club...
It's never early, it's always late,
First thing you learn is that you always got to wait...