Pas mal de films vus ces 4 dernières semaines, avec des sentiments divers.
La flemme de m'étendre, donc je vais tenter (et réussir) de faire court
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Suzanne de Katell Quillévéré : Drame familial sur une vingtaine d'années, bien interprété (Forestier, Damiens et Haenel), bien fichu, émouvant. Pas aussi prenant que j'aurais souhaité, mais vaut le détour.
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Le géant égoïste de Clio Barnard : Encore un drame, sur l'enfance, dur et un poil trop misérabiliste, pas inintéressant, mais le traitement ne m'a pas fait vibré, et l'interprétation si peu. Déception.
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Rêves d'or de Diego Quemada-Diez : le périple âpre de 3 jeunes ados pour quitter le Guatemala vers la terre promise américaine. Joli film, avec une réflexion sur les frontières qui cloisonnent le monde, et 3 jeunes interprètes très justes. Film touchant, mais sombre. Encore un drame, oui.
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La désolation de Smaug de Peter Jackson : 2h40 qui passent sans ennui. Quelques entorses, quelques rajouts aussi (l'elfe femelle, Legolas ??), mais le spectacle est au rendez-vous et l'esprit de Tolkien n'est pas trahi une seule seconde. J'ai apprécié le voyage. Très bon film de divertissement.
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The lunchbox de
Ritesh Batra avec
Irrfan Khan,
Nimrat Kaur (
) et
Nawazuddin Siddiqui (découvert dans le diptyque Gangs of Wasseypur, l'an dernier) dans les rôles principaux. Une chronique sentimentalo-culinaire dans Bombay entre une jeune femme délaissée et un homme veuf, comptable aux portes de la retraite, avec aussi les interventions réjouissantes et émouvantes de son successeur. Superbes interprètes, exotisme, délicatesse et un charme fou qui fait mouche. Conquis, je suis.
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Tel père, tel fils de
Hirokazu Koreeda avec
Masaharu Fukuyama,
Machiko Ono,
Lily Franky et
Yoko Maki et
Keita Ninomiya dans les rôles principaux. 2 familles se retrouvent bouleversées en apprenant que leurs garçons respectifs ont été échangés à la naissance....après 6 ans. Interprétation sans faille, subtilité de traitement, rapport de classes, questionnement sur la paternité. Profond, émouvant, très beau.
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Le loup de Wall Street de
Martin Scorsese avec
Leonardo DiCaprio,
Jonah Hill,
Margot Robbie,
Matthew McConaughey,
Kyle Chandler dans les rôles principaux. Comme Wilyrah, je suis un peu resté sur ma faim quand même. Il y a trop de longueurs, malgré le rythme de certaines séquences, l'antipathie du "héros" n'aidant pas à trouver de véritable intérêt à son parcours. On rit pas mal, et on est aussi souvent consterné devant tant de vide où tout n'est basé que sur la sacro-sainte trinité fric-drogue-sexe. Scorsese filme l'outrance jusqu'à l'écoeurement, ça tchatche beaucoup, la caméra épouse cette histoire cocaïnée plutôt brillamment, mais tout ça est un peu vain et tourne un peu à vide. Je comprends bien que c'est le sujet qui veut ça, mais on va dire que le sujet ne m'est pas spécialement passionnant. Di Caprio est brillant bien sûr comme d'habitude (même si parfois il est trop dans la performance je trouve) de même que McConaughey (rôle trop court). Margot Robbie est plutôt jolie, mais bon l'interprétation n'est pas à tomber par terre. A voir quand même, ça vaut le détour, mais les derniers Scorsese à m'avoir véritablement scotché datent de 2004 et 2005 (Aviator et No direction home). Je me demande si le Marty est encore capable de me faire ressentir des trucs forts, au final.
Nous serons champions de France car nous sommes les premiers, nous serons champions de France car nous sommes les Stéphanois
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