Jody faut se taire ? Que nenni, Viviani l'a bien compris en répondant aux questions des potonautes !
D’où vient ton prénom, Jody ? Est-ce un hommage à Jody Scheckter, champion du monde de F1 juste avant ta naissance, ou à Jody Foster, déjà célèbre après Taxi Driver ? (Matrick)
Ta première idée était la bonne ! Mes parents m’ont prénommé Jody car ils aimaient bien le pilote de Ferrari Jody Scheckter. Il a été champion du monde de Formule 1 en 1979.
Que retiens-tu de ton expérience à Saint-Etienne, toi qui a connu la concurrence à ton poste, des défenseurs différents et des entraîneurs différents ? (callaghan)
Je retiens avant tout la qualification en coupe d’Europe et les matches qu’on a joués en UEFA. C’était passionnant de jouer cette compétition. Je retiens également mes premiers matches : mon premier match en vert à Bordeaux, à la fin de la saison 2005-2006 (0-0) ; mon premier match à Geoffroy-Guichard, contre l’OM, en fin de saison 2006-2007 (1-2). Je retiens aussi l’ambiance dans le groupe.
Ton meilleur souvenir à Sainté ? (Araujo Vicente, Wilyrah)
La qualification en coupe d’Europe lors du dernier match à la maison contre Monaco avec les scènes de liesse et l’envahissement du terrain à la fin. Les supporters attendaient ça depuis tellement longtemps. Une soirée inoubliable !
Tu as passé quatre ans à Sainté pour un total de 36 matches disputés. Comment vit-on cette situation paradoxale d'être au cœur de la vie du club pendant plus longtemps que la plupart des joueurs aujourd'hui dans le foot pro, tout en étant pour ainsi dire en marge de l'action - si on excepte la parenthèse où tu fus titulaire ? (Ellestin)
Je n’ai pas mal vécu cette situation les trois premières années. Les choses étaient claires. Au départ, j’ai signé à Saint-Étienne pour être la doublure de Jérémie. J’arrivais de Montpellier, qui évoluait en L2. Chez les Verts, j’ai découvert la L1. L’idée était de progresser et de montrer mes qualités. J’ai bien bossé à l’entraînement et je pense avoir répondu présent quand on a fait appel à moi. Ensuite, Jérémie s’est blessé. J’ai pris sa place dans les cages, c’est le football qui veut ça. J’ai pu montrer de quoi j’étais capable en jouant les cinq derniers mois de la saison. On a enchaîné les bons résultats et on a été récompensés de nos efforts en décrochant la qualification en coupe d’Europe. La saison passée, j’ai débuté dans les cages. Ensuite il s’est passé ce qui arrive également à d’autres clubs : on a eu de mauvais résultats, il y’a des changements à la tête de l’équipe. Un nouvel entraîneur est arrivé, il a procédé à des changements et j’en ai fait les frais. Son choix ne m’a pas fait plaisir mais je l’ai respecté.
As-tu parfois eu l'impression d'être "à l'écart" autant dans le groupe car tu ne jouais pas, que dans le regard des supporters car ils ne te voyaient pas jouer ? (Ellestin)
Je n’ai pas eu l’impression d’être à l’écart, au contraire. C’était un challenge de montrer qu’on pouvait compter sur moi. Je me suis impliqué aux entraînements, j’étais là pour faire bosser notre attaque. Tous les joueurs sont importants dans un groupe. C’est important pour l’harmonie d’une équipe que les remplaçants s’investissent comme les titulaires. Nous sommes avant tout des joueurs, des compétiteurs. Quand tu te défonces à l’entraînement, tu pousses l’entraîneur à te donner du temps de jeu. A Saint-Etienne, j’ai beaucoup travaillé et j’ai été récompensé en gardant les cages pendant plusieurs mois.
Qu'est-ce qui selon toi fait que certains gardiens sont relégués au rôle de doublure ? Est-ce une simple question de circonstances, ou y a-t-il quelque chose - le talent pur, l'influx, la chance peut-être - qui sépare un titulaire en puissance d'un gardien "de second rang" si tu me permets l'expression ? Je pense à ton camarade de club actuel, Ronan Le Crom, qui a passé l'essentiel de sa carrière dans l'ombre de gardiens titulaires, dont Jérémie justement. Avez-vous échangé tous les deux sur le sujet ? (Ellestin)
On n’en a pas spécialement parlé avec Ronan mais c’est vrai que je connais pas mal de gardiens qui ont davantage été des doublures que des titulaires dans leur carrière. Pour être titularisé, il faut tomber sur un coach qui te fasse pleinement confiance. Ça dépend aussi de la valeur du gardien avec qui tu es en concurrence. Je pense qu’il faut aussi avoir un peu de chance. Quand tu es une doublure et qu’une opportunité se présente à toi, il faut savoir la saisir. Vaut mieux éviter de passer à travers. Mais ce n’est pas évident car, par définition, une doublure joue très peu sauf s'il arrive quelque chose au gardien numéro 1. Quand tu ne joues quasiment jamais, ce n’est pas si facile d’être de suite très performant quand on fait appel à toi. Rien ne vaut la compétition pour être dans le coup et pour progresser.
Tu as côtoyé Jérémie Janot pendant quatre ans, quelles ont été tes relations avec lui ? (Dissident)
J’avais de bonnes relations avec lui. Enfin, disons que je n’ai jamais eu de problèmes avec lui. Je ne pense pas qu’en visant le même poste, on puisse entretenir des relations super amicales. Etre ami avec son principal concurrent, personnellement, je n'y crois pas. Je ne pense pas que ce soit possible. En tout cas c’est mon point de vue. Mais je n’ai rien contre Jérémie. Tout s’est bien passé entre nous à l’entraînement. On a fait en sorte d'agir en professionnel. A l’extérieur, on ne se voyait pas comme de très grands amis mais sur le terrain ça allait.
La concurrence avec Jérémie Janot a t-elle toujours été saine ? Même en début de saison dernière ou tu as débuté comme titulaire ? (Bixente)
Saine, je ne sais pas. Il y avait de la concurrence entre nous, c’est indéniable. Maintenant il y a eu des choix d’entraîneurs, il faut les respecter. On les a respectés même si ça n’a pas toujours été très facile à encaisser… La saison dernière, ça a été un peu tendu, c’est vrai. Je regrette que les rôles n’aient pas été clairement définis en début de saison. Sur la lancée de la saison précédente et de notre qualification en coupe d’Europe, j’ai été titularisé mais il n’y avait pas de vraie hiérarchie affichée entre Jérémie et moi. Cette situation n’est pas confortable. Un gardien de but a particulièrement besoin de confiance. Si tu sens qu’il y a une épée de Damoclès au-dessus de ta tête en permanence, tu perds en sérénité et ça devient compliqué au quotidien. Pour éviter ça, il vaut mieux dire d’emblée de façon claire et nette qui est le numéro un qui est le numéro deux. Ça n’a pas été fait. On a eu de mauvais résultats, les dirigeants ont alors décidé de changer d’entraîneur. Le nouveau coach a décidé de changer le gardien, c’est comme ça. Je ne pense pas avoir spécialement démérité par rapport aux joueurs qui ont continué de jouer sous les ordres d’Alain Perrin mais il faut savoir respecter les choix de l’entraîneur, même quand ils sont en ta défaveur.
Penses-tu sincèrement que Jérémie Janot a un traitement de faveur à l'ASSE par rapport aux autres gardiens ? Du moins qu'il à demi-longueur d'avance ? (envert94)
Je ne pense pas que ce soit exact. C’est sûr que Jérémie Janot est au club depuis très longtemps, il fait un peu partie des meubles. Les supporters le connaissent bien et depuis très longtemps. Mais c’est la vérité du terrain, en match et à l’entraînement, qui permet à l’entraîneur de faire ses choix. C’est au deuxième gardien de faire ses preuves et de démontrer sa valeur. Ce serait abusé de dire que Jérémie bénéficie d’un délit de favoritisme ! Il a une relation particulière avec le public, il est assez démonstratif avec lui mais franchement, ça ne m'a pas dérangé plus que ça.
En voyant l'accueil du public de Geoffroy-Guichard pour Jérémie Janot, tu ne t'es pas demandé à un moment : « dans quelle galère je suis venu ? » (cedric26)
Je me suis dit que ça allait être compliqué, effectivement. J’ai compris comment ça se passait. Mais une fois encore, on ne peut pas reprocher à Jérémie d’être populaire. Il a été plus mis en valeur que moi mais c’est compréhensible, ça fait des années et des années qu’il joue à Sainté. Il a connu beaucoup de choses avec ce club. Mais quand il s’est blessé et que je l’ai remplacé dans les buts, j’ai joué à mon tour la carte que j’avais entre les mains. Je n’ai pas fait qu’un bref intérim d’un ou deux matches, j’ai pu démontrer ma valeur sur plusieurs mois. J’ai connu une période où le public stéphanois m’acclamait. Les gens ont appris à me connaître. J’ai le sentiment d’avoir été apprécié car j’ai contribué avec mes coéquipiers à nos bons résultats de la saison 2007-2008.
Considères-tu que ton passage à Sainté a constitué une étape importante pour ta progression sur le plan humain et sur le plan technique ? (Ellestin)
Je pense avoir progressé sur la plan humain. J’ai beaucoup appris mentalement. A Saint-Etienne, il y a de la pression car le club est vachement médiatisé. Ici, il faut à la fois se nourrir de la passion des supporters et faire abstraction du contexte pour jouer son football. J’ai bien aimé cette expérience. Je pense avoir progressé aussi techniquement. La concurrence m’a fait du bien, en tout cas au début.
Dans quels domaines ou secteurs du jeu peux-tu encore progresser ? Ne le prends pas mal, mais j'ai toujours eu l'impression que tu supportais mal la pression, que tu avais le niveau pour t'imposer à Sainté, mais que tu n'as pas réussi à saisir ta chance (en étant régulier sur la durée par exemple). Me trompé-je ? (punky)
Il faut que je gagne en maturité dans le jeu, notamment lors des gros matches. Je peux encore m’améliorer dans l’anticipation du jeu. Je pense également que je suis perfectible dans le domaine aérien. Je pense avoir montré que je pouvais supporter la pression et être régulier plusieurs mois d'affilée le premier semestre 2008, non ?
Comment as-tu vécu le match de l'an passé contre Rennes (0-3), où tu fus pris à partie, pour ne pas dire conspué, comme l'ensemble de l'équipe, par une partie de Geoffroy ? As-tu ressenti de l'injustice dans ces sifflets ? Sur le terrain, as-tu eu le sentiment que la page Roussey allait se tourner ? T'imaginais-tu déjà faire les frais de l'arrivée d'un nouveau coach ? (Ellestin)
Certains supporters sont vachement exigeants, quand ça tourne mal ils te le font savoir. On l’a encore vu en ce début de saison quand ils ont envahi la pelouse après la défaite contre Boulogne-sur-Mer. En tant que joueur, ce n’est jamais agréable de se faire conspuer, mais ça fait partie du « jeu ». Même si on ressent parfois une certaine forme d’injustice, il faut savoir faire le dos rond. A la fin de ce match contre Rennes, je me suis dit que Laurent Roussey aurait peu de chances de rester. C’est dommage pour lui car notre série de mauvais résultats ne lui était pas forcément imputable : entre les blessures, les suspensions et les décisions arbitrales, on n’a pas été très gâtés…
Comment as-tu vécu le remplacement Laurent Roussey par Alain Perrin ? (Greenwood)
D’un point de vue personnel, ce remplacement a été difficile. Avant le match contre Lille, Alain Perrin nous a reçu avec Jérémie, ensemble puis séparément. Ils nous a expliqué qu’il avait décidé de titulariser Jérémie. Evidemment, ça a été une grosse déception pour moi. C’est vrai que j’ai pris pas mal de buts mais on ne peut pas mettre tout ça sur le dos du gardien. Toute l’équipe était à la peine à l’époque.
Quels ont été les principaux changements avec l'arrivée de Perrin, côté entraînement, ambiance dans l'équipe, principes tactiques ? (Greenwood)
Chaque entraîneur a ses méthodes. Je ne saurais pas dire si celle de Perrin est meilleure que celle de Roussey, je me refuse à porter un jugement la-dessus. Certains joueurs qui ne jouaient pas avec Roussey ont pu avoir leur chance avec Perrin. Moi, c’est l’inverse. Mais ça fait partie du football, il faut savoir accepter les choix d’un entraîneur. Je n’ai pas noté de changement notable d’ambiance au sein de l’équipe. Quand tu as de mauvais résultats, l’ambiance est forcément moins bonne que lorsque tu joues le haut de tableau. Il faut se parler, être solide dans l’adversité. C’est ce qui s’est passé, je pense. Si le groupe avait éclaté, on n’aurait sans doute pas réussi à se maintenir.
Comment juges-tu la gestion d'Alain Perrin dans ce long chemin de croix qu'a été la saison dernière ? (Dissident)
J’ai vécu ça un peu de l’extérieur car il m'a destitué de la place de titulaire. On a vécu une saison très compliquée. Quand le doute s’installe dans un groupe et que les mauvais résultats s’enchaînent, ce n’est pas évident d’inverser la tendance. Alain Perrin a hérité d’une situation compliquée. Malgré les efforts de l’équipe, on n’a pas réussi à s’extirper du bas de tableau. La fin de saison a été stressante. Alain Perrin a fait ses choix, il les a assumés. Avec le groupe, il a réussi l’essentiel : maintenir le club en Ligue 1.
Franchement, Coulibaly, tu y crois ? (Dissident)
Il doit encore travailler mais il a des capacités. Si on l’a fait signer pro, c’est qu’il a des qualités. Pour les exprimer et pour progresser, il faudra sans doute qu’il évolue dans un championnat plus relevé que le CFA2. Je pense qu’il ne faut pas oublier Jessy Moulin. Il a fait une très belle saison l'an passé en national, le club compte sur lui pour l’avenir. Cette saison il va continuer de s’aguerrir en national. C’est peut-être lui qui incarne l’avenir de l’ASSE à ce poste.
Comment s'est réellement passé ton départ de Saint-Etienne ? As-tu senti que l'on comptait encore sur toi (même comme doublure) ? Es-tu resté en bon terme avec l'équipe dirigeante ? (punky)
J’ai vécu une dernière saison assez éprouvante. Je l'ai commencée comme titulaire mais j’ai été relégué au banc des remplaçants en cours de saison. Déjà , le fait que le nouveau coach me remplace peu de temps après son arrivée n’était pas bon signe. Et puis je n’ai pas senti chez les dirigeants la volonté de me faire confiance pour les prochaines saisons. Je souhaitais trouver un club qui me fasse confiance et qui me permette d’avoir du temps de jeu. J’ai été contacté par plusieurs clubs dont Grenoble. Ça s’est concrétisé assez rapidement et je suis content de pouvoir rebondir au GF38. Je suis resté en bons termes avec les dirigeants stéphanois, bien sûr !
Crois-tu qu'avec deux présidents, le club peut avancer ? Si non, lequel faut-il garder ? (Dissident)
Je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. En tant que joueur, la co-présidence ne m’a pas gêné.
Restes-tu supporter de Sainté ? En tant que gars du Sud, ton cœur vibre t'il en priorité pour l'OM ou pour Montpellier, ton ancien club ? (Araujo Vicente)
Je ne suis pas vraiment un supporter mais Saint-Etienne, Montpellier et Marseille sont des clubs que j’aime bien. Je suis fier d’avoir porté le maillot vert. L’ASSE est un club qui marque dans une carrière. Ce club mérite d’être en haut de l’affiche. Je n’ai aucun regret de l’avoir quitté mais j’en garderai une très bonne image.
Qu'est ce qui te manque de Sainté ? (Wilyrah)
A Saint-Etienne, j’ai vraiment apprécié la chaleur des gens, leur mentalité, leur proximité. Mais à Grenoble c’est bien aussi !
Avec qui es-tu resté en contact à l'ASSE ? (Wilyrah)
Je suis resté en contact avec pas mal de joueurs en fait : Cédric Varrault, Julien Sablé, Mouhamadou Dabo, Bafé Gomis, Yohan Benalouane, Geoffrey Dernis et Jessy Moulin.
Que penses-tu de l’ambiance à Geoffroy-Guichard ? (Karars n°15)
J’aime beaucoup l’ambiance électrique du Chaudron. Jouer devant un tel public, c’est vraiment bon. C’est stimulant.
Dans le Chaudron, quand il y a une grosse poussée sur un corner, penses-tu qu’un gardien peut être un peu déstabilisé ? (cedric26)
Je pense que ça peut déstabiliser ou déconcerter un gardien s’il n’est pas très expérimenté ou s’il n’a pas trop l’habitude des grosses ambiances.
Comment as-tu pris les applaudissements à ton entrée sur le terrain lors de la dernière journée de championnat ? (dronchau)
J’ai vraiment apprécié cet accueil, ça m’a fait vachement plaisir. Ça montre que ce que j’ai fait ici n’est pas passé inaperçu. J’ai pris ça comme un témoignage de reconnaissance, ça m’a mis un peu de baume au cœur.
La main de Cédric Varrault était vraiment involontaire, non ? (Greenwood)
Franchement, je ne l’aie pas vu sur le moment et je n’ai même pas revu les images. Mais j’ai cru comprendre que la main de Cédric était involontaire.
Tu as connu une saison difficile l'an dernier avec l'ASSE. Cela ne t'embête pas trop de remettre ça avec Grenoble ? (envert94, Greenwood)
Un peu forcément, même si quelque part je m’y attendais. Dans la lancée de la montée, un promu en L1 réussit souvent sa première saison. La deuxième est en général beaucoup plus compliquée. Notre début de championnat est très délicat, on a pas mal de blessés. Mais bon, il ne faut pas s’alarmer, il reste 34 matches !
Sincèrement, as-tu l'impression que Grenoble a les armes pour renverser une situation que l'ensemble des observateurs s'accordent à trouver déjà insurmontable ? (Ellestin)
Sincèrement, je pense qu’on a les capacités de se maintenir. On travaille beaucoup, ça va finir par porter ses fruits. On cherche le petit déclic qui permettra de lancer pour de bon notre saison.
Je te propose de terminer notre entretien par le questionnaire de Proust revu et corrigé par poteaux-carrés. Ton équipe préférée ?
Arsenal. Mais j’ai hésité avec Barcelone
L'équipe que tu détestes ?
Y’en a pas.
Ton geste technique favori ?
Une prise de balle propre et nette.
Le son, le bruit du stade que tu aimes ?
Quand tout le stade applaudit.
Le son, le bruit du stade que tu détestes ?
Les insultes racistes.
Ton juron, ton gros mot ou blasphème favori lors d'un match ?
J’en ai pas !
Un footballeur pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Alex Ferguson.
Le métier du foot que tu n'aurais pas aimé faire ?
Speaker.
Le joueur, l'entraîneur ou l'arbitre dans lequel tu aimerais être réincarné ?
José Mourinho.
Si le Dieu du foot existe (on aurait entraperçu sa main lors d'un Angleterre-Argentine resté célèbre), qu'aimerais-tu après ta mort, l'entendre te dire ?
Bienvenue au paradis Jody !