ASSE - poteaux-carres.com

Même si les résultats sont meilleurs en ce début d'année, il est à noter que nous produisons rarement de grandes prestations hors de nos bases mais également face aux meilleures équipe du championnat en général.

Je pense que c'est dû au profil de notre équipe et de nos joueurs. Ces derniers sont très à l'aise techniquement, ce qui explique pourquoi ils s'en sortent souvent bien face à des équipes qui leur laissent la maîtrise du jeu. Les résultats à domicile le montrent bien, peu d'équipes sont capables de résister à notre maîtrise technique.

En gros, on est bons quand c'est nous qui imposons le jeu et le rythme du match.

A l'extérieur, même les petites équipes sont plus agressives et offensives. Elles essayent de mettre davantage de rythme et de pressing. Et il en est de même pour les gros comme L'OM mercredi, quand ils viennent chez nous.

Dans ce cas de figure, on a plus de mal à imposer notre jeu et à jouer au rythme "lent" qui convient à nos techniciens. Car on a peu de joueurs à la Lemoine, capables de courir partout et de répondre à l'intensité, au rythme élevé de l'adversaire (même en défense on n'a que des joueurs lents et techniques). Selnaes par exemple a plus de mal à exister dans ces conditions.

Idem devant où des mecs comme Cabella et Khazri sont très bons en conservation / création, moins en contre et projection rapide vers l'avant. Raison pour laquelle des joueurs pourtant décriés comme Diony et KMP sont très importants dans des matchs comme celui de mercredi.

Question à Pilou, Olaf et autres "experts" tacticiens du forum : comment faire pour moins subir dans ce type de configuration, quand on a des joueurs qui semblent trop "lents" pour des rythmes trop élevés et des gros pressings adverses ?

J'aurais quand même tendance à nuancer nos problèmes à l'extérieur. Si tu regardes un peu le parcours :

Strasbourg 1 - 1 Saint-Étienne -> Dans les circonstances d'un match à 10 contre 11 quasiment tout au long du match, on est très solides à défaut d'être brillants
Montpellier 0 - 0 Saint-Étienne -> Me rappelle plus très bien, mais j'ai souvenir d'une main-mise inopérante face à une équipe très performante défensivement et sur les contres.
PSG 4 - 0 Saint-Étienne -> Pas vu, pas d'avis
Toulouse 2 - 3 Saint-Étienne -> Quelques sautes dans le match, mais globalement, on a la maîtrise.
Lille 3 - 1 Saint-Étienne -> Pas vu, pas d'avis
Nîmes 1 - 1 Saint-Étienne -> On a la maîtrise pendant une mi-temps, on recule trop en seconde.
Olympique Lyonnais 1 - 0 Saint-Étienne -> Match équilibré où on maîtrise globalement la 1ère période et où on accule Lyon en fin de match, sans compter qu'on doit repartir avec un match nul.
Bordeaux 3 - 2 Saint-Étienne -> No comment, on jouait contre plus faible, mais tout le monde sait qu'on n'a pas été aidé par des "circonstances extérieures très défavorables" (je manie bien l’euphémisme, non ?)
Nice 1 - 1 Saint-Étienne -> On a globalement la maîtrise, et on doit gagner le match sans une énième erreur d'arbitrage.
Guingamp 0 - 1 Saint-Étienne -> On n'a, certes, pas écrasé le match de notre empreinte, eu égard au niveau de l'adversaire, mais on a globalement su maîtriser notre avantage et concéder peu d'occasions nettes (en dehors du coup-franc, la frappe de Mendy dans le temps additionnel est leur première opportunité guingampaise vraiment dangereuse du match, preuve qu'on a bien tenu le jeu, malgré tout)

PSG ASSE
Première mi temps on a plus d’occasion que les parisiens on ne marque pas
Deuxième mi-temps on n’existe pas

A mon avis, le "problème" est plus mental que tactique.

Parfois de la part du staff, on a commencé certains matchs à l'extérieur comme une petite équipe, qui va d'abord chercher à bétonner avant autre chose. A défaut de revoir les matchs, j'ai rélu le début des analyses faites pour Paris, Lille ou Lyon : on a clairement cherché à bien défendre avant tout. Autrement dit, c'était pas notre intention d'imposer NOTRE jeu.

Et bien sûr, parfois de la part des joueurs. Si l'adversaire met plus d'engagement, s'il y croit plus que toi, ta supériorité technique (et éventuellement tactique) peut t'aider, mais pas toujours. Il faut que la différence technique soit suffisamment grande pour compenser - c'est généralement le cas du PSG. Ou il faut un peu de réussite. Par contre, aucune équipe, surtout les petites, ne peut nous imposer un rythme de malade pendant tout le match. Donc nos matchs à l'extérieur sont en général un mélange de temps faibles, quand on subit, et de temps forts, quand on impose notre jeu. Et donc ça devient une question de réussite, dans les deux sens.

Je suis très curieux de voir comment on abordera le match à Nantes dans une semaine, surtout après une sacrée série positive Est-ce que les joueurs aborderont le match avec la mentalité nécessaire pour ne pas souffrir? Ou ça sera un déplacement comme les autres, où on va trembler quand l'adversaire accélérera ?

Certes FG mais je trouve qu'on subit toujours un peu trop à l'extérieur. Par exemple à Guingamp ou à Nîmes, on commence bien et quand ils mettent plus d'intensité en face, on recule trop et on sort du match.

On fait parfois de bons matchs à l'extérieur mais jamais 100% maîtrisés comme à GG contre Nantes, Dijon... On a la sensation que ça ne tient jamais à grand chose et que c'est plus irrégulier.

Pilou wrote:A mon avis, le "problème" est plus mental que tactique.

Parfois de la part du staff, on a commencé certains matchs à l'extérieur comme une petite équipe, qui va d'abord chercher à bétonner avant autre chose. A défaut de revoir les matchs, j'ai rélu le début des analyses faites pour Paris, Lille ou Lyon : on a clairement cherché à bien défendre avant tout. Autrement dit, c'était pas notre intention d'imposer NOTRE jeu.

Et bien sûr, parfois de la part des joueurs. Si l'adversaire met plus d'engagement, s'il y croit plus que toi, ta supériorité technique (et éventuellement tactique) peut t'aider, mais pas toujours. Il faut que la différence technique soit suffisamment grande pour compenser - c'est généralement le cas du PSG. Ou il faut un peu de réussite. Par contre, aucune équipe, surtout les petites, ne peut nous imposer un rythme de malade pendant tout le match. Donc nos matchs à l'extérieur sont en général un mélange de temps faibles, quand on subit, et de temps forts, quand on impose notre jeu. Et donc ça devient une question de réussite, dans les deux sens.

Je suis très curieux de voir comment on abordera le match à Nantes dans une semaine, surtout après une sacrée série positive Est-ce que les joueurs aborderont le match avec la mentalité nécessaire pour ne pas souffrir? Ou ça sera un déplacement comme les autres, où on va trembler quand l'adversaire accélérera ?

Merci.

Donc en fait, le problème est peut-être parfois qu'on veut jouer "contre nature" (car je persiste à dire qu'on n'a pas une équipe pour subir) et qu'on ne croit pas assez en nos capacités, car à part deux ou trois équipes, je pense qu'on a les moyens d'imposer notre jeu à tout le monde.

Il y a probablement des tas d'explications à ce phénomène mais ja crois que la principale reste tout de même ce calendrier un peu bizarre qui nous a amené à jouer tous les gros à l'extérieur et tous les petits à domicile. Ca explique à la fois les performances à l'extérieur et à domicile. Il y a une énorme opportunité de faire mieux sur la phase retour !

D'acc' avec Tryphôn. Ce qui est a peu près certain (en tout cas très très probable), c'est que sur la phase retour on soit à la fois moins bien à domicile et mieux à l'extérieur par rapport à la phase aller. Ce qui va déterminer notre résultat final, c'est dans quelles proportions ces différences vont s'opérer.