LA LIBERTE D'EXPRESSION DU SUPPORTER
Posted: 02 Feb 2016, 14:29
La liberté d’expression du supporter de foot
Ceci n’est pas un post politique. Ce n’est pas non plus un post sur la ligue, sur le QSG, ou sur Nanard ou Roro.
Simplement une réflexion sur ce que nous sommes devenus, nous, simples supporters de foot.
La liberté, et le liberté d’expression, principe fondateur de la démocratie, premier mot de notre devise nationale, nous autorise à exprimer notre opinion, sur tous les sujets, et en particulier sur nos dirigeants de tous poils, sur les élites politiques, artistiques, sociales et économiques. Y compris étrangères, et même (si, si) en provenance de riches monarchies musulmanes. Elle doit s’exprimer dans un cadre respectueux et sans violences, car elle s’arrête a la liberté des autres, comme on dit.
Les syndicats, associations, partis politiques, groupes de pression, corporations de tous ordres ont tous accès à ce droit fondamental. La presse le reconnait et l’encense le plus souvent (même la Pravda), car c’est le pilier fondateur de son existence.
A l’évidence, un groupe de 35,000 personnes que représente l’affluence de ASSE-PSG, ou même une tribune de 12,000 personnes que représentent plus ou moins les Magics Fans, seraient qualifiés par n’importe quel spécialiste du droit, comme ayant parfaitement et indubitablement la capacité d’exercer ce droit fondamental qu’est la liberté d’expression.
A partir du moment ou la violence, l’insulte grossière, ne detournent pas son usage.
La question est donc: est-ce que les banderoles deployées Dimanche à Geoffroy Guichard sont l’aboutissement d’une juste utilisation de la liberté d’expression, ou bien tombent elles sous le coup de la loi? Rien, me semble t’il, dans tout ce qui a été écrit ne pourrait raisonnablement être consideré comme un abus de liberté d’expression. Et nous verrons ce que la justice, si elle est amenée à se prononcer, pourra en dire.
Et pourtant, l’ensemble des medias Français, à commencer par notre chère Pravda donc, est aujourd’hui choqué, voire horrifié par ces banderolles. Notre cher co-president Caiazzo diligente une enquête. On parle de défaillance, d’accident, de fouilles mal faites?? What the fuck! J’ai envie de hurler! Attention, on va prendre nos responsabilités nous dit on! Lesquelles? Celles qui consistent à réprimer la liberté d’expression du supporter de foot, et à se plier aux injonctions du Prince? Va t’on interdire de stade les malfrats, coupables de lèse-QSG? Les incarcérer pourquoi pas? Pour avoir osé critiquer le Qatar?
Je rêve. Je connais bien le Qatar. Et sans doutes certaines critiques sont parfois excessives. Je ne pense pas qu’il finance ouvertement le terrorisme. Mais il y a eu des rapprochements douteux. On a le droit de s’interroger. Bien sûr l’esclavagisme existe réellement dans ce pays, Amnesty International nous mentirait? Bien sûr il y a beaucoup d’argent douteux, le commerce du pétrole et du gaz est il un secteur sans abus? Bien sûr Monnet-Paquet joue chez nous! Oops! Bien sur le QSG a une politique d’erradication des supporters populaires. Tout le monde est d’accord non?
C’est ma liberté d’expression de l’affirmer, ou de m’en inquiéter.
Je suis simplement choqué, inquiet, et triste de voir à quel point plus personne, parmis nos dirigeants, ne semble simplement comprendre ce principe. On peut ne pas être d’accord avec ces banderolles. Et en même temps accepter, voire même souhaiter leur existence, au nom de la même philosophie de Voltaire qui écrivait: Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous ecrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer a l’écrire. Sans doute trop de panache pour nos ”élites” actuelles.
Certes, le noble droit individuel et collectif à critiquer autrui est singulièrement remis en question en France de nos jours, mais ceci n’est pas un thread politique. Je souhaite simplement, par ce texte, exprimer mon désarroi de voir que des millions de passionnés, pour l’immense majorité citoyens honnêtes et respectueux des lois, sont traités comme des criminels lorsqu’ils expriment un point de vue parfaitement défendable, sur l’évolution du football et la politique de répression menée contre ces supporters.
Les mêmes, probablement, qui ont le verbe haut pour traiter de Nazis, dictateurs, Fascistes, tel ou tel homme politique ou journaliste polémiste, se comportent en odieux castrateurs des libertés individuelles dès que l’on touche à leurs propres intérêts, sans que personne ne semble choqué par cette terrible dérive.
Honte à Caiazzo, Honte à Thiriez, Honte à Nasser.
Vous êtes une bande de nuls, sans vision, sans valeurs, et le peuple (vert) vous survivra.
Ceci n’est pas un post politique. Ce n’est pas non plus un post sur la ligue, sur le QSG, ou sur Nanard ou Roro.
Simplement une réflexion sur ce que nous sommes devenus, nous, simples supporters de foot.
La liberté, et le liberté d’expression, principe fondateur de la démocratie, premier mot de notre devise nationale, nous autorise à exprimer notre opinion, sur tous les sujets, et en particulier sur nos dirigeants de tous poils, sur les élites politiques, artistiques, sociales et économiques. Y compris étrangères, et même (si, si) en provenance de riches monarchies musulmanes. Elle doit s’exprimer dans un cadre respectueux et sans violences, car elle s’arrête a la liberté des autres, comme on dit.
Les syndicats, associations, partis politiques, groupes de pression, corporations de tous ordres ont tous accès à ce droit fondamental. La presse le reconnait et l’encense le plus souvent (même la Pravda), car c’est le pilier fondateur de son existence.
A l’évidence, un groupe de 35,000 personnes que représente l’affluence de ASSE-PSG, ou même une tribune de 12,000 personnes que représentent plus ou moins les Magics Fans, seraient qualifiés par n’importe quel spécialiste du droit, comme ayant parfaitement et indubitablement la capacité d’exercer ce droit fondamental qu’est la liberté d’expression.
A partir du moment ou la violence, l’insulte grossière, ne detournent pas son usage.
La question est donc: est-ce que les banderoles deployées Dimanche à Geoffroy Guichard sont l’aboutissement d’une juste utilisation de la liberté d’expression, ou bien tombent elles sous le coup de la loi? Rien, me semble t’il, dans tout ce qui a été écrit ne pourrait raisonnablement être consideré comme un abus de liberté d’expression. Et nous verrons ce que la justice, si elle est amenée à se prononcer, pourra en dire.
Et pourtant, l’ensemble des medias Français, à commencer par notre chère Pravda donc, est aujourd’hui choqué, voire horrifié par ces banderolles. Notre cher co-president Caiazzo diligente une enquête. On parle de défaillance, d’accident, de fouilles mal faites?? What the fuck! J’ai envie de hurler! Attention, on va prendre nos responsabilités nous dit on! Lesquelles? Celles qui consistent à réprimer la liberté d’expression du supporter de foot, et à se plier aux injonctions du Prince? Va t’on interdire de stade les malfrats, coupables de lèse-QSG? Les incarcérer pourquoi pas? Pour avoir osé critiquer le Qatar?
Je rêve. Je connais bien le Qatar. Et sans doutes certaines critiques sont parfois excessives. Je ne pense pas qu’il finance ouvertement le terrorisme. Mais il y a eu des rapprochements douteux. On a le droit de s’interroger. Bien sûr l’esclavagisme existe réellement dans ce pays, Amnesty International nous mentirait? Bien sûr il y a beaucoup d’argent douteux, le commerce du pétrole et du gaz est il un secteur sans abus? Bien sûr Monnet-Paquet joue chez nous! Oops! Bien sur le QSG a une politique d’erradication des supporters populaires. Tout le monde est d’accord non?
C’est ma liberté d’expression de l’affirmer, ou de m’en inquiéter.
Je suis simplement choqué, inquiet, et triste de voir à quel point plus personne, parmis nos dirigeants, ne semble simplement comprendre ce principe. On peut ne pas être d’accord avec ces banderolles. Et en même temps accepter, voire même souhaiter leur existence, au nom de la même philosophie de Voltaire qui écrivait: Monsieur l’abbé, je déteste ce que vous ecrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer a l’écrire. Sans doute trop de panache pour nos ”élites” actuelles.
Certes, le noble droit individuel et collectif à critiquer autrui est singulièrement remis en question en France de nos jours, mais ceci n’est pas un thread politique. Je souhaite simplement, par ce texte, exprimer mon désarroi de voir que des millions de passionnés, pour l’immense majorité citoyens honnêtes et respectueux des lois, sont traités comme des criminels lorsqu’ils expriment un point de vue parfaitement défendable, sur l’évolution du football et la politique de répression menée contre ces supporters.
Les mêmes, probablement, qui ont le verbe haut pour traiter de Nazis, dictateurs, Fascistes, tel ou tel homme politique ou journaliste polémiste, se comportent en odieux castrateurs des libertés individuelles dès que l’on touche à leurs propres intérêts, sans que personne ne semble choqué par cette terrible dérive.
Honte à Caiazzo, Honte à Thiriez, Honte à Nasser.
Vous êtes une bande de nuls, sans vision, sans valeurs, et le peuple (vert) vous survivra.