secret funds wrote:La vasectomie réversible est un excellent moyen de contraception, mais là on touche au porte monnaie de monsieur et aux valeurs symboliques de l'attribut mâle.
1/ Ca n'existe pas.
2/ Tu compares une opération, et tout ce que ça comporte (risques, etc), avec la prise d'une pilule ou un stérilet ? Ose me dire en face que tu ne pousserais pas des cris d'orfraie si on parlait de "stérilisation réversible" pour les femmes...
D'ailleurs, es-tu un homme ? Si oui, serais-tu prêt à te faire opérer alors que ta femme pourrait mettre un stérilet ou que tu pourrais mettre un préservatif, sans risque et bien plus léger ? Avant l'aspect financier, il faut penser aux contraintes et aux risques de la technique pour la personne (donc à privilégier : le préservatif ou le stérilet, les seules techniques dont on est sûrs qu'elles sont sans risques).
Par contre, bien sûr l'homme et la femme doivent partager si possible les coûts de la contraception dans le cadre du coupe. C'est ce que je fais avec ma compagne, malgré tes généralités. Et c'est elle qui choisit de prendre la pilule, alors que je ne suis pas forcément "pour" à la base (plutôt d'accord avec Olaf sur ce point, mais bon... je ne peux pas décider pour elle).
Sinon le débat a un peu dévié et c'est dommage, car je trouve que l'exemple d'OP était très intéressant, et les réponses d'Olaf aussi, d'ailleurs. En effet, le discours d'Olaf sur le respect de la nature, du corps et de la vie peut largement être considéré comme "réactionnaire" à notre époque. Pourtant, je trouve qu'il n'a pas tort. Mais j'irais même plus loin qu'OP, avec un exemple plus fort encore, de quelque chose qui "touche à la vie" : l'avortement.
Voilà une technique qui enlève le droit à la vie d'un être à part entière (il a son propre patrimoine génétique, etc), sous prétexte qu'il n'est pas encore assez "grand". Oui, puisqu'au bout de 12 semaines, on considère qu'il a désormais le "droit de vivre", de manière parfaitement arbitraire. Pourquoi pas au bout de 3 mois ? de 7 mois ? de 5 ans ? Soit on considère qu'il n'est pas un être à part entière à partir du moment où il dépend du corps de sa mère, et que celle-ci a droit de vie et de mort sur lui, comme s'il s'agissait d'une "extension" de son corps ("mon corps mon choix"), soit on considère qu'il est un être à part entière même quand il vit dans le ventre maternel, et dans cas il l'est forcément dès qu'il a ses propres cellules, son patrimoine génétique constitué. Là, la position actuelle c'est : "il est un être, mais seulement à partir d'un certain âge, sans raison". C'est comme si on disait qu'un enfant n'a le droit de vivre qu'à partir de l'âge de 7 ans, car avant il n'est pas encore assez grand, intelligent, "bien constitué", fort de ses pleines capacités et aptitudes.
Quel est ton avis sur la question Olaf ?
Moi, je suis comme toi sur 90% des sujets de la vie, et je pense que je vais parfois plus loin (comme sur l'avortement, c'est possible que tu me considères même comme un facho vu mon avis là dessus !
). Mais je défends complètement une vision de la vie en harmonie avec la nature, dans le respect de celle-ci et de la vie en général. Je ne suis pas non plus contre le "progrès" en soi, mais quand la folie "technophile" prend le pas sur le respect de l'humain et de son environnement, ce n'est pas un progrès à mon sens. Idem pour tout ce qui touche au profit, à l'argent, à l'exploitation. Je pense qu'on est d'accord là dessus.