
[Basket] Reprise saison NBA
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
c'est vrai qu'on est pas en grande forme en ce moment, on a mis que 21 points a Clermont :pvinsanity wrote:Ou ? Au Mans ? C'est de la rigolade
le tirage des 8emes de la Coupe de France :
CHOLET - CHALON-SUR-SAÔNE
GRAVELINES - LE HAVRE
ESPE CHALONS (Pro B) - NANCY
ORLEANS (Pro B) - VICHY (Pro B)
REIMS - HYERES TOULON
PAU-ORTHEZ - STRASBOURG :shock:
LEVALLOIS (Pro B) - DIJON
CLERMONT - LE MANS
[img]http://www.msb.fr/images/clubs/logo/lemans.jpg[/img]
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
pour le ranking, la coupe de France rapporte 5 points au vainqueur et il ne faut surtout que ce soit Pau qui la gagne :twisted: .vinsanity wrote:Sachant que la Coupe de France rapporte des points pour le ranking, y'a un des deux clubs qui va l'avoir mauvaise, très mauvaise, entre la SIG et l'ASVEL ... :lol:
On leur en a mis 16 chez eux à Clermont :p
tiens, une petite piqure de rappel
http://www.msb.fr/feuille_match.asp?ann ... id_match=8
[img]http://www.msb.fr/images/clubs/logo/lemans.jpg[/img]
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
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"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
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Final Four 2006 - Demi-finales
"Démonstrations"
Les demi-finales ne se sont pas embarrassées de suspense, ni retournement de situation, ni scénario improbable, juste l’avènement des deux équipes qui devaient se rencontrer en finale.
Résumé :
Florida 73 - 58 George Mason
GMU n’aura mené qu’une fois dans ce match : 2-0. Les Gators prennent ensuite les choses en main, imposant leur présence défensive dans la raquette et jouant sur une bonne alternance intérieur-extérieur en attaque. Après 6’30, Florida mène déjà de 10 points (16-6). L’écart fera ensuite le yoyo jusqu’à la mi-temps, les Patriots faisant l’effort pour ne pas décrocher en défendant efficacement leur raquette (6 points in the paint seulement pour Florida à la-temps), et s’appuyant sur l’efficacité de Tony Skinn et Folarin Campbell (respectivement 13 et 10 points dans ce match). Grâce à un shoot longue distance de Taurean Green, les Gators tournent avec 5 points d’avance à la mi-temps (31-26).
Arrive alors Lee Humphrey. L’homme qui a marqué le plus de shoots à 3 points sur une saison dans l’histoire de Florida. Discret en première période (3 points pour 1/5 au shoot), il va à lui tout seul créer l’écart. Grâce à un 3/3 from down-town, il signe un 10-0 pour entamer la mi-temps, montant l’écart à 15 points. Un écart rédhibitoire. Les Patriots tentent de réagir pourtant en ciblant l’intérieur avec Jai Lewis (13 points et 11 rebonds) et Will Thomas (10 points), provoquant quelques fautes, mais cela sera insuffisant. Corey Brewer (19 points )multiplie les actions d’éclat diverses et variées : tir de loin, à mi-distance après dribble, en pénétration... et Lee Humphrey sanctionne derrière l’arc dès que George Mason se rapproche trop près. Joakim Noah marque quelques paniers en fin de match pour consolider ces stats (12 points, 8 rebonds et 4 contres), alors qu’Al Horford se concentre sur les rebonds pour donner de nouvelles chances à ses coéquipiers (6 points mais 13 rebonds pour lui). Des intérieurs altruistes, puisque 6 des 8 passes décisives des Gators viennent d’Horford ou de Noah. Taurean Green aura mené le jeu efficacement avec 15 points. Lee Humphrey est l’homme du match avec 6/12 au shoot, tout à 3 points, et 19 points au total, les Gators signant un 12/25 de loin égalant le record pour une demi-finale régionale.
GMU n’était simplement pas de taille et pourra s’enorgueillir de n’avoir à nouveau rien lâché dans cette partie, y croyant jusqu’au bout, l’écart de 15 points est sévère mais reflète la différence de classe entre les joueurs.
UCLA 59 - 45 LSU
Une démonstration. UCLA a détruit LSU de la première à la 40ème minute. Démonstration défensive avant tout, les Tigers ne marquant que 45 points (tout comme les autres Tigers de Memphis au tour précédent), démonstration offensive aussi que n’annonce pourtant pas le score. LSU n’a jamais vu le jour et n’a même pas eu l’occasion d’imaginer le voir.
A première vue, le symbole de cette déroute est Glen Davis, complètement enferré dans la défense des Bruins, d’une maladresse rare dans la finition : 5/17 au tir et 4/10 aux LF pour seulement 14 points et 7 rebonds, la soirée cauchemardesque pour Big Baby, le go-to guy des Tigers. Et pourtant, paradoxalement, il aura été le seul joueur à tenter de sortir la tête de l’eau, le seul à créer quelque chose offensivement, le seul à attaquer le cercle et à aller au rebond avec hargne, le poids de la frustration peut-être, mais si tous les Tigers s’étaient comportés de la sorte, le match aurait été sûrement différent. Tyrus Thomas (5 points et 4 rebonds), après 5 bonnes premières minutes, fut totalement transparent, touché par les fautes, dominé par Ryan Hollins et Lorenzo Mata. 0-6 à 3 points pour les Tigers, un banc inexistant. Les deux Mitchell ont existé, 8 points pour Darrel, seul danger extérieur, et 12 pour l’opportuniste Tasmin, mais n’ont pas pesé.
UCLA a joué sur un nuage, se jouant avec aise de la défense de LSU, pourtant réputée difficilement franchissable. Luc Richard Mbah Moute fut à nouveau le joueur le plus consistant de son équipe avec 17 points et 9 rebonds. L’agressivité et l’impact physique du freshman camerounais ont à nouveau fait merveille, confirmant sa montée en puissance dans le tournoi. Jordan Farmar fut efficace de loin (12 points, dont 3 paniers à 3 points, et 4 passes) et Arron Afflalo fut solide (9 points et 6 rebonds), malgré la bonne défense de Garrett Temple. Les Bruins auraient pu marqué plus probablement, mais ont vérouillé le match à 20 points d’avance, jouant sur les 35 secondes de possession, écoeurant littéralement les pauvres Tigers. Une performance impressionnante, le meilleur match de UCLA cette saison, c’était le bon moment.
Présentation de la finale :
UCLA a clairement livré la plus belle prestation en demi-finale, montrant sa capacité à défendre sur de forts joueurs intérieurs. Les Bruins devront réediter cette performance face à Noah et Horford. Cependant Florida a montré en demi-finale la façon dont ses extérieurs peuvent assassiner un match et si Humphrey et Brewer conservent la même forme, la défense des Bruins va avoir fort à faire.
La clé pour Florida sera probablement de diminuer l’impact de Luc Richard Mbah Moute, véritable catalyseur d’énergie de UCLA, qui malgré un déficit de taille et de poids, a mangé les intérieurs de LSU. Conserver la bonne relation intérieur-extérieur sera aussi pour les Gators une condition indispensable pour viser le titre.
Rendez-vous dans la nuit de lundi à mardi à 3h pour le coup d’envoi de la finale.
www.basketime.net
"Démonstrations"
Les demi-finales ne se sont pas embarrassées de suspense, ni retournement de situation, ni scénario improbable, juste l’avènement des deux équipes qui devaient se rencontrer en finale.
Résumé :
Florida 73 - 58 George Mason
GMU n’aura mené qu’une fois dans ce match : 2-0. Les Gators prennent ensuite les choses en main, imposant leur présence défensive dans la raquette et jouant sur une bonne alternance intérieur-extérieur en attaque. Après 6’30, Florida mène déjà de 10 points (16-6). L’écart fera ensuite le yoyo jusqu’à la mi-temps, les Patriots faisant l’effort pour ne pas décrocher en défendant efficacement leur raquette (6 points in the paint seulement pour Florida à la-temps), et s’appuyant sur l’efficacité de Tony Skinn et Folarin Campbell (respectivement 13 et 10 points dans ce match). Grâce à un shoot longue distance de Taurean Green, les Gators tournent avec 5 points d’avance à la mi-temps (31-26).
Arrive alors Lee Humphrey. L’homme qui a marqué le plus de shoots à 3 points sur une saison dans l’histoire de Florida. Discret en première période (3 points pour 1/5 au shoot), il va à lui tout seul créer l’écart. Grâce à un 3/3 from down-town, il signe un 10-0 pour entamer la mi-temps, montant l’écart à 15 points. Un écart rédhibitoire. Les Patriots tentent de réagir pourtant en ciblant l’intérieur avec Jai Lewis (13 points et 11 rebonds) et Will Thomas (10 points), provoquant quelques fautes, mais cela sera insuffisant. Corey Brewer (19 points )multiplie les actions d’éclat diverses et variées : tir de loin, à mi-distance après dribble, en pénétration... et Lee Humphrey sanctionne derrière l’arc dès que George Mason se rapproche trop près. Joakim Noah marque quelques paniers en fin de match pour consolider ces stats (12 points, 8 rebonds et 4 contres), alors qu’Al Horford se concentre sur les rebonds pour donner de nouvelles chances à ses coéquipiers (6 points mais 13 rebonds pour lui). Des intérieurs altruistes, puisque 6 des 8 passes décisives des Gators viennent d’Horford ou de Noah. Taurean Green aura mené le jeu efficacement avec 15 points. Lee Humphrey est l’homme du match avec 6/12 au shoot, tout à 3 points, et 19 points au total, les Gators signant un 12/25 de loin égalant le record pour une demi-finale régionale.
GMU n’était simplement pas de taille et pourra s’enorgueillir de n’avoir à nouveau rien lâché dans cette partie, y croyant jusqu’au bout, l’écart de 15 points est sévère mais reflète la différence de classe entre les joueurs.
UCLA 59 - 45 LSU
Une démonstration. UCLA a détruit LSU de la première à la 40ème minute. Démonstration défensive avant tout, les Tigers ne marquant que 45 points (tout comme les autres Tigers de Memphis au tour précédent), démonstration offensive aussi que n’annonce pourtant pas le score. LSU n’a jamais vu le jour et n’a même pas eu l’occasion d’imaginer le voir.
A première vue, le symbole de cette déroute est Glen Davis, complètement enferré dans la défense des Bruins, d’une maladresse rare dans la finition : 5/17 au tir et 4/10 aux LF pour seulement 14 points et 7 rebonds, la soirée cauchemardesque pour Big Baby, le go-to guy des Tigers. Et pourtant, paradoxalement, il aura été le seul joueur à tenter de sortir la tête de l’eau, le seul à créer quelque chose offensivement, le seul à attaquer le cercle et à aller au rebond avec hargne, le poids de la frustration peut-être, mais si tous les Tigers s’étaient comportés de la sorte, le match aurait été sûrement différent. Tyrus Thomas (5 points et 4 rebonds), après 5 bonnes premières minutes, fut totalement transparent, touché par les fautes, dominé par Ryan Hollins et Lorenzo Mata. 0-6 à 3 points pour les Tigers, un banc inexistant. Les deux Mitchell ont existé, 8 points pour Darrel, seul danger extérieur, et 12 pour l’opportuniste Tasmin, mais n’ont pas pesé.
UCLA a joué sur un nuage, se jouant avec aise de la défense de LSU, pourtant réputée difficilement franchissable. Luc Richard Mbah Moute fut à nouveau le joueur le plus consistant de son équipe avec 17 points et 9 rebonds. L’agressivité et l’impact physique du freshman camerounais ont à nouveau fait merveille, confirmant sa montée en puissance dans le tournoi. Jordan Farmar fut efficace de loin (12 points, dont 3 paniers à 3 points, et 4 passes) et Arron Afflalo fut solide (9 points et 6 rebonds), malgré la bonne défense de Garrett Temple. Les Bruins auraient pu marqué plus probablement, mais ont vérouillé le match à 20 points d’avance, jouant sur les 35 secondes de possession, écoeurant littéralement les pauvres Tigers. Une performance impressionnante, le meilleur match de UCLA cette saison, c’était le bon moment.
Présentation de la finale :
UCLA a clairement livré la plus belle prestation en demi-finale, montrant sa capacité à défendre sur de forts joueurs intérieurs. Les Bruins devront réediter cette performance face à Noah et Horford. Cependant Florida a montré en demi-finale la façon dont ses extérieurs peuvent assassiner un match et si Humphrey et Brewer conservent la même forme, la défense des Bruins va avoir fort à faire.
La clé pour Florida sera probablement de diminuer l’impact de Luc Richard Mbah Moute, véritable catalyseur d’énergie de UCLA, qui malgré un déficit de taille et de poids, a mangé les intérieurs de LSU. Conserver la bonne relation intérieur-extérieur sera aussi pour les Gators une condition indispensable pour viser le titre.
Rendez-vous dans la nuit de lundi à mardi à 3h pour le coup d’envoi de la finale.
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J'ai comprit pourquoi y avait le nom de Noah ds le post en voyant stade2 cette apremolive verte wrote::shock: :shock: Tain je viens de voir sur l'équipe du dimanche que le Noah dont vous parlez dans ce post est le fils du père et le petit fils de son grand père :oops: :oops: :lol:
je croyais qu'il n'avait rien à voir avec Yannick et Zachary

Pourtant que la montagne est belle, Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? .............vive l'ardeche.................
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Vu joué Joakhim pour la première fois contre Georges Mason : il a un peps et un jump phénoménaux: il sait faire pas mal de choses comme monter le ballon (meneur il y a 2 ans) ce qui est rare pour un gars de 2m09. Toutefois je pense qu'il est un peu juste pour postuler à la NBA (pas de shoot très fiable....).
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." Pierre Desproges.
Oui, enfin, là, quand même, difficile de le défendre après le match de samedi...
La défense de George Mason avait dû regarder des vidéos parce qu'elle le laissait systématiquement seul au poste et il n'a pas mis un shoot de là... Le bon sens aurait voulu qu'il s'arrête à un moment donné, qu'il fasse des passes ou que sais-je mais que nenni, il s'est entêté jusqu'à recevoir une critique de George Eddy. C'est dire !
Je ne suis pas plus convaincu qu'il y a une semaine à son propos. Il a non seulement besoin de s'épaissir mais aussi de rentrer plus de shoots à 5 mètres pour espèrer quoi que ce soit à l'avenir.
Reconnaissons-lui, au moins, le fait d'être excellent défenseur, au point de faire peur à l'adversaire rien que grâce à sa présence sous les panneaux.
Sinon, j'ai vu UCLA et c'est quelque chose. :shock: Rarement j'ai vu une équipe défendre comme ça. Maljkovic ne renierait pas une organisation défensive pareille. Tous les joueurs sont des monstres physiques, super athlétiques. J'ai vraiment beaucoup aimé cette équipe, notamment le camerounais Luc Richard Mbah a Moute, freshman de l'année, qui semble promis à un très grand avenir, même si je souhaite qu'il reste où il est un an au moins.
Je ne donne, en tout cas, pas cher de la peau de Florida cette nuit...
Sinon, :lol: la présentation du Final Four par basketime, qui s'est tout de même planté sur à peu près tout.
La défense de George Mason avait dû regarder des vidéos parce qu'elle le laissait systématiquement seul au poste et il n'a pas mis un shoot de là... Le bon sens aurait voulu qu'il s'arrête à un moment donné, qu'il fasse des passes ou que sais-je mais que nenni, il s'est entêté jusqu'à recevoir une critique de George Eddy. C'est dire !
Je ne suis pas plus convaincu qu'il y a une semaine à son propos. Il a non seulement besoin de s'épaissir mais aussi de rentrer plus de shoots à 5 mètres pour espèrer quoi que ce soit à l'avenir.
Reconnaissons-lui, au moins, le fait d'être excellent défenseur, au point de faire peur à l'adversaire rien que grâce à sa présence sous les panneaux.
Sinon, j'ai vu UCLA et c'est quelque chose. :shock: Rarement j'ai vu une équipe défendre comme ça. Maljkovic ne renierait pas une organisation défensive pareille. Tous les joueurs sont des monstres physiques, super athlétiques. J'ai vraiment beaucoup aimé cette équipe, notamment le camerounais Luc Richard Mbah a Moute, freshman de l'année, qui semble promis à un très grand avenir, même si je souhaite qu'il reste où il est un an au moins.
Je ne donne, en tout cas, pas cher de la peau de Florida cette nuit...
Sinon, :lol: la présentation du Final Four par basketime, qui s'est tout de même planté sur à peu près tout.
Il fait 5/11 sur le match. C'est quand même pas catastrophique, on a connu nettement pire :lol:
Et puis la progression au shoot, avec un travail spécifique, ca s'obtient relativement vite, regarde les progrès d'un Bobo ou d'un TP. 0/11 pendant les championnat d'europe aux LF contre la Bosnie pour Bobo, et cette saison il a fait 11/11 ...
Et puis la progression au shoot, avec un travail spécifique, ca s'obtient relativement vite, regarde les progrès d'un Bobo ou d'un TP. 0/11 pendant les championnat d'europe aux LF contre la Bosnie pour Bobo, et cette saison il a fait 11/11 ...

Oui, enfin, je sais pas si t'as vu le match mais si l'on regarde de plus près les stats, ça doit faire 0/6 à plus de 5 mètres. C'est quand même pas terrible, et surtout, ce qui est gênant, c'est que GMU le laissait délibéremment seul en tête de raquette pour le forcer à prendre des shoots. Ca signifie que les adversaires ont déjà trouvé une limite à son jeu. Si tôt, c'est fâcheux.
Après, j'espère évidemment qu'il va progresser dans ce domaine, même si il n'est pas aussi facile de corriger le shoot d'un arrière que d'un mec de plus de deux mètres.
Après, j'espère évidemment qu'il va progresser dans ce domaine, même si il n'est pas aussi facile de corriger le shoot d'un arrière que d'un mec de plus de deux mètres.
Cristobal Huet flambe encore
03/04/2006 - 20:35
On n'arrête plus Cristobal Huet. Pour la deuxième fois en un mois, le gardien français des Canadiens de Montréal a été élu meilleur joueur défensif de NHL. Huet a gardé sa cage inviolée lors de deux des trois derniers matches de son équipe. Matches qui se sont tous soldés par des victoires pour des Canadiens qui visent toujours les play-offs.
www.sports.fr
Si un spécialiste a le courage de nous expliquer comment fonctionnent les playoffs NHL ...
03/04/2006 - 20:35
On n'arrête plus Cristobal Huet. Pour la deuxième fois en un mois, le gardien français des Canadiens de Montréal a été élu meilleur joueur défensif de NHL. Huet a gardé sa cage inviolée lors de deux des trois derniers matches de son équipe. Matches qui se sont tous soldés par des victoires pour des Canadiens qui visent toujours les play-offs.
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C'est pas son jeu non plus!!! Il est fait pour jouer pres du panierKaramba wrote:Oui, enfin, je sais pas si t'as vu le match mais si l'on regarde de plus près les stats, ça doit faire 0/6 à plus de 5 mètres. C'est quand même pas terrible, et surtout, ce qui est gênant, c'est que GMU le laissait délibéremment seul en tête de raquette pour le forcer à prendre des shoots. Ca signifie que les adversaires ont déjà trouvé une limite à son jeu. Si tôt, c'est fâcheux.
Après, j'espère évidemment qu'il va progresser dans ce domaine, même si il n'est pas aussi facile de corriger le shoot d'un arrière que d'un mec de plus de deux mètres.
Même chose pour TP ce qui ne l'empêche pas d'être à 20 pts par match en NBA
"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui." Pierre Desproges.
Il ne prend aucun risque en restant un an de plus. S'il est aussi fort que ça, il dominera encore plus l'an prochain et sera dans la même position au moment de la draft.
J'ai tendance à penser que cela serait signe, paradoxalement, de faiblesse que de le voir à la draft dès cette année. Cela voudra dire qu'il ne se croit pas capable de faire la même saison et qu'il préfère miser sur le court terme en s'assurant un gros contrat garanti, quitte à se planter...
Et sinon, j'ai entendu que Noah avait choisi le basket après que Patrick Ewing lui ait filé un ballon lors d'un entrainement. Pour Parker, c'est après que Jordan ait fait de même avec lui. Moralité, si vous voulez que votre gamin devienne une vedette américaine, emmenez-le à un entrainement des Pistons ou des Spurs et attendez qu'un gars lui file un ballon.
Cela dit, si c'est Sean Marks, méfiez-vous quand même.
Enfin, scoop à mettre à l'actif de http://www.basketball-universitaire.com, une française, Aurelie Noirez de Maryland, jouera le Final Four NCAA, également.

J'ai tendance à penser que cela serait signe, paradoxalement, de faiblesse que de le voir à la draft dès cette année. Cela voudra dire qu'il ne se croit pas capable de faire la même saison et qu'il préfère miser sur le court terme en s'assurant un gros contrat garanti, quitte à se planter...
Et sinon, j'ai entendu que Noah avait choisi le basket après que Patrick Ewing lui ait filé un ballon lors d'un entrainement. Pour Parker, c'est après que Jordan ait fait de même avec lui. Moralité, si vous voulez que votre gamin devienne une vedette américaine, emmenez-le à un entrainement des Pistons ou des Spurs et attendez qu'un gars lui file un ballon.
Cela dit, si c'est Sean Marks, méfiez-vous quand même.
Enfin, scoop à mettre à l'actif de http://www.basketball-universitaire.com, une française, Aurelie Noirez de Maryland, jouera le Final Four NCAA, également.

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ben comme les play off de basketvinsanity wrote:Cristobal Huet flambe encore
03/04/2006 - 20:35
On n'arrête plus Cristobal Huet. Pour la deuxième fois en un mois, le gardien français des Canadiens de Montréal a été élu meilleur joueur défensif de NHL. Huet a gardé sa cage inviolée lors de deux des trois derniers matches de son équipe. Matches qui se sont tous soldés par des victoires pour des Canadiens qui visent toujours les play-offs.
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Si un spécialiste a le courage de nous expliquer comment fonctionnent les playoffs NHL ...

il y a 2 conférences est et ouest les 8 premiers de chaque conférence sont qualifiés pour les play off chaque séries se joue au meilleur des 7 matches avec avantage de la glace à la meilleure franchise de la saison régulière
Seul différence je crois par rapport à la NBA
c'est que dans chaque conférence il y a 3 division alors que dans la NBA je crois il n'y en a que 2.
Et les 3 meilleurs de chaque conférence est le vainqueur de chaque division.Donc il se peux que celui classé numéro 2 ou 3 de la conférence peut y avoir moins de points à la fin de la saison régulière que celui classer numéro 4.
Survivor étape 4
Alfa, La buse, Ozzy, Sorbiers
Alfa, La buse, Ozzy, Sorbiers
Ben, si c'est pas son jeu, qu'il y reste dans la raquette (en plus, il doit s'y connaitre en raquette...). Si il est incapable de shooter à mi-distance, que fait-il au poste ? S'il y était, c'est que GM défendait bien à l'intérieur, et s'il est incapable de jouer le un contre un en bas contre les intérieurs de GM alors là...greengexois wrote:C'est pas son jeu non plus!!! Il est fait pour jouer pres du panierKaramba wrote:Oui, enfin, je sais pas si t'as vu le match mais si l'on regarde de plus près les stats, ça doit faire 0/6 à plus de 5 mètres. C'est quand même pas terrible, et surtout, ce qui est gênant, c'est que GMU le laissait délibéremment seul en tête de raquette pour le forcer à prendre des shoots. Ca signifie que les adversaires ont déjà trouvé une limite à son jeu. Si tôt, c'est fâcheux.
Après, j'espère évidemment qu'il va progresser dans ce domaine, même si il n'est pas aussi facile de corriger le shoot d'un arrière que d'un mec de plus de deux mètres.
Même chose pour TP ce qui ne l'empêche pas d'être à 20 pts par match en NBA
T'es pas meilleur que basketime toiKaramba wrote:Je ne donne, en tout cas, pas cher de la peau de Florida cette nuit...
Sinon, :lol: la présentation du Final Four par basketime, qui s'est tout de même planté sur à peu près tout.

Noah reçu avec mention
Jeu, set et match! Joakim Noah est entré de plein pied dans l'histoire du basket français. L'intérieur tricolore, à la nationalité américano-suédoise, est en effet devenu le premier Français champion universitaire. En finale du tournoi NCAA, ses Gators n'ont fait qu'une bouchée d'UCLA, Florida l'emportant 73-57 à l'issue d'une rencontre maîtrisée de bout en bout. Et Noah de faire d'autant plus sensation qu'il a également été élu meilleur joueur du Final Four après avoir notamment signé 16 points, 9 rebonds et 7 contres face aux Bruins.

Rien ni personne n'a pu arrêter Joakim Noah et les Gators.Rien ni personne n'a pu arrêter Joakim Noah et les Gators.
Après la NBA, la NCAA! Alors que les compères Tony Parker et Boris Diaw, notamment, portent haut les couleurs tricolores sur les parquets de la grande Ligue, le basket français a fait une entrée fracassante au panthéon universitaire. Alors certes, le nouveau représentant tricolore n'a pour l'heure que la nationalité américano-suédoise, naissance à New York et mère suédoise obligent, mais le sport français s'est bel et bien trouvé un nouvel étendard outre-Atlantique en la personne de Joakim Noah.
Sa prestigieuse ascendance n'est évidemment pas pour rien dans sa renommée. Et alors que la famille Noah peut désormais se targuer, entre autres, d'une Coupe de France de football décrochée par le grand-père, d'un titre à Roland-Garros remporté par le père et d'un triomphe majuscule dans le basket universitaire pour le fiston, il flottait bien comme un air de déjà vu lorsque Joakim Noah, la victoire une fois acquise, fendit la foule à travers les travées du RCA Dome d'Indianapolis pour aller étreindre paternel et famille... Pour autant, le nouveau phénomène de la NCAA ne doit bien rien à personne. Si ce n'est à ses coéquipiers comme il aime à le rappeler.
Le grand héros de la March Madness, à l'heure de revenir sur le sacre de ses Gators, n'avait d'ailleurs bien que le mot équipe à la bouche. «C'est d'autant plus beau qu'on est avant tout une bande de copains, expliquait ainsi Joakim Noah à l'issue de la rencontre, et ce qui a fait notre force tout au long du tournoi, c'est notre état d'esprit. On a envie de tout donner, on a envie de se dépouiller pour les potes.» En atteste ce pressing incessant exercé en défense, pressing qui a littéralement, de la première à la dernière minute, étouffé l'attaque californienne. En atteste également, de l'autre côté du parquet, ce sens du collectif poussé à l'extrême, les Gators délivrant ainsi la bagatelle de 21 passes pour 26 paniers inscrits...
Et pour Noah, tout donner signifie terminer meilleur joueur du tournoi, un titre de MOP pour Most Oustanding Player en forme de récompense pour son incroyable rendement tout au long du tournoi national commencé il y a trois semaines. Tout donner équivaut à compiler 16 points à 7 sur 9 aux tirs, 9 rebonds, 3 passes et 6 contres pour un nouveau record du genre en finale nationale. Et encore ne sont pas comptabilisés tous les tirs déviés par la seule force de son intimidation. Jordan Farmar, l'arrière vedette d'UCLA avait d'ailleurs beau pouvoir se targuer du meilleur total de la soirée avec ses 18 points, il n'en oubliait pas son 8 sur 21 rendu aux tirs: «Quand on arrivait à se défaire du marquage et qu'on pénétrait, on était obligés de changer nos tirs pour éviter les contres. Ils ont été intraitables et Joakim a fait un boulot incroyable sous les panneaux.»
Pour autant, comme il le souligne à l'envi, Joakim Noah n'a pas été le seul à briller dans les rangs floridiens. Car si les Gators se sont offerts une soirée des plus paisibles, le sort de la rencontre étant peu ou proue scellé dès la première période achevée avec 11 longueurs d'avance et l'écart atteignant même les 20 unités au cœur de la seconde moitié de la rencontre, ils le doivent également aux 14 points et 7 rebonds de son compère de la raquette Al Horford ou aux nouvelles banderilles primées du maître-artificier Lee Humphrey, auteur de 15 points à 4 sur 8 derrière l'arc. Surtout, ils le doivent à un état d'esprit impeccable dont Joakim Noah est le plus beau symbole.
www.sports.fr
Le titre pour Florida !
"Une leçon made in Gainesville"
Au loin une silhouette. Une grande carcasse, une chevelure, haranguant la foule orange, mimant le signe de l’alligator. Puis le maillot est jeté dans le public, dans l’allégresse, casquette de champion vissé sur la tête, toujours le même rituel, les mêmes émotions, même si cette année, des choses ont changées.
Tournoi final 2006, chronique de l’irrésistible ascension floridienne vers son premier sacre, révélation de joueurs, de personnages marquants, une leçon basketballistique en guise de conclusion. Grandiose final pour une grandiose année.
A l’approche du coup d’envoi, les pronostics sont partagés, Florida paraît posséder l’équipe la plus complète mais la démonstration défensive de UCLA en demi-finale a impressionné, on attend de voir pour se prononcer.
Les Gators vont appliquer une tactique simple, faire à UCLA ce que UCLA a fait aux autres équipes. Les presser, les asphyxier, les dominer dans le physique, l’intensité, l’agressivité. Florida se détache rapidement, trouvant d’emblée l’alternance extérieure-intérieure, des positions pour Corey Brewer ainsi que pour Al Horford et Joakim Noah. Défensivement, comme d’habitude, impossible de s’approcher de la raquette, Joakim tient à son territoire. Brewer réalise un travail énorme sur Arron Afflalo (0 point en première mi-temps). Luc Richard Mbah A Moute patauge (0 point lui aussi en première période), paye son déficit de taille qu’il ne peut compenser par son intensité car trop intense est déjà le duo Horford-Noah.
Seul Jordan Farmar, chef d’orchestre sans orchestre, survit et maintient son équipe à distance raisonnable. D’une insolente adresse, il marque 12 points en première mi-temps (18 au total), histoire d’imaginer une possibilité de revenir. Florida trouve en Adrian Moss, le seul senior de l’équipe, une rotation inespérée qui va marquer 9 points en première mi-temps (pour ne plus revenir ensuite sur le parquet). Cela est suffisant pour afficher 11 points d’avance au premier buzzer : 36-25. La seule chance des Bruins consisterait à sortir une bonne série longue distance en début de seconde mi-temps pour se rapprocher et pouvoir jouer le match.
Billy Donovan sait cela, et pour s’assurer qu’une telle mésaventure n’arrive pas à ses Gators, il décide de mettre ses propres shooteurs sur orbite. Lee Humphrey évidemment, le roi des débuts de seconde mi-temps, confirme sa réputation en convertissant 2 bombes consécutives (4/8 à 3 points pour lui au total dans le match). Corey Brewer (14 points finalement) ajoute le sien et Florida est déjà loin, très loin, trop loin. L’écart a surpassé 20 points, UCLA n’a pas réagi, même Farmar est devenu muet.
Ben Howland lance alors sa dernière arme : la presse tout-terrain. Arme que Florida a mise en place depuis le début du match et qui a provoqué de multiples pertes de balle chez les Bruins. Problème pour UCLA, la qualité de passe des Gators, aussi bien celle des arrières, que celle des intérieurs, capables aussi de remonter le terrain en dribble. Bien souvent alors le premier rideau de la presse sera franchi, permettant à Noah et Horford de se régaler en dunk, esseulés de l’autre côté du terrain.
Les passes parlons-en. Une superbe copie rendue par les Gators : 19 passes décisives pour 26 shoots marqués. Un jeu collectif léché, qui a prôné l’alternance intérieure-extérieure (même si Brewer a un peu arrosé à 4/12). Un jeu de passes rapides, déstabilisant rapidement le dispositif californien. Enfin un jeu entre les intérieurs, encore une fois étonnant : Noah et Horford réalisant 3 passes chacun. Taurean Green fut très maladroit (0/7 à 3 points et 1/9 au shoot pour 2 points) mais a délivré 6 passes. Brewer, parfois un peu gourmand donne tout de même 4 caviars. Ce même Brewer, d’une énergie folle en défense (3 interceptions), va complètement éteindre Arron Afflalo, qui n’aura qu’un seul éclair avec 2 shoots à 3 points consécutifs dans les dernières minutes (10 points à 3/10 finalement).
UCLA tentera de revenir, balançant quelques tirs longue distance par Afflalo puis Farmar. Les Bruins verront même Mbah A Moute émerger un court instant en fin de match (6 points finalement avec 10 rebonds tout de même), mais jamais ils n’ont eu l’occasion d’y croire.
Al Horford : 14 points, 7 rebonds, 3 passes, 2 contres. Présence de tous les instants, homme le plus puissant au rebond à nouveau, dissuasif au contre, finisseur au dunk, parfois dribbleur souvent passeur, polyvalent simplement.
Joakim, le symbole. Il est né avec cette équipe et a posé sa première empreinte dans l’histoire du sport. 2 minutes de temps de jeu dans le tournoi final l’an dernier, MOP aujourd’hui. Meilleur contreur de l’histoire du tournoi final : 30 ; meilleur contreur de l’histoire de la finale : 7. 73-57, 16 points d’écart comme les 16 points que marquent Noah à 7/9. Il ajoute 8 rebonds pour la forme. Joakim Noah, l’aimant, attirant attention et curiosité de tous les médias, de tous les scouts, de tous les observateurs, aimant le jeu profondément, parler sans arrières-pensées et vivre de grandes choses avec ses potes de parquet. Noah on l’a connu petit, on l’a revu plus grand, on l’aperçoit aujourd’hui immense. Figure médiatique sûrement, grand basketteur sans aucun doute, homme surprenant, homme attachant. Quel futur ? La draft ? L’Equipe de France ?
Peu importe, Florida est champion et c’est la première fois, un français est champion et c’est la première fois, un français est MOP et c’est peut-être la dernière fois.
www.basketime.net

Il a vraiment des petits bras au fait


Joakim Noah harrangue la foule (45000 spectateurs dans la salle)

Joie dans les rues de Gainsville ...

La joie des Gators

Le filet est à Billy Donovan (le coach des Gators), il est champion

Adrian Moss (9pts en finale) seul senior de l'équipe pose avec le trophée
"Une leçon made in Gainesville"
Au loin une silhouette. Une grande carcasse, une chevelure, haranguant la foule orange, mimant le signe de l’alligator. Puis le maillot est jeté dans le public, dans l’allégresse, casquette de champion vissé sur la tête, toujours le même rituel, les mêmes émotions, même si cette année, des choses ont changées.
Tournoi final 2006, chronique de l’irrésistible ascension floridienne vers son premier sacre, révélation de joueurs, de personnages marquants, une leçon basketballistique en guise de conclusion. Grandiose final pour une grandiose année.
A l’approche du coup d’envoi, les pronostics sont partagés, Florida paraît posséder l’équipe la plus complète mais la démonstration défensive de UCLA en demi-finale a impressionné, on attend de voir pour se prononcer.
Les Gators vont appliquer une tactique simple, faire à UCLA ce que UCLA a fait aux autres équipes. Les presser, les asphyxier, les dominer dans le physique, l’intensité, l’agressivité. Florida se détache rapidement, trouvant d’emblée l’alternance extérieure-intérieure, des positions pour Corey Brewer ainsi que pour Al Horford et Joakim Noah. Défensivement, comme d’habitude, impossible de s’approcher de la raquette, Joakim tient à son territoire. Brewer réalise un travail énorme sur Arron Afflalo (0 point en première mi-temps). Luc Richard Mbah A Moute patauge (0 point lui aussi en première période), paye son déficit de taille qu’il ne peut compenser par son intensité car trop intense est déjà le duo Horford-Noah.
Seul Jordan Farmar, chef d’orchestre sans orchestre, survit et maintient son équipe à distance raisonnable. D’une insolente adresse, il marque 12 points en première mi-temps (18 au total), histoire d’imaginer une possibilité de revenir. Florida trouve en Adrian Moss, le seul senior de l’équipe, une rotation inespérée qui va marquer 9 points en première mi-temps (pour ne plus revenir ensuite sur le parquet). Cela est suffisant pour afficher 11 points d’avance au premier buzzer : 36-25. La seule chance des Bruins consisterait à sortir une bonne série longue distance en début de seconde mi-temps pour se rapprocher et pouvoir jouer le match.
Billy Donovan sait cela, et pour s’assurer qu’une telle mésaventure n’arrive pas à ses Gators, il décide de mettre ses propres shooteurs sur orbite. Lee Humphrey évidemment, le roi des débuts de seconde mi-temps, confirme sa réputation en convertissant 2 bombes consécutives (4/8 à 3 points pour lui au total dans le match). Corey Brewer (14 points finalement) ajoute le sien et Florida est déjà loin, très loin, trop loin. L’écart a surpassé 20 points, UCLA n’a pas réagi, même Farmar est devenu muet.
Ben Howland lance alors sa dernière arme : la presse tout-terrain. Arme que Florida a mise en place depuis le début du match et qui a provoqué de multiples pertes de balle chez les Bruins. Problème pour UCLA, la qualité de passe des Gators, aussi bien celle des arrières, que celle des intérieurs, capables aussi de remonter le terrain en dribble. Bien souvent alors le premier rideau de la presse sera franchi, permettant à Noah et Horford de se régaler en dunk, esseulés de l’autre côté du terrain.
Les passes parlons-en. Une superbe copie rendue par les Gators : 19 passes décisives pour 26 shoots marqués. Un jeu collectif léché, qui a prôné l’alternance intérieure-extérieure (même si Brewer a un peu arrosé à 4/12). Un jeu de passes rapides, déstabilisant rapidement le dispositif californien. Enfin un jeu entre les intérieurs, encore une fois étonnant : Noah et Horford réalisant 3 passes chacun. Taurean Green fut très maladroit (0/7 à 3 points et 1/9 au shoot pour 2 points) mais a délivré 6 passes. Brewer, parfois un peu gourmand donne tout de même 4 caviars. Ce même Brewer, d’une énergie folle en défense (3 interceptions), va complètement éteindre Arron Afflalo, qui n’aura qu’un seul éclair avec 2 shoots à 3 points consécutifs dans les dernières minutes (10 points à 3/10 finalement).
UCLA tentera de revenir, balançant quelques tirs longue distance par Afflalo puis Farmar. Les Bruins verront même Mbah A Moute émerger un court instant en fin de match (6 points finalement avec 10 rebonds tout de même), mais jamais ils n’ont eu l’occasion d’y croire.
Al Horford : 14 points, 7 rebonds, 3 passes, 2 contres. Présence de tous les instants, homme le plus puissant au rebond à nouveau, dissuasif au contre, finisseur au dunk, parfois dribbleur souvent passeur, polyvalent simplement.
Joakim, le symbole. Il est né avec cette équipe et a posé sa première empreinte dans l’histoire du sport. 2 minutes de temps de jeu dans le tournoi final l’an dernier, MOP aujourd’hui. Meilleur contreur de l’histoire du tournoi final : 30 ; meilleur contreur de l’histoire de la finale : 7. 73-57, 16 points d’écart comme les 16 points que marquent Noah à 7/9. Il ajoute 8 rebonds pour la forme. Joakim Noah, l’aimant, attirant attention et curiosité de tous les médias, de tous les scouts, de tous les observateurs, aimant le jeu profondément, parler sans arrières-pensées et vivre de grandes choses avec ses potes de parquet. Noah on l’a connu petit, on l’a revu plus grand, on l’aperçoit aujourd’hui immense. Figure médiatique sûrement, grand basketteur sans aucun doute, homme surprenant, homme attachant. Quel futur ? La draft ? L’Equipe de France ?
Peu importe, Florida est champion et c’est la première fois, un français est champion et c’est la première fois, un français est MOP et c’est peut-être la dernière fois.
www.basketime.net

Il a vraiment des petits bras au fait



Joakim Noah harrangue la foule (45000 spectateurs dans la salle)

Joie dans les rues de Gainsville ...

La joie des Gators

Le filet est à Billy Donovan (le coach des Gators), il est champion

Adrian Moss (9pts en finale) seul senior de l'équipe pose avec le trophée