Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Posted: 18 Jun 2015, 16:32
personne pour parler des impots à la source ? ça m'étonne..
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://dev.poteaux-carres.com/forum/
si l'idée est intéressante (notamment pour payer tes impôts l'année ou tu les gagnes et éviter poru ceratins peu prévoyant ou connaissant des grosses variations de revenus - chômage, arrivée en retraite, forte hausse de revenus, ...), j'ai vraiment du mal à imaginer le pataquès que cela va être pour mettre en route le "bouzin"...aiphes wrote:personne pour parler des impots à la source ? ça m'étonne..
Mélange détonnant de poésie et de philosophie discount. Le prêt-à-penser dans toute sa splendeur, répétant les mantras de l'époque. Le personnage à l'air par ailleurs assez mégalomaniaque.
Non impôts sur les revenus générés en 2016 payés en 2017 et nouveau système mis en place en 2018. Les revenus de 2017 ne seront pas imposés, mais en 2018 tu paieras tout de même des impôts : ceux de 2018 en vertu du nouveau système. Bon, d'ici là, cela peut changer.Payera-t-on deux années d'un coup ? qui recevra les données me concernant (nb de parts, dédution lié à des nounous, des travaux, ...) ?
Cette société de non-consommation finira bien par exister, vu que physiquement, on finira bien par avoir tout consommé. Au moins ce qui n'est pas renouvelable...Marat Izmailov wrote:
... et y ajouterai ma petite obole. La société de consommation me convient parfaitement. Je n'ai ni portable, ni voiture, ni télévision et je vais très bientôt retourner vivre à la campagne : cette société à ceci de bien qu'elle me laisse ce libre-arbitre. Je crains qu'une société de non-consommation ne soit pas si conciliante avec les choix de chacun.
La décroissance démographique aura fait son oeuvre bien longtemps avant que ce qui ne soit pas renouvelable ou interchangeable (pas grand chose, donc, et dans l'absolu rien) ne soit épuisé.Cette société de non-consommation finira bien par exister, vu que physiquement, on finira bien par avoir tout consommé. Au moins ce qui n'est pas renouvelable...
La société de consommation est assez récente : années 40/50 aux US ; 50/60 en Europe ; 80/90 en Corée du Sud & Chine. La Ruhr était bien plus polluée avant son avènement tout comme comme les rues de Londres. La consommation, c'est aussi la profusion d'inventions qui permettent de réduire ladite pollution, inventions mises à la disposition du plus grand nombre.Le libre arbitre, certes: Mais si la société de consommation t'autorise à t'installer à la campagne sans futilités matérielles, elle ne t'autorise pas à y respirer un air pure en parti à cause des personnes ayant fait un choix opposé au tien.
Oui. L'enlaidissement des campagnes et de l'abord des villes françaises par la bêtise mercantile est l'un des plus grands drames oubliés de ces 40 dernières années (et je suis très sérieux). Mais que voulez-vous, les gens ont besoin de cela tout simplement car c'est pratique (et moi aussi, pour certaines de ces choses) ; à moins d'imposer une société autoritaire, le mouvement continuera. Privez de centres commerciaux les sous-prolétaires : vous aurez une sanglante révolution.Sans parler du mec, qui peut-être vivait bien tranquillement à la campagne. Et un jour on lui a dit "là, il y avoir un Auchan, un Décathlon, un Boulanger, un Quick"
en effet, mais je m'interroge sur le fait que dans les débats que j'ai entendu à la tv :hcatteau wrote: Bref si j'ai trouvé extra le boulot fait pour la déclaration en ligne, je ne suis pas sur que la priorité de l'action politique doit être ce chantier... mais cela est "populaire"
+1hcatteau wrote:si l'idée est intéressante (notamment pour payer tes impôts l'année ou tu les gagnes et éviter poru ceratins peu prévoyant ou connaissant des grosses variations de revenus - chômage, arrivée en retraite, forte hausse de revenus, ...), j'ai vraiment du mal à imaginer le pataquès que cela va être pour mettre en route le "bouzin"...aiphes wrote:personne pour parler des impots à la source ? ça m'étonne..
Payera-t-on deux années d'un coup ? qui recevra les données me concernant (nb de parts, dédution lié à des nounous, des travaux, ...) ?
Bref si j'ai trouvé extra le boulot fait pour la déclaration en ligne, je ne suis pas sur que la priorité de l'action politique doit être ce chantier... mais cela est "populaire"
Faiseur de Tresses wrote:?Sempre Sainté wrote:Enfin y'a quand même une bonne partie de vos discussions et interrogations en discutant de la théorie des X et des Y non ?
Le problème n'est pas la nature de l'organisation, économique politique ou ce que tu veux, mais la taille, tu as tout à fait raison là-dessus. Plus c'est gros, plus tu as besoin d'une élite spécialisée, laquelle élite cherchera à conserver sa domination.Marat Izmailov wrote: Que des petites entités économiques comme certaines entreprises soient gérées à la manière démocratique, oui. Cela existe et parfois même, cela fonctionne. Que les principes démocratiques soient généralisées au système économique entier est tout à fait autre chose ; ce qui est applicable à la nature d'un Etat ou d'une collectivité ne l'est pas à un système informel.
Ce n'est pas totalement vrai. Dans une coopérative ou une association, tu peux avoir plusieurs niveaux d'engagement, de la même façon que tu peux refuser d'aller voter et quand même bénéficier de tous les droits liés à la citoyenneté. Tout le monde n'a pas vocation à être gérant, et même certains salariés peuvent ne pas même entrer au capital et devenir sociétaires. En revanche, si tu souhaites avoir la voix au chapitre, l'organisation doit te le permettre.Marat Izmailov wrote: Sur le côté "intéressant" et "stimulant", je n'ai aucune pratique des coopératives mais je veux bien le croire. Il faut simplement inverser l'angle de vue : c'est parce que les acteurs d'une coopérative sont intéressés et entreprenants qu'une structure pareille peut exister, pas l'inverse. En étant un peu pervers intellectuellement, l'on pourrait même dire que les coopératives sont l'archétype absolu de ce que le marché et le capitalisme le plus libéral souhaitent : des personnes qui s'impliquent plus qu'elles ne devraient dans le culte du travail et de la production de biens de consommation. Au moins, le petit ouvrier d'une entreprise classique ne prête que ses bras en contrepartie de son salaire, pas son âme.
C'est notre condition, quoi. L'argent sert aussi bien à l'envie, à la bêtise, à l'avarice et à la vulgarité, et de manière encore plus efficace. Alors autant le remettre à sa place, celle d'instrument très pratique. Et puis l'homme n'est pas qu'envie, bêtise, avarice, vulgarité. Il est aussi amour, esprit de sacrifice, création, beauté. Il est en un mot, profondément contradictoire.L'argent est une fiction bien humaine, trop humaine. En remettant l'homme au centre, on remet l'envie, la bêtise, l'avarice, la vulgarité au centre.
Marat Izmailov wrote:La décroissance démographique aura fait son oeuvre bien longtemps avant que ce qui ne soit pas renouvelable ou interchangeable (pas grand chose, donc, et dans l'absolu rien) ne soit épuisé.Cette société de non-consommation finira bien par exister, vu que physiquement, on finira bien par avoir tout consommé. Au moins ce qui n'est pas renouvelable...
La société de consommation est assez récente : années 40/50 aux US ; 50/60 en Europe ; 80/90 en Corée du Sud & Chine. La Ruhr était bien plus polluée avant son avènement tout comme comme les rues de Londres. La consommation, c'est aussi la profusion d'inventions qui permettent de réduire ladite pollution, inventions mises à la disposition du plus grand nombre.Le libre arbitre, certes: Mais si la société de consommation t'autorise à t'installer à la campagne sans futilités matérielles, elle ne t'autorise pas à y respirer un air pure en parti à cause des personnes ayant fait un choix opposé au tien.
Oui. L'enlaidissement des campagnes et de l'abord des villes françaises par la bêtise mercantile est l'un des plus grands drames oubliés de ces 40 dernières années (et je suis très sérieux). Mais que voulez-vous, les gens ont besoin de cela tout simplement car c'est pratique (et moi aussi, pour certaines de ces choses) ; à moins d'imposer une société autoritaire, le mouvement continuera. Privez de centres commerciaux les sous-prolétaires : vous aurez une sanglante révolution.Sans parler du mec, qui peut-être vivait bien tranquillement à la campagne. Et un jour on lui a dit "là, il y avoir un Auchan, un Décathlon, un Boulanger, un Quick"
Deux solutions : le progrès technologique et la décroissance démographique. Les pollutions esthétiques et écologiques dues à l'industrialisation et la société de consommation décroîtront petit à petit par ces deux biais, quoiqu'en dise la vulgate écologiste. Bon, la société ne sera pas plus riante pour autant, pour d'autres raisons.
Elle est déjà entamée dans une bonne partie de l'Europe, et effectivement elle devrait arriver en France aussi durant ces prochaines décennies, en dépit d'une immigration qui la maintient encore en croissance depuis un bon moment maintenant (sans quoi le degré de décroissance serait déjà important à mon avis).optalix wrote:La decroissance demographique arrive a grand pas au contraire.
Oui, c'est la loi d'airain de l'oligarchie chère à Michels.Le problème n'est pas la nature de l'organisation, économique politique ou ce que tu veux, mais la taille, tu as tout à fait raison là-dessus. Plus c'est gros, plus tu as besoin d'une élite spécialisée, laquelle élite cherchera à conserver sa domination.
Si ce système est efficace, il s'imposera de lui-même. Il peut effectivement répondre à des besoins économiques très spécifiques ou à des modes conjoncturelles comme l'agriculture de proximité. L'imposer par idéologie, en revanche, est voué à l'échec.je crois qu'un système économique organisé autour de petites cellules fonctionnant de manière démocratique sur des territoires restreints serait la panacée
Ceux qui s'écartent volontairement sont vite ostracisés. Il y a un risque de mise en demeure psychologique ; vous travaillez dans notre structure et vous devez vous y impliquer pour bénéficier des avantages réels et surtout implicites de celle-ci.Ce n'est pas totalement vrai. Dans une coopérative ou une association, tu peux avoir plusieurs niveaux d'engagement, de la même façon que tu peux refuser d'aller voter et quand même bénéficier de tous les droits liés à la citoyenneté.
J'essaie, de mon côté. Justement en n'accordant pas l'importance que la sacro-sainte "carrière" (une généalogie de ce mot serait intéressante, personne ou presque ne parlait de carrière il y a 40 ans) se targue d'avoir dans la société moderne. Il y a dans la quête du "job idéal", de la "trajectoire professionnelle épanouissante" une nouvelle forme d’aliénation qui ne dit pas son nom.que tu préserves facilement ton âme en te tapant une carrière professionnelle subie dans un boulot qui n'a pas de sens à tes yeux.
Toutes choses nées et développées dans des philosophies qui ne mettait pas l'homme au centre, mais des structures transcendantes : les mythes, Dieu, la nation.Il est aussi amour, esprit de sacrifice, création, beauté.
Quand j'avais 15 ans et que je m'intéressais aux questions démographiques, les projections dites moyennes prévoyaient une baisse de la population mondiale entre 2035 et 2045. 15 ans plus tard, les plus optimistes avancent 2050, les plus pessimistes 2120. La grande inconnue dans le domaine est le comportement des pays sub-sahariens, où les taux de natalité baissent bien moins vite que prévus quand l'espérance de vie progresse rapidement.La decroissance demographique arrive a grand pas au contraire.
L'homme occidental et ses petits traumatismes. Pauvres choux.Là encore, l'usage affolant des pesticides, des engrais, de matériaux diversement dangereux, sans le moindre contrôle et sous la protection des lobbies, la malbouffe, le mal vivre, l'aliénation au travail sont des facteurs de traumatisme sur le long terme et que nous sommes d'ailleurs en train de payer très cher.
Oui j'ai bien lu tes réserves sur le "c'était mieux avant" et c'est moi qui extrapole sans doute en imaginant la mise en place d'un système correspondant à ce que tu me sembles rechercher. Je ne vais pas me refaire je suis de nature pragmatique et en essayant d'imaginer comment poursuivre tes idées, je ne vois qu'un retour en arrière et même le risque de borner excessivement ce que l'on doit faire et ne pas faire dans la vie de tous les jours. Je te sais attaché aux libertés, j'y relève un paradoxe.Olaf wrote:@Kishizo : mais pourquoi tant de caricature ? Pourtant, j'ai bien dit que j'étais pas dans le trip "c'était mieux avant". C'est chiant, quand même, ce satané réflexe. Partant de là, j'ai même pas lu le reste, parce que ça me fatigue. Je connais dorénavant trop de personnes qui acceptent d'imaginer l'avenir plutôt que de le subir, d'innover à donf plutôt que de rester au niveau zéro "there is no alternative, et analyser le passé c'est forcément rêver de la caverne", quitte à se planter, pour repartir de si loin.
La vie est trop courte, et le temps manque cruellement.
Je boude. Na.
Je note.Si je dois partir en vacances avec un poteau, je ne prends pas Marat qui me ressemble trop, un vieux cynique pas bout en train pour deux sous mais toi Olaf
Ah merde !Marat Izmailov wrote:Je note.Si je dois partir en vacances avec un poteau, je ne prends pas Marat qui me ressemble trop, un vieux cynique pas bout en train pour deux sous mais toi Olaf
(Je n'ai pas encore 30 ans !)
Pourquoi l'homme occidental seulement ? Tu fais de grands discours mais lorsque on essaie de débattre tu envois une affirmation incongrue. C'est vraiment très superficiel tout ça.Marat Izmailov wrote:Olaf,
Oui, c'est la loi d'airain de l'oligarchie chère à Michels.Le problème n'est pas la nature de l'organisation, économique politique ou ce que tu veux, mais la taille, tu as tout à fait raison là-dessus. Plus c'est gros, plus tu as besoin d'une élite spécialisée, laquelle élite cherchera à conserver sa domination.
Si ce système est efficace, il s'imposera de lui-même. Il peut effectivement répondre à des besoins économiques très spécifiques ou à des modes conjoncturelles comme l'agriculture de proximité. L'imposer par idéologie, en revanche, est voué à l'échec.je crois qu'un système économique organisé autour de petites cellules fonctionnant de manière démocratique sur des territoires restreints serait la panacée
Ceux qui s'écartent volontairement sont vite ostracisés. Il y a un risque de mise en demeure psychologique ; vous travaillez dans notre structure et vous devez vous y impliquer pour bénéficier des avantages réels et surtout implicites de celle-ci.Ce n'est pas totalement vrai. Dans une coopérative ou une association, tu peux avoir plusieurs niveaux d'engagement, de la même façon que tu peux refuser d'aller voter et quand même bénéficier de tous les droits liés à la citoyenneté.
J'essaie, de mon côté. Justement en n'accordant pas l'importance que la sacro-sainte "carrière" (une généalogie de ce mot serait intéressante, personne ou presque ne parlait de carrière il y a 40 ans) se targue d'avoir dans la société moderne. Il y a dans la quête du "job idéal", de la "trajectoire professionnelle épanouissante" une nouvelle forme d’aliénation qui ne dit pas son nom.que tu préserves facilement ton âme en te tapant une carrière professionnelle subie dans un boulot qui n'a pas de sens à tes yeux.
Toutes choses nées et développées dans des philosophies qui ne mettait pas l'homme au centre, mais des structures transcendantes : les mythes, Dieu, la nation.Il est aussi amour, esprit de sacrifice, création, beauté.
Optalix,
Quand j'avais 15 ans et que je m'intéressais aux questions démographiques, les projections dites moyennes prévoyaient une baisse de la population mondiale entre 2035 et 2045. 15 ans plus tard, les plus optimistes avancent 2050, les plus pessimistes 2120. La grande inconnue dans le domaine est le comportement des pays sub-sahariens, où les taux de natalité baissent bien moins vite que prévus quand l'espérance de vie progresse rapidement.La decroissance demographique arrive a grand pas au contraire.
La Buse,
L'homme occidental et ses petits traumatismes. Pauvres choux.Là encore, l'usage affolant des pesticides, des engrais, de matériaux diversement dangereux, sans le moindre contrôle et sous la protection des lobbies, la malbouffe, le mal vivre, l'aliénation au travail sont des facteurs de traumatisme sur le long terme et que nous sommes d'ailleurs en train de payer très cher.
Je te rassure, je ne me vois pas absolument pas en penseur. Holmes, j'attends toujours ton premier message digne d'intérêt. Cela viendra, j'en suis sûr. Etant plutôt patient, j'ai bon espoir.Holmes wrote:+1la buse wrote:Pourquoi l'homme occidental seulement ? Tu fais de grands discours mais lorsque on essaie de débattre tu envois une affirmation incongrue. C'est vraiment très superficiel tout ça.Marat Izmailov wrote:Olaf,
Oui, c'est la loi d'airain de l'oligarchie chère à Michels.Le problème n'est pas la nature de l'organisation, économique politique ou ce que tu veux, mais la taille, tu as tout à fait raison là-dessus. Plus c'est gros, plus tu as besoin d'une élite spécialisée, laquelle élite cherchera à conserver sa domination.
Si ce système est efficace, il s'imposera de lui-même. Il peut effectivement répondre à des besoins économiques très spécifiques ou à des modes conjoncturelles comme l'agriculture de proximité. L'imposer par idéologie, en revanche, est voué à l'échec.je crois qu'un système économique organisé autour de petites cellules fonctionnant de manière démocratique sur des territoires restreints serait la panacée
Ceux qui s'écartent volontairement sont vite ostracisés. Il y a un risque de mise en demeure psychologique ; vous travaillez dans notre structure et vous devez vous y impliquer pour bénéficier des avantages réels et surtout implicites de celle-ci.Ce n'est pas totalement vrai. Dans une coopérative ou une association, tu peux avoir plusieurs niveaux d'engagement, de la même façon que tu peux refuser d'aller voter et quand même bénéficier de tous les droits liés à la citoyenneté.
J'essaie, de mon côté. Justement en n'accordant pas l'importance que la sacro-sainte "carrière" (une généalogie de ce mot serait intéressante, personne ou presque ne parlait de carrière il y a 40 ans) se targue d'avoir dans la société moderne. Il y a dans la quête du "job idéal", de la "trajectoire professionnelle épanouissante" une nouvelle forme d’aliénation qui ne dit pas son nom.que tu préserves facilement ton âme en te tapant une carrière professionnelle subie dans un boulot qui n'a pas de sens à tes yeux.
Toutes choses nées et développées dans des philosophies qui ne mettait pas l'homme au centre, mais des structures transcendantes : les mythes, Dieu, la nation.Il est aussi amour, esprit de sacrifice, création, beauté.
Optalix,
Quand j'avais 15 ans et que je m'intéressais aux questions démographiques, les projections dites moyennes prévoyaient une baisse de la population mondiale entre 2035 et 2045. 15 ans plus tard, les plus optimistes avancent 2050, les plus pessimistes 2120. La grande inconnue dans le domaine est le comportement des pays sub-sahariens, où les taux de natalité baissent bien moins vite que prévus quand l'espérance de vie progresse rapidement.La decroissance demographique arrive a grand pas au contraire.
La Buse,
L'homme occidental et ses petits traumatismes. Pauvres choux.Là encore, l'usage affolant des pesticides, des engrais, de matériaux diversement dangereux, sans le moindre contrôle et sous la protection des lobbies, la malbouffe, le mal vivre, l'aliénation au travail sont des facteurs de traumatisme sur le long terme et que nous sommes d'ailleurs en train de payer très cher.
Môssieu se voit en penseur, mais chez lui, seule la vacuité de sa cavité cérébrale résonne ....
Le but d'un débat c'est aussi de mettre le point sur ce qui peut créer un désaccord. Je veux parfois choquer pour interroger, et condenser pour être plus efficace. Ne t'offusque pas trop de mes saillies se voulant définitives.La question de la pollution ne peut être abordée sérieusement sous l'angle "le progrès a permis de créer des égoûts, la médecine, le progrès a raison quoiqu'on fasse car on vit plus longtemps".
Marat Izmailov wrote:Je te rassure, je ne me vois pas absolument pas en penseur. Holmes, j'attends toujours ton premier message digne d'intérêt. Cela viendra, j'en suis sûr. Etant plutôt patient, j'ai bon espoir.Holmes wrote:+1la buse wrote:Pourquoi l'homme occidental seulement ? Tu fais de grands discours mais lorsque on essaie de débattre tu envois une affirmation incongrue. C'est vraiment très superficiel tout ça.Marat Izmailov wrote:Olaf,
Oui, c'est la loi d'airain de l'oligarchie chère à Michels.Le problème n'est pas la nature de l'organisation, économique politique ou ce que tu veux, mais la taille, tu as tout à fait raison là-dessus. Plus c'est gros, plus tu as besoin d'une élite spécialisée, laquelle élite cherchera à conserver sa domination.
Si ce système est efficace, il s'imposera de lui-même. Il peut effectivement répondre à des besoins économiques très spécifiques ou à des modes conjoncturelles comme l'agriculture de proximité. L'imposer par idéologie, en revanche, est voué à l'échec.je crois qu'un système économique organisé autour de petites cellules fonctionnant de manière démocratique sur des territoires restreints serait la panacée
Ceux qui s'écartent volontairement sont vite ostracisés. Il y a un risque de mise en demeure psychologique ; vous travaillez dans notre structure et vous devez vous y impliquer pour bénéficier des avantages réels et surtout implicites de celle-ci.Ce n'est pas totalement vrai. Dans une coopérative ou une association, tu peux avoir plusieurs niveaux d'engagement, de la même façon que tu peux refuser d'aller voter et quand même bénéficier de tous les droits liés à la citoyenneté.
J'essaie, de mon côté. Justement en n'accordant pas l'importance que la sacro-sainte "carrière" (une généalogie de ce mot serait intéressante, personne ou presque ne parlait de carrière il y a 40 ans) se targue d'avoir dans la société moderne. Il y a dans la quête du "job idéal", de la "trajectoire professionnelle épanouissante" une nouvelle forme d’aliénation qui ne dit pas son nom.que tu préserves facilement ton âme en te tapant une carrière professionnelle subie dans un boulot qui n'a pas de sens à tes yeux.
Toutes choses nées et développées dans des philosophies qui ne mettait pas l'homme au centre, mais des structures transcendantes : les mythes, Dieu, la nation.Il est aussi amour, esprit de sacrifice, création, beauté.
Optalix,
Quand j'avais 15 ans et que je m'intéressais aux questions démographiques, les projections dites moyennes prévoyaient une baisse de la population mondiale entre 2035 et 2045. 15 ans plus tard, les plus optimistes avancent 2050, les plus pessimistes 2120. La grande inconnue dans le domaine est le comportement des pays sub-sahariens, où les taux de natalité baissent bien moins vite que prévus quand l'espérance de vie progresse rapidement.La decroissance demographique arrive a grand pas au contraire.
La Buse,
L'homme occidental et ses petits traumatismes. Pauvres choux.Là encore, l'usage affolant des pesticides, des engrais, de matériaux diversement dangereux, sans le moindre contrôle et sous la protection des lobbies, la malbouffe, le mal vivre, l'aliénation au travail sont des facteurs de traumatisme sur le long terme et que nous sommes d'ailleurs en train de payer très cher.
Môssieu se voit en penseur, mais chez lui, seule la vacuité de sa cavité cérébrale résonne ....
Pour répondre à la buse : l'affirmation était un peu abrupte, j'en conviens, c'était volontaire. Disons que :
- lorsque l'on gagne 20 années d'espérance de vie ces 60 dernières années ;
- que le mal vivre correspond dans la majeure partie de la population à n'avoir qu'un écran plat au lieu de trois ;
- que l'aliénation au travail consiste en des "burn-out" de personnes qui ne tiendraient pas une semaine à l'usine ;
- que la mal-bouffe qu'on nous impose permet aux plus pauvres de manger correctement pour moins de 15% de leur budget mensuel ;
- que l'absence de contrôle est en réalité une superproduction de lois encadrant tout et n'importe quoi, inflation réglementaire que même les légistes chinois, s'il ressuscitaient, nous envieraient.
... Ne constituent guère des traumatismes sérieux. Le 3e décile des plus pauvres français on une vie infiniment plus confortable que celle que pouvait avoir un Louis XIV. Tout cela est extrêmement caricatural, en effet, et démontre sans doute la vacuité de ma cavité cérébrale. Mais il faut parfois remettre l'Eglise au milieu du village (expression mignonne, soit dit en passant).
Par ailleurs, la buse, je suis plutôt en accord avec cela, avec plein de nuances :
Le but d'un débat c'est aussi de mettre le point sur ce qui peut créer un désaccord. Je veux parfois choquer pour interroger, et condenser pour être plus efficace. Ne t'offusque pas trop de mes saillies se voulant définitives.La question de la pollution ne peut être abordée sérieusement sous l'angle "le progrès a permis de créer des égoûts, la médecine, le progrès a raison quoiqu'on fasse car on vit plus longtemps".
Mais je ne suis pas triste juste lucide.GreenPeace wrote:Labuse, je voudrais pas te peiner, mais le stade fait aussi partie des trucs que le capitale a canibalisé pour exploiter ta tristesse jusqu'à trognon.