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Bernard David : «S’attacher à ce que nos jeunes s’épanouissent au centre»
Depuis deux mois, Bernard David est le nouveau responsable du centre de formation de l’AS Saint-Etienne. Alors que les championnats de jeunes reprennent progressivement (les U19 débutent, ce dimanche), il nous confie les grandes lignes de son projet et les perspectives d’évolution du centre.
Depuis qu’il a pris ses nouvelles fonctions, Bernard David ne perd pas une minute. Le nouveau responsable du centre de formation de l’ASSE enchaine les entretiens et les réunions préparatoires pour cette nouvelle saison. Ce jeudi, en tout début de matinée, il nous a exposé les contours de son projet et ses missions.
Bernard, comment avez-vous occupé vos premières semaines à l’ASSE ?
J’ai d’abord été très bien accueilli. L’ASSE correspond à l’image que j’en avais. C’est un club populaire et familial qui mêle également beaucoup de rigueur. On peut travailler très sérieusement et dans une bonne ambiance. Ma première mission a été de faire l’inventaire de tout ce qui concerne le centre de formation tant au niveau des infrastructures que des moyens humains. Jusqu’à présent, je me suis attelé à mettre à jour les dossiers administratifs. Ensuite, je me concentrerais davantage sur le terrain et les séances en compagnie des éducateurs. Je veux apporter mon expérience.
«Christophe (Galtier) s’intéresse à la formation et fait jouer les jeunes quand ils ont le niveau. C’est capital pour un club voué à la formation comme le nôtre»
Quelles sont les perspectives d’évolution du centre ?
La grande évolution, c’est le rachat par le club du site de l’Etrat. L’ASSE est désormais propriétaire de ses infrastructures, des murs et des terrains. C’est une nouvelle étape très importante qui va permettre d’effectuer des aménagements et améliorer ce formidable outil de travail.
Quels sont vos rapports avec Christophe Galtier ?
Ils sont quotidiens. C’est très important de travailler en harmonie avec les différentes parties du club. Je fais le lien entre le secteur pro et la formation. Christophe (Galtier) s’intéresse à la formation et fait jouer les jeunes, quand ils ont le niveau. C’est capital pour un club voué à la formation comme le nôtre.
«Nous avons les arguments et les atouts pour convaincre les jeunes de rejoindre notre centre»
Quelles valeurs voulez-vous inculquer aux jeunes du centre ?
D’un parfait accord avec le Président Roland Romeyer, nous mettons l’accent sur le comportement, l’éducation, la politesse et la rigueur. Cela a toujours été mon cheval de bataille. Nous formons, avant tout, des hommes et l’objectif est de leur donner les atouts pour réussir leur vie car tous ne seront pas footballeurs professionnels. Nous attachons beaucoup d’importance à la scolarité. Il faudra confirmer les bons résultats scolaires de la saison dernière.
Quelles sont vos attentes en matière de recrutement ?
Le recrutement doit suivre une démarche encore plus pointue, plus professionnelle. A niveau égal, il est préférable de recruter sur la région Rhône-Alpes pour avoir une identité locale encore plus forte et une plus grande proximité. Je connais bien la région et j’ai un bon réseau. Nous allons superviser beaucoup de matches. Nous allons également nous appuyer sur nos clubs partenaires.
Quels arguments l’ASSE peut-elle avancer pour séduire les futurs talents de demain ?
L’image de l’ASSE est très positive. C’est un club familial qui attache beaucoup d'importance à l’éducation et à la scolarité. C’est rassurant pour les parents. Le plus important, quand on discute avec les familles, c’est de pouvoir leur affirmer que le coach des pros, Christophe Galtier, fait jouer les jeunes formés au centre. La preuve, actuellement avec Faouzi Ghoulam, Kurt Zouma, Josuha Guilavogui…Si les jeunes sont bons, ils savent que Christophe Galtier les fera jouer. C’est l’argument n°1. Nous avons donc les arguments et les atouts pour convaincre les jeunes de rejoindre notre centre.»
«C’est tous les jours qu’on apprend à gagner»
Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?
On veut, bien évidemment, améliorer notre place au classement des centres de formation (18ème sur 32) à condition que les critères soient réactualisés. On veut également s’attacher au bien-être de nos jeunes, qu’ils soient heureux dans notre centre et s’épanouissent. Enfin, ce qui compte, c’est d’approvisionner l’équipe première. C’est le but d’un centre de formation.
A travers la « culture de la gagne » notamment…
Ma devise a toujours été de former dans la victoire. La culture de la gagne, ça s’acquiert. Lors de chaque séance d’entrainement, il faut avoir cette envie de gagner. C’est tous les jours qu’on apprend à gagner.