[Basket] Reprise saison NBA
Moderators: Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
L'Est sur la voie royale
Le cru 2006 du All-Star Game restera bien dans les annales. Pas seulement, côté tricolore, pour la première participation de Tony Parker, le meneur texan s'en tirant avec 8 points et 4 passes au compteur. Mais surtout pour la première consécration de King James, élu MVP du match des étoiles pour ses 29 points et son rôle moteur dans l'incroyable remontée de l'équipe de la conférence est, menée de 21 points au retour des vestiaires mais vainqueur sur le fil 122-120. Avec, pour l'occasion, une nouvelle démonstration du Motor de Detroit...
Traditionnelle joute amicale, confinant le plus souvent au match-exhibition, le All-star Game pourrait bien, cette année, avoir une portée éminemment symbolique. S'il est certes encore prématuré pour évoquer les honneurs de fin de saison, qu'ils soient collectifs ou individuels, force est en effet de constater que le rendez-vous des étoiles a été un parfait résumé du début de saison. Car Kobe Bryant, étrangement sobre et éclectique en pareille occasion avec ses 8 points, 8 passes et 7 rebonds, a beau avoir laissé la vedette, dans les rangs de la conférence ouest, au régional de l'étape Tracy McGrady, il y avait bien, dans le tour de force du Fab Four des Pistons ou dans la prise de pouvoir de LeBron James, comme un air de déjà vu.
Et à chacun sa spécialité. Ainsi, tandis que le prodige de l'Ohio était le seul à parvenir à rivaliser avec le maître-artificier des Rockets pour ce qui est d'affoler les compteurs, King James répliquant avec 29 points à 12 sur 21 aux tirs aux 36 points à 15 sur 26 de T-Mac, les quatre représentants de Detroit donnaient, une fois n'est pas coutume en ces lieux, la parole à la défense. Le ton était ainsi donné dès le premier quart puisqu'après avoir vu les représentants de la conférence ouest inscrire 24 points au cours des huit minutes inaugurales, Wallace & Wallace, Rip Hamilton et Chauncey Billups, qui faisaient alors équipe avec Paul Pierce, réduisaient les ouailles de Avery Johnson au silence ou presque, l'ouest devant en effet se contenter de quatre points en 3'38. Et l'entraîneur texan n'avait pourtant pas mis son incroyable plan à exécution: aligner ses cinq seven-footer avec Kevin Garnett à la mène et Dirk Nowitzki en deuxième arrière.
Barkley présomptueux
Un tel tour de force ne pouvait évidemment pas échapper à leur entraîneur Flip Saunders et c'est ainsi que fort logiquement ce dernier sonna le rappel de ses fidèles troupes à la fin du troisième acte afin de tordre le cou à la prophétie assurée par Sir Charles Barkley dès la pause, l'ancien Sun et nouveau candidat au Hall of Fame soutenant mordicus que le sort de la rencontre était alors joué. Il faut reconnaître qu'avec leurs dix sept points de débours, la faute notamment à un passage fort réussi de Tony Parker, le meneur tricolore inscrivant en effet ses huit points dans les trois dernières minutes du deuxième quart, les joueurs de l'Est n'en menaient pas large. D'autant plus que Tracy McGrady, qui s'était pourtant excusé à l'avance de sa mauvaise performance à venir, la faute à des soucis personnels, enfonçait le clou pour faire culminer l'écart à 21 unités.
Aussi, une défense, toute intraitable qu'elle soit, ne pouvant suffire, il était alors l'heure pour la conférence est de jouer son plus bel atout. Auteur de quelques fulgurances au cours de la première période, LeBron James sonna la charge de la cavalerie légère. Le prodige de l'Ohio ne fut certes pas le seul à briller, Dwyane Wade n'en finissant plus notamment de faire admirer son adresse, au point de terminer avec 20 points à 9 sur 11 aux tirs, mais ses 13 points en cinq minutes ont bien été décisifs dans la remontée de la formation de la conférence est. Ses deux trois points enquillés à la suite ayant notamment permis aux siens de revenir à six longueurs, le Fab Four des Pistons, qui n'avait pas oublié le cinquième élément, Tayshaun Prince, laissé à la maison, en atteste le numéro 22 inscrit sur leurs baskets, pouvait venir achever sa démonstration. Un 13-5 passé à leurs adversaires en trois minutes avec en guise de conclusion une action d'école -interception de Ben Wallace, contre-attaque menée frénétiquement par le tandem Billups-Hamilton- et la victoire avait choisi son camp.
Nouveau record de précocité pour King James
Oh, il y eut bien une réaction d'orgueil des locaux, qui, après avoir été comptés dix, parvenaient en effet à égaliser dans la dernière minute grâce au réveil de l'inévitable Kobe Bryant. Mais les grands héros de a soirée étaient connus et force est de constater que la philosophie des Pistons avaient fait un nouvel adepte puisque c'est sur une belle défense sur Tracy McGrady que King James scellait la victoire des siens, Rasheed Wallace en remettant une dernière couche sur Kobe Bryant pour verrouiller le succès à double tour.
Et tant pis si la rencontre se terminait sur un ultime échec de Vince Carter. Un loupé à l'image de la première période marquée par quelques ratés spectaculaires, avec en point d'orgue une passe alley-oop interdite pour lui-même de Shaquille O'Neal aux lancer-franc, le corps arbitral le rappelant à l'ordre, ou un dunk si puissant mais manqué que le ballon, après avoir rebondi sur l'arceau, terminait sur la ligne des trois points opposée. L'essentiel était ailleurs: dans le nouveau coup d'éclat des leaders de la Ligue et dans la prise de pouvoir de King James, plus jeune MVP du All-Star Game de l'histoire. L'histoire était écrite.
www.sports.fr
Le cru 2006 du All-Star Game restera bien dans les annales. Pas seulement, côté tricolore, pour la première participation de Tony Parker, le meneur texan s'en tirant avec 8 points et 4 passes au compteur. Mais surtout pour la première consécration de King James, élu MVP du match des étoiles pour ses 29 points et son rôle moteur dans l'incroyable remontée de l'équipe de la conférence est, menée de 21 points au retour des vestiaires mais vainqueur sur le fil 122-120. Avec, pour l'occasion, une nouvelle démonstration du Motor de Detroit...
Traditionnelle joute amicale, confinant le plus souvent au match-exhibition, le All-star Game pourrait bien, cette année, avoir une portée éminemment symbolique. S'il est certes encore prématuré pour évoquer les honneurs de fin de saison, qu'ils soient collectifs ou individuels, force est en effet de constater que le rendez-vous des étoiles a été un parfait résumé du début de saison. Car Kobe Bryant, étrangement sobre et éclectique en pareille occasion avec ses 8 points, 8 passes et 7 rebonds, a beau avoir laissé la vedette, dans les rangs de la conférence ouest, au régional de l'étape Tracy McGrady, il y avait bien, dans le tour de force du Fab Four des Pistons ou dans la prise de pouvoir de LeBron James, comme un air de déjà vu.
Et à chacun sa spécialité. Ainsi, tandis que le prodige de l'Ohio était le seul à parvenir à rivaliser avec le maître-artificier des Rockets pour ce qui est d'affoler les compteurs, King James répliquant avec 29 points à 12 sur 21 aux tirs aux 36 points à 15 sur 26 de T-Mac, les quatre représentants de Detroit donnaient, une fois n'est pas coutume en ces lieux, la parole à la défense. Le ton était ainsi donné dès le premier quart puisqu'après avoir vu les représentants de la conférence ouest inscrire 24 points au cours des huit minutes inaugurales, Wallace & Wallace, Rip Hamilton et Chauncey Billups, qui faisaient alors équipe avec Paul Pierce, réduisaient les ouailles de Avery Johnson au silence ou presque, l'ouest devant en effet se contenter de quatre points en 3'38. Et l'entraîneur texan n'avait pourtant pas mis son incroyable plan à exécution: aligner ses cinq seven-footer avec Kevin Garnett à la mène et Dirk Nowitzki en deuxième arrière.
Barkley présomptueux
Un tel tour de force ne pouvait évidemment pas échapper à leur entraîneur Flip Saunders et c'est ainsi que fort logiquement ce dernier sonna le rappel de ses fidèles troupes à la fin du troisième acte afin de tordre le cou à la prophétie assurée par Sir Charles Barkley dès la pause, l'ancien Sun et nouveau candidat au Hall of Fame soutenant mordicus que le sort de la rencontre était alors joué. Il faut reconnaître qu'avec leurs dix sept points de débours, la faute notamment à un passage fort réussi de Tony Parker, le meneur tricolore inscrivant en effet ses huit points dans les trois dernières minutes du deuxième quart, les joueurs de l'Est n'en menaient pas large. D'autant plus que Tracy McGrady, qui s'était pourtant excusé à l'avance de sa mauvaise performance à venir, la faute à des soucis personnels, enfonçait le clou pour faire culminer l'écart à 21 unités.
Aussi, une défense, toute intraitable qu'elle soit, ne pouvant suffire, il était alors l'heure pour la conférence est de jouer son plus bel atout. Auteur de quelques fulgurances au cours de la première période, LeBron James sonna la charge de la cavalerie légère. Le prodige de l'Ohio ne fut certes pas le seul à briller, Dwyane Wade n'en finissant plus notamment de faire admirer son adresse, au point de terminer avec 20 points à 9 sur 11 aux tirs, mais ses 13 points en cinq minutes ont bien été décisifs dans la remontée de la formation de la conférence est. Ses deux trois points enquillés à la suite ayant notamment permis aux siens de revenir à six longueurs, le Fab Four des Pistons, qui n'avait pas oublié le cinquième élément, Tayshaun Prince, laissé à la maison, en atteste le numéro 22 inscrit sur leurs baskets, pouvait venir achever sa démonstration. Un 13-5 passé à leurs adversaires en trois minutes avec en guise de conclusion une action d'école -interception de Ben Wallace, contre-attaque menée frénétiquement par le tandem Billups-Hamilton- et la victoire avait choisi son camp.
Nouveau record de précocité pour King James
Oh, il y eut bien une réaction d'orgueil des locaux, qui, après avoir été comptés dix, parvenaient en effet à égaliser dans la dernière minute grâce au réveil de l'inévitable Kobe Bryant. Mais les grands héros de a soirée étaient connus et force est de constater que la philosophie des Pistons avaient fait un nouvel adepte puisque c'est sur une belle défense sur Tracy McGrady que King James scellait la victoire des siens, Rasheed Wallace en remettant une dernière couche sur Kobe Bryant pour verrouiller le succès à double tour.
Et tant pis si la rencontre se terminait sur un ultime échec de Vince Carter. Un loupé à l'image de la première période marquée par quelques ratés spectaculaires, avec en point d'orgue une passe alley-oop interdite pour lui-même de Shaquille O'Neal aux lancer-franc, le corps arbitral le rappelant à l'ordre, ou un dunk si puissant mais manqué que le ballon, après avoir rebondi sur l'arceau, terminait sur la ligne des trois points opposée. L'essentiel était ailleurs: dans le nouveau coup d'éclat des leaders de la Ligue et dans la prise de pouvoir de King James, plus jeune MVP du All-Star Game de l'histoire. L'histoire était écrite.
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Mickael Pietrus: "Etre patient !"
Les années se suivent et se ressemblent pour Mickael Pietrus. Cette saison encore, victime d'une entorse au genou lui ayant valu deux mois d'absence, le Tricolore n'a ainsi pas échappé à la blessure. Une absence mal vécue par son équipe, longtemps à la peine ce hiver après un début de saison pourtant des plus encourageant. Mais l'arrière des Warriors reste optimiste. Avec un peu de patience et beaucoup de travail, Golden State devrait en effet remplir son objectif et décrocher ses premiers playoffs depuis 1994.

A mi-parcours, quel regard portez-vous sur la première moitié de saison des Warriors?
La saison avait très bien débuté pour nous. On semblait sur la lancée de la dernière saison qu'on avait très bien terminé avec l'arrivée de Baron. Les deux premiers mois ont été très satisfaisants, mais ça s'est compliqué par la suite. On a perdu notre cohérence dans le jeu et la confiance est partie avec les mauvais résultats. Aujourd'hui, il y a du mieux sur les derniers matches, même si on est toujours irréguliers, et il va falloir confirmer dans la dernière ligne droite. L'objectif, ça reste les playoffs. Notre mauvaise passe nous a fait sortir des huit premières places mais on est juste derrière (ndlr: 10e de la conférence ouest à deux victoires de la huitième place). A nous de tout donner pour forcer le passage et ne pas rester à la porte.
Hasard ou coïncidence, la mauvaise passe a correspondu à votre absence et votre blessure au genou.
C'est vrai que mon absence a handicapé l'équipe. Particulièrement en défense où on a peut-être été moins présent. Mais chacun est important dans l'équipe. Les absences se paient cher. On a vu que tout s'est mal passé après ma blessure. On est rentré dans une zone de turbulences et c'est dur d'en sortir. Néanmoins, il faut juste être patient car j'ai confiance dans les possibilités de l'équipe pour redresser la barre. A nous de retrouver notre jeu, de jouer de nouveau en équipe. Car il nous reste assez de matches pour progresser et décrocher les playoffs.
Dans quels domaines devez-vous progresser pour redresser la barre?
Dans tous les domaines. On doit progresser en équipe, améliorer chaque secteur, même nos points forts. Mais le plus important, c'est la défense, il faut que chacun fasse plus d'efforts, apportent tous les jours un peu plus. C'est important pour retrouver la confiance. Après, en attaque, le choses se mettent en place plus facilement lorsqu'on a confiance dans sa défense, qu'on peut s'appuyer dessus.
"Ma place dans le cinq? Juste une marque de confiance."
C'est le discours de l'entraîneur?
Le coach, il nous dit surtout qu'il ne faut pas baisser les bras, qu'on traverse une mauvaise période, mais qu'il faut relever la tête. Il nous demande juste d'être patients car il a confiance en nous. Il sait ce dont on est capable.
On sent que le coach a de plus en plus confiance en vous. D'ailleurs vous avez tout récemment gagné vos galons de titulaires. Comment avez-vous réagi?
C'est sûr que ça fait plaisir. J'attendais ça depuis un moment mais je ne faisais pas une fixation dessus. Il ne faut pas se prendre la tête avec ça car comme je l'ai toujours dit, le plus important, ce n'est pas de commencer les matches, c'est de les terminer. Sur le terrain, ça ne change pas grand chose de débuter ou non. On va dire que c'est une marque de confiance supplémentaire de la part de l'entraîneur. Et cette année, c'est vrai que j'ai l'impression d'être un joueur plus important pour l'équipe qu'auparavant.
Comment ça se traduit sur le terrain ?
C'est juste qu'on compte plus sur moi dans les rencontres que lors de mes deux premières années. Sur mes qualités en défense évidemment, sur mon énergie mais aussi sur ma capacité à scorer. Mais il reste beaucoup de travail et il faut rester concentré, garder le même objectif en tête: continuer à progresser et aider l'équipe.
"On manque encore d'expérience."
Malgré cette confiance, votre nom a souvent été évoqué dans les rumeurs de transferts, notamment lorsque l'éventuelle arrivée de Ron Artest a été envisagée. Ça vous a inquiété?
Non, car je n'y ai pas fait attention. Il ne s'agissait que de rumeurs évoquées dans la presse. Personne n'en parlait dans l'équipe ou dans le staff et donc, ça ne m'a pas empêcher de rester concentré sur l'équipe, sur le jeu et sur les progrès que je devais faire pour retrouver mon meilleur niveau après ma blessure. Le plus important, c'est de donner le meilleur de soi-même pour aider l'équipe. Il ne faut pas se laisser parasiter par les rumeurs. Si un transfert doit arriver, il arrivera de toute façon, mais ce n'est pas une fin en soi.
Qu'est ce qui vous manque pour renforcer l'équipe?
On a beaucoup de talent avec plein de jeunes joueurs très doués à tous les postes. Mais il ne faut pas oublier qu'on a que 24 ans de moyenne d'âge. Ce qui nous manque, c'est l'expérience, celle qui permet d'être plus réguliers chaque soir. C'est ce qui nous fait encore parfois défaut, mais comme l'expérience vient en jouant, on peut être confiant pour l'avenir. On est en train de mûrir ensemble et il nous reste une marge de progression importante. C'est encourageant de voir que les playoffs ne sont déjà plus loin.
La colonie française réussit bien cette année en NBA. Quel regard portez-vous sur les performances de vos compatriotes?
Tout se passe bien. Tony a bien mérité d'être sélectionné au All-Star Game, il connaît bien l'équipe et joue juste, fait ce que son coach attend de lui. Boris se régale avec Steve Nash et montre à tout le monde ce dont il est capable. Pour Johan, ces débuts sont encourageants, il doit juste continuer à travailler et encore travailler. Quant à Ronny, c'est vraiment super de le voir de retour sur les parquets, c'est le plus important.
C'est aussi de bonne augure pour les prochains Championnats du Monde.
C'est encore loin, pour l'instant l'objectif de chacun, ce sont les performances en club. Il sera temps à la fin de saison de penser à l'Equipe de France. Car l'été s'annonce chargé. Il y aura beaucoup de concurrence et la compétition s'annonce très relevée. J'ai juste donné un coup d'œil lors du tirage au sort, mais je sais qu'il faudra donner le meilleur de nous-mêmes pour faire un coup et connaître la même réussite que lors de l'Euro.
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Les années se suivent et se ressemblent pour Mickael Pietrus. Cette saison encore, victime d'une entorse au genou lui ayant valu deux mois d'absence, le Tricolore n'a ainsi pas échappé à la blessure. Une absence mal vécue par son équipe, longtemps à la peine ce hiver après un début de saison pourtant des plus encourageant. Mais l'arrière des Warriors reste optimiste. Avec un peu de patience et beaucoup de travail, Golden State devrait en effet remplir son objectif et décrocher ses premiers playoffs depuis 1994.

A mi-parcours, quel regard portez-vous sur la première moitié de saison des Warriors?
La saison avait très bien débuté pour nous. On semblait sur la lancée de la dernière saison qu'on avait très bien terminé avec l'arrivée de Baron. Les deux premiers mois ont été très satisfaisants, mais ça s'est compliqué par la suite. On a perdu notre cohérence dans le jeu et la confiance est partie avec les mauvais résultats. Aujourd'hui, il y a du mieux sur les derniers matches, même si on est toujours irréguliers, et il va falloir confirmer dans la dernière ligne droite. L'objectif, ça reste les playoffs. Notre mauvaise passe nous a fait sortir des huit premières places mais on est juste derrière (ndlr: 10e de la conférence ouest à deux victoires de la huitième place). A nous de tout donner pour forcer le passage et ne pas rester à la porte.
Hasard ou coïncidence, la mauvaise passe a correspondu à votre absence et votre blessure au genou.
C'est vrai que mon absence a handicapé l'équipe. Particulièrement en défense où on a peut-être été moins présent. Mais chacun est important dans l'équipe. Les absences se paient cher. On a vu que tout s'est mal passé après ma blessure. On est rentré dans une zone de turbulences et c'est dur d'en sortir. Néanmoins, il faut juste être patient car j'ai confiance dans les possibilités de l'équipe pour redresser la barre. A nous de retrouver notre jeu, de jouer de nouveau en équipe. Car il nous reste assez de matches pour progresser et décrocher les playoffs.
Dans quels domaines devez-vous progresser pour redresser la barre?
Dans tous les domaines. On doit progresser en équipe, améliorer chaque secteur, même nos points forts. Mais le plus important, c'est la défense, il faut que chacun fasse plus d'efforts, apportent tous les jours un peu plus. C'est important pour retrouver la confiance. Après, en attaque, le choses se mettent en place plus facilement lorsqu'on a confiance dans sa défense, qu'on peut s'appuyer dessus.
"Ma place dans le cinq? Juste une marque de confiance."
C'est le discours de l'entraîneur?
Le coach, il nous dit surtout qu'il ne faut pas baisser les bras, qu'on traverse une mauvaise période, mais qu'il faut relever la tête. Il nous demande juste d'être patients car il a confiance en nous. Il sait ce dont on est capable.
On sent que le coach a de plus en plus confiance en vous. D'ailleurs vous avez tout récemment gagné vos galons de titulaires. Comment avez-vous réagi?
C'est sûr que ça fait plaisir. J'attendais ça depuis un moment mais je ne faisais pas une fixation dessus. Il ne faut pas se prendre la tête avec ça car comme je l'ai toujours dit, le plus important, ce n'est pas de commencer les matches, c'est de les terminer. Sur le terrain, ça ne change pas grand chose de débuter ou non. On va dire que c'est une marque de confiance supplémentaire de la part de l'entraîneur. Et cette année, c'est vrai que j'ai l'impression d'être un joueur plus important pour l'équipe qu'auparavant.
Comment ça se traduit sur le terrain ?
C'est juste qu'on compte plus sur moi dans les rencontres que lors de mes deux premières années. Sur mes qualités en défense évidemment, sur mon énergie mais aussi sur ma capacité à scorer. Mais il reste beaucoup de travail et il faut rester concentré, garder le même objectif en tête: continuer à progresser et aider l'équipe.
"On manque encore d'expérience."
Malgré cette confiance, votre nom a souvent été évoqué dans les rumeurs de transferts, notamment lorsque l'éventuelle arrivée de Ron Artest a été envisagée. Ça vous a inquiété?
Non, car je n'y ai pas fait attention. Il ne s'agissait que de rumeurs évoquées dans la presse. Personne n'en parlait dans l'équipe ou dans le staff et donc, ça ne m'a pas empêcher de rester concentré sur l'équipe, sur le jeu et sur les progrès que je devais faire pour retrouver mon meilleur niveau après ma blessure. Le plus important, c'est de donner le meilleur de soi-même pour aider l'équipe. Il ne faut pas se laisser parasiter par les rumeurs. Si un transfert doit arriver, il arrivera de toute façon, mais ce n'est pas une fin en soi.
Qu'est ce qui vous manque pour renforcer l'équipe?
On a beaucoup de talent avec plein de jeunes joueurs très doués à tous les postes. Mais il ne faut pas oublier qu'on a que 24 ans de moyenne d'âge. Ce qui nous manque, c'est l'expérience, celle qui permet d'être plus réguliers chaque soir. C'est ce qui nous fait encore parfois défaut, mais comme l'expérience vient en jouant, on peut être confiant pour l'avenir. On est en train de mûrir ensemble et il nous reste une marge de progression importante. C'est encourageant de voir que les playoffs ne sont déjà plus loin.
La colonie française réussit bien cette année en NBA. Quel regard portez-vous sur les performances de vos compatriotes?
Tout se passe bien. Tony a bien mérité d'être sélectionné au All-Star Game, il connaît bien l'équipe et joue juste, fait ce que son coach attend de lui. Boris se régale avec Steve Nash et montre à tout le monde ce dont il est capable. Pour Johan, ces débuts sont encourageants, il doit juste continuer à travailler et encore travailler. Quant à Ronny, c'est vraiment super de le voir de retour sur les parquets, c'est le plus important.
C'est aussi de bonne augure pour les prochains Championnats du Monde.
C'est encore loin, pour l'instant l'objectif de chacun, ce sont les performances en club. Il sera temps à la fin de saison de penser à l'Equipe de France. Car l'été s'annonce chargé. Il y aura beaucoup de concurrence et la compétition s'annonce très relevée. J'ai juste donné un coup d'œil lors du tirage au sort, mais je sais qu'il faudra donner le meilleur de nous-mêmes pour faire un coup et connaître la même réussite que lors de l'Euro.
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Les résultats ProB et N1 et commentaires de la journée d'hier :
http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=1134
Parker repart au galop
Tony Parker a attaqué la deuxième partie de saison tambour battant. Tout juste revenu de Houston où il vient de disputer le premier All-Star Game de sa jeune carrière, le meneur tricolore a compilé 30 points et 6 passes décisives dans le large succès des Spurs sur les Sonics (103-78) de Johan Petro (3 points, 6 rebonds et 3 contres). Une nuit au cours de laquelle les cadors de la Ligue, Pistons et Maverikcs en tête, ont fait respecter la hiérarchie. A noter également les 45 points de Vince Carter dans la victoire des Nets à Milwaukee (89-85).
http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=1134
Parker repart au galop
Tony Parker a attaqué la deuxième partie de saison tambour battant. Tout juste revenu de Houston où il vient de disputer le premier All-Star Game de sa jeune carrière, le meneur tricolore a compilé 30 points et 6 passes décisives dans le large succès des Spurs sur les Sonics (103-78) de Johan Petro (3 points, 6 rebonds et 3 contres). Une nuit au cours de laquelle les cadors de la Ligue, Pistons et Maverikcs en tête, ont fait respecter la hiérarchie. A noter également les 45 points de Vince Carter dans la victoire des Nets à Milwaukee (89-85).
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- Joined: 03 Aug 2005, 12:13
Personne pour se moquer des Knicks après ce trade fabuleux. Bon, alors :
New York acquires Steve Francis from Orlando in exchange for Trevor Ariza and Anfernee Hardaway.
:pong: :pong: :pong:
Bon, sérieusement, il joue à quoi, là, Thomas ? Marbury + Crawford + Francis + Rose + Robinson (dans une moindre mesure). Qui va faire des passes dans cette équipe ?
Je suis quand même bien content de m'apprêter à revoir Penny sous le maillot du Magic. Shaq + Penny, à l'époque... :aime: :aime:
New York acquires Steve Francis from Orlando in exchange for Trevor Ariza and Anfernee Hardaway.
:pong: :pong: :pong:
Bon, sérieusement, il joue à quoi, là, Thomas ? Marbury + Crawford + Francis + Rose + Robinson (dans une moindre mesure). Qui va faire des passes dans cette équipe ?
Je suis quand même bien content de m'apprêter à revoir Penny sous le maillot du Magic. Shaq + Penny, à l'époque... :aime: :aime:
Dallas, c'est carré!
La coupure du All-Star Game n'a rien changé à l'impressionnante suprématie des Mavs. Après avoir repris le chemin du succès face aux Clippers, les Texans, dans le sillage de l'inévitable Dirk Nowitzki, 31 points, ont en effet confirmé leur verve actuelle en dominant les Grizzlies 97-87, signant ainsi un quatrième succès consécutif, le 17e en 18 matches... Soirée faste pour les leaders puisque les Pistons ont pris leur revanche sur les Pacers 88-83. Enfin, succès précieux 106-85 des Lakers sur les Kings, Kobe Bryant inscrivant 36 points pour l'occasion.
Rien ne semble pouvoir entraver la marche en avant des Mavericks en cet hiver. Il y a bien eu cet accroc chez les Nuggets, au lendemain d'un magnifique succès face au Heat, ou une sortie de route en prolongation chez les cancres new yorkais. Mais pour le reste, depuis le début de la nouvelle année, le parcours des Texans confine à la perfection. Ainsi, après avoir amélioré, au début du mois, avec 13 victoires à la suite, la meilleure marque de l'histoire de la fanchise en matière de série victorieuse, les troupes du Général Johnson, qui a déjà rejoint le gotha des entraîneurs pour son début en carrière fulgurant, continuent de revisiter les records de la franchise texane avec, cette fois, la plus belle suite de victoires à domicile. A nouveau 13 succès de rang, série en cours.
Et deux jours après avoir repris le fil de leurs victoires face aux Clippers grâce, dans le dernier quart, à une flambée offensive d'un Dirk Nowitzki jusqu'alors bien terne, l'Allemand parachevant son œuvre d'un contre décisif sur Sam Cassell dans les ultimes secondes, les Texans ont bien eu besoin de leur blond à tout faire pour se dépêtrer des Grizzlies. Et pas seulement parce que, forts d'un départ pleinement maîtrisé, ces derniers ont compté jusqu'à 19 longueurs d'avance au cœur du deuxième acte. Non, il a également fallu aux Mavericks composer avec la sortie prématurée de leur homme en forme Josh Howard, meilleur marqueur des Mavs lors de six des dix derniers matches.
Avec un Josh Howard sur le flanc, la faute à une entorse à la cheville droite, et des seconds couteaux texans rivalisant alors de maladresse, les Mavs ont bien eu besoin d'un Nowitzki bien inspiré et bien secondé par un Jason Terry impeccable pour faire leur retard. Ni plus, ni moins néanmoins, les deux hommes inscrivant tout, si ce n'est une banderille primée, du 21-2 passé à leurs visiteurs et leur permettant de passer en tête au retour des vestiaires. «Je sentais qu'il me fallait inscrire une série de paniers si on voulait gagner. Josh nous avait porté jusqu'alors et l'équipe devait réagir après sa sortie. J'ai eu des espaces et j'en ai profité.» pouvait expliquer l'Allemand à l'issue de rencontre.
Avec 31 points à 12 sur 23 aux tirs, 6 rebonds et 4 passes, Dirk Nowitzki n'a pas seulement remporté son duel d'All-Stars made in Europe face à Pau Gasol, l'Ibère devant se contenter de 18 points et 3 rebonds, il a bien été le premier artisan de ce nouveau succès, Jason Terry le secondant efficacement avec 23 points et un réussi 9 sur 11 aux tirs. Et si les Grizzlies, pourtant marris d'avoir vu leurs hôtes recoller ainsi au score après avoir cru à une soirée paisible , ont bien su résister jusqu'à l'orée des cinq dernières minutes, une dernière accélération texane, un 14-5 rondement ficelé par les deux compères, et le sort de la rencontre était scellé. Et ce ne sont pas les 18 points de Bobby Jackson, ou les 12 de Chucky Atkins, les deux artificiers combinant un peu glorieux 10 sur 28 aux tirs, qui allaient pouvoir changer la donne...
Solide leader de la conférence ouest, avec désormais deux succès d'avance sur le voisin de San Antonio, Dallas pourrait bien poursuivre sa belle série, Toronto et Philadelphie étant attendus à l'American Airlines Arena, avant un match au sommet face aux champions en titre, mercredi prochain. Suprématie de la conférence en jeu.
Detroit prend sa revanche (Acte II)
Deux jours après avoir pris leur revanche face aux Hawks, les Pistons ont remis le couvert face aux Pacers. Alors que la franchise d'Indiana avait su profiter d'un coup de mou des leaders de la Ligue pour s'offrir une victoire de prestige sur le rival du Michigan, Rasheed Wallace et consorts ont fait valoir leur rang au Palace d'Auburn Hills en l'emportant 88-83. Et le Sheed d'être le principal artisan de ce succès avec ses 28 points et 9 rebonds, ses comparses all-star suivant avec respectivement 14 points pour Chauncey Billups et 13 pour Rip Hamilton et Ben Wallace. Chez les Pacers, Stephen Jackson et Peja Stojakovic ont été les plus en vue avec 14 et 13 points.
Les Lakers comme des rois
Succès éminemment précieux pour les Lakers. Opposés aux Kings, rivaux directs dans la course aux playoffs, les hommes de Phil Jackson, actuels huitièmes de la conférence ouest, ont en effet donné la leçon à leurs voisins californiens, l'emportant 106-85 et reprenant ainsi trois victoires d'avance sur leurs victimes du soir. Kobe Bryant a évidemment été le premier architecte de ce succès puisqu'il a compilé 36 points à 14 sur 27 aux tirs, 10 passes et 6 rebonds. Lamar Odom a confirmé quant à lui ses bonnes dispositions avec 19 points et 9 rebonds et Devean George complété le tableau avec 15 points. Quant à Ronny Turiaf, il n'a eu droit qu'à quelques maigres secondes de jeu dans la dernière minute alors que le score était entendu, l'intérieur martiniquais n'ayant pas eu le temps de noircir la moindre colonne de sa feuille de stats
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La coupure du All-Star Game n'a rien changé à l'impressionnante suprématie des Mavs. Après avoir repris le chemin du succès face aux Clippers, les Texans, dans le sillage de l'inévitable Dirk Nowitzki, 31 points, ont en effet confirmé leur verve actuelle en dominant les Grizzlies 97-87, signant ainsi un quatrième succès consécutif, le 17e en 18 matches... Soirée faste pour les leaders puisque les Pistons ont pris leur revanche sur les Pacers 88-83. Enfin, succès précieux 106-85 des Lakers sur les Kings, Kobe Bryant inscrivant 36 points pour l'occasion.
Rien ne semble pouvoir entraver la marche en avant des Mavericks en cet hiver. Il y a bien eu cet accroc chez les Nuggets, au lendemain d'un magnifique succès face au Heat, ou une sortie de route en prolongation chez les cancres new yorkais. Mais pour le reste, depuis le début de la nouvelle année, le parcours des Texans confine à la perfection. Ainsi, après avoir amélioré, au début du mois, avec 13 victoires à la suite, la meilleure marque de l'histoire de la fanchise en matière de série victorieuse, les troupes du Général Johnson, qui a déjà rejoint le gotha des entraîneurs pour son début en carrière fulgurant, continuent de revisiter les records de la franchise texane avec, cette fois, la plus belle suite de victoires à domicile. A nouveau 13 succès de rang, série en cours.
Et deux jours après avoir repris le fil de leurs victoires face aux Clippers grâce, dans le dernier quart, à une flambée offensive d'un Dirk Nowitzki jusqu'alors bien terne, l'Allemand parachevant son œuvre d'un contre décisif sur Sam Cassell dans les ultimes secondes, les Texans ont bien eu besoin de leur blond à tout faire pour se dépêtrer des Grizzlies. Et pas seulement parce que, forts d'un départ pleinement maîtrisé, ces derniers ont compté jusqu'à 19 longueurs d'avance au cœur du deuxième acte. Non, il a également fallu aux Mavericks composer avec la sortie prématurée de leur homme en forme Josh Howard, meilleur marqueur des Mavs lors de six des dix derniers matches.
Avec un Josh Howard sur le flanc, la faute à une entorse à la cheville droite, et des seconds couteaux texans rivalisant alors de maladresse, les Mavs ont bien eu besoin d'un Nowitzki bien inspiré et bien secondé par un Jason Terry impeccable pour faire leur retard. Ni plus, ni moins néanmoins, les deux hommes inscrivant tout, si ce n'est une banderille primée, du 21-2 passé à leurs visiteurs et leur permettant de passer en tête au retour des vestiaires. «Je sentais qu'il me fallait inscrire une série de paniers si on voulait gagner. Josh nous avait porté jusqu'alors et l'équipe devait réagir après sa sortie. J'ai eu des espaces et j'en ai profité.» pouvait expliquer l'Allemand à l'issue de rencontre.
Avec 31 points à 12 sur 23 aux tirs, 6 rebonds et 4 passes, Dirk Nowitzki n'a pas seulement remporté son duel d'All-Stars made in Europe face à Pau Gasol, l'Ibère devant se contenter de 18 points et 3 rebonds, il a bien été le premier artisan de ce nouveau succès, Jason Terry le secondant efficacement avec 23 points et un réussi 9 sur 11 aux tirs. Et si les Grizzlies, pourtant marris d'avoir vu leurs hôtes recoller ainsi au score après avoir cru à une soirée paisible , ont bien su résister jusqu'à l'orée des cinq dernières minutes, une dernière accélération texane, un 14-5 rondement ficelé par les deux compères, et le sort de la rencontre était scellé. Et ce ne sont pas les 18 points de Bobby Jackson, ou les 12 de Chucky Atkins, les deux artificiers combinant un peu glorieux 10 sur 28 aux tirs, qui allaient pouvoir changer la donne...
Solide leader de la conférence ouest, avec désormais deux succès d'avance sur le voisin de San Antonio, Dallas pourrait bien poursuivre sa belle série, Toronto et Philadelphie étant attendus à l'American Airlines Arena, avant un match au sommet face aux champions en titre, mercredi prochain. Suprématie de la conférence en jeu.
Detroit prend sa revanche (Acte II)
Deux jours après avoir pris leur revanche face aux Hawks, les Pistons ont remis le couvert face aux Pacers. Alors que la franchise d'Indiana avait su profiter d'un coup de mou des leaders de la Ligue pour s'offrir une victoire de prestige sur le rival du Michigan, Rasheed Wallace et consorts ont fait valoir leur rang au Palace d'Auburn Hills en l'emportant 88-83. Et le Sheed d'être le principal artisan de ce succès avec ses 28 points et 9 rebonds, ses comparses all-star suivant avec respectivement 14 points pour Chauncey Billups et 13 pour Rip Hamilton et Ben Wallace. Chez les Pacers, Stephen Jackson et Peja Stojakovic ont été les plus en vue avec 14 et 13 points.
Les Lakers comme des rois
Succès éminemment précieux pour les Lakers. Opposés aux Kings, rivaux directs dans la course aux playoffs, les hommes de Phil Jackson, actuels huitièmes de la conférence ouest, ont en effet donné la leçon à leurs voisins californiens, l'emportant 106-85 et reprenant ainsi trois victoires d'avance sur leurs victimes du soir. Kobe Bryant a évidemment été le premier architecte de ce succès puisqu'il a compilé 36 points à 14 sur 27 aux tirs, 10 passes et 6 rebonds. Lamar Odom a confirmé quant à lui ses bonnes dispositions avec 19 points et 9 rebonds et Devean George complété le tableau avec 15 points. Quant à Ronny Turiaf, il n'a eu droit qu'à quelques maigres secondes de jeu dans la dernière minute alors que le score était entendu, l'intérieur martiniquais n'ayant pas eu le temps de noircir la moindre colonne de sa feuille de stats
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bravo et merci les Roannais :lol:
gros match cet apres midi a Antares : MSB - Nancy
victoire impérative pour ne pas etre largué par les leaders
[img]http://www.msb.fr/images/clubs/logo/lemans.jpg[/img]
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
euh non, tu as bien fait de repartir :sad:BriKo wrote:J'aurais du rester Au Mans moilolo72 wrote:bravo et merci les Roannais :lol:
gros match cet apres midi a Antares : MSB - Nancy
victoire impérative pour ne pas etre largué par les leaders
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"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
"Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser,
des blessures si profondes,
qu'elles se sont emparées de vous "
Petite défaite du Mans, c'est dommage. Malgré encore un gros gros Koffi ... mais en face, Mo Bailey a été enorme, 28pts 7rbds 7ast :bravo:
Roanne semble bien reparti après les gros problèmes disciplinaires une fois de plus (Akins qui se bat et se fait virer, Alexander qui fracasse Bauer après s'être fait viré). Le remplacant de Akins a l'air d'etre un tout bon qui se met au service du collectif, et le pari de ne pas remplacer Gary semble payant (29 d'éval pour Pape Badiane ce WE).
En plus, l'éclosion de Moerman dès cette saison, je trouve ca vraiment génial.
Roanne semble bien reparti après les gros problèmes disciplinaires une fois de plus (Akins qui se bat et se fait virer, Alexander qui fracasse Bauer après s'être fait viré). Le remplacant de Akins a l'air d'etre un tout bon qui se met au service du collectif, et le pari de ne pas remplacer Gary semble payant (29 d'éval pour Pape Badiane ce WE).
En plus, l'éclosion de Moerman dès cette saison, je trouve ca vraiment génial.

Le Motor ronronne
27/02/2006 Par François KULAWIK
De Sports.fr
La mauvais passe du début du mois oubliée, Detroit a repris sa marche en avant au sommet de la Ligue. En atteste son cinquième succès de rang, aisément décroché face à Cleveland 90-78 dans le sillage d'un Ben Wallace égal à lui-même avec 11 points et 19 rebonds. Une défaite des Cavs dont n'ont pas profité les Nets, surpris par les Pacers 91-101. A LA, dans le duel de fines gâchettes entre Kobe Bryant et Paul Pierce, 40 et 39 points inscrits, c'est le Celtic qui a eu le dernier mot, les Lakers, malgré un Ronny Turiaf record, s'inclinant 111-112.

BIg Ben a mené le carré d'étoiles du Michigan avec ses 11 points et 19 rebonds.
En dépit de l'omnipotence du collectif, du statut de meilleur marqueur détenu par Rip Hamilton, du caractère décisif de Chauncey Billups ou de la polyvalence souveraine de Rasheed Wallace, s'il est question de désigner, chez les Pistons, le plus précieux d'entre tous, la réponse, des joueurs ou du staff, sera unanime: Ben Wallace. Alors que Detroit réussit l'extraordinaire performance d'afficher 55 matches au compteur avec le même cinq de départ, Big Ben est bien l'élément fondamental du collectif des Pistons. Et ce n'est pas la nouvelle démonstration de force de l'intérieur bodybuildé qui risque de faire changer d'avis les premiers concernés.
Ainsi Flip Saunders, au moment de savourer, extatique, le nouveau succès de ses ouailles -au choix: le cinquième consécutif, le douzième de rang à domicile ou le 46e en 55 matches-, de souffler : «Ils peuvent d'ores et déjà emballer le trophée de meilleur défenseur de la Ligue et lui envoyer. Depuis trois semaines, il est en mission, et quand vous observez tout ce qu'il fait, que ce soit au rebond ou en matière d'interceptions ou de contres, vous le trouvez simplement phénoménal.» Et après étude statistique du cas Wallace, les propos élogieux de l'entraîneur des Pistons n'en ressortent que confortés. Car face aux Cavs, avec ses 19 rebonds, 5 contres et 4 interceptions compilés, Big Ben n'a finalement fait que rester dans sa norme ou presque.
On n'en dira pas autant de sa prestation en attaque. L'intéressé est certes toujours capable de lancer deux magnifiques airballs, mais force est de constater que le Cerbère en chef de Detroit semble animé de certaines velléités offensives... L'ancien besogneux du Magic n'en est pas encore à affoler les compteurs, mais plus que ses 11 points à 5 sur 7 rendus fac aux Cavs, son implication en attaque n'est pas passé inaperçue. «Il faut au moins que le mec en fasse pense à défendre sur moi. Et je sais que quand je participe au jeu en attaque, cela me donne plus de confiance et d'énergie.»
Les Cavaliers ont eu tout loisir de l'apprendre à leurs dépens. Après avoir tenu le choc au cours des dix premières minutes, les Cavs ont en effet bien été incapables de rivaliser avec leurs hôtes. Et un premier écart fait dès l'entame du deuxième acte, les Pistons n'avaient déjà plus qu'à gérer leur avantage, Detroit pouvant compter sur la traction arrière Chauncey Billups-Rip Hamilton pour alimenter la marque. Si la plus belle feuille de stats est évidemment à mettre au crédit de l'inévitable LeBron James, le prodige de l'Ohio, objet de toutes les attentions mais toujours capable de compiler 22 points, 9 rebonds et 7 passes, les deux compères du Michigan ont en effet parfaitement soutenu la comparaison avec respectivement 21 points et 8 passes pour Billups et 18 points, 7 passes et 6 rebonds pour Hamilton. Aussi, Rasheed Wallace ajoutant 15 points tandis que seuls Z Ilgauskas, 15 points et 9 rebonds compilés, et le nouvel arrivant Ronald Murray, 17 points inscrits, ne parvenaient à aider King James, la rencontre a bel et bien tourné à un cavalier seul des... Pistons. Avec Big Ben comme maître étalon...
Malgré Kobe, malgré Ronny...
Kobe Bryant a certes terminé avec 40 points contre 39 pour Paul Pierce, les deux hommes faisant preuve d'une adresse louable et d'un certain éclectisme avec un 12 sur 20 aux tirs, 7 rebonds et 4 passes pour l'homme à tout faire de Boston et un 11 sur 23 aux tirs, 8 rebonds et 6 passes pour son pendant californien. Mais l'arrière de LA aurait bien échangé ces deux feuilles de statistiques pour savourer une victoire forcément bienvenue dans la course aux playoffs. D'autant que KB8 a manqué le tir de la victoire à la dernière seconde, les Celtics en profitant pour avoir le dernier mot et l'emporter 111-112 avec également 19 points des jeunes pousses Ryan Gomes et Delonte West, les deux hommes ajoutant respectivement 12 rebonds et 10 passes.
Les seconds rôles californiens n'ont pourtant pas démérité à l'image de Lamar Odom, éclectique comme à son habitude avec 14 points, 10 rebonds ou 7 passes, ou de Brian Cook, efficace avec 19 points à 8 sur 16 aux tirs. On n'en dira pas autant de Chris Mihm et Kwame Brown, les deux intérieurs n'ayant fait que passer. Et dans ces conditions, Ronny Turiaf semble peu à peu gagner la confiance de Phil Jackson. Malgré un match indécis jusqu'au bout, l'intérieur martiniquais a en effet amélioré tous ses records. Ceux des minutes jouées avec 14 minutes de temps de jeu, des points avec 3 points, l'ancien de Gonzaga inscrivant son seul panier tenté, plus le lancer, ainsi que ceux des rebonds avec 5 prises, et des contres avec 2 punitions infligées à ses adversaires, ses premiers en carrière. En vain.
Les Pacers en profitent...
Un seul être vous manque... Il a ainsi suffi que Vince Carter, touché aux adducteurs ne quitte ses coéquipiers à la fin du premier quart pour qu'Indiana en profite et dessine les contours de sa victoire 91-101. Après un premier acte équilibré, les Pacers passaient en effet un 36-22 rédhibitoire avant la pause, les hôtes new yorkais ne parvenant jamais, malgré quelques tentatives de rapproché, à recoller au score. La faute aux performances de Fred Jones et Peja Stojakovic en particulier, les deux hommes menant leurs troupes avec 22 points chacun, et du collectif d'Indiana en général, six joueurs émargeant au final à plus de dix points, parmi lesquels Antony Johnson, 13 points et 10 passes à son crédit. De quoi rendre vains les efforts de Richard Jefferson et de Jason Kidd, auteurs respectifs de 23 points-10 passes et 19 points-12 passes. En pure perte en l'absence de leur comparse Vince Carter.
27/02/2006 Par François KULAWIK
De Sports.fr
La mauvais passe du début du mois oubliée, Detroit a repris sa marche en avant au sommet de la Ligue. En atteste son cinquième succès de rang, aisément décroché face à Cleveland 90-78 dans le sillage d'un Ben Wallace égal à lui-même avec 11 points et 19 rebonds. Une défaite des Cavs dont n'ont pas profité les Nets, surpris par les Pacers 91-101. A LA, dans le duel de fines gâchettes entre Kobe Bryant et Paul Pierce, 40 et 39 points inscrits, c'est le Celtic qui a eu le dernier mot, les Lakers, malgré un Ronny Turiaf record, s'inclinant 111-112.

BIg Ben a mené le carré d'étoiles du Michigan avec ses 11 points et 19 rebonds.
En dépit de l'omnipotence du collectif, du statut de meilleur marqueur détenu par Rip Hamilton, du caractère décisif de Chauncey Billups ou de la polyvalence souveraine de Rasheed Wallace, s'il est question de désigner, chez les Pistons, le plus précieux d'entre tous, la réponse, des joueurs ou du staff, sera unanime: Ben Wallace. Alors que Detroit réussit l'extraordinaire performance d'afficher 55 matches au compteur avec le même cinq de départ, Big Ben est bien l'élément fondamental du collectif des Pistons. Et ce n'est pas la nouvelle démonstration de force de l'intérieur bodybuildé qui risque de faire changer d'avis les premiers concernés.
Ainsi Flip Saunders, au moment de savourer, extatique, le nouveau succès de ses ouailles -au choix: le cinquième consécutif, le douzième de rang à domicile ou le 46e en 55 matches-, de souffler : «Ils peuvent d'ores et déjà emballer le trophée de meilleur défenseur de la Ligue et lui envoyer. Depuis trois semaines, il est en mission, et quand vous observez tout ce qu'il fait, que ce soit au rebond ou en matière d'interceptions ou de contres, vous le trouvez simplement phénoménal.» Et après étude statistique du cas Wallace, les propos élogieux de l'entraîneur des Pistons n'en ressortent que confortés. Car face aux Cavs, avec ses 19 rebonds, 5 contres et 4 interceptions compilés, Big Ben n'a finalement fait que rester dans sa norme ou presque.
On n'en dira pas autant de sa prestation en attaque. L'intéressé est certes toujours capable de lancer deux magnifiques airballs, mais force est de constater que le Cerbère en chef de Detroit semble animé de certaines velléités offensives... L'ancien besogneux du Magic n'en est pas encore à affoler les compteurs, mais plus que ses 11 points à 5 sur 7 rendus fac aux Cavs, son implication en attaque n'est pas passé inaperçue. «Il faut au moins que le mec en fasse pense à défendre sur moi. Et je sais que quand je participe au jeu en attaque, cela me donne plus de confiance et d'énergie.»
Les Cavaliers ont eu tout loisir de l'apprendre à leurs dépens. Après avoir tenu le choc au cours des dix premières minutes, les Cavs ont en effet bien été incapables de rivaliser avec leurs hôtes. Et un premier écart fait dès l'entame du deuxième acte, les Pistons n'avaient déjà plus qu'à gérer leur avantage, Detroit pouvant compter sur la traction arrière Chauncey Billups-Rip Hamilton pour alimenter la marque. Si la plus belle feuille de stats est évidemment à mettre au crédit de l'inévitable LeBron James, le prodige de l'Ohio, objet de toutes les attentions mais toujours capable de compiler 22 points, 9 rebonds et 7 passes, les deux compères du Michigan ont en effet parfaitement soutenu la comparaison avec respectivement 21 points et 8 passes pour Billups et 18 points, 7 passes et 6 rebonds pour Hamilton. Aussi, Rasheed Wallace ajoutant 15 points tandis que seuls Z Ilgauskas, 15 points et 9 rebonds compilés, et le nouvel arrivant Ronald Murray, 17 points inscrits, ne parvenaient à aider King James, la rencontre a bel et bien tourné à un cavalier seul des... Pistons. Avec Big Ben comme maître étalon...
Malgré Kobe, malgré Ronny...
Kobe Bryant a certes terminé avec 40 points contre 39 pour Paul Pierce, les deux hommes faisant preuve d'une adresse louable et d'un certain éclectisme avec un 12 sur 20 aux tirs, 7 rebonds et 4 passes pour l'homme à tout faire de Boston et un 11 sur 23 aux tirs, 8 rebonds et 6 passes pour son pendant californien. Mais l'arrière de LA aurait bien échangé ces deux feuilles de statistiques pour savourer une victoire forcément bienvenue dans la course aux playoffs. D'autant que KB8 a manqué le tir de la victoire à la dernière seconde, les Celtics en profitant pour avoir le dernier mot et l'emporter 111-112 avec également 19 points des jeunes pousses Ryan Gomes et Delonte West, les deux hommes ajoutant respectivement 12 rebonds et 10 passes.
Les seconds rôles californiens n'ont pourtant pas démérité à l'image de Lamar Odom, éclectique comme à son habitude avec 14 points, 10 rebonds ou 7 passes, ou de Brian Cook, efficace avec 19 points à 8 sur 16 aux tirs. On n'en dira pas autant de Chris Mihm et Kwame Brown, les deux intérieurs n'ayant fait que passer. Et dans ces conditions, Ronny Turiaf semble peu à peu gagner la confiance de Phil Jackson. Malgré un match indécis jusqu'au bout, l'intérieur martiniquais a en effet amélioré tous ses records. Ceux des minutes jouées avec 14 minutes de temps de jeu, des points avec 3 points, l'ancien de Gonzaga inscrivant son seul panier tenté, plus le lancer, ainsi que ceux des rebonds avec 5 prises, et des contres avec 2 punitions infligées à ses adversaires, ses premiers en carrière. En vain.
Les Pacers en profitent...
Un seul être vous manque... Il a ainsi suffi que Vince Carter, touché aux adducteurs ne quitte ses coéquipiers à la fin du premier quart pour qu'Indiana en profite et dessine les contours de sa victoire 91-101. Après un premier acte équilibré, les Pacers passaient en effet un 36-22 rédhibitoire avant la pause, les hôtes new yorkais ne parvenant jamais, malgré quelques tentatives de rapproché, à recoller au score. La faute aux performances de Fred Jones et Peja Stojakovic en particulier, les deux hommes menant leurs troupes avec 22 points chacun, et du collectif d'Indiana en général, six joueurs émargeant au final à plus de dix points, parmi lesquels Antony Johnson, 13 points et 10 passes à son crédit. De quoi rendre vains les efforts de Richard Jefferson et de Jason Kidd, auteurs respectifs de 23 points-10 passes et 19 points-12 passes. En pure perte en l'absence de leur comparse Vince Carter.