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Posted: 10 Jul 2008, 12:29
by vinsanity
Pietrus, destination de rêve

Mickael Pietrus, qui était unresctrited free-agent, a trouvé un accord avec Orlando pour les quatre prochaines saisons. L'ancien Palois a une belle chance de relancer sa carrière NBA. Dans une franchise en renouveau, il pourrait être aligné dans le cinq majeur à son poste de prédilection...


Air France a trouvé sa destination de rêve. Il y a encore quelques mois, Mickael Pietrus souhaitait rejoindre le Heat de Miami. C'était avant le départ de Shaquille O'Neal. Après une saison de galère aux Warriors, il a finalement peut être trouvé un meilleur point de chute. Et en plus sous le bouillant soleil floridien où il a trouvé un accord avec les Orlando Magic, une franchise en plein renouveau. Après cinq années passées en Californie et des touches multiples (Spurs...), il devrait signer un contrat de quatre ans pour 25.1 millions de dollars.

Résultat : l'heure est aujourd'hui aux réjouissances. "C'est un jeune joueur de 26 ans, au sommet de sa forme. Et Orlando lui offre une chance de débuter dans une équipe qui revient sur le devant de la scène", explique Bill McCandless, l'agent de Pietrus. Conscient d'avoir enfin l'opportunité d'évoluer dans une franchise digne de ce nom, le Guadeloupéen, qui rêvait de toucher un gros contrat (ndrl : dans les 40 millions de dollars), a d'ailleurs clairement privilégié le côté sportif. "Si nous étions restés sur le marché des transferts comme free agent, Mike aurait pu récupérer plus d'argent. Mais là, Orlando est juste une excellente situation".

Dans le cinq majeur ?

Désireux de changer d'air notamment à la suite du départ de Baron Davis aux Clippers, MP2 se voit en effet offrir une opportunité exceptionnelle de rebondir en NBA. Dans le sillage du musculeux Dwight Howard, le Magic a redoré son blason jusqu'à devenir l'une des belles équipes de la Ligue. Avec Howard en pivot, Hedo Turkoglu (le joueur ayant le plus progressé de la saison) ou encore le shooteur Rashard Lewis, la franchise floridienne a de l'avenir. Et vient d'échouer honorablement en demi-finale de la Conférence Est contre les Pistons. Mais la situation personnelle d'Air France pourrait aussi prendre un nouvel envol.

Baladé à tous les postes à Golden State, aligné dans le cinq majeur qu'à 16 reprises, l'ancien Palois pourrait retrouver un vrai rôle. Lui qui avait mis ses rêves d'être l'arrière voltigeur-shooteur des Warriors entre parenthèses devrait remplacer Maurice Evans, libéré, au poste de SG. Idéal ! En concurrence avec JJ Redick, Keith Bogans ou encore le rookie Courtney Lee, le cadet des frères Pietrus a en plus toutes les cartes en main pour s'imposer comme le titulaire en puissance grâce à ses qualités de défenseur. Comme le confirme Otis Smith, le General Manager du Magic : "Dans la Conférence Est, il faut avoir être capable de défendre à cette position. Et nous estimons qu'il peut nous aider pour cette tâche".

Autre bonne nouvelle pour Pietrus, qui tournait à 7.2 points et 3.7 rebonds cette saison : Orlando pourrait se séparer de Redick ou Bogans pour trouver un remplaçant à Jameer Nelson le seul meneur de l'effectif. En clair : Orlando semble être la solution parfaite pour MP2. Après cinq saisons en Californie, le vol jusqu'à la Floride débute de manière idéale...

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Posted: 10 Jul 2008, 13:36
by Pole Emploi
Communiqué : Le meneur de la JL Bourg sera Justin INGRAM
Le jeune américain de 23 ans est arrivé en France en octobre 2007 à St Etienne. En 29 matches, il avait une moyenne de 14,7 pts - 3,6 rbs et 3,3 passes.

"Nous sommes très heureux d'avoir pu trouver un accord avec Justin, car certains clubs de Pro A et Espagnols étaient sur les rangs. Il a été séduit par le sérieux et la volonté permanente du club d'avancer. Il nous apportera son talent évident (32 points contre Besançon) et son leadership naturel. Il connait le jeu et bénéficie en permanence des conseils de son père entraineur aux États-Unis. Sa venue à Bourg est un excellente nouvelle!" Maurice BEYINA, Directeur Exécutif de la JL Bourg Basket


http://www.lnb.fr/index.php?pid=50&id_a ... or_start=0

:wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

Posted: 11 Jul 2008, 06:13
by vinsanity
Magic-Pietrus: "J'aime Superman"

Officiellement présenté par les Orlando Magic jeudi, Mickael Pietrus a montré qu'il n'avait rien perdu de son sens de l'humour et qu'il connaissait bien sa nouvelle franchise ainsi que sa superstar, Dwight Howard. "J'aime l'équipe et j'aime Superman, a déclaré le Guadeloupéen en Floride, faisant référence au surnom du pivot all-star. Il rend tous ceux qui sont autour de lui meilleurs et nous simplifie la vie sur le terrain". Stan Van Gundy, le coach du Magic, est quant à lui ravi de l'arrivée de l'ancien Warrior: "C'est un excellent rebondeur, et il est très polyvalent. Je pense qu'il pourra s'occuper de défendre sur des joueurs comme LeBron James ou Dwyane Wade..."

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Posted: 11 Jul 2008, 08:57
by vinsanity
Affaires à faire

Les cas des grandes vedettes de l'été -Elton Brand, Gilbert Arenas, Baron Davis, Corey Maggette-, réglés, il n'en reste pas moins quelques proies intéressantes sur les étals de la foire aux agents-libres, la plupart étant toutefois restricted free-agents. Avec dans le rôle des chasseurs, de nouveaux postulants, au premier rang desquels les Clippers, les Grizzlies et les Warriors. Tour d'horizon des mouvements à venir.


Josh Smith
Auteur d'un exercice des plus réussis avec 17,2 points, 8,4 rebonds et 2,8 contres de moyenne, le jeune et athlétique ailier des Hawks, 23 ans, attise, comme attendu, de nombreuses convoitises. Alors qu'Atlanta a longtemps semblé à même de s'aligner sur les propositions de la concurrence et de conserver ainsi un élément drafté, lycéen, il y a quatre ans -Smith n'étant en effet qu'agent-libre restrictif-, les Clippers et les Grizzlies pourraient finalement faire une offre donnant à réfléchir à deux fois aux dirigeants de Géorgie. Alors que ces derniers comptaient monter jusqu'à 60 millions sur cinq ans, les Californiens seraient ainsi disposés à mettre 80 millions pour former un attelage Baron Davis-Josh Smith.

Andre Iguodala
Agent-libre restrictif, Andre Iguodala pourrait bien regretter d'avoir dit non, il y a un an, à un contrat de six ans à 57 millions de dollars. Car si l'ancien d'Arizona, 24 ans, a profité à plein du départ d'Allen Iverson pour les Nuggets, avec 20 points, 5,4 rebonds et 4,8 passes de moyenne sur le dernier exercice, Iguodala ne semble plus en position de force pour décrocher un contrat plus lucratif. Si les Grizzlies et les Warriors ont bien, un temps, manifesté un léger intérêt, Philadelphie demeure en effet la seule équipe possédant suffisamment de latitude salariale intéressée par les bons offices de leur arrière-ailier. Mais l'arrivée d'Elton Brand ayant grevé le budget de la franchise, il n'est pas sûr qu'Iguodala touche le jackpot escompté...

Emeka Okafor
Même constat pour l'intérieur des Bobcats, agent-libre restrictif cet été. Après avoir refusé un contrat à 13 millions de dollars l'année la saison passée, Emeka Okafor risque de ne pas s'en tirer à si bon compte. D'autant que les dirigeants des Bobcats ne semblent plus enclins à le retenir coûte que coûte et à s'aligner, dans cette optique, sur la meilleure offre de la concurrence. Il se murmure d'ailleurs que Charlotte sonderait les franchises intéressées au sujet d'un sign and trade. Avec deux formations en pôle pour conclure l'affaire: les Clippers et les Warriors, décidément les plus actives de l'été.

Luol Deng

Ter repetita pour Luol Deng!. L'ailier des Bulls risque en effet, au sortir d'une saison sans saveur, de regretter d'avoir dit non aux 58 millions sur cinq ans proposés l'automne dernier. Si Chicago semble disposé à faire les efforts nécessaires pour conserver leur polyvalent ailier, ces efforts pourraient finalement être limités eu égard au marché. D'autant que l'anglo-soudanais n'affole guère les gazettes en matière de rumeurs. Aussi puisqu'aucune franchise ne semble prête à casser sa tirelire pour ses services, l'ancien de Duke a tout intérêt à s'entendre avec ses dirigeants plutôt que d'attendre de les voir s'aligner sur une offre moins lucrative.

Monta Ellis
Baron Davis parti pour les Clippers, conserver Monta Ellis est devenu l'une des priorités estivales des Warriors. Don Nelson semble en effet décidé à faire confiance à son jeune meneur, auteur, à 22 ans, d'une troisième année en carrière des plus réussies avec 20,2 points et 5 rebonds de moyenne. Excellent scoreur, Ellis doit néanmoins encore progresser dans la gestion de l'équipe. Aussi, le marché aidant, ses dirigeants pourraient ne pas aller beaucoup plus haut qu'un mid-level exception et se contenter d'un contrat dans les mêmes eaux que celui offert à Corey Maggette, soit 50 millions sur cinq ans.

Ben Gordon
Dans la famille des grands perdants de l'été, Ben Gordon risque de recevoir la palme. A l'instar d'Emeka Okafor, d'Andre Igodala ou de son coéquipier Luol Deng, le meilleur sixième homme 2006 a en effet tournée le dos, l'été dernier, à une offre de 50 millions de dollars sur cinq ans faite par ses dirigeants. Or après une dernière saison moins aboutie que les précédentes, avec certes toujours 18,6 points de moyenne au compteur, sa côte a baissé et son profil n'attise guère les convoitises. Aussi pourrait-il opter pour une dernière saison avec les Bulls avant de revenir, l'an prochain, sur le marché en qualité d'agent-libre non restrictif.

Andris Biedrins
Parmi les dossiers de l'été à gérer pour les dirigeants des Warriors, le cas d'Andris Biedrins devrait être un des plus aisés à régler. Le jeune intérieur letton, 21 ans, a beau aspirer à un contrat de 50 millions sur cinq ans, aucune formation ne semble encline à monter si haut pour tenter de l'acquérir. Aussi, les Californiens pourront s'aligner sur les éventuelles offres de la concurrence et conserver leur joueur à moindre coût.

James Posey
Parmi les rares agents-libres non restrictifs encore disponibles, James Posey semble le plus convoité. Ses Finales particulièrement réussies face aux Lakers ont en effet marqué les esprits et plusieurs franchises se sont positionnées pour lui offrir leur mid-level exception. Parmi elles, Detroit est la plus pressante mais Boston pourrait également faire l'effort pour le conserver.

Kurt Thomas
Autre agent-libre non restrictif, Kurt Thomas attire également de nombreuses franchises de premier plan. Mais les Spurs semblent, là-aussi, les mieux placés pour conserver leur intérieur, moyennant un contrat de trois ans malgré ses 35 ans.

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Posted: 12 Jul 2008, 12:51
by El Couramiaud
Bon alors Vinsanity, le nouveaux meneur du SEB c'est Tyson Wheeler ou non? :mrgreen:

Posted: 12 Jul 2008, 18:29
by vinsanity
Rhoooooo ça va, tu vas pas me la faire de partout :mrgreen:

Posted: 13 Jul 2008, 08:02
by El Couramiaud
vinsanity wrote:Rhoooooo ça va, tu vas pas me la faire de partout :mrgreen:
Non non juste ici, sur basketinfo c'est pas moi. :mrgreen: Plus sérieusement, c'est donc bien le fameux Terry Williams qui sera le nouveau meneur du SEB. Franchement je connais pas et je reste perplexe sur cette nouvelle arrivée. Tu peux nous en dire un peu plus toi qui est ami avec le prési du SEB? :mrgreen:

Posted: 13 Jul 2008, 09:08
by vinsanity
El Couramiaud wrote:
vinsanity wrote:Rhoooooo ça va, tu vas pas me la faire de partout :mrgreen:
Non non juste ici, sur basketinfo c'est pas moi. :mrgreen: Plus sérieusement, c'est donc bien le fameux Terry Williams qui sera le nouveau meneur du SEB. Franchement je connais pas et je reste perplexe sur cette nouvelle arrivée. Tu peux nous en dire un peu plus toi qui est ami avec le prési du SEB? :mrgreen:
C'est Danish qui est ami avec lui :lol:

Moi aussi je suis un peu perplexe ... 16pts 4ast en Suède, je sais pas trop ce que ça vaut. J'attends de le voir à l'œuvre.

Posted: 14 Jul 2008, 09:24
by vinsanity
La présentation du nouveau meneur US du SEB :
http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=21493

Posted: 17 Jul 2008, 20:02
by vinsanity
Les Hornets veulent se Posey

Equipe surprise de la saison avec, à la clé, une deuxième place à l'Ouest et une défaite face aux Spurs en demi-finale de conférence, les Hornets entendent poursuivre leur progression vers les sommets. Pour ce faire, la franchise de La Nouvelle-Orléans s'est entendue avec James Posey, complément idéal du Big Three à Boston cette année, auquel ils ont offert quatre ans de contrat à 25 millions de dollars.


Gilbert Arenas, Elton Brand, Baron Davis ou Corey Maggette ayant fait leur choix, James Posey était devenu, peu ou proue, le free-agent le plus convoité du marché, volant ainsi la vedette aux Josh Smith, Andre Iguodala ou autre Emeka Okafor. Malgré des statistiques relativement modestes ces trois dernières saisons, l'ancien du Heat ayant notamment émargé à 7,4 points et 4,4 rebonds cette année avec les Celtics, Posey était ainsi dans le viseur de la plupart des candidats au titre. De Detroit à San Antonio en passant par Los Angeles ou Cleveland, tous n'avaient pas manqué de sonder son agent afin d'envisager une future collaboration.

Ce qui ne manquait pas d'inquiéter les dirigeants de Boston, certes désireux de le voir poursuivre l'aventure à Boston, mais, soucis de luxury-tax obligent, peu enclins à aller au-delà d'un contrat de deux à trois ans démarrant sur les bases de la mid-level exception, soit 5,6 millions de dollars la saison. Aussi, parait-il fort improbable de voir les champions en titres s'aligner sur l'offre faite par les Hornets: 25 millions de dollars sur quatre ans. Conscients de devoir donner plus de profondeur à leur effectif pour épauler Chris Paul, David West, Tyson Chandler ou Peja Stojakovic, le staff de La Nouvelle-Orléans avait préparé la foire aux agents-libres dès la draft.

Deux bagues en trois ans

Céder leur 27e choix de draft aux Blazers leur a ainsi permis, en plus des trois millions de dollars reçus en échange, d'économiser un million de dollars de masse salariale lié au contrat garanti d'un premier tour de draft. De quoi aborder l'été avec une certaine latitude salariale et d'offrir un contrat suffisamment lucratif pour attirer James Posey. "Ça a été une décision difficile à prendre pour lui, pouvait commenter son agent Mark Bartelstein, Boston a été une incroyable expérience et s'il quittait les Celtics, il voulait être sûre de tomber dans une équipe à même de prétendre au titre dès cette saison."

Car avec ses deux bagues remportées en trois ans, avec Miami en 2006 puis Boston en 2008, James Posey a évidemment pris goût au succès. D'autant plus qu'au-delà de statistiques guère ronflantes, l'ancien Nugget a joué un rôle décisif dans la conquête de ces titres. Habile défenseur, productif au rebond, Posey a également pu faire admirer, face aux Lakers, son adresse à longue distance, enquillant notamment des trois points décisifs dans les moments chauds et finissant ainsi à 40,3% de réussite derrière l'arc lors des playoffs. De quoi attiser bien des convoitises et faire oublier ses 31 ans avancés...

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Posted: 18 Jul 2008, 21:49
by vinsanity
Alexis Ajinça nous livre ses premières impressions depuis Las Vegas ...
http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=21634

Posted: 19 Jul 2008, 08:15
by vinsanity
Turiaf, nouveau Warrior

Après trois saisons passées chez les Lakers, qui l'avaient drafté en 2005, Ronny Turiaf évoluera désormais à Golden State. Les derniers finalistes NBA avaient bien la possibilité de conserver l'intérieur martiniquais, mais il leur aurait alors fallu s'aligner sur le contrat de quatre ans et les 17 millions de dollars proposés la semaine dernière par les Warriors au Tricolore...


Après Corey Maggette, qui avait dit oui à un contrat de 5 ans et 50 millions de dollars, Golden State tient sa deuxième recrue de l'été. Ronny Turiaf, qui avait accepté, la semaine dernière, l'offre faite par les Warriors, à savoir un bail de quatre ans pour près de 17 millions de dollars, n'a en effet pas été retenu par les Lakers. Le Français n'étant qu'agent-libre restrictif cet été, la franchise de L.A. aurait en effet pu le conserver en lui proposant, sous une semaine, un contrat identique.

Mais sans surprise, Mitch Kupchak, le GM des Lakers, a annoncé, jeudi, au Tricolore que leurs routes se séparaient. Après avoir fait une première proposition autour d'un contrat d'un an à un million de dollars au début de l'été, tout indiquait que les Lakers n'allaient pas accepter cette surenchère. Après s'être acquittés, la saison passée, de 5 millions de dollars de luxury-tax, les Californiens sont en effet d'ores et déjà au-dessus du plafond salarial, fixé, cette année, à 71,15 millions. Pour leurs dix joueurs actuellement sous contrat, ils en sont ainsi à 75,1 millions de masse salariale. Aussi ne comptent-ils pas faire de folie sur le marché des transferts, quitte à laisser partit leurs deux principaux agents-libres: Ronny Turiaf et Sasha Vujacic.

L'hommage des Lakers

D'autant qu'avec le retour attendu des blessés de longue date Andrew Bynum et Chris Mihm, les Lakers ne devraient pas être dépourvus sous les panneaux pour attaquer la prochaine saison. Et derrière Pau Gasol et Lamar Odom, le Martiniquais aurait également dû composer avec la concurrence des Trevor Ariza, Luke Walton ou Vladimir Radmanovic. Or, s'il sort de sa meilleure saison avec les Lakers avec 6,6 points et 3,9 rebonds de moyenne en 19 minutes, Turiaf a connu des playoffs difficiles. Devant se contenter de 2 points et 1,4 rebond en 10 minutes, l'ancien de Gonzaga a même été fantomatique lors des finales avec un total de 11 points et 4 rebonds sur les six matches face aux intérieurs de Boston. Au relais de l'inamovible Gasol, Turiaf a ainsi dû se contenter des miettes et il pourrait bien trouver un terrain d'expression plus favorable du côté de la Bay Arena.

Alors que le cas du jeune Andris Biedrins, agent-libre lui aussi, n'est pas encore réglé, les Warriors ne pouvaient, jusqu'à aujourd'hui, compter à l'intérieur que sur le seul vétéran Al Harrington, sur la pente descendante la saison dernière avec ses 13,6 points et 5,4 rebonds de moyenne... Aussi le Français devrait-il trouver à Golden State un temps de jeu que les Lakers ne pouvaient lui offrir.

Kupchak le reconnaissait d'ailleurs aisément au moment d'expliquer la décision du staff des Lakers. "La dernière chose que vous voulez pour un jeune joueur comme Ronny, c'est de le voir, à 25 ans, être payé pour rester sur le banc, a-t-il ainsi expliqué, c'était dans son intérêt de bouger." Et le GM californien d'enchaîner avec un couplet de louanges à son endroit: "Ronny va nous manquer. Son apport, sur le terrain comme en dehors, va nous manquer, notamment pour l'émotion et l'énergie qu'il nous apportait. C'est vraiment un jeune très spécial et c'est forcément difficile de le voir partir."

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Posted: 21 Jul 2008, 12:12
by vinsanity
Coup de tonnerre sur la Ligue...

Il ne s'agit pour l'heure encore que d'une rumeur mais les indices s'accumulent en ce sens. Les dirigeants de la nouvelle franchise d'Oklahoma City auraient arrêté le nom de leur future équipe. Les Supersonics de Seattle devraient ainsi désormais s'appeler le Thunder d'Oklahoma City. L'officialisation pourrait intervenir dès la fin du mois.


Le Ford Center d'Oklahoma City devrait bientôt connaître le nom de ses futurs pensionnaires. Trois semaines après avoir trouvé un accord avec la mairie de Seattle, la nouvelle franchise d'Oklahoma City prend forme. Après 41 années passées à Seattle, les Sonics déménageront cet été dans l'Oklahoma. Alors que la justice était appelée à régler le différend entre la ville et le propriétaire de la franchise, un accord a été trouvé moyennant un versement de 45 millions de dollars -voire 75-, le nom et les couleurs des champions 1979 restant néanmoins propriété de la ville de la cité du Washington.

Et tandis que les ex-Sonics faisaient leurs premiers pas officiels dans la foulée à l'occasion de la Ligue d'été d'Orlando, ce sans surnom et dans un maillot noir des plus sobres, les dirigeants de la franchise s'activaient en coulisses pour donner forme à la formation. Aussi, si les futures couleurs de l'équipe ou le nouveau logo demeurent pour l'heure un mystère, les premiers éléments indiquent que le choix du nom s'est porté sur le Thunder d'Oklahoma City.

C'est tout du moins ce qu'a indiqué à la chaîne ABC locale, la KOVO-TV, une source proche de l'équipe dirigeante. Une fuite confirmée par l'analyse du registre des derniers noms de domaine réservés par la Ligue. Les adresses okcthunderbasketball.com et okcthunderbasketball.net ont en effet été achetées le 10 juillet. Cette rumeur aidant, l'officialisation pourrait être faite d'ici la fin du mois, avant la parution du calendrier de la nouvelle saison.

En attendant, la cité d'Oklahoma s'est déjà prise de passion pour sa nouvelle équipe, la première dans un sport professionnel américain. 16000 demandes d'abonnements à la saison ont en effet été faites en tout juste deux semaines...

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Posted: 21 Jul 2008, 21:15
by vinsanity
Le SEB devrait ajouter un poste 5 US à son recrutement ... ça nous fera une bien belle équipe :)

Posted: 27 Jul 2008, 08:56
by vinsanity
J'ai maté le premier match de prépa des ricains face au Canada. Au delà du score (120-65), ils ont été assez impressionnant, et encore, LeBron n'était pas là (même si je suis pas persuadé qu'il rende l'équipe meilleure)

Chris Paul a fait honneur à son nouveau statut de candidat au titre de MVP. Il a été excellent, distillant quelques caviar et régalant le public de quelques moves magnifique, dont un au buzzer du 3ème :
http://fr.youtube.com/watch?v=7UeRhZOD8Vk

Deron Williams a joué un bon moment avec Paul, comme arrière. Son physique le lui permettant largement, il a lui aussi été très bon. 14pts 5ast en un peu plus de 20min, avec Paul il forme un sacré duo ... les deux me semblent plutôt à l'aise dans le jeu FIBA, beaucoup plus que Billups par exemple.

Jason Kidd, pas très convaincant. Il est tout de même moins intense que ses deux concurrents au poste de meneur. Vu le style pratiqué, ses caviars feront toujours merveilleà un moment, mais j'ai trouvé Paul nettement plus efficace. 5rbds et c'est tout au final ... maigre.

Globalement le poste de meneur me semble beaucoup plus solide qu'en 2006.

Kobe a été discret globalement, mais a pris deux trois coups de chaud. C'est vraiment le monsieur plus de l'équipe, celui qui à un moment ou l'autre fera gagner le match. Et entouré comme il l'est, il n'abuse pas aux shoots, et ça le rend d'autant plus excellent.

Wade, il a certes scoré, mais je suis pas emballé par son jeu en contexte FIBA. Ca passe face au Canada, mais je doute que ça passe face à de grosses écuries européennes. Un peu le même topo pour LeBron à mon avis, même si il a nettement progressé au shoot depuis 2006 ... à voir (il est blessé actuellement).

Redd a en revanche été très convaincant ... son adresse devrait faire merveille pendant les JO. C'est l'arme fatale à 3pts à cette distance, il les a enfilé comme des perles. Encore une grosse plus-value par rapport à 2006.

A l'intérieur Melo a une fois encore été très convaincant. Bien présent aux rebonds et au scoring, en voilà un qui brille vraiment avec le team USA. Clairement encore une fois le meilleur américain dans ce contexte. Il s'adapte parfaitement au poste 4.

En relais, on a vu un Tayshaun Prince assez discret mais que j'ai trouvé très efficace même si sa ligne de stat ne le montre pas forcément.

Au poste de pivot, DH12 domine la masse grâce à son physique, et a été discret mais efficace. Très peu servi, il a ramassé les miettes qu'il avait et nous a seulement gratifié de 2 dunks Laughing et un petit hook main droite pas vilain du tout (par contre ses lancers ... ^^).

Chris Bosh n'a pas non plus beaucoup vu la gonfle, même si il a plus pris sa chance (3/6 aux tirs). Je pense que ça mériterait de l'essayer avec DH12 plutôt que d'alterner les deux. Bosh a largement la mobilité et l'adresse pour jouer avec Howard.

Boozer a très peu jouer (8min), mais l'homme tronc n'a pas démérité.

Même si sur le papier cette équipe n'a que 3 vrais intérieurs, Prince et Melo (voir LeBron ?) compensent largement. Le seul petit souci qui risque d'apparaitre, c'est le secteur intérieur, et surtout son manque de visibilité. Parce que si les ricains ne servent pas plus leurs intérieurs, à un moment ou à un autre ça va craquer.

Avec un petit 5 majeur composé de Paul-Redd-Kobe-Melo-DH12 (ou Boozer ? Ou Bosh ?) ... ça peut faire très très très mal.

Posted: 29 Jul 2008, 06:04
by vinsanity
Les Bleus en clair-obscur

En perdition lors du dernier championnat d'Europe et non qualifiée pour les Jeux Olympiques, l'équipe de France veut à tout prix rebondir, malgré l'absence de ses joueurs cadres. Michel Gomez, de retour aux affaires, doit donc reconstruire sans ses "stars" et a mis sur pied un groupe commando pour passer l'obstacle d'une périlleuse campagne de qualification à l'Euro 2009.


Après une semaine de préparation à Vichy, l'équipe de France de Basket new-look a pu s'apercevoir qu'elle ne déchaînait forcément pas les passions, et ce malgré la présence de quelques 2000 spectateurs pour son dernier match d'entraînement. Michel Gomez, revenu à la tête des Bleus en début d'année, a beaucoup parlé, observé et finalement tranché en apportant quelques retouches (non définitives) à son groupe, un groupe où la seule vraie star devrait se nommer Ronny Turiaf...

Treize années après son premier passage à la tête des Bleus, Gomez a dû se résoudre à un bien triste constat: le basket tricolore est au plus mal ! Complètement inopérant au niveau des clubs, l'équipe nationale ne s'en tire guère mieux, malgré la présence de nombreux joueurs de grande qualité au fil des années. Depuis la médaille d'argent obtenue par Sciarra & co aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000, les Bleus ont, certes, glané une belle médaille de bronze lors de l'EuroBasket de Belgrade en 2005 mais n'ont su faire preuve de régularité au cours des différentes compétitions, manquant, pour la deuxième fois consécutive, une échéance olympique.

Claude Bergeaud, en place depuis 2003, a donc été prié de faire ses bagages suite à la piteuse huitième place obtenue lors des derniers championnats d'Europe et a dû céder sa place à un revenant, Michel Gomez. L'ancien limougeaud et palois qui, de son propre aveu, ne s'"attendait pas à redevenir le sélectionneur de l'équipe de France" avait, quelques jours après sa présentation, clairement évoqué l'état d'esprit qu'il comptait insuffler à ses troupes: "On va avoir besoin de tout le monde (...).On vient en équipe de France pour donner, on vient pour la soutenir et la supporter."

Gomez: "Très satisfait"

Et apparemment, ces déclarations n'ont pas forcément trouvé d'écho auprès des joueurs français. Exit la plupart de ceux évoluant en NBA, à commencer par le plus connu d'entre eux, Tony Parker. L'ancien Parisien a besoin de repos, après une nouvelle saison pleine. Et si le meneur de San Antonio avait promis de faire un détour par Vichy, un problème d' "emploi du temps", l'en a finalement empêché. Même souci pour Boris Diaw, avec, en sus, des problèmes récurrents d'assurance. Mickaël Pietrus, écarté du dernier Euro, a également fait une croix sur cette campagne de qualification et s'est depuis engagé avec le Magic d'Orlando. Mickaël Gelabale est toujours blessé, Yakhouba Diawara ne sait toujours pas où il évoluera la saison prochaine alors que Johan Petro veut préparer au mieux sa prochaine saison avec Oklahoma City.

Car outre la réticence des franchises d'outre-Atlantique à libérer leurs internationaux, des joueurs récemment draftés (Ajinca et Batum, Mahinmi et Noah) préfèrent prendre part aux ligues d'été et obtenir ainsi plus de temps de jeu dans leurs franchises respectives, pour également éviter de manquer l'importante préparation. Ajoutez à cette liste celle des « Européens » blessés (F.Pietrus, Gomis) ou occupés par ailleurs (Diarra, Sangaré) et vous comprendrez mieux le casse-tête auquel à été soumis Michel Gomez.

Mais le coach normand s'en est accommodé et s'est même montré, selon ses dires, "très satisfait" par le comportement des présélectionnés lors du stage de Vichy, mettant en exergue "l'engagement, l'implication et le degré de responsabilisation des joueurs". Malgré la présence massive de jeunes pousses, avec des vraies révélations comme "Marco" Pellin ou Nando De Colo, Gomez peut aussi compter sur des éléments d'expérience comme Pape Badiane et Sacha Giffa, en attendant d'enregistrer les renforts de Claude Marquis, Tariq Kirksay et Ronny Turiaf, le nouveau Warrior faisant office, avec 52 sélections, de véritable figure de proue de cette équipe.

Et avant de s'envoler vers Bormio et l'Italie, le sélectionneur a décidé d'écarter quatre joueurs de sa liste initiale, Ludovic Vaty et Abdoulaye M'Baye retrouvent donc l'équipe de France des 20 ans tandis que Cédric Ferchaud et Fabien Causeur se tiennent, provisoirement, en réserve de la République. Cette opération commando, avec un point de mire le premier match des qualifications de l'Euro (France-Belgique, le 3 septembre), commence donc à prendre forme, une opération qui pourrait permettre à certains de se révéler, et pourquoi ne pas rêver, poser les fondations pour les Bleus de demain...

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Posted: 30 Jul 2008, 06:01
by vinsanity
La NBA continue de se faire piller par l'Euroleague ... :)

Après Childress à l'Olympiakos, Bostjan Nachbar, Juan Carlos Navarro, Jorge Garbajosa, Carlos Delfino et Primoz Brezec, c'est au tour de Nenad Krstic de quitter la NBA pour l'Europe. L'EL va être d'un sacré niveau, et c'est pas fini. On parle de Earl Boykins qui pourrait débarquer en Espagne également.

Posted: 30 Jul 2008, 16:51
by vinsanity
Artest rejoint les Rockets

Les Houston Rockets tiennent leur "Big Three". L'ailier des Sacramento Kings, Ron Artest, a été transféré chez les Texans la nuit dernière en échange de Bobby Jackson, Donte Greene et un futur premier choix de draft. Il évoluera donc aux côtés de Yao Ming et Tracy McGrady. Solide défenseur, parfois trop impulsif, le New-Yorkais retrouvera son ancien coach, Rick Adelman.


Ron Artest ne va pas faire la fine bouche. Alors qu'il rêvait des Los Angeles Lakers, où évolue son pote Kobe Bryant, et des New York Knicks, son club de coeur, l'ailier des Sacramento Kings a échoué, la nuit dernière, dans le moins luxueux mais tout aussi compétitif Texas: chez les Houston Rockets, où l'attendent Yao Ming et Tracy McGrady. Un duo de choc qui va donc s'enrichir d'un troisième larron.

Ce transfert voit le vétéran Bobby Jackson, le rookie Donte Greene et un premier choix de draft en 2009 faire le chemin inverse. Autrement dit, les Kings ont voulu alléger leur masse salariale pour, qui sait, réaliser un gros coup sur le marché des transferts. Ou alors vivre une saison en enfer afin d'attirer un bon novice lors de la prochaine loterie des universitaires. D'ici là, la franchise californienne va également recevoir un petit chèque d'un million de dollars, comme pour mieux attendre l'officialisation de l'échange, le 14 août prochain seulement (Greene ayant signé son premier contrat chez les Rockets le 14 juillet, il n'est pas transférable avant cette date, ndlr).

Désormais loin de ses tractations, Artest peut lui se satisfaire de cette promotion. Il découvrira son quatrième club depuis 1996, après les Chicago Bulls, les Indiana Pacers et, donc, les Sacramento Kings. Une fierté. "Je vais être comme dans un magasin de bonbons, je vais danser avec les étoiles", a-t-il confié au site ESPN.com. Il touchera la saison prochaine 7,4 millions de dollars, sans savoir de quoi son avenir sera fait puisque les Rockets ne lui ont pas assuré de le conserver sur la durée. Il faut dire que ce défenseur hors pair reste, à vingt-huit ans, aussi imprévisible qu'accrocheur, en témoignent ses nombreuses suspensions par la NBA pour son comportement limite. Parfois violent.

Adelman a en main les clés d'une Formule 1

Si la mayonnaise prend, son apport en défense peut en tout cas propulser la franchise texane vers les sommets l'an prochain. Car les Rockets tiennent leur "Big Three", au même titre que les Celtics et les Lakers, finalistes en 2008. Avec Ming (22 points, 10,8 rebonds la saison dernière), McGrady (27 points, 8,2 rebonds, 6,8 passes) et Artest (20,5 points, 5,8 rebonds), sans compter Luis Scola, Shane Battier, Steve Francis et Brent Barry - entre autres... -, l'entraîneur Rick Adelman dispose de solutions multiples. Il sait de plus comment gérer le caractère sanguin de sa nouvelle recrue, qu'il a dirigée chez les Kings. Artest en a d'ailleurs gardé un bon souvenir: "Comment peut-on dire non à Rick Adelman ? Comment quelqu'un peut-il ne pas être heureux de jouer sous ses ordres ?"

Le coach texan a entre les doigts les clés d'une Formule 1. A lui de garder la même tenue de route que son homologue des Celtics, Doc Rivers, qui a su intégrer ses role players à son schéma de jeu, centré sur Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen, et conquérir le titre "Boston a écrasé la ligue avec ce trio, note d'ailleurs Artest. Pour prétendre à être champion, vous devez avoir trois joueurs dominants et de bons seconds couteaux. Je me dis qu'avec McGrady, Yao et moi-même... Je laisse tout le monde faire le calcul." Un avertissement sérieux à toutes les grosses écuries outre-Atlantique. Houston cherchera à glaner ce titre qui lui échappe depuis le doublé de 1994 et 1995.

www.sports.fr

Désolé, mais j'y crois beaucoup moins qu'au big three des Celtics ^^

Posted: 30 Jul 2008, 18:17
by lolo72
Rush quitte la Chorale pour la SIG

Transfert - Les Américains Rush et Allen signent pour un an à Strasbourg
AFP - 30.07.2008, 16h04

STRASBOURG, 30 juil 2008 (AFP) - Les Américains Brion Rush et John Allen se sont engagés pour un an auprès de Strasbourg (ProA), a annoncé dans un communiqué le club de basket-ball alsacien.

L'arrière Brion Rush (1m86, 80 kg) évoluait jusqu'à présent à Roanne (ProA). Le joueur de 24 ans était finaliste du dernier championnat de France avec l'équipe rhône-alpine et s'est distingué en Euroligue en terminant 13e meilleur marqueur de la phase régulière.

Son compatriote John Allen (1m96, 96 kg), 26 ans, occupe le poste d'ailier. Il jouait la saison passée avec les New Yorker Phantoms Braunschweig en Allemagne (1re div. allemande), après avoir évolué en Israël et en Finlande.
http://www.lnb.fr/index.php?pid=50&id_a ... or_start=0

Posted: 04 Aug 2008, 10:15
by vinsanity
La France dans le doute

Après avoir déjà été battue par Israël jeudi (84-67) et la Pologne vendredi (82-76), l'équipe de France s'est inclinée une troisième fois face à l'Italie (76-62), pour son dernier match dans le Tournoi de préparation de Bormio. Les jeunes Bleus n'ont jamais paru en mesure d'inquiéter des Italiens assurés de remporter ce tournoi après leurs deux victoires initiales et très adroits derrière l'arc. Malmenés dans le premier quart-temps, les Bleus et Nando De Colo - seul Tricolore à plus de 10 points (11) - sont revenus dans le match peu avant la pause (37-29 pour l'Italie).

Mais l'adresse extérieure des Transalpins, et notamment de Matteo Soragna (5/8 à trois points), a ruiné les derniers espoirs de Bleus et de Yannick Bokolo (photo L'Équipe) de ne pas rentrer bredouille d'Italie. Plus agressifs au rebond, les Tricolores ont évité la correction mais cette troisième défaite en trois matches a mis en lumière la grosse dose de travail - notamment sur la défense de zone - qu'il reste à effectuer. Le sélectionneur des Bleus, Michel Gomez, a un mois pour peaufiner les automatismes avant le début des qualifications pour l'Euro 2009 (3-20 septembre). Après deux jours d'entraînement, les Bleus vont à nouveau affronter les Italiens mardi.

Les marqueurs côté français : De Colo (11), Gradit (9), Marquis (7), Issa (6), Tchicamboud (5), Soliman (5), Bokolo (4), Dubiez (4), Brun (3), Cazalon (3), Pellin (3), Badiane (2)

Les résultats :
Israël - Pologne 86 - 76
Italie - France 76 - 62

Le classement final :
1. Italie 6 points (3v. - 0d.)
2. Israël 4 (2 - 1)
3. Pologne 2 (1 - 2)
4. France (0 - 3)

www.lequipe.fr

Posted: 07 Aug 2008, 17:59
by vinsanity
Les Bleus rentrent bredouilles

L'équipe de France n'aura pas effectué son voyage en Italie pour rien. Mardi soir, à Bormio, les hommes de Michel Gomez ont concédé leur quatrième défaite en autant de matches, la deuxième de suite contre la Squadra Azzura (68-65). Les retours de Turiaf et Kirksay n'auront pas changé grand-chose. Les Bleus sont en chantier, il leur faut du temps. Un temps qu'ils n'ont pas...


L'équipe de France ne pouvait pas quitter l'Italie comme ça, sans une victoire dans sa besace. Et pourtant, elle l'a fait. Le tournoi de Bormio et ses trois défaites en autant de matches - dont la dernière face à la Squadra Azzura (76-62) - à peine digéré, les Bleus ont de nouveau trébuché sur les Italiens (68-65), mardi soir. De bien mauvais augure à un mois du début de la campagne de qualifications pour l'Euro 2009 (3-20 septembre), face à la Belgique, l'Ukraine et la Turquie.

D'ici là, les hommes de Michel Gomez se rendront à Strasbourg (10-17 août), pour un stage puis un tournoi qui les opposera à la Finlande, la République tchèque et la Lettonie, et à Riga (25-27 août), ultime répétition avant d'entrer dans le vif du sujet. Autant de rendez-vous qui doivent permettre au sélectionneur tricolore de faire les bons choix. Et si possible, pas des choix par défaut. Privés de leurs leaders à Bormio, les Français n'ont pas manqué de volonté. Ils ont simplement pêché par tendresse. Ce dernier match face à l'Italie aurait pourtant pu inverser la tendance avec les retours dans le groupe de Tariq Kirksay (5 points) et surtout Ronny Turiaf (11 points). Cela n'a pas été le cas.

De Vincenzi reste confiant

Ce n'est pas faute d'avoir essayer puisque les Bleus ont mené tout le match, avant de céder dans les dernières secondes... Alors quels enseignements tirer des prestations de cette équipe de France new look, essentiellement basée sur des jeunes joueurs de Pro A ? Sans doute que le Choletais Nando De Colo dispose d'un potentiel loin d'être épuisé. Et aussi, sûrement, que le travail défensif à effectuer d'ici début septembre reste encore important, notamment en zone. En tout cas, le séjour à Bormio aura prouvé une chose: si avec ses cadres l'équipe de France pesait peu sur l'échiquier mondial - en témoigne le dernier Euro manqué avec à la clé une non qualification pour les Jeux Olympiques de Pékin -, sans eux elle ne vaut quasiment plus rien.

Mais cela n'a pas l'air d'inquiéter outre mesure Jean-Pierre de Vincenzi, le directeur technique national, comme il l'a affirmé sur les ondes de RMC: "Si l'on prend le dernier match (du tournoi de Bormio), où l'on perd de quatorze points contre les Italiens. Ce n'est quand même pas de la tarte de jouer les Ritals chez eux. De plus, l'entraîneur fait des essais. Il a beaucoup fait tourner et il avait dit aux joueurs qu'il ferait jouer tout le monde pour évaluer tout le monde. L'objectif est de préparer l'équipe et de la mettre sur les rails pour qu'elle soit au mieux au mois de septembre." Patience donc. En un mois, Michel Gomez va devoir transfigurer ses troupes. On ne demande que ça.

www.sports.fr

Posted: 07 Aug 2008, 20:01
by CeBri
Vous avez vu le nouveau logo du SEB ?

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Posted: 07 Aug 2008, 20:12
by Pole Emploi
J'aime bien :)

Posted: 10 Aug 2008, 08:04
by vinsanity
Le tournoi de basket masculin a débuté ce matin avec une large victoire russe sur l'Iran, 71-49 (19pts de JR Holden, 15 de Kirilenko). Ensuite, marge victoire allemande sur l'Angola, 95-66. Le duo Nowitzki-Kaman a fait très mal, 47pts à eux deux.

En ce moment même, un superbe Espagne-Grèce, 35-29 pour les ibères à la pause. La remake de la finale des championnats du monde 2006 tient toutes ses promesses, puisque la Grèce semble avoir retrouvé son meilleur niveau, en particulier Spanoulis, déjà 13pts. Coté espagnol, 9pts d'un Rudy Fernandez très aérien, 5pts pour les frères Gasol et 5pts pour Calderon. A noté l'entrée en jeu de Ricky Rubio, le petit phénomène espagnol.

Posted: 10 Aug 2008, 19:29
by vinsanity
Les USA en démonstration

Favoris du tournoi masculin, les Etats-Unis n'ont pas manqué leur entrée en matière dans le Groupe B des Jeux Olympiques de Pékin. Opposés à la Chine, dimanche, les hommes de Mike Krzyzewski ont douté l'espace d'un quart-temps avant de prendre facilement l'ascendant (101-70). Un message envoyé à l'Espagne, qui s'est payée la Grèce (81-66) dans la matinée.


Une vraie opposition de style, une correction. Le duel au sommet du Groupe B entre les Etats-Unis et la Chine, dimanche à Pékin, aura été spectaculaire, mais aussi caricatural. D'un côté, un jeu rapide, essentiellement en contre-attaques avec dunks à l'arrivée. De l'autre, un jeu extérieur bien huilé avec shoots primés à la clé. Tant que leur réussite a été insolente, les Chinois ont donc tenu, inquiétant même les Américains pendant plus d'un quart-temps (29-29, 16e). Mais la logique du plus fort a ensuite fait totalement basculer ce match en faveur des hommes de Mike Krzyzewski (101-70).

En deux minutes, juste avant de regagner les vestiaires, le Team USA a resserré sa défense et profité du replacement hasardeux de la Chine pour écraser des smashes à outrance. Et ainsi intensifier son autorité. De quatre points en sa faveur à l'issue du premier quart-temps (20-16, 10e), l'écart a enflé pour atteindre douze unités avant la pause (49-37, 20e). Ce n'était pas vraiment grâce à Bryant, qui manquait jusque-là cruellement de percussion. Ni grâce à Anthony, dans le cinq majeur mais transparent. En revanche, l'impact de Wade, James et Howard a fait la différence. Zhu (11 points) et Sun (8 points), les artilleurs chinois, avaient eu beau tenter de recoller au score, cela n'avait pas suffi.

L'Espagne au rendez-vous, l'Argentine non

Sans grande imagination en attaque, les Chinois ne pouvaient pas non plus compter sur leur géant, Yao, visiblement à court de forme dès que le rythme s'accélérait. Avec 13 points et 10 rebonds, l'intérieur des Houston Rockets a fait tant bien que mal honneur à son rang de porte-drapeau de tout un pays, mais ses coéquipiers n'ont pas suivi. A commencer par Yi (9 points), trop discret pour permettre à la Chine de revenir au tableau d'affichage en deuxième période. Et comme il n'y a pas plus dominatrice qu'une équipe des Etats-Unis en pleine confiance, Wade (19 points), James (18 points, 6 rebonds), Howard et Bryant (13 points chacun) se sont chargés de montrer qu'ils étaient les patrons.

Toutefois, le manque de combativité de la Chine n'a pas permis aux hommes de Coach "K" de vraiment se jauger avant leurs deux grands rendez-vous dans le Groupe B, face à la Grèce et l'Espagne. Leur prochain duel contre l'Angola devrait être une partie de plaisir et on ne connaîtra le réel niveau de cette constellation d'étoiles uniquement après ces deux matches. En attendant, les champions du monde espagnols sont prévenus que la puissance offensive américaine est à la hauteur des attentes qu'elle suscite. Mais les coéquipiers de Pau Gasol, eux, se sont déjà étalonnés en gagnant face aux Grecs (81-66). Les deux favoris du tournoi masculin sont au rendez-vous. L'Argentine, tenante du titre, battue par la Lituanie (79-75), non.

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