Mick wrote:Alors que toi non, tu ne mets pas tout le monde dans le m?me sac.
Pendant qu'on se demande qui sont les bons et les mauvais immigrés, qui est raciste et qui ne l'est pas... L'Oligarchie continue de nous voler impunément. Ces querelles permettent même à un type comme Sarkozy de revenir.
Ca, c'est une évidence. Le remplacement des questions sociales et économiques par des questions sociétales comme le mariage gay, l'antiracisme, ou la parité pour la "gauche", et l'insécurité ou l'islamisme pour la "droite", existent pour nous faire oublier qu'ils sont tous soumis au capitalisme globalisé et incapables de fournir une critique profonde du système en place. De plus, ceci permet de diviser encore davantage pour mieux régner, et ça marche. J'ai déjà entendu des noirs dire que "les blancs" les oppressent et des féministes expliquer que "les hommes" sont leurs ennemis politiques. Déjà que je doute de la capacité du peuple sous sa forme actuelle à s'unir réellement contre le système, c'est clair qu'en se focalisant sur ce type de sujets diviseurs l'improbable se transforme en impossible.
Et même si ça ne va pas vous plaire, les réactions de certains "gauchistes" à mon égard dans la discussion précédente tombent parfaitement dans ce piège. Sans même connaître mon avis sur les fondements sociaux et économiques de la société, il est décrété que je suis un fasciste, et on ne discute pas avec un fasciste ! C'est donc la preuve que les désaccords sur les valeurs sociétales sont suffisants pour s'étriper, se marginaliser, s'insulter, et hystériser les débats. Pourtant, quand je dis que j'ai du mal à croire en le modèle multiculturel (je pense même que c'est une arme du capitalisme pour nous diviser vous voyez), ça ne veut pas dire que je place ce sujet en première importance, et que je ne souhaite pas malgré tout une révolte unie de toutes les communautés, ensemble, contre le monde de la finance et le capitalisme spéculateur.
Bref, arrêtez votre étroitesse d'esprit. J'adore Dieudonné, je suis "réac'" au niveau des mœurs, les féministes et les gays hystériques m'énervent, il y a plein de choses que je n'aime pas dans vos "valeurs progressistes" que je trouve, soyons franc, souvent dégénérées et excessivement individualistes... mais avant tout je suis contre l'injustice sociale, contre le capitalisme financier, contre le libéralisme sauvage, contre le néo-colonialisme, contre la loi Pompidou de 1973, pour des échanges équitable, contre la globalisation et les multinationales qui spolient les peuples. C'est là dessus qu'on doit focaliser notre opposition commune, après pour le reste, on aura le temps de discuter quand on aura renversé cette oligarchie et installé une démocratie authentique (même si vu votre manière de débattre je ne suis pas certain que vous partagiez cet idéal).
La gauche intelligente et subversive, c'est celle d'un Etienne Chouard qui dépasse les clivages, qui combat les réels ennemis, qui ne tombe pas dans le piège de la diabolisation, qui ose dire que Marine Le Pen et Soral sont bien plus de gauche que la gauche officielle, et qui fait des putains d'analyses sur les subtilités, la complexité et les pièges du système. Il va même discuter avec des royalistes ! Il est dans une vraie logique d'unification face à la logique du système.
La gauche stupide et attardée, c'est celle des "antifascistes" qui rien que par leur nom montrent qu'ils n'ont rien compris aux enjeux du monde moderne. Ces idiots utiles qui passent leur temps à enfoncer des portes ouvertes et à "lutter" contre des mouvements et des personnes qui sont déjà marginalisés par le système. Ouais, c'est tellement subversif de lutter contre le racisme, contre Dieudonné, contre les néonazis, contre le FN, contre les "complotistes". C'est vraiment nos principaux oppresseurs et le plus grand danger aujourd'hui, c'est une certitude. Réciter les mêmes discours que ceux de Valls et des institutions officielles est d'une grande utilité révolutionnaire, merci.
En attendant, le globalisation capitaliste et la finance internationale (mais non messieurs les antifas, je ne parle pas "des juifs"

) continuent de régner en maître. Mais tout va bien, no pasaran, on est là, on lutte contre le fascisme et on ne discute pas avec la bête immonde (c'est beau comme un discours de Valls ça).
On se demande, ensuite, pourquoi les classes populaires sont contraintes de se tourner vers le FN aujourd'hui.