Ne dis pas ça, parait-il que les nouveaux mots de jeunes, kiffer, seum, posey et toute cette merde, sont une richesse pour eux, et feront sûrement leur apparition dans les bouquins d'ici peu... Une manière de leur faire croire qu'ils valent tout autant que leurs ainés ?LE MARQUIS wrote:Merkimartien wrote:En ce qui concerne la fac, il ne faut pas généraliser. J'ai connu ce type de profs dont tu parles, mais aussi des profs passionnants (et passionnés). Désolé que tu n'aies pas eu de chance, mais ne crois pas que ça n'existe pas.Mick wrote:![]()
L'histoire, j'ai vraiment kiffé au collège/lycée. (Et je kiffe toujours) Par contre, à la fac, non. Profs de fac pas assez intéressants. Chiants même. Des purs chercheurs dans leur monde, qui souvent donnent des cours pour arrondir leurs fins de mois... Pour les étudiant qui ont besoin d'un peu d'animation pour ne pas décrocher: horrible. Bizarrement, les types passionnants, je les ai croisés avant le bac !
Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Au lycée et au collège il y a des profs géniaux, oui, mais à mon avis le souci qu'ils ont moins de liberté par rapport à leur programme. Ce qui explique le traitement peu poussé de l'époque médiévale par exemple.
![]()
Plus sérieusement ou on a surtout des programmes infaisables car trop ambitieux et copieux au vu de nos nouveaux élèves dont ,au passage l'appauvrissement, en vocabulaire est effrayant ( OK cela fait vien c...mais c'est une triste réalité). Quant à la "course" au programme une belle source de stress et de frustration...
Bon J'arrête avec ma psychanalise
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Eh bien justement leurs aînés ils ont aussi inventé des mots ou joué avec eux ; et la liste est longue, de l'argot au verlan en passant par le javanais, etc etc.Fourina wrote: Ne dis pas ça, parait-il que les nouveaux mots de jeunes, kiffer, seum, posey et toute cette merde, sont une richesse pour eux, et feront sûrement leur apparition dans les bouquins d'ici peu... Une manière de leur faire croire qu'ils valent tout autant que leurs ainés ?
[i]"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"[/i] (Mark Twain).
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Exactement. C'est une évolution de la langue et ça ne sera pas la dernière génération à le faire.Timick wrote:Eh bien justement leurs aînés ils ont aussi inventé des mots ou joué avec eux ; et la liste est longue, de l'argot au verlan en passant par le javanais, etc etc.Fourina wrote: Ne dis pas ça, parait-il que les nouveaux mots de jeunes, kiffer, seum, posey et toute cette merde, sont une richesse pour eux, et feront sûrement leur apparition dans les bouquins d'ici peu... Une manière de leur faire croire qu'ils valent tout autant que leurs ainés ?
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Platon déjà dressait un constat alarmiste sur la génération qui le suivait. Les jeunes ne sont pas pires que nous, où même plus bêtes que ceux qui nous ont précédés. En revanche notre regard semble évoluer plus vite que ne changent les jeunes.Faiseur_de_Tresses wrote:Oh que si justement. Le niveau des élèves qui sortent même du bac aujourd'hui est hallucinant, et la situation risque de continuer à s'aggraver globalement. J'en discutai 2 mois en arrière avec un prof de fac qui prend prend sa retraite : selon lui, il y a deux défauts majeurs aux étudiants d'aujourd'hui ; un manque cruel de mémoire, et un autre de concentration. D'ailleurs, est-ce que des potonautes seraient capables de me dire s'il y a avait autant de cas de "dyslexie" il y a ne serait-ce que 20 ans par rapport à aujourd'hui ?GreenVivi wrote:La course au programme, c'est dingue comme ça me fait penser à Antoine PolochonLE MARQUIS wrote:Merkimartien wrote:En ce qui concerne la fac, il ne faut pas généraliser. J'ai connu ce type de profs dont tu parles, mais aussi des profs passionnants (et passionnés). Désolé que tu n'aies pas eu de chance, mais ne crois pas que ça n'existe pas.Mick wrote:![]()
L'histoire, j'ai vraiment kiffé au collège/lycée. (Et je kiffe toujours) Par contre, à la fac, non. Profs de fac pas assez intéressants. Chiants même. Des purs chercheurs dans leur monde, qui souvent donnent des cours pour arrondir leurs fins de mois... Pour les étudiant qui ont besoin d'un peu d'animation pour ne pas décrocher: horrible. Bizarrement, les types passionnants, je les ai croisés avant le bac !
Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Au lycée et au collège il y a des profs géniaux, oui, mais à mon avis le souci qu'ils ont moins de liberté par rapport à leur programme. Ce qui explique le traitement peu poussé de l'époque médiévale par exemple.
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Plus sérieusement ou on a surtout des programmes infaisables car trop ambitieux et copieux au vu de nos nouveaux élèves dont ,au passage l'appauvrissement, en vocabulaire est effrayant ( OK cela fait vien c...mais c'est une triste réalité). Quant à la "course" au programme une belle source de stress et de frustration...
Bon J'arrête avec ma psychanalise
Concernant ta psychanalyse, au risque de passer pour un vieux con (et ce serait bizarre, vu que je suis encore un jeune con) je la rejoins en partie. Quand je vois le niveau de certains élèves de 5ème/4ème (et je précise que c'est pas Jules-Vallès ou Marc-Seguin), ça fait peur, même si je ne pense pas que c'était si différent il y a 30 ans.
Sinon, je suis content de lire les propos de Timick sur l'enseignement de l'histoire en secondaire. Les maths ne sont donc pas les seuls à être ennuyeuses pour les élèves.
Après, il y a aussi des indicateurs précis que j'observe dans ma pratique, et qui me font flipper. Par exemple J'anime des "cours" de dessin pour enfants. Assez technique, donc:
- aujourd'hui, j'utilise quasiment tout le temps des feuilles blanches avec un grand quadrillage car les enfants n'arrivent plus du tout à se repérer sur la feuille.
- même à 8 ans, certains peinent à utiliser une règle.
- colorier est fait n'importe comment. De plus en plus.
- je dois multiplier les méthodes pour solliciter leur imagination.
De plus en plus, j'anime des 6-9 ans comme j'anime des 3-6 ans (temps de concertation court, et, travailler sur le global plutôt que sur le détail).
si il y a 10 ans, les dessins étaient quasi tous assez moyens. Aujourd'hui, il y a ceux qui s'en sortent bien, et ceux qui pinaillent vraiment. (Mais peut être que le pédagogue y est pour quelque chose.)
De plus en plus, les enfants attendent que je leur mâche le travail. Absence de plus en plus marqué du désir d'apprendre à faire seul.
J'observe ça pour des enfants des classes moyennes. Je ne sais pas si je dois mettre ça sur le dos de la PlayStation.
"Quand je rêve que je baise, je me réveille toujours trop tôt! Alors que je me réveille toujours trop tard quand je rêve que je pisse" Le Sneiper
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Les maths ennuyeuses oh que nonFaiseur_de_Tresses wrote:Oh que si justement. Le niveau des élèves qui sortent même du bac aujourd'hui est hallucinant, et la situation risque de continuer à s'aggraver globalement. J'en discutai 2 mois en arrière avec un prof de fac qui prend prend sa retraite : selon lui, il y a deux défauts majeurs aux étudiants d'aujourd'hui ; un manque cruel de mémoire, et un autre de concentration. D'ailleurs, est-ce que des potonautes seraient capables de me dire s'il y a avait autant de cas de "dyslexie" il y a ne serait-ce que 20 ans par rapport à aujourd'hui ?GreenVivi wrote:La course au programme, c'est dingue comme ça me fait penser à Antoine PolochonLE MARQUIS wrote:Merkimartien wrote:En ce qui concerne la fac, il ne faut pas généraliser. J'ai connu ce type de profs dont tu parles, mais aussi des profs passionnants (et passionnés). Désolé que tu n'aies pas eu de chance, mais ne crois pas que ça n'existe pas.Mick wrote:![]()
L'histoire, j'ai vraiment kiffé au collège/lycée. (Et je kiffe toujours) Par contre, à la fac, non. Profs de fac pas assez intéressants. Chiants même. Des purs chercheurs dans leur monde, qui souvent donnent des cours pour arrondir leurs fins de mois... Pour les étudiant qui ont besoin d'un peu d'animation pour ne pas décrocher: horrible. Bizarrement, les types passionnants, je les ai croisés avant le bac !
Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Au lycée et au collège il y a des profs géniaux, oui, mais à mon avis le souci qu'ils ont moins de liberté par rapport à leur programme. Ce qui explique le traitement peu poussé de l'époque médiévale par exemple.
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Plus sérieusement ou on a surtout des programmes infaisables car trop ambitieux et copieux au vu de nos nouveaux élèves dont ,au passage l'appauvrissement, en vocabulaire est effrayant ( OK cela fait vien c...mais c'est une triste réalité). Quant à la "course" au programme une belle source de stress et de frustration...
Bon J'arrête avec ma psychanalise
Concernant ta psychanalyse, au risque de passer pour un vieux con (et ce serait bizarre, vu que je suis encore un jeune con) je la rejoins en partie. Quand je vois le niveau de certains élèves de 5ème/4ème (et je précise que c'est pas Jules-Vallès ou Marc-Seguin), ça fait peur, même si je ne pense pas que c'était si différent il y a 30 ans.
Sinon, je suis content de lire les propos de Timick sur l'enseignement de l'histoire en secondaire. Les maths ne sont donc pas les seuls à être ennuyeuses pour les élèves.
Je travaille dans un IUT et accessoirement en M1 et M2 en école d’ingénieur de mon université je vais bientôt prendre ma retraite
manque de mémoire la calculatrice c'est Dieu un soft dit la VÉRITÉ et sans lui bah on ne sait plus grand chose
Ce genre de discours me faisait cataloguer ceux qui le tenait il y à quelques décennies de vieux cons réac
j'assume la première partie de la caractérisation pas la seconde
NB: j'ai déjà du tenir ce discours ici
Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté :(Gramsci)
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Effectivement : viewtopic.php?p=1254454#p1254454" onclick="window.open(this.href);return false;rouge wrote:Les maths ennuyeuses oh que nonFaiseur_de_Tresses wrote:Oh que si justement. Le niveau des élèves qui sortent même du bac aujourd'hui est hallucinant, et la situation risque de continuer à s'aggraver globalement. J'en discutai 2 mois en arrière avec un prof de fac qui prend prend sa retraite : selon lui, il y a deux défauts majeurs aux étudiants d'aujourd'hui ; un manque cruel de mémoire, et un autre de concentration. D'ailleurs, est-ce que des potonautes seraient capables de me dire s'il y a avait autant de cas de "dyslexie" il y a ne serait-ce que 20 ans par rapport à aujourd'hui ?GreenVivi wrote:La course au programme, c'est dingue comme ça me fait penser à Antoine PolochonLE MARQUIS wrote:Merkimartien wrote:En ce qui concerne la fac, il ne faut pas généraliser. J'ai connu ce type de profs dont tu parles, mais aussi des profs passionnants (et passionnés). Désolé que tu n'aies pas eu de chance, mais ne crois pas que ça n'existe pas.Mick wrote:![]()
L'histoire, j'ai vraiment kiffé au collège/lycée. (Et je kiffe toujours) Par contre, à la fac, non. Profs de fac pas assez intéressants. Chiants même. Des purs chercheurs dans leur monde, qui souvent donnent des cours pour arrondir leurs fins de mois... Pour les étudiant qui ont besoin d'un peu d'animation pour ne pas décrocher: horrible. Bizarrement, les types passionnants, je les ai croisés avant le bac !
Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Au lycée et au collège il y a des profs géniaux, oui, mais à mon avis le souci qu'ils ont moins de liberté par rapport à leur programme. Ce qui explique le traitement peu poussé de l'époque médiévale par exemple.
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Plus sérieusement ou on a surtout des programmes infaisables car trop ambitieux et copieux au vu de nos nouveaux élèves dont ,au passage l'appauvrissement, en vocabulaire est effrayant ( OK cela fait vien c...mais c'est une triste réalité). Quant à la "course" au programme une belle source de stress et de frustration...
Bon J'arrête avec ma psychanalise
Concernant ta psychanalyse, au risque de passer pour un vieux con (et ce serait bizarre, vu que je suis encore un jeune con) je la rejoins en partie. Quand je vois le niveau de certains élèves de 5ème/4ème (et je précise que c'est pas Jules-Vallès ou Marc-Seguin), ça fait peur, même si je ne pense pas que c'était si différent il y a 30 ans.
Sinon, je suis content de lire les propos de Timick sur l'enseignement de l'histoire en secondaire. Les maths ne sont donc pas les seuls à être ennuyeuses pour les élèves.![]()
Je travaille dans un IUT et accessoirement en M1 et M2 en école d’ingénieur de mon université je vais bientôt prendre ma retraite
manque de mémoire la calculatrice c'est Dieu un soft dit la VÉRITÉ et sans lui bah on ne sait plus grand chose
Ce genre de discours me faisait cataloguer ceux qui le tenait il y à quelques décennies de vieux cons réac
j'assume la première partie de la caractérisation pas la seconde
NB: j'ai déjà du tenir ce discours ici
@FdT, les maths ennuyeuses, je dis non ; enfin, ça dépend pour qui. Il est compréhensible que les élèves les donnent comme matière détestée parce que c'est très carré, contrairement à des matières comme le français, l'HG, l'anglais... Mais moi-même j'aime bien les maths, et je ne pense pas être un OVNI (surtout en S). Tout le monde a des matières détestées et je pense que ça s'équilibre un peu, moi c'est le français et l'allemand, j'ai un ami en L qui déteste les maths et la physique, un autre dans ma classe qui déteste le français et la SVT...
Par contre, ce que tu dis concernant la calculatrice, ça fait effectivement un peu vieux con (pas réac
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Pour moi ce n'est pas comparable... internet, la mondialisation facilitent cet afflux de mots nouveaux, souvent d'origine anglaise ou arabe, à travers une sous-culture qui envahie tout.Alcom wrote:Exactement. C'est une évolution de la langue et ça ne sera pas la dernière génération à le faire.Timick wrote:Eh bien justement leurs aînés ils ont aussi inventé des mots ou joué avec eux ; et la liste est longue, de l'argot au verlan en passant par le javanais, etc etc.Fourina wrote: Ne dis pas ça, parait-il que les nouveaux mots de jeunes, kiffer, seum, posey et toute cette merde, sont une richesse pour eux, et feront sûrement leur apparition dans les bouquins d'ici peu... Une manière de leur faire croire qu'ils valent tout autant que leurs ainés ?
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Ça reste quand même une modification du langage comme une autre, à mon avis. Et ça "envahit" surtout ceux qui le veulent, à savoir les jeunes qui veulent se donner justement une image faussement jeune ou gangsta de la tess (et dans un cas comme dans l'autre, c'est ridicule), mais c'est un peu un cliché entretenu par ceux qui aiment se plaindre de la jeunesse et ça représente assez peu de monde. J'estime être un jeune assez normal, et de même que mes amis je ne dis jamais "swag", " ma gueule" ou "seum", où alors, c'est justement pour me moquer de ceux qui le disent. Par contre je dis assez souvent badabeu, on a même un bon délire autour de çaFourina wrote:Pour moi ce n'est pas comparable... internet, la mondialisation facilitent cet afflux de mots nouveaux, souvent d'origine anglaise ou arabe, à travers une sous-culture qui envahie tout.Alcom wrote:Exactement. C'est une évolution de la langue et ça ne sera pas la dernière génération à le faire.Timick wrote:Eh bien justement leurs aînés ils ont aussi inventé des mots ou joué avec eux ; et la liste est longue, de l'argot au verlan en passant par le javanais, etc etc.Fourina wrote: Ne dis pas ça, parait-il que les nouveaux mots de jeunes, kiffer, seum, posey et toute cette merde, sont une richesse pour eux, et feront sûrement leur apparition dans les bouquins d'ici peu... Une manière de leur faire croire qu'ils valent tout autant que leurs ainés ?
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Sur la calculatrice j'ai été béat devant les premières surtout les graphiquesGreenVivi wrote:Effectivement : viewtopic.php?p=1254454#p1254454" onclick="window.open(this.href);return false;rouge wrote:Les maths ennuyeuses oh que nonFaiseur_de_Tresses wrote:Oh que si justement. Le niveau des élèves qui sortent même du bac aujourd'hui est hallucinant, et la situation risque de continuer à s'aggraver globalement. J'en discutai 2 mois en arrière avec un prof de fac qui prend prend sa retraite : selon lui, il y a deux défauts majeurs aux étudiants d'aujourd'hui ; un manque cruel de mémoire, et un autre de concentration. D'ailleurs, est-ce que des potonautes seraient capables de me dire s'il y a avait autant de cas de "dyslexie" il y a ne serait-ce que 20 ans par rapport à aujourd'hui ?GreenVivi wrote:La course au programme, c'est dingue comme ça me fait penser à Antoine PolochonLE MARQUIS wrote:Merkimartien wrote:En ce qui concerne la fac, il ne faut pas généraliser. J'ai connu ce type de profs dont tu parles, mais aussi des profs passionnants (et passionnés). Désolé que tu n'aies pas eu de chance, mais ne crois pas que ça n'existe pas.Mick wrote:![]()
L'histoire, j'ai vraiment kiffé au collège/lycée. (Et je kiffe toujours) Par contre, à la fac, non. Profs de fac pas assez intéressants. Chiants même. Des purs chercheurs dans leur monde, qui souvent donnent des cours pour arrondir leurs fins de mois... Pour les étudiant qui ont besoin d'un peu d'animation pour ne pas décrocher: horrible. Bizarrement, les types passionnants, je les ai croisés avant le bac !
Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Au lycée et au collège il y a des profs géniaux, oui, mais à mon avis le souci qu'ils ont moins de liberté par rapport à leur programme. Ce qui explique le traitement peu poussé de l'époque médiévale par exemple.
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Plus sérieusement ou on a surtout des programmes infaisables car trop ambitieux et copieux au vu de nos nouveaux élèves dont ,au passage l'appauvrissement, en vocabulaire est effrayant ( OK cela fait vien c...mais c'est une triste réalité). Quant à la "course" au programme une belle source de stress et de frustration...
Bon J'arrête avec ma psychanalise
Concernant ta psychanalyse, au risque de passer pour un vieux con (et ce serait bizarre, vu que je suis encore un jeune con) je la rejoins en partie. Quand je vois le niveau de certains élèves de 5ème/4ème (et je précise que c'est pas Jules-Vallès ou Marc-Seguin), ça fait peur, même si je ne pense pas que c'était si différent il y a 30 ans.
Sinon, je suis content de lire les propos de Timick sur l'enseignement de l'histoire en secondaire. Les maths ne sont donc pas les seuls à être ennuyeuses pour les élèves.![]()
Je travaille dans un IUT et accessoirement en M1 et M2 en école d’ingénieur de mon université je vais bientôt prendre ma retraite
manque de mémoire la calculatrice c'est Dieu un soft dit la VÉRITÉ et sans lui bah on ne sait plus grand chose
Ce genre de discours me faisait cataloguer ceux qui le tenait il y à quelques décennies de vieux cons réac
j'assume la première partie de la caractérisation pas la seconde
NB: j'ai déjà du tenir ce discours ici
@FdT, les maths ennuyeuses, je dis non ; enfin, ça dépend pour qui. Il est compréhensible que les élèves les donnent comme matière détestée parce que c'est très carré, contrairement à des matières comme le français, l'HG, l'anglais... Mais moi-même j'aime bien les maths, et je ne pense pas être un OVNI (surtout en S). Tout le monde a des matières détestées et je pense que ça s'équilibre un peu, moi c'est le français et l'allemand, j'ai un ami en L qui déteste les maths et la physique, un autre dans ma classe qui déteste le français et la SVT...
Par contre, ce que tu dis concernant la calculatrice, ça fait effectivement un peu vieux con (pas réac). Le manque de mémoire c'est vrai, et d'ailleurs mes souvenirs sont assez vagues sur les sinus, cosinus et tangentes, mais tu ne peux pas nier que la calculatrice facilite un travail que de toute manière un cerveau humain "moyen" peut difficilement accomplir sans faire d'erreurs en chemin. Il faut aussi savoir l'utiliser avec parcimonie et ne pas en dépendre entièrement, c'est sûr, mais je trouve ta vision un peu exagérée.
de la en école d'ingé pour calculer une intégrale double ne pas savoir dessiner une bête courbe sans la dite machine
je te rejoins hyper utile ne pas être dépendant
Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté :(Gramsci)
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Justement : la continuité est évidente entre le Moyen-Age (la période que tu cites) et la Renaissance (qui commence officiellement avec l'arrivée aux Antilles de Colomb). D'ailleurs, si tu creuses un peu, tu relèves plusieurs "renaissances" (et appelées comme telles) avant celle qui dispose d'une majusculemartien wrote:Tu peux dire la même chose pour les autres périodes alors, car elles sont toutes délimitées de manière arbitraire. Je t'accorde tout de même que la démarcation qu'on fait entre la fin du moyen-âge et le début des temps modernes (je ne suis pas sûr de l'appellation en France ?) est particulièrement douteuse, même si on peut toujours trouver des éléments de différenciation ou d'évolution. Disons que ce sont plus des délimitations à visée pédagogique. Mais au fond peu importe les appellations, ça n'a pas grand intérêt. Si tu préfères, je peux dire que j'étudie la période entre le 5eme et le 15eme siècle...Olaf wrote:Le gros problème du Moyen-Age, c'est qu'il n'existe pas. D'ailleurs nombre de médiévistes ont proposé des lectures plus justes : un Le Goff fait même parfois durer le Moyen-Age jusqu'au XIXè, et c'est loin d'être stupide.
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
En effet, les étudiants sont complètements dépendants de leur calculatrice, car ils manquent de mémoire, et ils n'ont pas été invités à l'exercer. J'ai des étudiants en L1 économie-gestion ; on fait des dérivées. J'ai halluciné quand deux élèves m'ont appris cette semaine qu'en terminale, on leur donnait systématiquement les formules à chaque devoir, la seule exception étant le bac. Maintenant qu'elles doivent les apprendre, elles en veulent au secondaire et auraient préféré qu'on leur mâche moins le travaille à l'époque.rouge wrote:Sur la calculatrice j'ai été béat devant les premières surtout les graphiquesGreenVivi wrote:@FdT, les maths ennuyeuses, je dis non ; enfin, ça dépend pour qui. Il est compréhensible que les élèves les donnent comme matière détestée parce que c'est très carré, contrairement à des matières comme le français, l'HG, l'anglais... Mais moi-même j'aime bien les maths, et je ne pense pas être un OVNI (surtout en S). Tout le monde a des matières détestées et je pense que ça s'équilibre un peu, moi c'est le français et l'allemand, j'ai un ami en L qui déteste les maths et la physique, un autre dans ma classe qui déteste le français et la SVT...
Par contre, ce que tu dis concernant la calculatrice, ça fait effectivement un peu vieux con (pas réac). Le manque de mémoire c'est vrai, et d'ailleurs mes souvenirs sont assez vagues sur les sinus, cosinus et tangentes, mais tu ne peux pas nier que la calculatrice facilite un travail que de toute manière un cerveau humain "moyen" peut difficilement accomplir sans faire d'erreurs en chemin. Il faut aussi savoir l'utiliser avec parcimonie et ne pas en dépendre entièrement, c'est sûr, mais je trouve ta vision un peu exagérée.
de la en école d'ingé pour calculer une intégrale double ne pas savoir dessiner une bête courbe sans la dite machine
je te rejoins hyper utile ne pas être dépendant
@GreenVivi : de voir des jeunes encore intéressés par les maths, ça me remonte le moral.

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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
@FdT : C'est clair que les maths ont une mauvaise image, d'ailleurs même en S y'a pas tant d'élèves que ça qui aiment cette matière. Je n'ai pas parlé de majorité, mais ce que je veux dire c'est que ce n'est pas si exceptionnel de trouver des élèves qui s'intéressent aux maths.
Concernant l'éco (matière que je déteste et que j'étais obligé de prendre en enseignement d'exploration l'an dernier, merci Sarko
) j'en sais rien, mais en physique-chimie la majorité des formules nous sont données, en interro comme en DS.
Concernant l'éco (matière que je déteste et que j'étais obligé de prendre en enseignement d'exploration l'an dernier, merci Sarko
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Parce qu'aujourd'hui, l'Etat a bien plus de choses à financer qu'à l'époque. Dis-toi que sous Louis XIV, le budget de l'Etat passait quasi essentiellement dans le financement des guerres et le train de vie de la Cour ainsi que pour des constructions/rénovations telles que des cathédrales.Mick wrote: Pour en revenir à l'Histoire. "Le moyen âge"... Je ne pige toujours pas comment cette époque qu'on nous présente comme si sombre, a vue l'édification de cathédrales que nous serions tout à fait incapable de reconstruire de nos jours. Et quel système économique a permis, dans une Europe globalement pauvre, de construire ces édifices qu'aujourd'hui dans la france la plus prospère de toute son histoire... Nous ne pourrions plus financer !
Les gens crevaient la dalle un peu partout et étaient surtaxés en permanence (taille, dîme, gabelle etc...) notamment sur les biens de première nécessité comme le blé ou le sel, pourtant essentiel pour conserver la viande.
Par contre, les routes, l'école, les contrôles sanitaires, la santé... Tu pouvais globalement te brosser pour en profiter.
Donc du fric, y'en avait moins qu'aujourd'hui, certes mais il était plus mal dépensé.
Quant à reproduire une cathédrale gothique, on en serait capable aujourd'hui (c'est plutôt à l'époque que ça tenait du miracle) mais ca aurait un coût bien démesuré pour l'utilité que ca aurait.
Disons qu'à l'époque, les gens étaient moins fichés, moins surveillés certes. Mais en même temps, le paysage était moins urbanisé donc pour se cacher, c'était moins simple (à moins d'aller dans les bois). On pouvait pas acheter à manger dans un distributeur, chasser était interdit toute l'année, les flics de l'époque te tuaient plutôt qu'ils ne t'arrêtaient...Mick wrote:Aussi, je suis parfois curieux de connaître le degré de liberté des hommes dans cette période. Est-ce que le système féodale, aussi hiérarchisé qu'il fut... Avait les moyens techniques de contrôler, de suivre, de rattraper les individus.. Comme peuvent le faire les démocraties aujourd'hui. Ils n'avaient pas le droit de vote... Mais n'avaient-ils pas bien plus que ça ?
Tu étais donc plus libre dans le sens où tu pouvais vivre en vagabond sans rendre de compte à personne. Mais tu prenais aussi la vie qui va avec: misère, survie et insécurité permanente...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Tu caricatures, Danish, mais Mick aussi, donc ça équilibre
C'est vain, à mon avis, de juger une période aussi lointaine avec nos yeux d'aujourd'hui. Au delà de la curiosité pour l'époque en elle-même, c'est plus intéressant de chercher les tendances de fond qui impactent encore notre civilisation.
Par exemple, le fait urbain, qui est l'un des plus caractéristiques de notre contemporanéité. Il y avait certes des villes importantes dans l'Antiquité, et notamment LA Ville, Rome. Mais la chute de l'Empire romain s'est accompagnée de la chute du vieux système urbain. Pourtant, dans un second temps, les villes ont repris leur essor (pour diverses raisons), ont atteint une dimension et une importance jamais vues, ont favorisé la montée en puissance de la bourgeoisie, ont changé le rapport de l'être humain à son environnement, etc.
Autre exemple, qui nous nous parlera bien à nous autres Français, celui de l'Etat centralisé tel qu'on le connait, celui qui a dérivé par exemple vers la négation et la destruction des particularismes locaux, avant d'évoluer jusqu'au totalitarisme dans certains pays (et je persiste à penser qu'on n'est pa sà l'abri chez nous en 2014
). On peut en trouver les prémices depuis Philippe le Bel (certains remonteront à Philippe Auguste, voire à Charlemagne), avec la concentration progressive de toutes les formes de pouvoir autour de la personne et des institutions royales. La grande faute des révolutionnaires, est d'ailleurs d'avoir continué dans cette voie.
Dernier exemple, le moulin. Il était connu et maîtrisé des Romains, et d'autres civilisations plus anciennes encore. Et pourtant, c'est seulement entre les XIè au XIIIe siècle, qu'on commence à en faire une utilisation "industrielle" (6 à 8 siècles avant les débuts "officiels" de l'industrie, quoi). Pour ceux qui en auraient l'occasion, ce bouquin est passionnant :
http://leker.typepad.com/medievaliste/2 ... on_in.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Autant l'Antiquité porte assez bien son nom, parce que ces répercussions aujourd'hui sont de l'ordre de l'héritage lointain, autant au Moyen-Age apparaissent des dynamiques qui sont encore au fondement de notre organisation actuelle. Cette période n'est pas celle des "Dark Ages" : c'est le creuset de ce que nous sommes.
Par exemple, le fait urbain, qui est l'un des plus caractéristiques de notre contemporanéité. Il y avait certes des villes importantes dans l'Antiquité, et notamment LA Ville, Rome. Mais la chute de l'Empire romain s'est accompagnée de la chute du vieux système urbain. Pourtant, dans un second temps, les villes ont repris leur essor (pour diverses raisons), ont atteint une dimension et une importance jamais vues, ont favorisé la montée en puissance de la bourgeoisie, ont changé le rapport de l'être humain à son environnement, etc.
Autre exemple, qui nous nous parlera bien à nous autres Français, celui de l'Etat centralisé tel qu'on le connait, celui qui a dérivé par exemple vers la négation et la destruction des particularismes locaux, avant d'évoluer jusqu'au totalitarisme dans certains pays (et je persiste à penser qu'on n'est pa sà l'abri chez nous en 2014
Dernier exemple, le moulin. Il était connu et maîtrisé des Romains, et d'autres civilisations plus anciennes encore. Et pourtant, c'est seulement entre les XIè au XIIIe siècle, qu'on commence à en faire une utilisation "industrielle" (6 à 8 siècles avant les débuts "officiels" de l'industrie, quoi). Pour ceux qui en auraient l'occasion, ce bouquin est passionnant :
http://leker.typepad.com/medievaliste/2 ... on_in.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Autant l'Antiquité porte assez bien son nom, parce que ces répercussions aujourd'hui sont de l'ordre de l'héritage lointain, autant au Moyen-Age apparaissent des dynamiques qui sont encore au fondement de notre organisation actuelle. Cette période n'est pas celle des "Dark Ages" : c'est le creuset de ce que nous sommes.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
D'ailleurs Danish, en citant Louis XIV, tu mets de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le fameux Moyen-Age était beaucoup plus intéressant que ce qu'on ne pense, car cette monarchie absolue et personnelle, belliqueuse et exploiteuse, bigote et sans génie, qui n'est que boue sang et misère derrière les ors de Versailles, est rangée dans la catégorie "Renaissance" 
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Mais moi je n'ai exprimé aucun avis sur cette catégorisation (bien arbitraire, je le conçois)Olaf wrote:D'ailleurs Danish, en citant Louis XIV, tu mets de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le fameux Moyen-Age était beaucoup plus intéressant que ce qu'on ne pense, car cette monarchie absolue et personnelle, belliqueuse et exploiteuse, bigote et sans génie, qui n'est que boue sang et misère derrière les ors de Versailles, est rangée dans la catégorie "Renaissance"
Par ailleurs, je sais pas trop en quoi je caricaturais mais mon propos n'avait pour but que de répondre à Mick. Je ne voulais pas faire passer de message particulier (notamment sur le méchant moyen-âge)
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
http://www.dailymotion.com/video/x2aess ... t-zaz_news
Et une petite interview de Canto avant son docu sur Canal sur foot et immigration en France
http://www.dailymotion.com/video/x2a2db ... migre_news
Et une petite interview de Canto avant son docu sur Canal sur foot et immigration en France
http://www.dailymotion.com/video/x2a2db ... migre_news
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Heureux qui comme Ulysse a vu 100 paysages, et puis a retrouvé, après maintes traversées, le pays des vertes années. Par un petit matin d'été, quand le soleil vous chante au cœur qu'elle est belle la liberté
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
http://www.mediapart.fr/journal/france/ ... _article=2" onclick="window.open(this.href);return false;
[i]Rien ne peut nous arrêter, nous les enfants de Sainté ![/i]
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Et voila, le ps est officiellement plus à droite que l'ump sur le plan économique. Et qui de mieux qu'une quenelle pour franchir le pas de façon décomplexée...
http://www.lemonde.fr/emploi/article/20 ... 98637.html
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Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Heureux qui comme Ulysse a vu 100 paysages, et puis a retrouvé, après maintes traversées, le pays des vertes années. Par un petit matin d'été, quand le soleil vous chante au cœur qu'elle est belle la liberté
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Judasse Priest
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
jeanseb is not dead.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Un homme de gauche proposerait une réduction drastique du temps de travail. Je plains les gens de gauche qui croient encore au système électoral ; ce doit être d'un frustrant...
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GreenPeace
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
L’échiquier politique français a tellement glissé à droite, qu'aujourd'hui la gauche modérée se situe grosso modo au niveau du npa.Olaf wrote:Un homme de gauche proposerait une réduction drastique du temps de travail. Je plains les gens de gauche qui croient encore au système électoral ; ce doit être d'un frustrant...
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Al Greendaø
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Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Olaf wrote:Tu caricatures, Danish, mais Mick aussi, donc ça équilibreC'est vain, à mon avis, de juger une période aussi lointaine avec nos yeux d'aujourd'hui. Au delà de la curiosité pour l'époque en elle-même, c'est plus intéressant de chercher les tendances de fond qui impactent encore notre civilisation.
Par exemple, le fait urbain, qui est l'un des plus caractéristiques de notre contemporanéité. Il y avait certes des villes importantes dans l'Antiquité, et notamment LA Ville, Rome. Mais la chute de l'Empire romain s'est accompagnée de la chute du vieux système urbain. Pourtant, dans un second temps, les villes ont repris leur essor (pour diverses raisons), ont atteint une dimension et une importance jamais vues, ont favorisé la montée en puissance de la bourgeoisie, ont changé le rapport de l'être humain à son environnement, etc.
Autre exemple, qui nous nous parlera bien à nous autres Français, celui de l'Etat centralisé tel qu'on le connait, celui qui a dérivé par exemple vers la négation et la destruction des particularismes locaux, avant d'évoluer jusqu'au totalitarisme dans certains pays (et je persiste à penser qu'on n'est pa sà l'abri chez nous en 2014). On peut en trouver les prémices depuis Philippe le Bel (certains remonteront à Philippe Auguste, voire à Charlemagne), avec la concentration progressive de toutes les formes de pouvoir autour de la personne et des institutions royales. La grande faute des révolutionnaires, est d'ailleurs d'avoir continué dans cette voie.
Dernier exemple, le moulin. Il était connu et maîtrisé des Romains, et d'autres civilisations plus anciennes encore. Et pourtant, c'est seulement entre les XIè au XIIIe siècle, qu'on commence à en faire une utilisation "industrielle" (6 à 8 siècles avant les débuts "officiels" de l'industrie, quoi). Pour ceux qui en auraient l'occasion, ce bouquin est passionnant :
http://leker.typepad.com/medievaliste/2 ... on_in.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Autant l'Antiquité porte assez bien son nom, parce que ces répercussions aujourd'hui sont de l'ordre de l'héritage lointain, autant au Moyen-Age apparaissent des dynamiques qui sont encore au fondement de notre organisation actuelle. Cette période n'est pas celle des "Dark Ages" : c'est le creuset de ce que nous sommes.
Oui, enfin l'antiquité ce n'est pas qu'un héritage lointain! Notre aménagement du territoire découle encore parfois de cette époque ( villes, routes, fleuves...).
D'un point de vue de l'ingénierie, je ne pense pas que l'on puisse qualifier l'arc, la voûte, le ciment, les aqueducs comme de lointains héritages (a moins d'opter pour une approche sarcastique).
En ce qui concerne l'organisation sociale, il me semble pas que l'on si éloigné que ça de l'antiquité ( république, démocratie).
Quelle dynamique médiévale évoques-tu? Parce que justement ce que je trouve intéressant a l'époque médiévale c'est cette organisation sociale et politique dont je trouve que nous sommes très éloignés aujourd'hui! C'est a mon sens la raison pour laquelle cette période est si difficile a saisir pour nous, hommes du XXIe s...
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
Surtout, il y a une absence de renouvellement d'idées assez grave dans les partis dits de gauche capables de gagner des élections. Soit ils se rallient au paradigme dominant, soit ils vivotent sur les vieilles lunes communisto-marxistes.GreenPeace wrote:L’échiquier politique français a tellement glissé à droite, qu'aujourd'hui la gauche modérée se situe grosso modo au niveau du npa.Olaf wrote:Un homme de gauche proposerait une réduction drastique du temps de travail. Je plains les gens de gauche qui croient encore au système électoral ; ce doit être d'un frustrant...
Pourtant, que ce soit du côté de l'écologie, de l'anarchie ou même du socialisme (dans le sens noble du terme), il y a un bouillonnement, de la créativité, des expérimentations. Qu'on y croie ou pas, c'est ouf qu'aucun parti de gauche d'ampleur ne s’approprie réellement le concept de buen vivir. C'est ouf qu'aucun parti de gauche d'ampleur ne s'alimente des expérimentations du mouvement Colibris. C'est ouf qu'aucun parti de gauche d'ampleur ne tienne compte dans les faits de recherches telles que celles de négawatts.
Non seulement there is an alternative, mais il y a un champ d'expérimentation et de création infini, qui est débroussaillé par une multitude d'actions et de réflexions d'ampleur et de cohérence plus ou moins poussées, mais qui existent et ne sont pas quantité négligable. Un parti de gauche (un parti tout court, qui ne se définirait pas comme conservateur ou réactionnaire...), ça pourrait exister. Mais c'est peut-être tout simplement que le système partisan et représentatif est pourri jusqu'à l'os.
Last edited by ___ on 20 Nov 2014, 11:50, edited 1 time in total.
Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés
@ Al van Green : l'Antiquité ne me paraît pas lointaine dans ce sens-là ; juste qu'il y a une énorme période de rupture (le haut Moyen-Age) qui a rebattu les cartes assez brutalement. On joue toujours au même jeu, donc il y a logiquement des similitudes et des continuités, mais c'est une autre partie.
Je sais pas si l'image est claire, pour le coup
Les dynamiques qui démarrent au Moyen-Age, j'en ai évoqué trois : la résurgence du phénomène urbain, l'apparition du phénomène industriel (ou en tout cas, le passage d'un seuil critique qui n'avait jamais été franchi jusqu'alors), et la création de l'Etat moderne (qui n'a pas grand chose à voir, au delà des mots, avec les républiques, démocraties, empires et monarchies antiques).
Quand tu parles de :
Je sais pas si l'image est claire, pour le coup
Les dynamiques qui démarrent au Moyen-Age, j'en ai évoqué trois : la résurgence du phénomène urbain, l'apparition du phénomène industriel (ou en tout cas, le passage d'un seuil critique qui n'avait jamais été franchi jusqu'alors), et la création de l'Etat moderne (qui n'a pas grand chose à voir, au delà des mots, avec les républiques, démocraties, empires et monarchies antiques).
Quand tu parles de :
Qu'évoques-tu, en fait ? L'époque où l'Europe était éclatée en une myriade de principautés, dont les Francs n'étaient qu'une parmi d'autres, pas la plus puissante et en grande partie sur des territoires qui aujourd'hui ne sont même pas en France ? Celle où Charlemagne, ayant mené une unification par la force, commence à poser des limites aux libertés féodales, ou celle où ces mêmes seigneurs féodaux remplacent sa dynastie par l'élection d'un des leurs ? Celle où un roi de France se vit comme un Saint soumis à l'ordre révélé ou celle où au contraire Philippe le Bel permet aux serfs de se racheter et tient la papauté dans sa main ? Celle de la puissance des ordres réguliers ou celle de la puissance des ordres mendiants ? L'époque romane, la gothique, la flamboyante qui annonce la baroque ? Saint Augustin, Saint Dominique ou Ignace de Loyola ? Les moines copistes, Chrétien de Troyes, Dante ou Rabelais ?Al van Green wrote: ce que je trouve intéressant a l'époque médiévale c'est cette organisation sociale et politique dont je trouve que nous sommes très éloignés aujourd'hui!
Last edited by ___ on 20 Nov 2014, 11:30, edited 2 times in total.

