Tartiflette wrote:lethal, je ne sais pas si tu as déjà répondu à ces questions (je suis juste remonté 3 pages en arrière sur ce topic et peut-être l'as tu fait ailleurs) mais comment sont jugés, en Belgique, Bamba que nous avons prêté et notre ancien espoir Saadi stp ?
Prêté par Cardiff à Courtrai, le Franco-Algérien revit après 18 mois de galère.
Inconnu du grand public en début de saison, le Franco-Algérien
Idriss Saadi (24 ans) s’est vite fait un nom en Pro League. À la vitesse de l’éclair,
ce puissant attaquant a fait trembler les filets adverses au point d’être actuellement le meilleur buteur de D1 avec sept réalisations en six titularisations. Formé à Saint-Étienne avant de complètement lancer sa carrière en Ligue 2 du côté de Clermont Foot, cet ancien international français (U16 à U19) restait sur 18 mois compliqués avant d’être prêté pour un an par Cardiff à Courtrai.
"Je me suis fait opérer des ligaments croisés du genou en janvier 2015 quand je jouais à Clermont", relate l’intéressé qui sera transféré au pays de Galles le 31 juillet de la même année. "Mais le gros problème est venu d’une déchirure du tendon de l’ischio-jambier à Cardiff. Cela m’a écarté des pelouses pendant de nombreuses semaines et quand je suis revenu, j’ai connu directement une rechute."
Vu votre peu de temps de jeu lors des 18 derniers mois, êtes-vous surpris de votre niveau actuel ?
"Pourquoi être surpris? Moi, je ne suis pas étonné. On espère toujours faire un bon début de campagne. Mais c’est quelque chose qu’on ne contrôle pas. Il y a des fois on fait tout pour réussir et cela ne fonctionne pas. Mais quand la réussite est présente après une grosse dose de travail, cela fait plaisir."
Pourtant, après trois matches, certains vous critiquaient en évoquant un problème de surpoids ?
"Je n’ai eu vent de ces critiques que par après. Les journalistes ne devraient pas parler ou écrire quand ils n’ont pas les bonnes informations. Pourquoi inventer ?"
Quel est l’objectif de ce prêt entre deux clubs qui appartiennent à Vincent Tan ?
"En étant prêté en Belgique, je voulais retrouver du rythme et enchaîner les matches. Mais je ne revenais pas de zéro. J’en ai eu terminé avec mes blessures en janvier 2016. Donc cela faisait 5-6 mois que je travaillais dur. Cet été, je suis parti en vacances à Marrakech mais j’ai sué sous 40 degrés en bossant mon physique."
Courtrai n’est pas un club inconnu puisqu’il avait essayé de vous transférer en même temps que Cardiff ?
"C’est vrai, mais, au final, j’ai choisi Cardiff et la Championship . Le championnat anglais a toujours été un de mes rêves. Et je referais le même choix s’il devait se représenter."
Malgré une saison difficile au pays de Galles ?
"Cela n’a pas été l’idéal pour mon moral. Quand un joueur s’épanouit, tout suit derrière et tout va bien. Mais quand on bosse, qu’on sort de six mois de galère et qu’après tu rechutes, c’est compliqué dans la tête. Encore une chance que j’ai pu compter sur le soutien de ma famille. Après cette saison difficile, je voulais repasser par la France, un endroit où j’ai mes repères. Mais la possibilité de venir à Courtrai s’est présentée et c’était un bon choix."
Avez-vous des regrets de ne pas avoir percé à Saint-Étienne, votre club formateur ?
"Je n’entrais pas dans les plans du coach. Cela aurait été bien de percer chez les Verts . J’aurais été au bout du challenge. Ici, c’est comme si j’avais dû prendre une autre route à 100 mètres de l’arrivée."
Samedi contre le Standard, vous croiserez la route de Belfodil, une vieille connaissance ?
"On se connaît très bien puisqu’on a été ensemble en sélection française et on a souvent joué l’un contre l’autre pendant notre formation. Il était à Lyon et moi à Saint-Étienne. On ne possède pas les mêmes caractéristiques. Lui est plus grand. Moi j’aime évoluer en profondeur et lui recevoir les ballons dans les pieds. On pourrait être complémentaire. Lui comme neuf et demi et moi jouant dans la profondeur. J’ai toujours joué en 4-2-3-1 chez les pros. Pour évoluer en 4-4-2, il faudrait un attaquant qui recule. Une chose que Belfodil fait naturellement."
Avez-vous eu des contacts avec la sélection algérienne ?
"Aucun depuis deux ans et une simple discussion. Mais mon choix est fait et j’ai choisi l’Algérie."
Lors de vos buts, vous regardez souvent vers le ciel. Pourquoi ?
"C’est un rapport à Dieu. Si je marque, c’est que Dieu l’a voulu."
En fin de saison, vous retournerez à Cardiff ?
"C’est ce qui est prévu. Mais c’est encore loin…"
Originaire de Valence, dans le sud-est de la France, Idriss Saadi et sa compagne ont dû s’acclimater quand ils ont déposé leurs valises du côté de Cardiff. Le soleil a fait place aux nuages et aux averses interminables…
"Là-bas, tu es mouillé toute l’année sauf peut-être en juillet et en août", relate avec sourire le buteur courtraisien. "Il ne fait que pleuvoir. L’année dernière, il y a eu les inondations. Deux semaines de pluie non-stop. À un moment, je pensais ne plus revoir le soleil. C’était hallucinant. J’habitais à 100 m de la mer. Il y avait du vent, de la pluie et de grosses vagues. Ce qui ne semblait pas perturber les surfers locaux."
Au niveau culinaire, la famille Saadi a aussi dû s’adapter à des habitudes différentes…
"Ma femme aime cuisiner avec du fromage et des crèmes", ajoute le papa d’un petit garçon et d’une petite fille. "Là-bas, tu ne trouves quasiment que du cheddar. Ils ont vraiment des habitudes culinaires différentes. Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les rayons chips et sodas dans les supermarchés. Avec ma femme, on était choqué. Tu avais des magasins avec deux rayons remplis de chips de toutes les sortes. Je n’avais jamais vu cela. Et, au restaurant, tu pouvais demander des chips avec n’importe quel plat. Un peu comme si c’était des frites. Encore une chance qu’on pouvait manger chaque jour au club des produits plus classiques."
En rejoignant la Belgique, Idriss Saadi a retrouvé ses habitudes…
"Le Taureau d’Or, je pensais à une blague"
Autre pays, autres mœurs. Arrivé en juillet sur notre sol, Idriss Saadi a dû se mettre à la page par rapport aux spécificités de la Pro League.
"Mes équipiers m’ont dit que celui qui était meilleur buteur recevait un maillot spécial avec un Taureau d’Or imprimé dans le dos. Au début, je ne les croyais pas car mes partenaires peuvent parfois raconter des bêtises. Ils essaient de te faire croire certaines choses. Je pensais qu’on recevait ce maillot à la fin du championnat. J’ai finalement découvert cette tunique quand elle a été portée par Hervé Kage. Finalement, ce Taureau d’Or est assez beau au niveau esthétique. Ce serait bien de le garder jusqu’en fin de saison. Mais je vous assure que cela ne me met pas une pression supplémentaire. C’est marrant car à l’époque, le directeur du centre de formation de Saint-Étienne m’appelait le taureau."
Et malgré ses rêves de foot anglais, le Courtraisien porte en haute estime la Pro League : "Au niveau européen, votre compétition s’impose comme une référence. C’est un peu le centre de formation de l’Europe. Quand tu passes ici et que tu y réussis, tu peux rebondir ailleurs, dans un grand championnat."
DH
Quand a
Jonathan Bamba , il est titulaire sur le flanc gauche de St Trond ( equipe qui lutte pour son maintien) et a deja marqué 3 buts en 8 rencontres