minetvert wrote: ↑23 Aug 2019, 07:30
Nemo42 wrote: ↑22 Aug 2019, 10:54
minetvert wrote: ↑21 Aug 2019, 09:35
Vertigoal42 wrote: ↑19 Aug 2019, 14:49
Nemo42 wrote: ↑18 Aug 2019, 09:45
Tarantino a toujours préféré raconter des personnages et les faire interagir entre eux, plutôt que de raconter une véritable histoire.
Il y'a bien sûr un thème, des profils à développer, un scénario, mais l'histoire si elle est là ne vient qu'au second plan.
C'était déjà le cas pour Réservoir Dogs et ça l'est encore pour Once Upon a Time.
Un bon Tarantino donc, à voir pour ceux qui aiment ses personnages, son ambiance, les interactions entre les personnages et les références au thème central.
Pour ceux qui ne veulent que de la violence Tarantinesque, ne venez pour la dernière demi heure. Vous serez servis !
Oui la dernière demi-heure et j'irai un peu plus loin, je crois les 45 dernières min sont très Tarantino. On reconnait un montage plus nerveux, une maniere de faire déjà vue ailleurs.
Reservoir Dogs est l'histoire d'un braquage qui tourne mal. Et on est centré autour de quelques persos. De plus, l'ambiance quasi huis-clos est sublime et lui donne une unité de lieu caractéristique d'une vraie histoire !
Je comprends bien dans "Once Upon a time" l'idée d'un croisement des personnages à la Pulp Fiction qui se tournent autour sans presque jamais interagir, mais je le trouve moins bien fait. Peut-être parce qu'on s'attache moins à chaque perso. Vu qu'avant les 45 dernières min, ils ne leur arrivent pas grand grand chose.
Je n'avais pas toutes les références historiques donc de la recherche post visionnage a éclairé quelques passages et dissipé quelques interrogations. Ca a un peu révisé mon jugement. Mais pas totalement
Les avis sont partagés et parfois bien tranchés :
Once upon a time in Hollywood: Tarantino ou le triomphe du mâle alpha:
https://www.rtbf.be/info/societe/detail ... d=10293107
Tarantino qui divise ?
Oh ? Ça m'étonne !
J'ai personnellement trouvé l'article pathétique,
Pour moi c'est exactement du même registre que mettre ***_** dans les termes homophobes (oui j'exporte les débats sensibles partout
![Dan.San :happy1:](./images/smilies/75.gif)
)
Pathétique t'y vas fort quand-même
C juste l'avis d'une journaliste sur le caractère machiste de Tarantino qui n'est plus a prouvé.
Les révélations d'Uma Thurman ne sont pas inventées sur son côté disons fétichiste des pieds etc...on le sait le gars crache facilement sur ses acteurs...
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après c pas kechiche non plus m'enfin...
Un point de vue très orienté mais le pathétique je vois pas
Perso je m'en bats les steaks mais Y'a des gens qui on le droit de dire que le mec est pas tout lisse , qui peuvent être déranger par son attitude avec les actrices et l'image de la femme (femelle ?) qu'il donne à voir dans ce film.
Ni plus ni moins ça casse pas 3 pattes à un canard
Son point de vue sur l'utilisation de gros plans et notamment sur les pieds , j'ai trouvé ça plutôt drôle et pas si bête.
Après elle passe sûrement un peu à côté du film ce qui est dommage (surtout pour elle)
Ça m'a fait penser aux premières critiques à propos de Clint Eastwood quand certains ont commencé a évoquer son côté réac.
Bah des persoonages féminins il n'y en a pas 50, il y en a 2 principaux et 2 seconds rôles, les autres font de la figuration voire un peu plus (dslé je ne me rappelle pas de leurs noms à toutes)
- Sharon Tate qui représente l'innocence
- La Jeune Hippie qui drague Brad Pitt qui représente la libération sexuelle.
Tarantino s'est servi de la mort de Sharon Tate pour représenter la mort de l'innocence de l'Amérique d'après guerre, les années 60 sont terminées, places aux tueurs en série, au sectes sataniques et autres joyeusetées.
En rôles secondaires :
- La productrice qui remet Brad Pitt en place, même si elle n'a qu'une scène où elle est physiquement présente, c'est LA BOSS et tous les "mâles alphas" sur place ferment leur gueule (je parle de Brad Pitt, Bruce Lee et Kurt Russell, rien que ça...)
- La rouquine qui chapeaute le camp en l'absence de Charly, "Oui mais le vrai boss c'est Charly...", oui mais Charly n'est pas là. La rouquine est là, elle, et c'est bien elle qui commande la troupe.
Edit :
En me relisant je me rends compte que j'ai oublié de parler de la petite fille actrice, un des points tournants du film, je n'en parlerai pas trop au risque de spoiler. Encore un personnage féminin fort...
Mais revenons en au sujet dont nous parle la journaliste : Le triomphe du Mâle Alpha !
Nous en avons donc 2 des mâles alpha : Brad Pitt et Di Caprio.
Brad Pitt : Un homme à tout faire, qui se la pète le jour avec la voiture de son patron, vit dans une caravane miteuse au fond d'un terrain vague, avec pour seul compagnon, son chien avec qui il partage des boites de conserves peu ragoutantes devant la télévision tous les soirs...
Il se fait virer régulièrement des lieux de tournage, et en dehors de son patron n'a pas d'amis.
Son fait d'arme : Il a bien dressé son chien et il sait se servir de ses poings.
Di Caprio : Un acteur de série Télé qui a fait 2-3 films à succès, mais joue maintenant les méchants qui se font botter le cul par n'importe quelle vedette qui passe, même pas un méchant mémorable, un has been complet... Alcoolique, il oublie ses textes, les réalisateurs le cachent sous une tonne de maquillage pour ne pas qu'on le reconnaisse, son seul ami ? Son employé...
Son fait d'arme : Il fait peur à une bande de hippie en sortant de chez lui complètement bourré, en robe de chambre et avec un pichet de Mojito à la main.
Le triomphe du mâle Alpha ? Sérieusement ?