lingling wrote:Guinnessisgood wrote:lulu wrote:Y-a vraiment des gars qui passent de ultra Stephanois a ultra Lyonnais ??????
Y'en a qui ont réussi cette prouesse, oui
Ou plutot un apprenti nazillon viré de la nord stéphanoise et recueilli par la sud lyonnaise...
Effectivement:
Extrait d'un article extrêmement intéressant que je vous conseille de lire en entier,mais voici ce qui concerne "notre" homme:
Des Magic Fans à la Mezza Lyon, du Front National à Rebeyne ! : gros transfert entre Loire et Rhône.
Mardi 23 avril 2012. Jour de la promulgation de la loi autorisant le mariage de personnes de même sexe, les anti-mariages organisaient un rassemblement Place Carnot dans le 2ème arrondissement de Lyon. La présence mutuelle des identitaires, du GUD et des Jeunesses Nationalistes ne pouvaient laisser présager autre chose : s’en sont suivis une tentative de blocage de l’autoroute, une manifestation sauvage et de multiples interpellations.
Dans le lot, Maxime Gaucher, 23 ans, apprenti en CAP frigoriste, poursuivi pour agression sur une photo-journaliste indépendante et pour violence sur agent, le commandant de la BAC en l’occurrence.
« Merc », son petit surnom dans le milieu des tribunes, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 2100 euros de dommages et intérêts pour la journaliste et son avocat, une suspension de 3 ans de ses droits civiques, 5 ans d’interdiction de participation à toute manifestation publique et de manifestation sportive. Et ce n’est peut-être pas fini, le parquet ayant fait appel et demandant de la prison ferme. Maxime a tenté de se faire passer au tribunal pour un banal sympathisant de Rebeyne ! – Génération Identitaire, et pour un gentil croyant catholique.
Bien essayé mais peu convainquant, car le jeune homme est bien plus qu’un simple sympathisant de la mouvance identitaire lyonnaise, et loin d’être un agneau. C’est un militant actif de Rebeyne ! qui aime faire le coup de poing, petite présentation.
Son engagement nationaliste remonte à plusieurs années et il a été notamment candidat aux élections cantonales de 2009 en Haute-Loire (canton Le Puy Ouest) pour le Front National.
Depuis son arrivé à Lyon, c’est un militant identitaire investi et participant, par exemple, en juillet 2011 à la préparation d’un convoi « humanitaire » de Solidarité Kosovo, au séminaire organisé à Orange en mai 2012 dans le cadre de la campagne Une Autre Jeunesse ou encore à l’occupation du chantier de la mosquée à Poitiers. Sa présence au séminaire d’Orange en fait un des leaders de Rebeyne ! puisque celui-ci était réservé aux responsables des différents groupes locaux identitaires, le noyau dur hexagonal du mouvement en somme, qu’ils nomment officieusement Le Clan.
Mais la politique n’est pas sa seule passion, « Merc » aime aussi le foot, enfin surtout les tribunes et la tape. Jusqu’en 2010,
son club c’était l’ASSE et son groupe les Magic Fans jusqu’à ce que son prosélytisme politique au stade ne le conduise à être exclu du groupe de supporters. Certainement vexé et revanchard, il passa à l’ennemi juré, direction Lyon, le virage sud de Gerland et les hooligans-fascistes de la Mezza Lyon. Une recrue de choix puisqu’il n’hésita pas à balancer des infos sur les Magic Fans à ses nouveaux amis, participant même aux expéditions contre le local des MF en octobre et novembre 2011. Déjà en avril 2010, lors d’une [manifestation antifasciste passant par le quartier du Vieux-Lyon on le retrouva en première ligne (photo ci-dessous) de la cinquantaine de nationalistes et hooligans venus pour en découdre.
Une chose est sure il aime la torgnole, et à l'image de tout bon hools qui se respecte il est amateur de MMA. Ainsi il participa avec son acolyte "Willo"[22], au tournoi de free fight organisé le 5 décembre 2010 à la Vlaams Huis de Lille.
Lors de son procès[23], preuve de son engagement militant, « Merc » a pu compter sur la présence et le soutien de Pierre Robesson. Une solidarité toute naturelle entre les deux complices des attaques anti-MF évoquées plus haut.
Malgré ce profil de bastonneur nationaliste, « Merc » devrait échapper à une nouvelle comparution au tribunal pour l’agression d’un membre du Collectif de Vigilance 69 lors d’une distribution de tracts en février 2013 Place du Change, l’affaire semblant ne pas avoir de suite. Ce soir-là, la présence de Gérald Pichon n’avait pas suffit à le calmer, il n’avait pu s’empêcher de donner du coup de poing.
L’effet « manif pour tous » ?
Depuis un an et demi les identitaires lyonnais font face à une grosse concurrence, le créneau nationaliste étant bien occupé par le GUD et les Jeunesses Nationalistes. Autant dire qu’ils ont eu bien du mal à se faire une place, le GUD jouant l’activisme de rue à font et Alexandre Gabriac attirant à lui caméras et micros. Comme une offrande inespérée la dissolution des JN[24], jumelée à la course à la radicalité du GUD, va permettre une redistribution des cartes au sein du milieu nationaliste local[25]. Un bonheur n’arrivant pas seul, la dissolution de 3ème Voie entraînera une recomposition du milieu au niveau national dont les identitaires pourraient tirer avantage en restant la seule alternative crédible au Front national pour les sympathisants et militants nationalistes.
Si les identitaires ont délaissé, de façade, l’action de rue par stratégie politico-médiatique depuis longtemps, préférant ces dernières années jouer la carte du « buzz », la dynamique crée par l’opposition au « mariage pour tous » aurait du les y replonger. Pourtant leur bilan est plutôt mitigé, puisque sur Lyon entre les actions de bourrins du GUD ou de martyrs des JN, les identitaires ne se sont pas beaucoup fait voir ni entendre. Ils se sont même fait couper l’herbe sous le pied par un collectif apparu en novembre 2012 appelé « Les Enfants des Terreaux ». Un groupe maniant l’agit-prop et la com’ …aussi bien qu’eux. A croire que cela pourrait être eux, et ce ne serait pas étonnant, tant ils sont amateurs de faux nez pour avancer masqués. Ce groupuscule émane pourtant des milieux catholiques traditionalistes[26] et assume totalement les coups de main donnés par les Jeunesses Nationalistes ou les identitaires. Enfin, même si ces derniers ont participé aux cortèges de la « manif pour tous » et à quelques actions « bon enfant », ce n’est pas leur présence qui aura défrayée la chronique. Les leaders lyonnais se sont surtout faits présents dans les cortèges parisiens, participant aux diverses échauffourées tout en ayant la prudence de ne pas le revendiquer explicitement. Bons communicants ils ont attendu la dernière grosse mobilisation parisienne du 26 mai dernier pour créer leur « buzz » en occupant[27] la terrasse du siège national du Parti « socialiste », un « coup » comme ils en raffolent, partant du principe qu’on se souvient de ce qui est arrivé en dernier.
Extrait issu d'un dossier très complet et ultra instructif nomé:ÉLECTIONS MUNICIPALES 2014 À LYON. PETITE ANNONCE : REBEYNE! RECHERCHE MILITANTS (CRÉDIBLES) ET STRATÉGIE POLITIQUE (CRÉDIBLE) POUR LISTE COMMUNE AVEC LE FRONT NATIONAL..
L'article en entier à avec illustrations,photos,et les très riches notes et références ici:
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